Avez-vous un plan de route flexible ?

On a beau prévoir des tas de choses avec notre mental, des plans bien huilés, qui tiennent la route, qui devraient fonctionner à la perfection, il arrive que la vie nous montre que c’est tout autre chose qui est bon pour nous. La vie, avec ses imprévus, ses sautes d’humeur et ses clins d’oeil, nous remet dans le droit chemin. Elle nous permet de nous relier à cette partie de nous que nous n’écoutons pas toujours, mais qui sait ce qu’est notre réel chemin, un chemin souvent en dehors de sentiers battus, qui peut nous faire peur ou nous décourager.

Cette partie de nous, certains l’appellent âme, moi je l’appelle esprit, on peut aussi parler de l’étincelle de Dieu en nous, c’est à la fois ce vers quoi nous allons pour mieux nous réaliser mais aussi ce à travers qui on doit passer, pour devenir capables d’exister vraiment, de manifester notre potentiel et d’aider l’humanité à rayonner. C’est cette partie de nous qui nous rend pleinement humain, c’est-à-dire des êtres spirituels incarnés dans la matière pour faire des expériences. Des tas d’expériences. Pour choisir lesquelles nous plaisent et lesquelles ne nous plaisent pas. Pour ensuite décider lesquelles ont veut reproduire et lesquelles on veut laisser derrière nous parce que vraiment, ça ne nous plait pas.

D’où l’importance d’avoir une direction claire et un plan de route flexible.

La direction claire, c’est le « ce que j’ai prévu ». Le plan de route flexible c’est suivre la vie, suivre le « ce qui arrive ». Les deux ont la même valeur et sont comme les deux plateaux d’une balance qui nous permettent de nous équilibrer au final. De trouver la voie du milieu, le parfait alignement. La direction claire nous permet de nous mettre en route, de nous mettre en marche car c’est là que la vie peut alors nous montrer si nous faisons fausse route ou si nous allons dans la bonne direction. Notre mental est notre meilleur allié pour définir cette direction. Si nous décidons pas d’une direction, nous sommes alors dans le laisser-faire (et non dans le lâcher-prise) et nous devenons le jouet de la vie au lieu de jouer avec elle.

Une fois que cette décision claire est prise (je veux aller vers ça), il s’agit d’exercer notre vigilance, de repérer le flux de la vie : ce qui cherche à se manifester à travers moi, ce qui a tendance à se produire et ce qui a tendance à ne pas se produire. Voir « ce qui arrive » dans la vie, c’est s’entrainer à observer ce que la vie cherche à nous dire à travers les messages, les synchronicités, les confluences, mais aussi les blocages, les retards, les déconvenues. Cela demande beaucoup de conscience, mais surtout de nous en remettre avec joie et confiance à quelque chose de plus grand que vous : abandonner ce que le mental croit être bon pour nous au profit de ce que Dieu cherche à manifester (ou à ne pas manifester) à travers nous.

C’est alors qu’on peut danser avec la vie pour notre plus grand bonheur et aller vers la réalisation de notre mission de vie. La direction, c’est la mission de vie. Le plan de route flexible, c’est rester ouvert à la manière de la mettre en oeuvres. Pour moi, les modalités de mise en oeuvre de sa mission de vie peuvent êtes multiples et évoluer au fil des jours, en même temps que nous. Gardez votre cap et soyez à l’écoute : la vie va vous montrer le meilleur chemin pour arriver à destination. Peut-être pas le plus court, peut-être pas le plus facile, mais sans nul doute le plus enrichissant, celui qui jalonné des apprentissages les plus adaptés pour vous.

Je vous souhaite de merveilleux moments, à l’écoute de ce que la vie vous répond, quand vous prévoyez quelque chose.

Il est temps de faire le premier pas vers vos rêves

Ce qui différencie la décision de l’intention, c’est que la décision implique toujours un processus de mise en oeuvre. Concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ? Admettons que j’ai soif, je me dis : « je vais aller boire ». Mais si je ne fais rien, si je ne me lève pas de ma chaise pour aller chercher un verre, le remplir d’eau, porter le verre à mes lèvres et boire, il ne va rien se passer. Je dois agir. Si je ne veux pas me lever, je dois au minimum demander à quelqu’un qui se trouve dans la pièce d’aller me chercher un verre d’eau. C’est aussi une action : j’ai émis des sons avec ma bouche de manière à être comprise. Une décision sans action demeure une intention.

Si personne ne va vous prendre par la main pour aller vers vos rêves, il se peut que vous ayez besoin de douceur sur ce chemin, de soutien, un peu comme vous en donnerait une amie, un compagnon, votre père ou votre mère. Alors demandez-leur ce dont vous avez vraiment besoin. N’ayez pas peur de dire exactement ce que vous souhaitez. L’autre ne peut pas devenir ce que vous avez dans la tête, surtout si vous ne l’exprimez pas.

Si pour une raison ou une autre, ces personnes ne sont pas ou ne peuvent pas être au rendez-vous de vos attentes, faites-le à leur place. Comportez-vous avec vous même exactement comme vous aimeriez qu’on le fasse. Soyez une bonne meilleure amie, une bon compagnon, une bonne mère, un bon père pour vous-même. Traitez-vous comme vous aimeriez qu’on vous traite. Et vous verrez, il y a de fortes chances que les autres changent autour de vous… Observez bien !

