Depuis le 1er juillet, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

 

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n°12 – Deux petits mots à bien utiliser

 

C’est ce que l’on appelle des « mots de pouvoir ». Bien entendu, je ne veux pas parler ici de ceux qu’il faut employer pour convaincre ou orienter la décision de quelqu’un (technique souvent utilisée quand on souhaite lui vendre quelque chose), mais des deux petits mots de 3 lettres qui vous donnent toute votre puissance.

L’enfance est remplie d’injonctions auxquelles il n’est pas permis de dire non. En voici quelques-unes :

  • Dis bonjour à la dame »
  • Fais un bisou à tonton
  • Mets ton manteau il fait froid
  • Finis tes haricots verts ou tu n’auras pas dessert
  • C’est l’heure du bain »
  • Allez hop maintenant, au lit
  • Tu l’auras pour ton anniversaire (et pas maintenant même si tu en as très envie).

 

Un ami m’a dit un jour « quand tu dis non à ton enfant, c’est souvent à un endroit où tu n’oses pas te dire oui ». Cette phrase a eu un grand impact sur moi. En effet, lorsque nous ne nous sentons pas libres nous-même, la tentation est grande de poser des limites à l’enfant, uniquement parce que sa demande vient heurter notre besoin de liberté non satisfait et non pas parce que son désir est en soi illégitime et non satisfaisable.

 

Ce que je veux dire par là, c’est que le non-consentement, le non-respect de soi, de ses besoins, voire de ses valeurs est quelque chose que l’on acquiert très jeune et qui va se (re)jouer partout : dans la sphère amoureuse, mais aussi dans la vie professionnelle, dans les relations familiales et amicales, et même parfois… de soi à soi. On n’ose pas s’autoriser à s’offrir ce que l’on désire vraiment, on n’ose pas faire les choix qui raviraient notre coeur, on n’ose pas vivre la vie qu’on aimerait vivre.

 

Je vous invite donc aujourd’hui à ouvrir un espace en vous pour vous interroger sur votre capacité à dire vrais « oui » et de vrais « non ».

 

Quand vous dites oui, êtes-vous vraiment sincère ? Ou bien avez-vous envie de faire plaisir ? Est-ce de manière désintéressée ou parce que vous attendez à ce qu’on vous rende la pareille ? Comme dans cet exemple : « si je dis oui pour l’aider dans son déménagement, il ne pourra pas dire non le jour où moi je vais déménager ».

 

Quand vous dites non, est-ce vraiment parce que la demande de l’autre vous est insupportable ou bien est-ce par principe ? Qu’est-ce qui vous fait peur dans la demande ou la proposition de l’autre ? De l’inconnu ? De sortir de votre zone de confort ? Que l’on profite de vous ? De ne plus pouvoir dire non si jamais vous commenciez à dire oui ?

 

 

A quoi dites-vous « oui » dans votre vie alors que vous aimeriez dire « non » ? N’ayez pas peur de dresser ici une petite liste, cela vous fera peut-être mal sur le moment mais pourra être la première étape d’un grand changement dans votre vie.

A quoi dites-vous « non » dans votre vie alors que vous aimeriez dire « oui » ? Là encore, prenez le temps d’écrire au moins quelques points…

 

Si cela vous semble difficile, voici quelques phrases qui pourraient vous aider à prendre conscience de ce que vous acceptez malgré vous et de ce que vous refusez à votre coeur. Elles m’ont été inspirées par Laurent Marchand, dans un article qui date de quelques années maintenant, mais qui m’ont souvent servi de boussole.

 

Apprenez à dire non :

Non à ceux qui, d’une boutade mal placée, s’amusent de vos projets.

À ceux qui veulent s’immiscer dans vos affaires pour grappiller quelques sous.

Ceux qui savent soi-disant mieux que vous ce que vous devez faire, dire, penser…

Ceux qui pensent que toute cette énergie, c’est pour rien, parce que le gouvernement ceci, les clients cela, les frais, la paperasse, les impôts…

Non à ceux qui doutent de vous.

Non à ceux qui se demandent ce que cache le fait d’avoir de l’ambition.

Non à ceux qui vous destinent à un avenir sombre.

Non à ceux qui commencent leur phrase par « Oui, mais ».

Ceux qui pensent que « C’est pas si simple… ».

Ceux qui se demandent si « Tu rêves pas un peu? » 

 

Dites Oui :

Oui à ceux qui vous encouragent.

Ceux qui vous félicitent.

Ceux qui vous aident.

Ceux qui vous apportent de bons conseils.

Ceux qui vous proposent leurs services.

Ceux qui vous souhaitent de réussir.

Ceux qui prennent régulièrement des nouvelles de l’avancée de vos projets.

Ceux qui se félicitent d’être les témoins de votre évolution.

Ceux qui veulent partager avec vous leur expérience de la réussite.

Ceux qui saluent votre ténacité, votre volonté, votre foi.

Ceux qui pensent que votre exemple donne envie d’essayer.

 

Entourez-vous de gens qui croient en eux, parce qu’ils sont les seuls capables de croire en vous. Plus vous aurez autour de vous des gens irradiant une énergie positive, plus vous vous sentirez porté.e, motivé.e, encouragé.e. Et plus vous aurez le courage vous aussi de (vous) dire « oui » quand vous pensez « oui » et de dire « non » quand vous pensez 

« non ».

Depuis le 1er juillet, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

 

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n°11 – Peut-on toujours donner ?

On me pose souvent des questions autour de la notion du don. Faut-il donner ? Que faut-il donner ? Quand arrêter de donner ? J’ai envie de tout donner gratuitement, je n’aime pas me faire payer…

 

Il y plusieurs choses dans tout ça. D’abord la question de donner. J’oppose en général donner et offrir. Pour moi, offrir est à donner ce que recevoir est à prendre, pour faire un comparaison qui est parlante en général. Quand on donne, on ne se pose pas la question de l’interlocuteur. C’est-à-dire qu’on suppose que l’autre est OK pour recevoir ce que l’on a envie de lui donner, mais on ne lui demande pas du tout son avis. Le social, l’humanitaire entrent souvent dans cette catégorie : on suppose que «ça» est bon pour «machin» et on va lui donner ça de la façon qu’on a décidé de lui donner. Offrir, c’est témoigner. Offrir c’est dire : tiens regarde, moi je fais ça comme ça et si tu veux, si ça t’intéresse, je te l’apprends. Et l’autre est libre de recevoir ça ou pas. Soyez même assuré de quelque chose. Si vraiment vous vibrez quelque chose très fort, les autres auront envie d’apprendre ce quelque chose, automatiquement.

 

C’est aussi faire confiance que l’autre a toutes les ressources en lui pour trouver ce dont il besoin, sans votre intermédiaire, et que s’il a besoin de votre intermédiaire, il saura vous le faire savoir, en d’autres mots, il vous demander comment faire, il vous demandera votre aide.

 

Donc je vous déconseille de donner, et je vous suggère d’offrir.

Ensuite, vous pouvez choisir d’offrir en échange d’argent ou pas : ça c’est vous qui le décidez. Je vous invite simplement à vous questionner : pourquoi est-ce que votre service est gratuit ? Ce que vous proposez n’a-t-il pas de valeur ? Proposez-vous votre service de manière gratuite ou bien c’est l’autre qui vient vous solliciter et vous n’osez pas lui demander la rémunération de votre service (voir plus bas sur la différence entre aider et sauver) ? Croyez-vous que l’autre n’a pas les moyens de se payer vos services ? Pourquoi croyez-vous ça ? Que peut-il se passer dans la tête de l’autre si vous projetez sur lui qu’il est pauvre et ne peut s’offrir vos services ? 

 

Aujourd’hui, vous avez certainement remarqué que nous vivons dans un monde où l’argent quantifie nos échanges de biens et de services. En d’autres termes, si vous voulez vivre, vous avez besoin d’argent. Il va donc falloir en générer d’une manière ou d’une autre. Vous pouvez donc avoir des activités gratuites et des activités payantes. Je cite souvent cet exemple : je donne mes meilleurs conseils sur mon blog, de manière gratuite et j’envoie ces articles sous forme de newsletter à mes abonnés totalement gratuitement. Parce que j’aime ça, que ça me plait et que je n’attends rien en retour. J’ai d’autres vecteurs d’enrichissement, comme mes formations par internet par exemple ou la distribution d’huiles essentielles. Et ainsi je peux financer des activités qui me tiennent à coeur. C’est toutes ces questions-là que vous devez vous poser : qu’est-ce que je souhaite recevoir, qu’est-ce que je souhaite offrir ? Qu’est-ce que je souhaite mettre dans le monde, d’un côté comme de l’autre ?

 

 

Maintenant si vous décidez d’offrir, vous devez le faire de manière totalement désintéressée : en étant totalement honnête avec vous, vous ne devez rien attendre en retour. Même pas un merci : car alors ce n’est plus un don, c’est un investissement : je donne, et l’autre me dira merci (ou sera reconnaissant, ou m’aimera, ou dira du bien de moi, etc).   

 

Car derrière cette aversion pour l’argent, se trouvent plein de croyances : pourquoi l’argent vous embête-t-il ? Quelle est cette aversion, que symbolise-t-il ? Car vous savez quoi, quand on n’aime pas l’argent, il ne nous aime pas non plus. Car l’argent n’est qu’un moyen, un simple moyen d’échanger nos biens et nos services. Rien de plus, rien de moins… Là-dessus, je vous invite à vous questionner sur la manière dont vous vous situez dans les échanges en général, comment êtes-vous dans ce lien du donner-recevoir ?

 

D’autres personnes qui ont bien intégré cela me demandent comment faire lorsqu’on comprend ça, pour ne plus rejouer cette programmation judéo-chrétienne «il faut donner aux plus démunis, aider les plus pauvres». Comment on en arrive à se reconditionner dans le concept que tout le monde est responsable de sa situation et offrir à qui le demande et pas aux autres, sans avoir de remords ? Effectivement, il ne suffit pas de se le répéter, car c’est également une question de croyances, ce truc de « on doit aider les autres », et que pour aider « il faut tout donner aux autres ». 

 

 

Et on en arrive à une autre distinction très importante, la différence entre aider et sauver. Pour moi, effectivement, c’est de l’aide qu’il faut apporter, et non pas sauver. Donner est souvent proche de sauver, ce qui n’est pas aidant. Aider ne signifie pas faire à la place de. Car en faisant ça, on est dans une dynamique de sauveur et pas d’aidant.

Pour être aidant il faut :

1. être compétent. Pour reprendre la métaphore «si vous voulez aider quelqu’un qui meurt de faim, ne lui donnez pas un poisson mais apprenez lui à pêcher», on ne peut pas apprendre à pêcher à quelqu’un si on ne sait pas soi-même pêcher. 

2. prendre en considération que ce que je crois qui est bon pour l’autre n’est pas réellement ce qui est bon pour lui. Peut-être que l’autre n’aime pas le poisson. Bon, bien sûr je blague sur ma métaphore du poisson, mais ça va plus loin. Peut-être que l’autre n’a pas envie ou n’est pas en mesure d’apprendre à pêcher. Peut-être ne peut-il pas être aider car son système de croyances n’est pas compatible avec ça.

3. avoir la foi que l’autre va trouver toutes les ressources en lui pour vivre le meilleur, ou qu’il va être en capacité de les trouver à l’extérieur s’il ne les a pas (en faire la demande, par exemple).

4. simplement proposer sa compétence. Et ça se fait de la manière suivante : Regarde, moi je mange à ma faim en pêchant. Est-ce que ça t’intéresse d’apprendre à pêcher. Et laissez l’autre libre de sa réponse. Il peut vous dire non et mourir de faim. C’est sa décision, c’est sa vie. Vous n’aimez pas qu’on prenne des décisions à votre place ? Les autres non plus n’aiment pas ça.

