J’étais en formation à Bruxelles et un soir de pas trop la pêche, une amie poste sur FB le lien permettant de visionner le film Conversations avec Dieu. Curieuse et avec l’envie de rien, je me dis : pourquoi pas regarder ? Ce que je fais donc.

 

Bon, je vous l’accorde, le début est un peu longuet, vous comprendrez pourquoi plus bas… Mais de toute façon, je n’avais rien de mieux à faire. Alors j’ai regardé jusqu’au bout et j’ai compris pourquoi la vie m’avait guidée vers ce film, ou plus exactement vers le message qu’il délivre ! A cette époque, j’avais beau me débattre avec mes croyances disharmonieuses et multiplier les consultations individuelles pour aller mieux, non seulement j’avais l’impression de ne plus trop avancer dans ma vie mais en plus j’avais la sensation de m’épuiser. A la fin du film, je l’ai compris comme une évidence… Il manquait une dimension à ma vie : l’Amour. Pas l’amour-relation de couple, pas l’amour-bisous-bisous, pas l’amour-tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil, mais l’amour de la création, l’amour de la vie. L’amour de Dieu en réalité. 

 

C’est là le secret : l’Amour, la réponse à toutes les questions que l’on se pose. Etre dans cette vibration d’amour, pour toute chose et en toute chose.

 

Conversations avec Dieu raconte l’histoire de Neale Donald Walsch, l’auteur du fameux livre (ou plus exactement de la trilogie) du même nom. Et au début, ça ne va pas trop bien pour lui : suite à un accident de voiture, il porte une minerve et de ce fait, a du mal à trouver du travail (aux Etats-Unis, ce sont les employeurs qui paient l’assurance-santé directement, ils hésitent donc à embaucher des personnnes «à risque»). Il perd son appartement et se retrouve à vivre dans un terrain de camping, dans une tente, au milieu d’autres personnes tout aussi infortunées que lui. On assiste à sa descente aux enfers : le froid, la faim, la souffrance… Et puis un jour il décide «qu’il ne va pas mourir dans ce terrain de camping» et il reprend sa vie en main : il ôte sa minerve, trouve du travail, retrouve une maison, rencontre une jeune femme… 

 

Et tout à coup, patatras, à nouveau tout « fout le camp » : la radio où il travaillait ferme, la jeune femme qu’il a rencontré n’est pas intéressée… Car cette volonté avec laquelle il avait remonté la pente est une volonté de lutte, et ça, ça ne fonctionne pas car ce n’est pas une dynamique de création véritable, ce n’est pas la vie, c’est la survie ou même plutôt la non-mort. Et donc, il se re-casse la figure : plus de boulot, plus d’espoir de couple. 

 

Neale prend alors son bloc-notes et demande (à Dieu) : mais que faut-il faire pour que ça marche ? Et Dieu lui répond ! S’ensuit un dialogue sur tout et rien, sur la vie et toutes ses dimensions, qui rencontre le succès que l’on sait aujourd’hui.

 

Dans les jours qui ont suivi, je me suis précipitée sur le premier, puis le deuxième, puis le troisième tome de Conversations avec Dieu. Je les ai littéralement dévorés, l’un après l’autre, non seulement parce qu’ils étanchaient ma soif de sens, qu’ils répondaient clairement à des questions que je me posais ou qu’ils mettaient en mots des choses que je savais intuitivement, mais surtout parce que je savais qu’ils constituaient des bases solides pour me guider dans la vie. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je les ai relus plus attentivement et plus lentement quelques mois après, pour asseoir pleinement ma philosophie de vie.

 

 

C’est ici que j’ai trouvé une des clés supplémentaires qui donnaient du sens à ma vie, au-delà de tout mon travail de développement personnel. S’il est important de se fixer des objectifs, que ce soit pour sortir d’un train-train quotidien qui ne nous fait pas (ou plus) vibrer ou se créer une vie qui nous ressemble vraiment, il est fondamental que ces différents objectifs aillent tous dans la même direction, suivent tous une même ligne directrice, un fil rouge clairement identifié et identifiable.

 

Pour vous éclairer sur ce que peut être une philosophie de vie, voici l’extrait d’un article que j’ai trouvé sur le net à l’occasion de la nouvelle année. «  Les bouddhistes ne prennent pas de résolutions à la nouvelle année, c’est une coutume typiquement occidentale. J’aime le bouddhisme, les gens qui le pratiquent sont ouverts d’esprit et suivent une philosophie de vie qui apporte des résultats plus profonds que par de simples résolutions. Et si au lieu de prendre des résolutions nous nous attachions à suivre une philosophie de vie ? Les meilleurs résultats viennent avant tout d’une attitude envers la vie. Il ne s’agit pas de religion ou de foi, il s’agit d’avoir des résultats dans les aspects du business, dans son style de vie, avoir un plus grand impact, mieux contribuer, toucher plus de gens, gagner plus d’argent, avoir plus de satisfaction dans sa vie, plus de signification. Arrêter de fumer n’est pas une philosophie de vie, payer ses dettes non plus, trouver un meilleur travail non plus. Toutes décisions sont très bien, mais si vous voulez avoir des résultats plus profonds, ce dont vous avez besoin c’est d’une philosophie de vie. »

 

Je vous souhaite un excellent moment de découverte, que ce soit avec les livres ou le film, ou les deux, mais surtout, de mettre l’Amour au centre de votre vie.

 

Pour voir le film, cliquez ici.

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  1. […] Après Conversation avec Dieu voici un autre très chouette livre pour vous, sur votre chemin d’évolution personnelle vers votre vraie vie ! C’est L’homme qui voulait être heureux, le best-seller de Laurent Gounelle. […]

  2. […] y a quelques jours, je vous ai partagé que j’avais revu le film Conversations avec Dieu. Et hier, je parlai avec un ami des livres qui lui avaient permis de faire des déclics dans sa […]

  3. […] >> J’ai fait la chronique de ce film dans laquelle je vous partage ce message puissant, vous… […]

  4. […] Le film consacré à Neale Walsch (auteur de Conversations avec Dieu) le montre bien : quand on se hisse à la force du poignet, on retombe forcément. D’une manière ou d’une autre. Parce qu’on se bat contre la vie, au lieu de faire corps avec elle. […]

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