Puisqu’on a parlé de beauté il y a quelques jours, je voudrais vous partager ce texte.

 

Quand on lui a demandé de révéler ses secrets de beauté, la ravissante actrice Audrey Hepburn a écrit ce poème, qui fut lu à ses funérailles. 

 

 

« Pour avoir des lèvres attirantes, prononcez des paroles de bonté.

Pour avoir de beaux yeux, regardez ce que les gens ont de beau en eux.

Pour rester mince, partagez vos repas avec ceux qui ont faim.

Pour avoir de beaux cheveux, laissez un enfant y passer sa main chaque jour.

Pour avoir un beau maintien, marchez en sachant que vous n’êtes jamais seule, car ceux qui vous aiment et vous ont aimé vous accompagnent.

Les gens, plus encore que les objets, ont besoin d’être réparés, bichonnés, ravivés, réclamés et sauvés : ne rejetez jamais personne.

Pensez-y : si un jour vous avez besoin d’une main secourable, vous en trouverez une au bout de chacun de vos bras.

En vieillissant, vous vous rendrez compte que vous avez deux mains, l’une pour vous aider vous-même, l’autre pour aider ceux qui en ont besoin.

La beauté d’une femme n’est pas dans les vêtements qu’elle porte, son visage ou sa façon d’arranger ses cheveux. La beauté d’une femme se voit dans ses yeux, car c’est la porte ouverte sur son coeur, la source de son amour.

La beauté d’une femme n’est pas dans son maquillage, mais dans la vraie beauté de son âme. C’est la tendresse qu’elle donne, l’amour, la passion qu’elle exprime.

La beauté d’une femme se développe avec les années. »

Je voudrais vous partager aujourd’hui ce très beau texte de Marianne Williamson, que vous connaissez peut-être parce qu’il a été repris par Nelson Mandela dans son discours d’investiture à la Présidence de la République de l’Afrique du Sud le 10 mai 1994.

 

Je vous le partage, non seulement parce qu’il est très beau, mais aussi résonne en moi comme une manière de vivre en Dieu, avec Dieu, d’en faire l’expérience.

 

Voici ce texte :

« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur, notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toute limites. C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus. Nous nous posons la question… Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ? Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde. L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres. Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus, elle est en chacun de nous, et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. En nous libérant de notre propre peur, notre puissance libère automatiquement les autres. »

Marianne Williamson, Un retour à l’Amour, J’ai Lu, 2006.

 

 

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Marianne Williamson nous propose ici de faire l’expérience de la véritable humilité, ou encore d’accomplir la volonté de Dieu. Etre humble, cela ne veut pas dire se rabaisser là où on a du talent. Accomplir sa volonté, ça ne veut pas dire non plus se soumettre à quelque chose d’extérieur à nous. Au contraire : là où vous êtes vraiment bon, là où vous faites une vraie différence dans la vie des gens parce que vous avez un talent alors montrez-le, offrez-le ! Si vous êtes doué dans quelque chose, c’est que la vie cherche à manifester quelque chose à travers vous et le meilleur moyen de l’honorer, de vous honorer, d’honorer Dieu, c’est de faire profiter aux autres de ce don. A l’inverse, en n’osant pas mettre en avant vos talents, vous faites preuve de « fausse humilité » et vous priver les autres de merveilleux cadeaux divins.

 

Pour finir, ce texte, que vous inspire-t-il ? Qu’avez-vous envie de faire pour faire briller pleinement votre lumière ? Quelle est cette contribution, quel est ce service que vous êtes appelé à apporter au monde ? Je vous invite à y réfléchir très sérieusement et à choisir, en conscience, d’être brillant, radieux, talentueux et merveilleux. Car qui êtes-vous, pour ne pas l’être ?

 

Bonne route !