Quelle est la différence entre acceptation et résignation ?

Encore un petit texte autour de la notion de lâcher-prise, dont j’ai parlé dans le dernier article ! J’ai encore reçu des questions sur le lâcher-prise et sur le fait de suivre ce qui a tendance à se produire.

 

La question principale qui se dégage est la suivante : oui, mais si on suit ce qui a tendance à se produire et si on décide de ne pas aller dans la direction de ce qui a tendance à ne pas se produire, est-ce que ce n’est pas de la résignation ?

 

Alors je vous propose de faire un petit point sur la différence entre acceptation et résignation.

 

Accepter ce qui est, ou même aimer ce qui est, pour reprendre le titre du célèbre ouvrage de Byron Katie peut en effet parfois être confondu avec de la résignation : en fonction de ce qui nous touche, la distinction entre les deux peut être assez ténue. 

 

La résignation, c’est quelque chose comme : ben oui, c’est comme ça qu’est-ce que tu veux, voilà ce qui m’arrive dans la vie. C’est l’attitude victime à 100%. 

 

L’acceptation, c’est observer ce qui se passe dans ma vie, c’est faire un constat. Ce constat est important, car quand on ne parvient pas à le faire, quand on ne parvient pas à accepter ce qui se passe alors on se bat contre la réalité, on ne veut pas l’admettre et on voudrait la faire changer. On croit que les choses devraient être autrement, auraient dû être autrement et on fait tout pour cultiver ça, dans sa tête, et dans son coeur… 

 

 

D’où l’importance de faire ce constat, avec la posture de l’observateur extérieur : ok, c’est ça qui arrive. Mais ce constat est un constat « actif », un constat « responsable » sinon on tombe dans la résignation. 

 

Constat actif, constat responsable, qu’est-ce que ça veut dire ? Cela veut dire : oui la personne que je suis aujourd’hui a attiré ça dans sa vie, oui la personne que je suis aujourd’hui, avec son histoire, ses failles, ses blessures, a créé ça dans sa vie. Et c’est ok. Cette situation n’aurait pas pu être autrement : n’importe qui d’autre que moi, ayant eu le même vécu, ayant le même système de croyances que moi aurait créé la même chose dans sa vie. Je peux donc m’aimer dans ce qui est. C’est cela, l’acceptation.

 

L’étape suivante, c’est de parvenir à la même conclusion que le précédent article : devenir capable de danser avec la vie, la vivre comme un mystère dans lequel entrer, avec la confiance que Dieu me montre en permanence le meilleur chemin pour moi, la meilleure manière de conscientiser et guérir mes blessures, le meilleur moyen de grandir en amour.

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *