Comme je vous le disais dans mon article d’hier, mon cheminement vers l’ouverture du coeur m’amène actuellement à explorer plus avant la notion de « moment présent ».
On peut bien sûr comprendre très facilement cette notion : ne pas vivre dans le passé et ne pas non plus être centré sur un futur hypothétique (soit idyllique soit effrayant).
Vivre pleinement le moment présent, c’est aussi cesser de penser à tout ce que l’on a à faire au lieu de vivre pleinement ce que l’on fait dans l’ici et maintenant.
Intellectuellement, c’est facile à comprendre. Mais c’est lorsqu’on expérimente cela concrètement, dans la matière, dans son corps, dans son coeur et dans sa tête qu’on commence à comprendre la portée de ce que cela signifie réellement. Lorsque nous portons notre attention sur ce que nous vivons dans l’ici et maintenant, l’expérience concrète que nous faisons lorsque nous appuyons consciemment sur le bouton « pause » nous donne à voir l’importance d’une telle « pratique » dans la création de notre futur.
Quand nous nous mettons en pause pour simplement regarder ce qui est autour de nous, en pleine conscience et pour observer ce qui se passe en nous, nous nous rendons compte que ce moment de présence n’ouvre pas seulement un « temps ». Il ouvre également un espace en nous. Une espace dans lequel la douceur de vivre se glisse instantanément. Que fait-on concrètement lorsque nous vivons dans le moment présent ? Nous ouvrons donc une brèche dans le continuum espace-temps.
C’est aussi dans cet espace-temps ouvert en conscience que nous pouvons prendre conscience de notre libre-arbitre. Plutôt que réagir automatiquement aux stimuli qui nous sont faits (et ils sont nombreux, pour vous comme pour moi), on peut se poser en soi, avec soi, pour évaluer la réponse à y apporter. Cet espace de conscience nous redonne notre statut d’être humain créateur. Au sein de cet espace-temps conscient, on peut aussi se poser avec conscience la question suivante : vais-je réagir depuis ma peur, depuis ma blessure ou vais-je agir avec amour, centré sur mon coeur, centré sur cet « agape », cette force d’amour qui fait tourner la Terre, les étoiles et le coeur humain, pour reprendre l’expression de Jean-Yves Leloup dans son ouvrage L’échelle ?
Cet espace-temps ainsi ouvert est donc un moment de transcendance. Transcendance de votre passé, de vos croyances, des autoroutes neuronaux que vous avez tracés jusqu’à présent mais qui sont malheureusement câblés sur vos automatismes de défense du passé et avec lequel vous tracez votre avenir, un avenir tout aussi tracé que votre passé puisque fonctionnant de la même manière.
Et dans ce moment de transcendance, vous pouvez créer un nouvel avenir. Si vous choisissez de vivre l’instant présent comme le point zéro des physiciens quantiques, comme le départ d’un nouveau moi, que vous inventez et réinventez à votre guise, en puisant dans l’infinité du champ des possibles au lieu de revisiter sans cesse ce que vous connaissez déjà et qui vous fait souffrir, jour après jour, mois après mois, année après année.
Alors évidemment, je ne suis pas en train de vous dire que cela va se faire en une seconde en un seul moment magique grâce auquel vous allez faire un saut quantique vers le bonheur absolu ! Mais vous pouvez utiliser ces moments bénis comme des moments de « reboutage » de votre système de croyances. Vous pouvez utiliser le pouvoir du moment présent pour accéder de plus en plus à la « super conscience » dont parle Joe Dispenza, conscience de ce que vous créez par défaut, avec tous vos automatismes, mais aussi et surtout conscience de ce que vous voulez et pouvez créer à la place.
Le moment est présent est un point de départ. Mais néanmoins nécessaire si l’on veut un jour franchir la ligne d’arrivée de ce que l’on veut créer, vivre et expérimenter.
Je vous souhaite d’excellents rendez-vous d’amour avec vous, dans l’ici et maintenant.
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