 

En résumé, si vous voulez vraiment aider, devenez aidant !

 

Ensuite, pour désamorcer cette croyance de «il faut donner, il faut aider», il faut voir comment cette croyance est engrammée (profondément ou pas) et de quelle manière elle donne du sens à notre vie, la place qu’elle prend : car parfois, on se sent exister de cette façon, on se sent utile, on se sent aimé. Ou encore, s’occuper des problèmes des autres évite d’aller regarder d’un peu trop près nos propres difficultés, nos propres erreurs et comment on pourrait nous-même s’en occuper. Un divertissement en quelque sorte… Car croyez-moi, s’occuper de sa propre vie, se sauver soi-même, c’est un boulot à plein temps, donc on n’a pas besoin d’aller sauver les autres.

 

 

Depuis le 1er juillet, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

 

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n°10 – Quoi faire quand on est blessé.e ?

Notre véritable puissance est à l’intérieur de nous. Nulle part ailleurs. 

Partant de là, tout effort pour changer les circonstances extérieures sont vains car l’énergie ne va pas au bon endroit.

Lorsque je vis quelque chose, ce que je vis est une récolte : la récolte de quelque chose que j’ai semé à un moment donné. C’est la conséquence d’un acte, d’une parole ou bien d’une pensée, d’une croyance. 

Si nous passons notre temps à réparer les conséquences du passé, alors non seulement ça prend énormément d’énergie, mais surtout, nous ne changerons rien dans le présent.

Faire toujours un peu plus de la même chose n’amène pas de résultats différents.

Comment amorcer le changement concrètement ?

Comment arrêter de réparer le passé pour construire l’avenir ?

 

Etape n°1. L’acceptation

Bien souvent, dès lors que quelque chose nous touche, nous adoptons 2 attitudes : soit nous nous morfondons de ce qui arrive, en mode victime ; soit nous passons tout de suite en mode ninja, à la recherche d’une solution. Dans la première option, on est dans le passé. Dans la seconde, on se projette dans l’avenir.

Pourtant, la solution est dans le présent. Dans l’ici et maintenant. Elle consiste à accueillir ce qui est là. A accueillir à quel point ça fait mal et à quel point c’est désagréable. Je fais un constat et je détaille la situation.

C’est pour cela qu’à l’inverse de la résignation, l’acceptation est une pratique active, c’est une période d’observation et de diagnostic où l’objectif est de comprendre ce qui se joue véritablement, ce qui est réellement à l’oeuvre, derrière le problème apparent.

C’est un peu comme dépasser le symptôme pour aller en débusquer la cause. Ce qui nous conduit tout naturellement à la deuxième étape.

 

Etape n°2. Comprendre le message

Une fois la situation acceptée, on peut en accueillir pleinement le message. A condition que de bien comprendre que que si je suis là, à ce moment-là, c’est que j’ai un rôle à jouer dans ce qui se présente à moi.

La vie m’adresse un message. Un message qui n’est ni une punition, ni une menace. 

Les expériences désagréables ne sont pas des punitions, pas plus que les expériences agréables ne sont des récompenses. 

Ce sont simplement des indicateurs de ma manière d’être en amour de la vie.

Si je vis une expérience désagréable, c’est que je suis prête à démarrer une nouvelle initiation : soit guérir une vieille blessure, soit ouvrir un nouveau chemin. Parfois les deux.

 

Pour comprendre le message, pour décrypter ce que la vie me dit, je peux me poser les questions suivantes :

• Qu’est-ce qui est blessé en moi ?

• De quoi est-ce que j’ai peur ?

• Quelles sont les émotions ? Et les émotions derrière les émotions ? Aller le plus loin possible dans ce temps d’introspection.

• Qu’est-ce qui fait vraiment mal ?

Lorsque l’on est prêt à accueillir le message, on se rend compte que ce n’est absolument pas la réalité ni les circonstances extérieures, ni même quelqu’un d’autre qui nous fait du mal. 

Et qu’il n’y a qu’une réponse à apporter à ce que l’on vit comme étant difficile… 

 

 

Etape n°3. Guérir la blessure et grandir en Amour

La seule est unique réponse à nos difficultés : l’amour.

Chaque fois que nous sommes blessés et que l’on ose aller voir ce qui est réellement touché, on se rend compte qu’il s’agit soit d’un déficit d’amour de soi, soit d’un déficit d’amour de l’autre, soit d’un déficit d’amour de Dieu (de la Vie).

Comme vous arrosez vos plantes pour qu’elles poussent, c’est maintenant à vous d’étancher votre soif en vous donnant de l’amour, en envoyant de l’amour aux autres ou bien en allant vous connecter au Divin. Voire les 3 à la fois.

Voici ma technique favorite pour aller explorer mes blessures et grandir en amour.

 

Voici comment procéder :

• Fermer les yeux et faire un « scan » du corps, de la tête au pied.

• Se mettre dans le ressenti de la douleur, de la blessure.

• Voir si elle est localisée quelque part dans le corps.

• Lui demander de se manifester par un message : une couleur, une odeur, une saveur, une impression, un souvenir… Tout est bon, y compris rien.

• Soyez très gentil.le avec vous lors de cette pratique : dès que vous sentez que c’est « trop », vous dites à le blessure : « ok, je t’ai vue, je sais que tu as besoin d’être reconnue, mais je ne peux pas aller plus loin aujourd’hui, alors je reviendrai ». Et vous y revenez le soir, le lendemain ou dans les jours qui viennent. Quand vous pouvez. A ce moment-là, continuez à explorer aussi loin qu’il est possible.

• Continuez en observant cette blessure qui vous offre son message : regardez-là avec le plus de compassion possible, que le message soit beau ou laid, qu’il ressemble à ce que vous attendiez ou pas du tout. Prenez contact.

• Regardez si cette blessure a besoin de plus d’espace : donnez-lui cet espace.