Si cela n’est pas suffisant, il existe de nombreuses manières de se faire aider : travaillez en binôme avec quelqu’un qui « joue dans la même cour que vous », prenez votre place dans des réseaux professionnels, virtuels ou en présentiel. Il existe de nombreuses personnes qui ont des rêves qui ressemblent aux vôtres, il vous suffit de chercher. Le web regorge de ressources dans ce domaine.

Vous pouvez aussi convoquer l’esprit de personnes qui vous inspirent particulièrement. C’est une de mes techniques préférées, que j’emprunte à Napoleon Hill, l’auteur de l’ouvrage Réfléchissez et devenez riche. Il s’agit de se syntoniser sur l’esprit de ces personnes, de subconscient à subconscient, afin de bénéficier de leur expertise. Voici comment il pratique : « longtemps avant d’avoir écrit une ligne ou d’avoir préparé une conférence, j’avais pris l’habitude de remodeler mon propre caractère sur celui des neuf hommes que j’admirais le plus par leur vie et leurs oeuvres. Mes neufs idoles étaient ; Emerson, Paine, Edison, Darwin, Lincoln, Burbank, Napoléon, Ford et Carnegie. Toutes les nuits, durant de longues années, je tins un conseil d’administration imaginaire avec les neufs hommes que j’appelais mes « conseillers invisibles ». Dans ces « conseils imaginaires », je m’adressais à chacun en termes clairs en lui demandant de me céder les trait de caractère qui m’intéressait : « Monsieur Emerson, je désire acquérir cette merveilleuse compréhension de la nature qui a guidée toute votre vie. Je vous demande de graver dans mon subconscient les qualités que vous possédez et qui vous ont permis de comprendre les lois de la nature et de vous y adapter. » Mon propre conseil de sages évolue avec le temps, en fonction de mes projets du moment mais aussi de l’avancée de ma croissance personnelle.

Maintenant, action ! Voici 3 actes à poser cette semaine :

  • qu’allez-vous faire pour vous donner de l’encouragement et du soutien à vous-même ?
  • prenez rendez-vous avec quelqu’un pour lui parler d’un de vos rêves les plus chers ;
  • réunissez votre conseil de sages : qui en fait partie et pourquoi ?

Je vous souhaite de merveilleux moments sur le chemin de vos rêves.

Comment distinguer l'essentiel de l’accessoire

Cette petite phrase montre à quel point nous perdons notre temps… Dès lors que nous nous sentons débordés, manquer de temps, stressés, alors c’est que nous faisons fausse route : ce sont de précieux indicateurs que nous ne sommes pas ne train de vivre notre vraie vie. Car si nous sommes vraiment en train de faire ce pour quoi nous sommes faites, alors nous sommes pleinement dedans et nous n’avons ni l’impression de perdre notre temps ni qu’il y autre chose à faire que ce à quoi nous sommes occupées. L’autre situation qui nous montre que nous n’allons pas dans la bonne direction, c’est l’ennui. Si nous avons besoin de meubler notre emploi du temps, c’est que nous ne sommes pas dans ce « vivre pleinement » dont parle Emily Dickinson.

Que ce soit l’une ou l’autre de ces situations, pourquoi en sommes-nous là ? Par manque de repères, tout simplement. A force de ne pas nous écouter, nous ne savons plus ce que nous aimons vraiment et dans ce cas, il est difficile de savoir à quoi dire oui et à quoi dire non. Il faut dire aussi que dans la société qui est la nôtre, nous sommes extrêmement sollicités : tout est tentant (l’information, acquérir de nouvelles connaissances, des loisirs, des plaisirs). Et le problème c’est qu’on a tous envie de tout faire. Sauf que ce n’est pas réaliste. Paradoxalement, c’est en devenant réaliste et en voulant en faire moins que vous allez en faire plus. Parce que vous allez faire mieux. Et faire mieux, c’est ce qui est efficace, c’est ce qui va vous satisfaire pleinement, c’est ce qui vous donnera cette merveilleuse sensation de « vivre pleinement ». Enfin, attention au piège du temps. Les nouvelles technologies nous donnent l’illusion que tout est rapide, que tout peut se faire en un rien de temps, mais en réalité c’est faux. Tout apprentissage prend du temps, tout ce que loin veut faire bien et avec coeur demande du temps.

Dans le même ordre d’idée, je vous invite à repérer le temps que vous consacrez ou plutôt que vous perdez en plaisirs éphémères : on picore, on zappe, et on ne se nourrit pas vraiment, on manque de ligne directrice et de sens dans ses activités. Vous devez impérativement changer de nourriture : passer de la junk food intellectuelle à ce qu’il y a de sain et de goûteux pour votre esprit. Vous avez sans doute déjà remarqué que vous avez regardé une émission de télé, ou que vous avez fait une sortie et qu’à la fin vous vous êtes dit « ouais, bof, finalement, qu’est-ce que ça m’a apporté ? », sans compter que le lendemain vous aviez tout oublié. Il faut absolument apprendre à repérer ces situations-là pour ne plus les reproduire et privilégier des activités qui ont du sens pour vous, qui vous nourrissent durablement, qui vous donnent l’impression de vivre vraiment, qui vous donnent la sensation que vous êtes merveilleusement et joyeusement vivante. C’est pour ça qu’à chaque fois que je m’apprête à faire quelque chose, je me pose la question : est-ce qu’une fois que j’aurais fait ça, je serais plus heureuse ? C’est une gymnastique intellectuelle au début, mais ça devient vite une habitude. Voici une première façon de faire du tri.

Peut-être voulez-vous aller encore plus loin ? Pour ça, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c’est que vous devez apprendre à renoncer à tout faire. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’à la place, vous ne ferez plus que ce que vous préférez. Croyez-moi, quand vous ferez ce tri dans votre vie, votre niveau de « sensationnel » va grimper d’un cran, vous allez vous sentir comme un poisson dans l’eau dans le flux de la vie. Comment pratiquer ? En fixant ce que j’appelle la ligne rouge de vos priorités. Voici comment procéder.

> Listez tout ce que vous aimez

> Classez-les dans votre ordre de préférence (tout en haut ce que vous adorez par-dessus tout, puis par ordre décroissant : ce que vous adorez, ce que vous aimez, ce que vous appréciez, ce qui est agréable…)

> Tracer une ligne en fonction du temps disponible pour faire ces choses.

> Décidez de post-poser (voir même de renoncer à) ce qui se trouve en-dessous de la ligne.

Cela pourra évoluer dans le temps : avec l’expérience, l’ordre de cette liste va changer, il y a des choses qui vont passer en-dessous de la ligne et d’autres qui vont remonter au-dessus. Donnez-vous du temps pour faire ces expériences.

Amusez-vous bien !

prendre soin de vous

J’aime vraiment bien cette petite phrase toute simple. Et la simplicité est le plus souvent ce qui est le plus proche de la vérité…

Lorsque nous voulons le meilleur pour nous, nous avons parfois tendance à l’attendre des autres. Et pour cela, il peut nous arriver d’investir en l’autre, pour recevoir en retour. Cela peut vous sembler cru de le dire ainsi, mais ce n’est pas toujours conscient. Dans nos relations, que ce soit avec nos parents, nos enfants, notre conjoint ou encore nos amis, à quel point sommes-nous gentille dans l’espoir d’être aimée et appréciée par l’autre, ou bien en souhaitant secrètement sans vraiment se l’avouer, qu’il prenne soin de nous ?

Et pourtant, c’est l’inverse qui fonctionne vraiment. Outre que c’est plus honnête (avec soi-même mais aussi avec l’autre), c’est surtout plus efficace. C’est quand vous apprenez à prendre soin de vous que vous allez attirer à vous des personnes qui vont à leur tout prendre soin de vous. Tout simplement parce que vous aurez pris l’habitude de vous respecter tellement que vous ne pourrez plus supporter que qui que ce soit ne vous respecte pas. En prenant soin de vous, véritablement, à 100%, vous allez changer de vibrations et vivre des expériences totalement différentes.

 

Mais comment on fait pour prendre soin de soi au fait ? Vous avez déjà sans doute entendu cette phrase à un moment donné ou l’autre votre vie, quand ça n’allait pas trop bien notamment : « prends soin de toi ». Ok, mais comment ? Et ça veut dire quoi, concrètement ?

 

Pour moi, prendre soin de soi repose sur trois piliers :

• se considérer comme la personne la plus importante du monde ;

• s’écouter pour savoir ce qui recharge nos batteries (et le faire) et ce qui les vide (et éliminer de notre vie tout ce qui fait partie de cette deuxième catégorie) ;

• respecter nos ressentis, nos émotions et plus largement tout ce qui émane de nous.

Je sais ce que cette phrase « se considérer comme la personne la plus importante du monde » peut apparaître comme une provocation, c’est d’ailleurs pour ça que j’aime bien l’utiliser. Cela n’a rien à voir avec être égoïste en réalité. L’égoïsme, c’est croire que mes besoins sont plus importants que les besoins de l’autre. Ici, c’est choisir de se donner le meilleur à soi-même, avant d’être capable de le donner à l’autre. C’est cultiver tellement d’amour pour soi qu’on devient un être rayonnant. Et croyez-moi, c’est ça qui fait réellement du bien aux autres et qui les inspire.

Ensuite, réfléchissez 5 minutes à ce que ça signifie réellement pour vous « prendre soin de vous ». Nous sommes toutes différentes et si vous voulez VRAIMENT prendre soin de vous, vous devez d’abord savoir ce qui vous fait du bien. Ma soeur par exemple, ce qui lui fait du bien, c’est de faire du sport, d’aller courir. Moi j’ai horreur de ça. Ce qui me fait du bien, c’est de prendre un bain en bouquinant. A vous d’identifier ce qui remplit vraiment votre réservoir. Quel est votre carburant le plus efficace : lire, tricoter, danser, jouer au tennis, peindre, chanter, marcher dans la nature, faire du shoppping, boire un verre en terrasse, regarder un film, papoter avec une copine… A vous de faire régulièrement le plein !

Prendre soin de soi, ce n’est pas seulement faire ce qui nous fait du bien et ne pas faire ce qui nous prend notre énergie. Cela nécessite aussi d’observer comment nous fonctionnons et respecter ce fonctionnement. Se respecter, c’est respecter par exemple nos rythmes de sommeil, de nourriture et la manière qui est la nôtre de faire les choses. C’est aussi être attentive à nos émotions et à notre petite sonnette d’alarme qui nous prévient que quelque chose n’est pas bon pour nous…

Voili voilou, vous avez le mode d’emploi pour faire le plein de belles et bonnes personnes autour de vous !

problèmes

Je sais que ce genre de phrase peut être un choc… En effet, la prise de conscience de notre pouvoir et de notre liberté est généralement vécue de manière ambivalente. C’est à la fois grisant et dynamisant car elle nous ouvre d’infinis possibles, mais ce peut aussi être terrifiant car tellement responsabilisant. Nous nous sommes peut-être cachés derrière notre petit doigt pendant des années en expliquant nos problèmes par les circonstances passées ou présentes et aujourd’hui nous n’avons plus d’excuses. La libération de notre plein potentiel et la mise en musique d’une vie sur-mesure nécessite d’avoir le courage de penser différemment et de laisser derrière nous les lamentations et le laisser-faire. Même en ce qui concerne notre héritage génétique, bien que nous ne choisissons pas nos gènes, nous avons le pouvoir de choisir la façon dont nous réagissons à ces gènes.

 

Il y a quelques temps, je lisais un article sur une fillette handicapée de naissance à qui son père avait toujours dit : « ok, il y a des choses que tu ne pourras jamais faire : marcher, sauter à la corde, faire du vélo, mais ce n’est rien à côté de tout ce qu’il t’es possible de faire, parmi tous ces possibles, qu’est-ce qui te plait vraiment, qu’est-ce que tu choisis ? ». Elle est devenue styliste de mode. C’est la même chose en ce qui concerne les accidents de la vie qui entravent notre corps à jamais. Une jeune fille de 15 ans qui ne vivait que pour la danse se voit clouée dans un fauteuil roulant suite à un accident de voiture. Après une période très difficile pendant laquelle elle veut en finir car plus rien n’a de sens pour elle, elle décide que ça ne changera rien, que sa raison de vivre c’est la danse et que rien ne l’en empêchera. Elle a créé un spectacle de danse avec des danseurs valides (dans lequel elle « évolue » au milieu des danseurs en fauteuil roulant pour transmettre la joie de la danse au public valide et invalide.

 

Peut-être connaissez-vous Nick Vujicic ? Si non, je vous invite à aller voir sur internet qui c’est : ses vidéos font partie de ma liste de vidéos inspirantes, lorsque j’ai un coup de blues. Il est né sans bras et sans jambes. Ses parents étaient très religieux et la communauté dont ils faisaient partie leur a tourné le dos en disant qu’ils devaient avoir commis des péchés monstrueux pour que Dieu leur donne un fils pareil. A 8 ans, il a décidé de se suicider. Mais il ne pouvait même pas : dur dur, quand on n’a pas de bras et pas de jambes, de se suicider, non ? La phrase qui me touche le plus chez Nick, c’est quand il dit : « bon, ok, je ne peux pas tenir ma femme par la main, mais je peux tenir con coeur plus fort que n’importe qui… » Pour info, il est marié à une femme magnifique et a aujourd’hui deux enfants (pratique, l’écharpe de portage quand on n’a pas de bras…). Vous pensez toujours que vos rêves ne peuvent pas se réaliser ?

 

Quel que soit votre passé (des psychologues estiment que 85% des familles sont dysfonctionnelles), vous pouvez choisir de devenir une « personne en transition » comme les appelle Stephen Covey, c’est-à-dire une personne qui empêche les tendances négatives des générations antérieures de se transmettre aux générations suivantes. Evidemment, personne ne vous donnera de médaille pour ça et vous ne deviendrez peut-être pas aussi célèbre que Nick Vujicic, surtout si vous n’avez pas la chance d’être née sans bras et sans jambes, mais en faisant cela, vous aurez la satisfaction de libérer votre potentiel et d’apporter une réelle contribution à votre mesure, et le bonheur d’une vie utile et bien remplie.

 

Si nous avons été le créateur subconscient de notre vie jusqu’à présent, avec tout ce qui nous a façonnés (notre éducation, le contexte socio-culturel, nos relations, l’environnement économique…), à partir d’aujourd’hui, nous pouvons devenir le créateur conscient du reste de notre vie. Il s’agit d’en faire le choix, d’en prendre la décision et d’agir là où il nous est possible d’agir, c’est-à-dire sur nous-même. Agir sur nous-même signifie laisser le plus loin de nous tout ce sur quoi nous n’avons pas de prise et nous concentrer sur ce qui est à notre portée. De manière, générale, nous avons tendance à nous préoccuper de choses sur lesquelles nous n’avons aucune prise (le gouvernement, le climat, la société…) croyant que c’est celles-ci qui ont le pouvoir de nous rendre heureux ou malheureux. Cela nous prend tellement d’énergie que nous ne sommes plus capables de nous concentrer sur ce qui pourraient réellement nous rendre la vie plus douce : être bon avec soi-même, choisir les activités qui ont réellement du sens pour nous, créer des relations harmonieuses avec nos proches…

 

De votre côté, que pouvez-vous mettre en place dès aujourd’hui pour vous faire la vie plus douce et devenir la créatrice consciente de votre vie ?

