En plus de ma routine quotidienne mêlant développement personnel et spiritualité, en plus des onctions sacrées que je réalise quand je ressens un blocage, en plus des méditations de l’Oracle de Marie quand j’ai besoin d’être éclairée, il y a un rituel que je pratique 2 fois par an.

 

C’est en général au printemps, quand il commence à faire beau et qu’on a envie d’ouvrir ses fenêtres après avoir passé l’hiver au chaud. Et à l’automne, dans l’énergie de la rentrée et de l’envie de renouveau qu’elle apporte.

 

Ce rituel, je l’avais déjà avant la lecture de L’art de la simplicité, écrit par Dominique Loreau, mais il a été conforté par l’approche de cette auteure.

 

Alors c’est quoi ce rituel de printemps ?

 

Rien d’ésotérique en fait ! Je fais un gros rangement, un grand ménage et surtout du tri !

 

Pourquoi ça ?

 

Ranger son chez soi, c’est mettre de l’ordre dans ses idées.
Nettoyer ses vitres, c’est se permettre d’y voir plus clair.
Vivre dans une maison où l’essentiel réside sans aucun superflu, c’est se recentrer sur ce qui est important pour soi.
Se débarrasser de ce qui n’est plus bon pour soi, c’est ouvrir la porte à ce qui est bon pour soi.

 

Le « chez soi » est un endroit où se ressourcer, et non s’épuiser. Or plus on possède, plus on a besoin de nettoyer et de ranger. L’accumulation, en créant de la pollution visuelle peut nous tirer vers le bas.

 

Reflétant notre état intérieur, l’état de notre maison a le pouvoir de nous révéler ce qui va ou ne pas en nous. Et ça fonctionne aussi dans l’autre sens : dans un environnement beau, confortable, fonctionnel, à notre image, on se sent bien et on recharge ses batteries.

 

 

Les toxines de la maison sont :
• les objets que vous n’utilisez plus
• les vêtements que vous n’aimez pas ou que vous n’utilisez pas depuis longtemps
• les objets cassés ou qui ne servent jamais (mais qu’on garde « au cas où »)
• les vieux papiers devenus inutiles, les notes qu’on a prises pour un éventuel projet qui n’a jamais vu le jour
• les plantes mortes ou malades
• les vieilleries de tous les types qui nous font vivre dans le passé.

Il y a aussi les accumulations : ce qui traine, qui s’amoncèle, mais aussi la multitude de bibelots dont nous n’avons pas besoin, qui prennent la poussière et polluent le champ visuel.

 

Comme il nous appartient de cultiver le détachement vis-à-vis des autres, de la matière, des événements, on peut aussi se servir des objets de notre maison pour pratiquer le détachement.

 

Avec le détachement, la créativité se libère, les relations s’améliorent, les solutions nouvelles apparaissent, l’auto-dréison, la peur du manque disparait.

 

Voici les questions que vous pouvez vous poser si ce “ménage de printemps” vous appelle :
– Pourquoi est-ce que je garde ça ?
– Est-ce que ça a à voir avec moi aujourd’hui ?
– Qu’est-ce que je vais ressentir en libérant ça ?

 

A chaque objet qui ne vous correspond plus, une destination : poubelle, recyclage, rénovation, en faire don, l’offrir en cadeau, à vendre…

 

Pour un « travail » en profondeur, prenez le temps de noter ce qui change en vous au fur et à mesure que vous nettoyez, triez, rangez, éliminez.

 

Cela n’a l’air de rien, mais en nettoyant notre maison physique, nous mettons aussi de l’ordre dans notre tête et donc dans notre vie, et même dans notre coeur en ne gardant que des objets qui nous mettent en joie.

 

Et vous verrez qu’en pratiquant le détachement des choses matérielles qui remplissent votre espace, petit à petit, vous allez pouvoir faire la même chose avec des situations de vie de plus en plus importantes !!!

1 réponse

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  1. […] Je vous en parlais d’ailleurs il y a quelques jours dans mon article En quoi le ménage de printemps est indispensable ? […]

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