• Donnez-lui l’autorisation d’être là.

• Dites-lui qu’elle a raison d’être là que n’importe qui à votre place, dans la même situation, le même contexte, aurait aussi cette blessure.

• Dites-lui qu’elle a le droit d’avoir plus de place, peut-être même toute la place.

• Si vous vous sentez submergé.e, faites comme indiqué ci-dessous, dites : « ok, je t’ai vue, je sais que tu as besoin d’être reconnue, mais je ne peux pas aller plus loin aujourd’hui, alors je reviendrai ». Et vous y revenez le soir, le lendemain ou dans les jours qui viennent. Quand vous pouvez. A ce moment-là, continuez à explorer aussi loin qu’il est possible.

• Donnez votre blessure toute la reconnaissance dont elle a besoin.

• Si vous en êtes capable, allez jusqu’à lui donner de l’amour, soit de vous-même, soit en installant vers elle un « projecteur d’amour » inconditionnel.

• Observez ce qui se passe quand vous faites ça.

• Vous pouvez faire ceci avec de petites comme de grandes blessures, c’est juste que ce processus vous prendra plus ou moins de temps, plus ou moins de « séances », selon la profondeur et l’importance de la blessure. N’oubliez pas que c’est un processus, ça ne se fait pas en une fois, c’est une nouvelle manière de vous aimer et d’aimer vos parts d’ombre, mais cela vous réconciliera avec vous même et vous permettra de vivre l’unité, avec votre brillance comme avec votre souffrance, sans juger l’une comme étant acceptable et l’autre comme devant être cachée, refoulée.

Depuis le 1er juillet, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

 

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n°9 – L’autre, ce formidable miroir

 

Pour bien comprendre les autres, et mieux les aimer (même quand ils nous agacent très fort), il nous faut d’abord étudier la notion d’ombre.

 

L’ombre, c’est quoi ?

 

L’ombre est un archétype défini par Carl Gustav Jung (émule puis dissident de Freud) dans la première moitié du XXème siècle. L’ombre, c’est la partie de notre psyché dans laquelle nous avons refoulé tout ce qui n’était pas autorisé, d’après notre éducation et/ou dans la société dans laquelle nous vivons. Par exemple :  se mettre en colère, se montrer égoïste, avoir des pensées déplacées, être prétentieux etc. Chacun de nous a une ombre unique, composée au fil du temps de tous ces interdits. Elle représente ce que nous refusons d’être ou de devenir, ce que nous n’assumons pas, ce que nous rejetons le plus.

 

Notre ombre se manifeste par un mécanisme subconscient, celui de la projection. Cela signifie que ce que nous n’acceptons pas de nous-même (qu’il s’agisse d’un trait de caractère réel ou fictif), nous le projetons sur des objets extérieurs, à savoir les autres, avec leurs différences.

 

Voici deux exemples pour vous montrer comment ça fonctionne :

  • Sophie n’aime pas se mettre en avant, elle trouve que c’est indécent, égocentrique, vulgaire. C’est tout le bien qu’elle pense de Benjamin, un autre commercial de son équipe, qui lui au contraire, a tendance à chanter sa propre gloire : je suis doué, je fais ce que je veux de mes clients, ils m’adorent, regardez mon chiffre d’affaires comme il est beau, etc. Plus Sophie s’interdit de se mettre en avant, plus la frime de Benjamin l’insupporte. Benjamin est en quelque sorte le côté obscur de Sophie ; comme elle ne le reconnaît pas, elle concentre sur lui tous les défauts de la Terre. Il devient son Dark Vador, sa sorcière. Le mécanisme ici est le suivant : je projette sur l’autre ce que je ne m’autorise pas.
  • Martin n’est pas dépensier et surtout, pas pour les autres. Quand il doit inviter un collaborateur au restaurant, il fait toujours une note de frais ; et quand sa direction lui demande de le prendre à sa charge, Martin rumine sa dépense pendant des jours. Dans le privé, ses proches le qualifient de « radin » ; mais personne ne lui en parle. De son côté, Martin est très critique avec les personnalités avares, il se moque facilement d’un collaborateur qui rechigne à lui donner 50 centimes pour un café, ou à lui offrir une cigarette. Pas avare de sarcasmes, il ne voit pas qu’il parle là à son propre miroir. Le mécanisme ici : je projette sur l’autre ce que je ne n’assume pas d’être. « C’est celui qui dit qui y est », disent les enfants.

 

Sophie et Martin ont un point commun, ils dépensent beaucoup d’énergie à garder secrète leur part d’ombre, à la refouler dans un cachot.

 

C’est ainsi que j’ai coutume de dire que pour contacter notre blessure la plus profonde, il suffit de regarder là où nous mettons notre énergie : notre vie est plan d’action géant pour que surtout personne ne se rende compte que nous avons cette blessure.

 

 

Oui, mais comment aimer sa part d’ombre me direz vous ?

 

D’abord reconnaître que vous ne seriez pas qui vous êtes sans cette part d’ombre. Elle fait partie de vous car elle s’est construite exactement comme votre part de lumière, avec tout ce dans vous avez baigné depuis que vous êtes né.e. Ici ce sont les expériences désagréables, les paroles malheureuses, les injustices, les blessures d’amour qui lui donné vie puis l’ont alimentée.

 

N’importe qui d’autre, avec votre histoire, votre vécu, votre système de croyances, aurait développé la même ombre.

 

Vous n’avez pas à vous en vouloir d’avoir une part d’ombre. Tout le monde en a une.

 

Le paradoxe est que plus nous la refoulons, moins nous en avons conscience, plus elle grandit, plus elle rugit en nous et nous fait souffrir. Alors que si nous lui laissons la place dont elle a besoin pour être vue, reconnue, acceptée et aimée, plus elle se réduit et plus elle nous laisse en paix.

 

Figurez-vous également que vous avez développé des qualités pour faire face à votre ombre. Encore un exemple. Jeanne était l’aînée d’une grande fratrie et sa mère, pour faire face, avait pris l’habitude de compter sur elle pour tout un tas de choses, ne se rendant pas compte qu’elle rendait sa fille responsable de ses frères et soeurs et de la bonne marche de la maison alors que ce n’était pas son rôle. En résumé, Jeanne a été privé non seulement d’une partie de son enfance et du sentiment même d’insouciance et d’innocence. Pour elle, les jeux, les rires, la légèreté sont devenus presque douloureux. Mais en même temps, elle a développé des qualités de débrouillardise et de leadership dont elle est très heureuse aujourd’hui. Ses amies l’apprécient pour ses conseils, la sollicitent dès qu’il y a quelque chose à organiser et au travail, elle sait mener une équipe.

 

Lorsque vous prenez conscience de votre ombre et que vous l’acceptez, vous vous rendez compte que vous êtes à même d’écouter pleinement quelqu’un qui fait face à cette part d’ombre, de le comprendre, de l’accueillir et l’aimer. Vous pouvez témoigner votre empathie a des personnes qui ont suivi le même chemin que vous et leur être d’une aide précieuse.

 

C’est un cadeau inestimable que d’accepter pleinement sa part d’ombre : cela changera vos relations aux autres.

Depuis le 1er juillet, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

 

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n°8 – Je donne du temps à ce qui me rend heureuse

 

Comme vous avez fait la liste de vos qualités, je vous invite maintenant à faire une autre liste. La liste de tout ce qui vous apporte du bonheur et de la joie. Pourquoi ? En accordant du temps à faire ce qui vous donne du bonheur, vous vous nourrissez en profondeur, vous nourrissez votre être. Quelle merveilleuse façon de se donner de l’amour, non ?

 

D’ailleurs, connaissez-vous le lien qui existe entre le temps, le bonheur et votre tiroir à petites culottes ? C’est tout simple : ce qui nous rend heureux, c’est ce à quoi nous occupons notre temps. Pour les petites culottes, il faut lire un peu plus loin.

 

Pfiou ! Je sais que ces petites phrases toutes simples (et c’est pour ça que je les adore) sont le genre de vérité qui nous font l’effet d’une bombe dans notre vie. Mon bonheur dépend uniquement de ce à quoi j’occupe mon temps ? Oh là là, mais quand je regarde bien, à quoi j’occupe vraiment mon temps… A tout un tas de trucs qui ne me rendent pas heureux… 

 

La phase qui suit ce genre de prise de conscience, c’est « bon ok, mais maintenant je fais comment pour changer les choses ? ». Pas de panique, mettre du bonheur dans son emploi du temps ça s’apprend !

 

Les gens me demandent souvent : mais comment tu fais pour gérer ton entreprise en étant toute seule avec ta petite fille ? La réponse est tout aussi simple. Je me suis créée une vie sur-mesure.

 

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez en faire tout autant. Parce que la vie c’est comme un tiroir à petites culottes. Si vous savez gérer votre tiroir à petites culottes, vous savez gérer votre vie. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Il arrive un moment où vos vieilles culottes ne vous vont plus : elles sont usées ou trop petites parce qu’elles ont rétréci (ou qu’on a pris quelques kilos) ou trop grandes parce qu’elles se sont détendues (ou qu’on a perdu quelques kilos). Donc vous les jetez. Ou alors vous avez simplement envie de nouvelles petites culottes plus colorées, avec plus de dentelles ou au contraire plus simples, simplement parce vous avez changé et que c’est vachement important dans la vie d’avoir des petites culottes à son image ;-)

 

Donc vous rentrez du magasin avec vos nouvelles petites culottes. Et qu’est-ce que vous faites  ? Vous jetez les anciennes parce que sinon il n’y a plus de place dans le tiroir. 

 

Eh bien la vie, c’est exactement la même chose ! Tout ce qui est dans votre emploi du temps et qui ne correspond pas à 100% à la vie qui vous ressemble doit être jeté et remplacé par ce qui vous tient à coeur. Tout ce qui satisfait les désirs de vos parents mais qui ne sont pas vous à 100% : poubelle ! Tout ce qui fait bien devant vos collègues de boulot mais vous emm… profondément : poubelle ! Tout ce qui répond aux injonctions de bonheur de la société qui nous entoure mais sont de l’ordre du plaisir éphémère : poubelle ! 

 

 

Une fois que ça c’est fait, vous pourrez commencer à vous organiser, à prioriser les choses, à avoir une organisation au top qui vous permet d’avancer sur vos différents projets dès que vous avez 10 mn devant vous, tout en laissant du temps libre pour les imprévus et du temps de cerveau disponible pour ce qu’il y a de meilleur (mais auquel on n’avait pas pensé tellement on a le nez dans le guidon). En d’autres mots, la sérénité.

 

Oui, mais comment développer une attitude calme et posée face à l’inattendu, comme concilier l’imprévu avec ce qui est vraiment important pour nous, comment rester centré sur les projets qui nous tiennent à coeur quand les problèmes s’accumulent ? Cela peut vous sembler insurmontable, mais tout ça, ça s’apprend : il s’agit d’apprendre à gérer d’abord ses priorités et ensuite les choses qui nous tombent sur le coin de la figure sans crier gare. Ne laissez jamais l’urgence vous écarter de l’essentiel. C’est la deuxième phrase magique à retenir : d’abord on fait l’essentiel et ensuite on gère les urgences. Si vous faites l’inverse, vous n’aurez jamais de temps pour l’essentiel…

 

Et vous, quel sont vos essentiels ?

 

Voici comment procéder pour les reconnaître.

 

Faites cet exercice sur une ou deux semaines. 

 

Créez-vous un agenda avec la possibilité de noter tout ce que vous faites dans votre journée, idéalement quart d’heure par quart d’heure. Puis vous notez chacune de ces activités avec des étoiles : 1 étoile c’est bof, 5 étoiles vous adorez.