 

Waouh ! Quand j’ai lu pour la première fois cette citation, j’ai été remuée de la tête aux pieds. Et aujourd’hui encore je ne me lasse pas de la lire et de la relire, tellement elle me parait puissante. En écrivant ces lignes, je me dis d’ailleurs que je vais avoir du mal à la commenter, du mal à y rajouter quelque chose d’aussi fort et renversant.

 

Et pourtant, si j’ai tellement eu envie de vous la partager, c’est que c’est ce que je ressens quand je vous écris toutes les semaines. En cherchant à conscientiser et verbaliser mes zones de génie, comme les appelle Christine Lewicki, je me suis rendue compte à quel point j’aimais écrire, à quel point ça me faisait vibrer et à quel point je me sentais vivante en écrivant.

 

Quand j’écris, et notamment quand j’écris pour vous inspirer, je vais à la fois puiser au fond de moi pour chercher le meilleur de moi-même, et en même temps je me relie à plus grand que moi pour transmettre un message qui va toucher les coeurs et les esprits. Parfois, j’écris de manière presque automatique, comme si ce n’était pas moi qui tapait au clavier. D’ailleurs, quand je me relis, il m’arrive de me dire « waouh ! c’est moi qui ait écrit ça, c’est vachement bien ! ».

 

Bref, je ne vous raconte pas tout ça pour m’envoyer des fleurs (quoi que, des fois, un peu d’auto-congratulation, ça fait du bien, surtout quand c’est pour autre chose que pour sa marque de shampoing) mais pour vous inviter vous aussi à aller à la rencontre de ce qui vous fait vibrer à 1000%, de ce qui vous fait vous dire « que c’est bon d’être vivant ! ». Car oui, la vie engendre la vie. Quand j’écris, je me sens tellement vivante que j’ai envie d’en donner encore et toujours plus. Quand je vous écris, ça ne me fatigue pas mais au contraire, ça m’énergise, même quand c’est dans la nuit du lundi au mardi parce que ma semaine a passé vite. Et vous ? Qu’est-ce que vous faites spontanément, facilement, sans aucun effort et qui vous donne de l’énergie, qui recharge vos batteries avec cette puissance ?

 

Je vous suggère vraiment de prendre un moment (peut-être sur la plage ?) pour vous poser cette question. Quelle est l’activité qui vous permet de donner le meilleur de vous-même et vous relier à quelque chose de plus grand, que vous l’appeliez Dieu, l’Univers, le Cosmos, la Vie ou encore le grand Tout ? Car une fois que vous l’aurez trouvé et que vous aurez commencé à mettre davantage cette activité dans votre vie, il se pourrait bien que votre vie ne soit plus tout à fait la même… Surtout si on lit la troisième phrase de cette citation. Personnellement, si je reviens quelques années en arrière, je ne veux pas spécialement faire de la pub pour Olivier Rolland mais c’est vraiment mon blog qui a été la première pierre de la vie de mes rêves. Non seulement je ne le savais absolument pas à l’époque mais surtout, ça n’était absolument pas non plus intentionnel.

 

C’est justement cette dimension qui finalement attire à nous l’abondance. Quand on fait cette activité qu’on adore, non pas pour sauver ou pour aider qui que ce soit, juste parce qu’on ne peut pas s’empêcher de mettre « ça » dans le monde tellement ça nous fait du bien, alors on enclenche subconsciemment la spirale de l’amour inconditionnel. Vous donnez sans aucune arrière-pensée et sans attente de retour. C’est d’ailleurs ici le sens de se dépenser : si quand vous donnez, vous êtes épuisé, c’est que quelque chose ne va pas : soit vous ne donnez pas ce qui justement vous fait du bien et vous énergise (et alors comment pourriez-vous faire du bien à l’autre en lui donnant quelque chose qui vous fait du mal ?), soit vous donnez ce qu’il faut mais trop, ou pas aux bonnes personnes, ou pas au bon endroit… Là aussi, posez-vous la question : est-ce que ce que vous donnez vous fatigue ou vous donne de l’énergie ?

 

Si la réponse est « fatigue », changez de métier… Non seulement vous n’êtes pas à votre place, mais en plus vous privez le monde de votre plus merveilleuse énergie et bien sûr, vous passez à côté du meilleur moyen d’attirer à vous l’argent dont vous avez besoin pour vivre votre vraie vie.

Agir comme si nous était impossible d’échouer

 

Agir comme si nous était impossible d’échouer, c’est ça que ça veut dire. Ne regarder rien d’autre que son objectif atteint. Avoir en permanence son esprit, son mental, et ses actions tournées vers l’atteinte de l’objectif et ne prêter attention à rien d’autre. C’est exactement comme ça que fonctionne la loi d’attraction. Si vous mettez votre focus sur l’échec, vous attirerez à vous l’échec. A l’inverse, si vous mettez le focus sur la réussite, c’est là que vous arriverez. En réalité, peu importe ce à quoi vous pensez, c’est ce que vous créez. Vous avez déjà pu l’observer d’ailleurs. Quand vous conduisez, vous regardez le plus possible devant vous. Si vous regardez la glissière de sécurité, il ne va pas se passer longtemps avant que vous vous retrouviez dedans. La vie, c’est pareil. Vous créez automatiquement tout ce qui vous arrive avec vos pensées, vos émotions, vos paroles et vos actions.

 

OK, mais comment faire concrètement ?

 

1. avoir un objectif clair sur lequel porter son focus. Votre objectif doit pouvoir être énoncé en une seule phrase, que vous connaissez par coeur tellement vous en êtes imprégnée. Par exemple, si je vous croise dans la rue demain matin, vous devez pouvoir me répondre en une phrase à ma question « alors, quel est votre objectif »

2. imaginer de manière aussi claire et limpide que la phrase ci-dessus toutes les composantes de la réussite de votre objectif : à la fois les composantes matérielles (votre nouvelle voiture sera rouge ou noire, le job de vos rêves se trouve à moins de 20 mn en voiture de chez vous) mais aussi toutes les composantes émotionnelles (ce que vous allez ressentir une fois que votre objectif sera atteint : est-ce que ce sera de la joie, de la gratitude, de la fierté ?) et enfin les composantes spirituelles (en quoi est-ce que cet objectif est important pour vous réaliser pleinement dans cette vie ?). Vous devez pouvoir contempler la vision de votre objectif réalisé dans toutes les dimensions que je viens de citer et les décrire exactement comme vous êtes capable de me décrire un tableau ou une photo qui se trouve dans votre salon depuis des années : vous l’avez tellement regardée que vous pouvez en dépeindre les moindres détails. Passez du temps dans la journée à contemplez mentalement votre objectif atteint.

3. action ! Avec tout ceci, passez à l’action le mieux possible : posez-vous la question « qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui pour atteindre mon objectif ? ». Toute votre énergie doit être tournée vers la réponse à cette question. Chaque jour, vous devez avoir accompli une action, même toute petite, allant dans la direction de la réalisation de votre objectif.

 

Vous voyez, c’est on ne peut plus concret et simple. Vous n’avez besoin de rien d’autre que cela…

 

Ceci étant dit, revenons à la petite phrase. Est-ce que l’échec existe vraiment ? Je ne le pense pas. Nous ne vivons pas des échecs en soi. C’est nous qui considérons comme un échec une simple expérience que nous vivons, qui est la résultante d’une action que nous avons mise en oeuvre à un moment donné. Nous qualifions d’échec quelque chose que nous avons projeté à un moment donné et que nous n’avons pas atteint. Et au lieu de dire « j’ai échoué », vous vous disiez « je n’ai pas encore réussi » ? C’est un simple changement de perspective, mais qui change tout ! Quand nous n’arrivons pas au résultat espéré, c’est que nous n’avons pas mis en oeuvre ce qu’il fallait pour ça. Soit que nos actions n’étaient pas adaptées, ou pas réalisées au bon moment, ou pas dans le bon ordre, ou que des croyances limitantes nous empêchent de déployer pleinement le meilleur de nous-même. Il suffit de changer une de ces composantes pour que la recette soit différente et donc que le résultat soit différent.

 

Pour terminer cet article, voici ce que dit Sunny dans Indian Palace : à la fin, ça finit toujours bien donc si tout ne va pas bien c’est que ce n’est pas la fin de l’histoire.

nous avons besoin que notre vie ait du sens

 

Le burn-out dont on entend de plus en plus parler, qu’il soit professionnel ou maternel, est bien le signe d’une société à la fois en panne et en quête de sens. Que ce phénomène s’accroisse ou bien qu’il devienne plus visible (avant on appelait ça dépression), le plus important pour moi n’est pas là, mais bien plutôt d’aller voir de quoi ce symptôme nous parle exactement. Il nous parle en effet de cette sensation d’être vivant sans raison de vivre. C’est la maladie d’une personne qui ne sait pas pour quoi elle est là. Ici je détache volontairement le mot « pourquoi », tout comme je le détache dans ma phrase d’accroche (vous aider à mettre au monde ce pour quoi vous êtes faite), pour mettre l’accent sur l’idée qu’il y a derrière : « dans quel but je suis là ? ».

 

Cela s’appelle le sens de la vie. On peut lui donner d’autres noms : mission de vie, raison d’être, direction de vie, philosophie de vie, le besoin est celui du sens. Pour exister pleinement, et non pas simplement maintenir mon corps en vie et fonctionner psychiquement, j’ai besoin que ma vie ait du sens. J’ai besoin d’avoir une raison de vivre, quelle qu’elle soit. Nous sommes uniques et cette réponse sera différente pour chacun : certains mettront l’accent sur le professionnel, d’autres sur la famille, d’autres sur la création, d’autres sur leur lien avec la nature, d’autres dans le service à autrui… L’important est d’en avoir une.

 

C’est la raison pour laquelle je préfère l’expression donner du sens à sa vie plutôt que trouver du sens. Trouver indique qu’un sens défini pré-existerait, que j’aurais une mission de vie écrite quelque part et que je devrais m’y conformer. Pour ma part, je pense plutôt que ce besoin de sens se rapporte à notre liberté : puisque je suis un être humain doté du libre-arbitre, c’est à moi de décider quel sens je donne à ma vie, en fonction de ce qui me rend pleinement vivant.

