L’autre jour je parlais avec un copain de ma manière de vivre, ou plus exactement de ma philosophie de vie, dans laquelle je peux non seulement canaliser Marie ou encore trouver les réponses aux questions que je me pose en ouvrant le canal de l’intuition, mais plus quotidiennement dans laquelle je me sens reliée à Dieu au quotidien.

 

En en parlant avec lui, en mettant des mots sur ce que je vis pour répondre à ses questions, je me suis rendue compte que c’est très reposant comme manière de vivre, cette sensation d’être divinement guidée et protégée en permanence.

 

Il me demandait notamment : mais comment tu fais, moi quand je pose des questions je ne reçois rien ?

 

Alors oui, c’est vrai, je dispose d’une technique pour canaliser. D’ailleurs ce type de techniques s’apprend, c’est à la portée de tout le monde, même si certains ont des prédispositions à la médiumnité et parviennent plus facilement que d’autres à calmer leur mental. Vous êtes un être spirituel, c’est votre nature : vous avez accès à cette dimension divine, juste parce que vous existez.

 

C’est pour cela que cette technique n’est pas que la partie visible de l’iceberg. Ce n’est pas parce qu’on se connecte régulièrement à ses guides spirituels que l’on se sent relié au divin dans sa vie.

 

Je compare souvent le lien à Dieu au lien que l’on peut avoir avec une personne réelle. C’est une relation, qui se construit dans le temps. Un dialogue. Une danse à deux.

 

 

Comment construire cette relation, concrètement ?

 

La clé qui ouvre cette porte est toute simple. C’est la base.

 

C’est la conscience que je suis un être spirituel.

 

Plus exactement, je suis un être spirituel venu faire l’expérience de la matière. Autrement dit, je ne suis pas un être de matière qui doit « avoir » ou « faire » des pratiques spirituelles pour « s’élever ». Je dois juste retrouver mon essence profonde. La spiritualité n’est pas un loisir qui consiste à rentrer dans une église de temps en temps ou même à faire sa méditation du matin pour bien démarrer sa journée. Cela ne fait pas de mal, c’est certain, mais c’est loin d’être suffisant parce que cela reste un « à-coté », un « plus » et pas le fondement de son existence.

 

Cela peut sembler anecdotique mais quand on remet sa vie dans cette perspective « je suis là pour faire l’expérience de la matière », ça dédramatise tout ! Cela dédramatise tout ce qui peut nous arriver parce qu’à ce moment-là ne peut plus se dire « qu’est-ce que j’ai encore fait pour que ça m’arrive ? » ou bien « je suis à côté de la plaque, je ne comprends rien à la vie » ou encore « je suis trop nul.le ». On se dit simplement : tiens je vis un expérience, qu’est-ce que je vais en faire ? Comment je vais profiter de cette expérience que je reçois pour être encore plus et mieux qui je suis vraiment ?

 

 

Je suis un être spirituel venu faire l’expérience de la dualité, pour prendre conscience de qui je suis vraiment. La dualité c’est ce qui me permet de faire l’expérience du chaud, du trop chaud, du froid, du trop froid, pour accéder à la conscience de « quelle est la parfaite température pour moi ». Toutes les expériences dans lesquelles je ne me reconnais pas me permettent de me réaligner au plus près de qui je suis vraiment. La vie vous propose en permanence de régler votre thermostat… Et ça ne sert à rien de râler contre le trop chaud ou le trop froid, la seule solution est de tourner le bouton de réglage pour arriver à la température confortable pour vous.

 

C’est exactement ce que je voulais dire lorsque j’évoquais plus haut le fait de « danser avec la vie ». Il s’agit de cultiver cette relation de parteneriat avec Dieu, exactement comme on danse avec un partenaire. Lorsque mon partenaire de danse me propose d’aller dans telle direction ou de répondre à mon geste, comment est-ce que je lui réponds ? Est-ce que je lutte en répondant : « je fais ce que je veux, je fais ce qui me plait ? » Ou bien est-ce que j’accompagne son geste, est-ce que je réponds à son impulsion, à son invitation à tenter une nouvelle pirouette, est-ce que je me laisse entrainer dans son sillage ?

 

Pour se sentir divinement guidé, divinement protégé, il suffit que considérer Dieu comme un partenaire de danse, cette danse étant de celle de la vie : parfois je réponds à son invitation, parfois j’impulse le mouvement et j’observe ce que la vie me renvoie lorsque je propose une direction nouvelle, parfois j’observe qu’un mouvement était le bon à un moment mais que ce n’est plus cas. Mon seul « job » dans cette danse, étant de ressentir ce que Dieu cherche à manifester avec et à travers moi, et d’y répondre avec qui je sus vraiment.

 

>> Si vous voulez aller plus loin et définir votre philosophie de vie, vous trouverez la méthode complète dans cet article

 

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  1. […] adhérer à un dogme, c’est cultiver un lien au divin. Pas seulement en méditant le matin, mais en vivant dans la conscience que la vie est une danse avec Dieu, au […]

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