 

L’étape suivante consiste à supprimer le plus d’activité (et relations aussi d’ailleurs) 1 à 3 étoiles et à mettre le plus possible d’activités 4 et 5 étoiles dans votre vie.

 

Amusez-vous bien !

 

Depuis vendredi dernier, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

 

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n°7 – Chérir les désirs de son coeur

 

Il est écrit « En Dieu, mets ta joie et il comblera les désirs de ton coeur. » 

 

OK. Mais comme toutes les Ecritures qui semblent simples et faciles à comprendre, les choses sont plus complexes qu’il n’y parait. Comment mettre cela en pratique facilement ?

 

Déjà, qu’est-ce que ça veut dire « les désirs de mon coeur » ? Est-ce que cela veut dire que l’on peut se tromper de désir ? 

 

Eh oui ! Se tromper de désir c’est par exemple vouloir faire une carrière pour que nos parents soient fiers de nous alors que ce n’est pas notre objectif ou encore vouloir une belle voiture qui épaterait les voisins. 

 

Un désir de notre coeur, c’est un désir profond et intime, qui correspond à qui on est vraiment. C’est un désir que l’on est déjà content de ressentir car il est l’émanation de qui on est, il nous permet d’entrer en contact avec notre personnalité et de l’exprimer. Le mouvement va de l’intérieur vers l’extérieur. C’est en quelque sorte quelque chose que l’on a envie d’offrir au monde.

 

Un désir du coeur, ce n’est pas un désir que l’on a parce que sa satisfaction nous donner le sentiment d’être meilleur, le sentiment d’avoir de la valeur, voire même le sentiment d’exister tout court. Dans ce cas de figure, c’est l’inverse, le mouvement est de l’extérieur vers l’intérieur. Comme on ne sent pas assez nourri de l’intérieur, comme on se sent vide en soi, on va chercher à l’extérieur de quoi nous nourrir. Un tel désir vient de notre volonté de nourrir notre identité parce qu’en elle-même on ne la ressent pas. Mais en réalité c’est une illusion car ça ne fonctionne pas. Vous ne pouvez pas renforcer votre identité qui est du domaine de l’être par un objet, qui est du domaine de l’avoir. C’est d’ailleurs pour ça que ce type de désir est sans fin, car c’est comme arroser du sable. On a envie d’un truc, on l’obtient et on a tout de suite envie d’un nouveau truc. Et on a beau être entouré de belles choses, on ne parvient pas à s’en satisfaire.

 

De plus, si le désir n’est pas un désir de notre coeur, c’est-à-dire un désir profond et intime, qui correspond à qui on est vraiment, il n’a aucune chance de se réaliser, tout simplement parce qu’on ne pourra pas mettre l’énergie nécessaire pour le créer dans sa vie.

 

 

Pour revenir au texte, « En Dieu, mets ta joie et il comblera les voeux de ton coeur » : si on regarde bien, les désirs de notre coeur n’ont en quelque sorte pas besoin d’être réellement comblés puisque le simple fait de les désirer nous met déjà en joie. Et c’est là, bien évidemment, un terreau extrêmement fertile pour les voir se réaliser.

 

Et si on veut aller encore plus loin que la joie de ressentir nos désirs du coeur, il nous suffit de faire des choses qui nous mettent en joie. Et là, on arrose le terreau déjà fertile. Les graines de nos désirs peuvent alors germer et la récolte est proche…

 

C’est pour cela que je vous invite aujourd’hui à clarifier les désirs de votre coeur, à partir de votre joie. C’est la première étape.

 

Je vais vous donner une question en or, une question à laquelle seul votre coeur peut répondre. Nos parents, l’école, les institutions, le monde du travail, la société de loisirs et de divertissement, la culture dans laquelle nous baignons depuis notre enfance ont tous des idées sur ce qui est le mieux pour nous. Mais ce n’est pas cela, les désirs de notre coeur, ce n’est pas cela la personne que notre coeur nous enjoint d’être. 

 

La personne que notre coeur nous enjoint d’être, c’est la personne qui sait répondre à la question suivante : Qu’est-ce que je fais semblant de ne pas savoir ?

 

Prenez un temps pour répondre par écrit à cette question. La personne que notre coeur nous enjoint d’être arrête de prétendre ne pas savoir ce qu’est vraiment son désir de coeur.

 

Deuxième étape : je chéris les désirs de mon coeur comme des amis précieux. Cela signifie que j’y pense chaque jour, je leur donne du temps, de l’attention, de l’amour, de l’énergie. Et je les mets en oeuvre. 

 

Cela pourrait se résumer par la phrase suivante. « Fais quelque chose pour laquelle ton « moi du futur » te dira merci. C’est la troisième étape. Celle qui permet vraiment à Dieu de t’aider à combler les désirs de ton coeur.

Depuis vendredi dernier, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n°6 – Se simplifier la vie en 3 questions

 

Je ne sais pas si vous avez remarqué un truc, mais plus nous possédons de choses, plus nous encombrons notre vie de manière générale, plus il faut s’en occuper. Plus notre maison regorge d’objets, plus il faut les ranger, les nettoyer, ce qui prend du temps. Plus nous avons de relations (notamment toxiques), plus cela nous demande de l’énergie. Plus nous avons d’activités, de loisirs, de divertissement, moins nous avons de temps pour ce qui est nous est vraiment essentiel. Plus nous dépensons d’argent de manière inutile, moins il nous en reste pour ce qui est important.

 

A ce sujet, j’ai lu il y a quelques années un ouvrage qui m’a beaucoup marquée. Il s’agit de L’art de la simplicité, écrit par Dominique Loreau. L’art de la simplicité est la recherche de ce qui va me rendre véritablement heureux, matériellement. L’auteur nous propose de revisiter notre vie et d’aligner nos achats et notre mode de vie sur la trilogie : utile, beau et durable. Un salutaire guide anti-gaspillage qui invite à se recentrer sur soi, sans se renier. C’est grâce à ce livre que j’ai commencé à faire le tour de tout ce que possède, deux fois par an. Et tout ce dont je ne me suis pas servi depuis un an, je m’en débarrasse. Soit je le donne, soit je le vends, soit je le jette (s’il est inutilisable et que je n’ai pas pris le temps de le réparer, c’est que cet objet ne m’est pas si indispensable que ça). Il me reste l’essentiel et c’est reposant pour les yeux et ça demande beaucoup moins de temps de rangement et d’entretien.

 

C’est une véritable hygiène de vie que j’ai adaptée à tout le reste dans ma vie : les relations, les activités, le professionnel.

 

Pour tout ce qui est dans ma vie, je me pose les questions suivantes : 

– est-ce que cela me fait plaisir ? 

– est-ce que cela nourrit mon coeur, mon âme ? 

– est-ce que cela donne du sens à ma vie ? 

 

S’il y a un oui à l’une des 3 questions, ça reste. S’il y a 3 non, cela n’a pas sa place dans ma vie. 

 

Là encore, cette notion vous semble peut-être éloignée de l’amour de soi, alors je vous invite simplement à faire l’essai en vous posant ces 3 questions simples et vous verrez. 

 

Combien de fois avez-vous éteint la télévision en vous disant « bof, finalement ce film n’était pas si terrible ». En réalité, cette activité vous a éloigné de vous, de qui vous êtes vraiment et a pris 2 heures de votre temps, que vous auriez pu employer à quelque chose qui contribue à satisfaire les désirs de votre coeur. Moins vous avez de temps et d’énergie à dépenser dans ce qui ne vous ressemble pas, plus vous en avez pour vous chérir.

Depuis vendredi, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n°5 – Je prends soin de moi

 

Voici 3 manières très simples de prendre soin de soi.

 

1. Prendre soin de son corps

Chouchouter son corps : massage, auto-massage, hammam, sauna, courir, marcher, danser, chanter, bain aux huiles essentielles, épilation. Attention, ce dernier point n’est pas un diktat : uniquement si cela correspond à quelque chose vous fait du bien !!! Prendre soin de son corps, c’est aussi être attentif à ses besoins : nourriture et sommeil, par exemple. Donnez à votre corps la nourriture qui lui fait du bien, en quantité comme en qualité. Pensez aussi aux nourritures émotionnelles : mangez des chips et du chocolat si vous en avez envie ! Au lieu de céder aux modes, apprenez à reconnaître ce dont vous avez vraiment besoin en quantité et qualité de nourriture. Soyez attentif.ve au sommeil que votre corps réclame : êtes-vous couche-tôt, couche-tard, lève-tôt, lève-tard, avez-vous besoin d’une sieste ?

 

2. Penser à soi, prendre du temps pour soi

Beaucoup de femmes, beaucoup de mamans ont une drôle d’habitude : elles font toujours passer les autres en premier, elles se mettent en bas de la liste, là où en général il ne reste rien. Il n’y a plus d’énergie pour faire ce qu’elles aiment. Il ne reste plus d’argent pour leur activité, ni le massage qui leur ferait du bien, encore moins pour le petit cadeau qu’elles avaient prévu de se faire à la fin du mois. Il n’y a plus de temps pour se poser, pour se reposer, pour boire un café tranquille en terrasse, pour prendre un bain moussant. Et elles appellent ça « prendre soin des autres ». Jusqu’au burn-out. Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, rappelez-vous les consignes de sécurité en avion : mettez d’abord votre masque à oxygène et ensuite mettez le sien à votre enfant. Vous pouvez bien mieux vous occuper des autres lorsque vous êtes en sécurité. C’est valable dans l’avion mais dans la vie de tous les jours aussi : il n’y a que si votre réservoir émotionnel est rempli (de plein de bonnes choses pour vous) que vous pourrez aimer et être vraiment disponible pour ceux qui vous entourent.

 

Mon truc à moi : faites-vous un cadeau chaque mois, dès que votre paie arrive (pas à la fin du mois). Un « vrai » cadeau ! La paire de chaussures parce que l’autre est fichue ça ne compte pas !

 

 

3. S’accepter (vraiment)

Je ne sais pas trop pourquoi, nous avons tendance à focaliser sur ce qui ne va pas chez nous, plutôt que de se focaliser sur ce qui va bien. Mais en fait, si, je sais pourquoi. Nous recevons, en moyenne, au quotidien, à peu près 8 marques d’attention négative pour 2 marques d’attention positive. Cela signifie qu’en règle générale, on va pointer 8 fois du doigts ce que je ne fais pas bien pour 2 fois ce que je fais bien. La psycho-pédagogie nous apprend que nous renforçons ce sur quoi nous nous centrons. Plus vous allez porter attention sur quelque chose et plus vous allez le renforcer. C’est valable aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.  A 20 ans, un jeune adulte a reçu de 22 à 28000 heures de marques d’attention négative ! Donc forcément, c’est normal que vous fassiez cela vous aussi : vos circuits neuronaux sont câblés comme ça. Il est donc nécessaire de se rééduquer. Et cela peut prendre du temps. Mais chaque jour est le bon moment pour commencer. 

 

Tout d’abord, vous pouvez cessez de culpabiliser : c’est votre histoire qui vous a façonné ainsi. N’importe quelle personne ainsi exposée à autant de marques d’attention négatives que vous l’avez été réagirait de la même façon. Mais maintenant, que décidez-vous ? D’en rajouter à tout ce qui vient de l’extérieur ou bien d’inverser la tendance en vous donnant à vous-même des marques d’attention positives, jusqu’à ce que (et même encore après), elles fassent tâche d’huile autour de vous ?

Voici quelques trucs que vous pouvez tester :

  • Chaque matin, en même temps que vous vous brossez les dents ou les cheveux, ou les deux, dites-vous tout le bien que vous vous pensez de vous. Faites-le si possible à haute voix.
  • Faites la liste de toutes les difficultés que vous avez eu à surmonter et l’ingéniosité, le courage, la débrouillardise ou toute autre qualité dont vous avez dû faire preuve pour les surmonter. Soyez fier.e de vous ! Félicitez-vous !
  • Entrainez-vous à vous traiter comme vous traitez les gens que vous aimez. Et traitez-vous comme vous aimeriez que les autres vous traitent. Si vous vous maltraitez (en vous culpabilisant, en pensant que vous n’êtes pas à la hauteur, en n’osant pas prendre votre place…), il n’y a aucune raison que les autres n’en fassent pas autant.

 

Prenez bien soin de vous !

Depuis vendredi, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n° 4 – Je me donne de l’amour

Vous pouvez appliquer la technique du miroir et vous regarder dans la glace tous les matins en disant « je m’aime » ou en vous montrant du doigt en disant « eh toi, je t’aime ».

 

Mais je ne résiste pas au plaisir de vous donner mon truc préféré à moi.

 

Je me centre sur mon coeur et je laisse l’amour monter en moi, comme une sorte de sentiment chaleureux qui m’envahit peu à peu. En d’autres mots, je décide de ressentir de l’amour. Et puis je m’envoie à moi-même cet amour. 

 

Je sais qu’au début, ce n’est peut-être pas facile, alors si vous ne parvenez pas ressentir de l’amour en vous et pour vous « comme ça », vous pouvez essayer ceci :

  • vous remémorer des moments, des souvenirs, des situations où vous avez ressenti de l’amour et « transférer » ce sentiment vers vous
  • vous prendre mentalement dans les bras et vous dire « je t’aime » (plein de fois)
  • penser à des personnes que vous aimez (vos enfants, votre conjoint.e, des amis proches…), ressentez l’amour que vous avez pour elles et comme expliqué plus haut « transférer » ce sentiment vers vous.

 

Je ne dis pas que vous ne réussirez pas du premier coup (d’ailleurs, c’est très rare dans la vie qu’on arrive à bien faire quelque chose qu’on n’a jamais fait avant) alors entrainez-vous ! Croyez-en mon expérience : cela guérit bien des blessures émotionnelles et/ou psychiques.

 

Je vous souhaite de bons moments d’amour de vous.

L’an dernier en juillet, j’ai donné 21 vidéos en live sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

Cet été, je vous offre le contenu de ces 21 jours sous forme d’article afin que vous puissiez y trouver les pépites dont vous avez besoin pour :

  • apprendre à vous aimer (pour de vrai)
  • guérir vos blessures, même les plus profondes et les plus inavouables
  • voir l’autre comme un enfant de Dieu et vous libérer du jugement
  • faire du tri dans votre vie (y compris dans vos relations) et vous recentrer sur vos essentiels
  • créer de puissants rituels et développer la bonne attitude pour nourrir votre lien au divin

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

Enjoy !!

 

 

Jour n°3 – Reconnaître ses qualités

 

Voici aujourd’hui quelques exercices pratiques pour cultiver l’amour de vous.

 

On commence tout de suite  avec quelque chose de fondamental pour s’aimer soi-même, même si ça n’est pas la partie la plus facile : reconnaître ses qualités.

 

Je suppose que vous aurez compris ici qu’il ne s’agit pas de l’exercice de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf mais d’un véritable exercice d’humilité. En effet, l’humilité n’est pas trop une notion qui a la cote, parce qu’elle est généralement associée à quelque chose comme « se mettre plus bas que terre ». Au contraire, l’humilité c’est reconnaître ce qui est. Reconnaître là où on n’est pas bon, d’une part : ça ne sert à rien de se raconter des histoires, vaut mieux laisser notre place à quelqu’un de compétent là où on ne l’est pas. L’humilité, c’est donc AUSSI reconnaître là où on est bon et là où on est vraiment bon. Parce que c’est aussi avec ces qualités, une fois qu’on les aura reconnues, qu’on pourra non seulement s’aimer et oser les exprimer, mais aussi aider les autres qui n’ont pas ce talent-là (parce qu’ils en ont d’autres, tout simplement).

 

5 beaux souvenirs qui me mettent en joie :

• la naissance de ma fille et comment je me suis laissée traverser par la vie.

 

5 qualités que j’ai :

avec des phrases qui commencent par « je ».

  • Je suis généreuse
  • Je suis emphatique 

 

5 parties de mon corps que j’aime :

  • J’aime mes yeux
  • J’aime mes jambes

 

5 talents que je me reconnais :

  • Je suis bien organisée
  • Je suis une bonne thérapeute
  • Je tricote super bien

 

5 belles choses que l’on dit de moi :

  • On dit que je suis boostante, que je galvanise ceux qui m’écoutent

 

5 occasions où je me suis épatée : 

  • Le jour où j’ai rompu calmement avec un homme qui me disait que je n’étais qu’une thérapeute de merde
  • Le jour où je sus restée dans ma lumière quand des clientes ont menacé de porter plainte contre moi.Quelles belles qualités avez-vous pu mettre en lumière ? 

 

 

Vous en avez pris conscience, super ! Mais vous pourriez peut-être aller encore plus loin aujourd’hui pour vous les approprier pleinement.

 

Voici quelques pistes :

  • appeler votre meilleur.e ami.e pour lui faire part de cette découverte et lui demander de vous donner des exemples de chacune de vos qualités
  • vous faire un marque-page en écrivant ces qualités dont vous êtes fier.e
  • vous regarder dans la glace tous les matins en nommant ces qualités et en commençant par « je suis »
  • vous mettre des post-its à des endroits stratégiques de votre maison (ou de votre bureau si vous en avez encore un) avec ces qualités
  • lister vos qualités et trouvez pour chacune 3 exemples où vous avez mis en oeuvre ces qualités dans votre vie. Ecrivez ces exemples noir sur blanc et relisez-les régulièrement (une fois par semaine est un bon rythme).

 

Je vous souhaite de bons moments en compagnie de votre lumière.