 

Que la vie en elle-même ait un sens ou pas, je n’en sais rien. Je n’ai aucun moyen de le prouver, ni de prouver son contraire d’ailleurs. Peut-être que la vie n’a aucun sens. Peut-être que tout ce à quoi je crois (et que j’écris) n’existe absolument pas. Peut-être que dans 10 ans je vous dirai « ce que j’écrivais il y a 10 ans c’était du grand n’importe quoi ». Mais en tout cas, depuis que j’ai une philosophie de vie claire et une mission de vie claire, qu’est-ce que je me sens bien dans ma vie. Tout ce que je vis fais sens et je fais mes choix de vie en fonction de cette boussole que constituent ma philosophie de vie et ma mission de vie. C’est profondément nourrissant et réjouissant. C’est tout ce dont je peux témoigner.

 

Je ne peux donc que vous inviter à vous poser cette question fondamentale de la philosophie de vie et de la mission de vie. Sachant qu’après, les modalités pour mettre en oeuvre cette philosophie et cette mission sont multiples et évolutives. C’est l’idée d’avoir une direction claire et un plan de route flexible. Une fois que vous avez votre direction claire, vous aurez forcément une idée de comment y aller. Mais je vous invite à ne pas rester butée sur celle-ci. Il y a x façons d’aller à Rome : en avion, en train, en voiture, en vélo, à pied. Si on choisit la voiture, on peut prendre sa voiture (si on en a une), en louer une, s’en faire prêter une, faire du covoiturage, faire du stop. A moi de suivre le flux de la vie, à moi d’observer quel chemin et quel moyen de transport me sont les à la fois les plus adaptés et sont les plus fluides à mettre en place.

 

Les modalités pour mettre en oeuvre votre mission de vie doivent donc être à la fois claires et évolutives. Evolutives ça veut dire qu’elles changent. Mais chaque fois qu’elles changent, il est nécessaires de les clarifier pour les rendre intelligibles, compréhensibles et visibles. Qu’est-ce que ça signifie ? Que je sais les résumer de manière claire en une ou deux phrases, que je suis capable de dire quand on me pose la question. Si j’avais dans l’idée d’aller à Rome en avion mais que ça ne se produit pas et que c’est plutôt la voiture qui semble la plus approprié, c’est important de décider consciemment de retenir la voiture, de s’approprier ce choix et de l’énoncer clairement.

 

Ce travail sur le sens de sa vie est pour moi le socle du bonheur. Et c’est vous qui en êtes le maître : décidez de votre vision de la vie, décidez la mission de vie que vous vous donnez et les modalités que vous choisissez pour la mettre en oeuvre. Encore une fois, ne vous bloquez pas sur les termes « direction de vie » ou « mission de vie » ou autre, n’essayez pas de vous dire « comment ça doit être rédigé une mission de vie », est-ce que c’est ça ou autre chose la mission de vie ? L’important c’est que ça vous parle. L’important c’est que ça vous donne envie de sauter de joie. L’important c’est que ça vous éclate. L’important c’est que la phrase que vous allez écrire vous donne envie de vous lever le matin. L’important est que votre formulation vous donne une raison de vivre…

 

Bonne réflexion !

Julia Child

 

En ce milieu d’été, je ne résiste pas au plaisir de vous adresser cette merveilleuse citation de cette américaine qui a appris à croquer la vie à pleine dents, avec autant de délice que ce qu’elle aimait le plus au monde : manger.

 

Il n’y a que quelques semaines que j’ai découvert qui était Julia Child, à la faveur d’un petit film amusant trouvé sur le net. Avant cela, j’aurais passé cette citation sous silence et je serait passée à côté. Il se trouve aussi que Julia Child est jouée par Meryl Streep, une de mes actrices favorites (j’ai dû voir Out of Africa presqu’autant de fois que j’ai d’années de vie…).

 

La grande Julia (réformée de l’armée américaine pour sa trop grande taille : 1,88 m) se retrouve un peu par hasard en France, pour suivre son mari qui fait une carrière dans la diplomatie. Et elle s’ennuie. Elle essaie les cours de bridge, l’histoire de France, suit des cours pour apprendre à faire des chapeaux. Mais elle s’ennuie toujours autant. C’est alors qu’elle se rappelle l’expérience de son premier repas en France avec son mari dans un restaurant : une sole meunière une bouteille de Pouilly-Fumé qui ont été pour elle non seulement une révélation culinaire, mais surtout ce qu’elle décrira un jour au New York Times comme « une ouverture de son âme et de son esprit ». Elle se lance avec passion dans des cours de cuisine et va jusqu’à écrire le premier livre de cuisine française en américain. Ce sont ses premiers pas vers la célébrité, suivis par de nombreux articles dans les journaux, puis sa propre émission de télévision à son retour en Amérique, ainsi que d’autres livres… Son ouvrage-phare est toujours réédité.

 

Voilà pour le contexte et la manière dont Julia a appris à faire de la vie une fête. Tout cela pour dire que qui que nous soyons, quel que soit l’endroit d’où nous venions, nous pouvons décider d’organiser cette fête. Nous ne sommes pas obligés d’attendre d’y être invités, nous ne sommes pas obligés de faire tapisserie. « Oui, mais avec la mère que j’ai eue (ou le père, ou les deux), tu comprends, je n’avais pas le droit au plaisir » ou « avec mon mari qui me faisait de l’ombre, je n’ai pas pu m’épanouir » ou encore « j’ai tout donné à mes enfants et je me suis oubliée, maintenant c’est trop tard »… A n’importe quel âge et dans n’importe quelles circonstances on peut prendre cette décision. Savez-vous d’ailleurs que d’après les psychologues, 85% des familles sont dysfonctionnelles ? Ouf, sauvés ! C’est bien pratique comme excuse pour rester enfermé dans ses schémas et dire que c’est la faute à pas de chance.

