Depuis le 1er juillet, je vous partage sous forme d’articles le contenu de 21 vidéos en live que j’ai données l’été derniers sur le thème « mettre l’amour au coeur de sa vie ».

 

En effet, tout l’objet de Spiritualité dans la Cité, c’est de grandir en amour. Grandir en amour de soi, en amour des autres, en amour de Dieu.

 

 

Jour n°16 – Comment développer une foi qui déplace les montagnes en 6 étapes

 

On va voir ensemble comment  avoir une foi qui déplace les montagnes car c’est une des questions que l’on me pose le plus souvent, comment cultiver sa foi. Mais d’abord, voyons ce que l’expression « la foi qui déplace les montagnes » veut dire. Cette expression nous vient de l’Evangile de Matthieu, je cite : « C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible. » 

 

Petite précision culturelle : le sénevé est plus connu sous le nom de graine de moutarde. Cette graine est très petite, la plus petite que les auditeurs de Jésus connaissent. En revanche, la graine de sénevé se développe très rapidement et peut atteindre 3 mètres de haut dans les pays du Moyen-Orient. Je reviendrai tout à l’heure à cette notion de graine. En ce qui concerne la montagne, il est dit ici clairement qu’avec la foi, la montagne peut se déplacer et que rien n’est impossible. En d’autres termes la foi fait se matérialiser nos souhaits. Mais de quoi se compose réellement cette foi qui rend tout possible ? Nous allons le voir maintenant.

 

  1. désirer avec le coeur

Ce qui fait naître la foi, ce qui la suscite, ce qui est à son commencement, c’est le désir. Si je ne désire rien, je n’ai pas besoin d’avoir la foi. Kevin Trudeau nous dit que la maîtrise de la loi d’attraction passe par le désir ardent. Ce que l’on ne désire par ardemment n’a aucune chance de se manifester dans notre vie. A ce sujet, j’ai vu récemment une vidéo de David Laroche intitulée « pourquoi la loi d’attraction ne fonctionne pas », dans laquelle il évoque les causes d’échecs de la loi d’attraction, ou plutôt ce qu’on identifie comme tel. Il explique que lorsqu’on se trompe de désir, il n’y a aucune chance qu’on l’attire à soi. 

 

Se tromper de désir c’est parce exemple vouloir faire une carrière pour que nos parents soient fiers de nous alors que ce n’est pas notre objectif ou encore vouloir une belle voiture qui épaterait les voisins. Si le désir n’est pas un désir de notre coeur, c’est-à-dire un désir profond et intime, qui correspond à qui on est vraiment, il n’a aucune chance de se réaliser, tout simplement parce qu’on ne pourra pas mettre l’énergie nécessaire pour le créer dans sa vie. Savoir ce que l’on veut vraiment est donc la première étape pour enclencher une foi qui déplace les montagnes.

 

2. se reconnecter à notre nature humaine et spirituelle

Si l’on se permet de désirer ainsi, c’est que l’on pense qu’on y a droit. C’est-à-dire être convaincu que nos désirs sont totalement légitimes, qu’ils sont même inhérents à notre nature humaine. Pour Wallace D. Wattles, l’auteur de La Science de l’enrichissement, le droit d’être riche correspond au droit à la vie. Puisqu’en étant en vie j’ai des besoins (me loger, me vêtir, me nourrir, satisfaire mon coeur, mon intellect…), et que ces besoins se manifestent selon ma personnalité (j’aime chanter donc je dois pouvoir prendre des cours de chant si je le souhaite, j’aime la gastronomie donc je dois pouvoir satisfaire mon palais de mets raffinés à mon goût), alors c’est qu’il fait partie de la vie de les satisfaire. Pour moi, c’est l’essence même de l’incarnation. 

 

Selon Teilhard de Chardin, « nous ne sommes pas des êtres humains venus faire une expérience spirituelle mais des êtres spirituels venus faire une expérience humaine ». Nous sommes incarnés dans le monde de la matière pour faire des expériences. Seule l’incarnation dans un monde régit par la dualité (par opposition au monde de l’esprit régit par l’unité, où l’on ne peut pas faire d’expériences puisque tout est Un) me permet de faire des expériences et ensuite de choisir parmi ces expériences lesquelles je souhaite reproduire, lesquelles je souhaite changer, lesquelles je souhaite vivre. C’est pour ça que je suis doté du libre-arbitre, pour faire le choix de ce je souhaite vivre. Le désir est ce qui compose notre identité même d’être humains, ayant la possibilité grâce à un corps et un mental de les satisfaire.   

 

3. croire en ce qu’on ne voit pas encore

C’est ici que l’on revient à la métaphore de la graine de sénevé. Toute graine porte en elle l’arbre qu’elle deviendra, même si ça ne se voit pas au premier abord. Quand vous voyez un gland, vous ne voyez pas un chêne. Et pourtant, le gland est la première étape du chêne. Toute création voit d’abord le jour dans le monde invisible avant sa matérialisation dans le monde physique. Tout les objets que l’homme a créés ont d’abord été pensés. La première étape de toute création réside dans la conception. Ainsi, ce n’est pas parce que vous n’en n’êtes qu’à l’étape de l’idée, du projet que vous ne pouvez pas réaliser votre rêve, même si vous ne savez pas encore comment, ce qui nous amène d’ailleurs directement au point suivant.

 

 

4. ne pas s’attacher au comment

Le « comment cela va se faire ? » importe peu. Lorsqu’on s’interroge sur la question, on manque de foi justement. Là encore, repensez à la graine : vous n’avez absolument aucune idée de la manière dont les graines se transforment en arbre, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, avec la botanique, on peut l’expliquer. Mais heureusement que les tribus de chasseurs-cueilleurs qui ont commencé à se sédentariser grâce à l’agriculture ne se sont pas posé la question du comment pour commencer à semer des graines. Car c’est grâce à cela que leur boîte crânienne a pu s’élargir, donnant ainsi naissance à l’homo sapiens. 

 

Ce n’est pas parce que vous ne savez pas comment ça va se réaliser que vous devez renoncer. 

 

Repensez à la plupart des choses que vous avez accomplies, il est rare que leur réalisation ait suivi la trajectoire que vous aviez imaginée au départ. Regardez vos amis, comment les avez-vous rencontrés ? Certainement pas grâce au site monmeilleurami.com. Non, vous les avez rencontré tout simplement parce que vous étiez au bon endroit, au bon moment, dans la bonne disposition d’esprit, et l’amitié est née. Vous n’avez pas besoin de plan d’action. 

Faites confiance que pour votre projet quel qu’il soit, ce sera la même chose : vous rencontrerez les bonnes personnes au bon moment, vous aurez accès au bonnes informations en temps et en heure, vous saurez saisir les opportunités nécessaires quand ce sera nécessaire. Contentez-vous de focaliser sur l’objectif final : c’est ça votre job et uniquement ça. 

 

Laissez la logistique à l’univers. Quand vous commandez un livre sur Amazon, vous ne les appelez pas pour savoir s’ils ont bien reçu votre commande et par où passe le camion qui va venir vous livrer. Vous faites simplement confiance que votre livre va vous être livré comme convenu.

 

5. mettre en cohérence pensées, émotions, paroles et actions

Tout doit être dirigé vers l’objectif, que ce soient vos pensées, vos émotions, vos paroles et vos actions. C’est ce chaînage complet qui permet à l’idée première de se manifester. 

Si vos émotions ne sont pas en adéquation avec vos pensées, ça ne fonctionnera pas. 

 

C’est pour ça que la création délibérée n’est pas seulement affaire de pensée positive, mais que les émotions jouent également un grand rôle. Ainsi, une expérience de désir n’est pas forcément le signe d’une émotion positive. Quand vous vous dites : « Ah, quelle est belle cette voiture », avec envie, ce n’est pas nécessairement une émotion d’abondance mais plutôt de manque, si le sous-entendu c’est « j’en ai marre de ma vieille bagnole qui ne démarre pas les jours de pluie » ou encore « oui mais je ne pourrai jamais me la payer cette belle voiture ». 

 

De la même manière, ne parlez jamais de vos difficultés actuelles ou passées à qui que ce soit. Alignez vos paroles sur ce que vous désirez vraiment et affichez-vous comme quelqu’un qui avance, comme quelqu’un qui progresse. 

 

Enfin, mettez vous à l’oeuvre, passez à l’action dans la direction de votre but, ne serait-ce qu’en écrivant votre objectif sur un papier. Je rencontre souvent des personnes qui me disent : « mon projet est prêt, il ne me manque que l’argent ». Je leur dis : « ah ? Montre moi ton dossier alors ». « Quel dossier ? Mais j’ai tout dans la tête. » Ce qui les met totalement à l’abri de rencontrer un potentiel investisseur intéressé par leur projet. De plus, lorsque l’on rédige un dossier complet sur notre projet, non seulement on sait exactement de combien on a besoin, mais aussi on se rend compte des qualités sur lesquelles on peut s’appuyer, on peut mobiliser nos réseaux, mais aussi on peut prendre conscience des compétences qu’il nous reste à acquérir et faire un pas de plus dans la direction de notre objectif en se formant aux connaissances qui nous manquent. 

 

Cultiver sa foi, c’est aussi ne pas cultiver tout ce qui ne va pas dans le sens de mon rêve ou de mon projet. Ainsi, écouter les mauvaises nouvelles à la télévision, à la radio, lire les journaux est totalement contre-productif. Toute votre énergie doit être orientée et uniquement orientée vers ce qui pourrait rendre possible votre objectif. Vous vous souvenez, quand vous appreniez à conduire : le moniteur vous disait : là où tu regardes, tu emmènes ta voiture. Pour votre vie, c’est pareil : si vous regardez ailleurs que dans la direction où vous voulez allez, vous n’avez aucune chance d’y arriver. 

 

Pour terminer sur ce cinquième point, encore une référence biblique, tirée de l’Evangile de Marc « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir. »

 

6. ne pas s’inquiéter du temps nécessaire et persévérer

Nous revenons à la graine de sénevé avec laquelle nous avons commencé. Quand vous semez une graine, il se passe un certain temps avant que les premières pousses vertes sortent de terre. Et pourtant vous continuez d’arroser tous les jours, il ne vous viendrait pas à l’idée de gratter la terre pour vérifier que la graine a germé. Vous plantez, vous arrosez et vous attendez.    

 

Tout processus prend du temps. Il y a certains processus dont le temps est connu : quand vous voulez un oeuf dur, ça prend 10 minutes à partir de l’ébullition. Mais pour tout ce qui concerne la croissance personnelle et les projets, on sait combien de temps ça a pris une fois que le processus est terminé. Et ce temps est directement proportionnel à notre foi. 

 

Pour vous aider à persévérer pendant que le temps passe, souvenez-vous que les petits ruisseaux font les grandes rivières et que nous avons dû apprendre à marcher avant de savoir courir. Chaque pas compte vers la réalisation de votre objectif, il faut donc un jour commencer, même en titubant comme le fait le jeune enfant et faire tous les pas les uns après les autres, pour être certain de parvenir à destination.

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