 

Bien sûr aussi on peut regarder et focaliser sur tout ce qui ne va pas dans le monde. On peut. Mais ça changera quoi ? Rien. Une chose est sûre en tout cas, c’est que ça ne fera pas de votre vie une fête.

 

Et la fête, nous en avons tous une conception complètement différente. A chacun donc de créer la fête de sa vie à sa sauce, à sa mesure, selon les rêves, ses valeurs, ses idéaux. Champagne ou jus d’orange ? Silence apaisant ou musique à fond énergisante ? Petit comité ou cousinade au 25ème degré ? Dîner aux chandelles ou repas champêtre ? C’est à vous de décider. D’ailleurs, personne ne le fera à votre place.

 

En ce jour de fête, prenez le temps d’écrire ce que serait une vie de fête, pour vous, rien que pour vous. Et demain, passez à l’action !

 

Je vous souhaite un belle fin de mois d’août.

La recette du succès n'est pas celle que vous croyez

 

Comme hier, j’y vois encore une magnifique illustration de l’idée de « suivre le flux de la vie », mais associée cette fois-ci à l’idée de « manifester son potentiel ». Pour entrer dans le secret de la vie, il faut d’abord se donner à elle. Ou encore : ne vous demandez pas ce que la vie peut faire pour vous, demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire pour la vie. En effet, on a souvent tendance à prendre la position de victime : « tu ne sais pas ce qu’il m’a fait ? », ou face à une grosse facture inattendue on se dit « mais c’est pas possible ! », ou encore si on vit un accident de voiture « qu’est-ce que j’ai fait pour que ça m’arrive ? ». J’aurais plutôt envie de dire : « mais qu’est-ce que je n’ai pas fait ? ».

 

Qu’est-ce qui fait que je me considère comme un jouet de la vie au lieu de jouer, moi, au jeu de la vie ?

 

Si on veut faire une alliée de la vie, il est d’abord nécessaire de l’accueillir, avec joie, enthousiasme, présence, jubilation. Puis la vivre, pleinement, la vibrer, à fond. Et puis lui offrir le meilleur de qui on est, toujours avec l’entièreté de son être. J’observe ce que la vie cherche à manifester à travers moi et je décide de suivre cette direction, tout en y mettant ma pâte. Comme Marie a su accueillir le fils de Dieu dans son ventre, avec la confiance absolue que c’était ce qu’elle avait à faire, malgré les circonstances qui pouvaient apparaître défavorables, nous pouvons nous mettre à l’écoute de ce que Dieu a prévu pour nous et nous en emparer. C’est alors que tout se réorganisera pour vous offrir le meilleur : Marie était célibataire et Joseph et arrivé. Soyez fermement convaincue que lorsque vous aurez décidé de mettre au monde ce pour quoi vous êtes vraiment faite, l’univers entier se réalignera pour offrir les plus belles conditions de vie à ce « bébé ».

 

Ne vous trompez pas de chemin. N’écoutez pas ce que les autres prévoient pour vous. Connaissez vous le regret n°1 des personnes en fin de vie ? « J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie telle que je le voulais et non pas comme les autres voulaient qu’elle soit ». Rangez au placard les idées toutes faites, qui sortent de votre intellect et non pas de votre coeur. Celles du style « je veux aider les autres, je vais devenir thérapeute » ou bien « je ne me sens pas à l’aise dans cette société, je vais être artiste ». Cherchez votre voie, la vôtre, celle que personne d’autre que vous ne saura suivre, juste parce que vous êtes vous et que vous êtes unique. Mettez vous enfin à l’écoute du divin qui est en vous, allez sentir tout au fond de vous ce que la vie cherche à manifester à travers vous de manière tout à fait originale. Emparez-vous en, cuisinez-le à votre sauce, sublimez-le avec qui vous êtes, décorez-le avec vos feutres et vos paillettes, et réalisez la destinée de leur coeur.

 

Pour recevoir, il faut d’abord donner. Ou plus exactement il faut savoir offrir, se donner. Offrir, c’est proposer qui on est et l’autre a la liberté de prendre ou de ne pas prendre. C’est à vous de vous donner corps et âme à la vie et celle-ci viendra comme en écho vous couvrir de tous ses innombrables cadeaux. Cela me fait penser à ce qu’écrit Napoleon Hill dans Réfléchissez et devenez riche : si on vous donne le secret de l’Abondance, vous serez de toute façon incapable de l’appliquer. Tandis que si vous le cherchez vous-même, vous l’incarnerez à tel point que l’Abondance deviendra une réalité pour vous sans même que vous vous rendiez compte que c’est le fait même de la chercher qui vous l’a apportée sur un plateau. Le secret de la vie c’est la même chose : plus chercherez à l’incarner, plus elle s’invitera en vous et vous en offrira le meilleur.

 

Je vous souhaite une jolie quête.