Grandir en amour de soi - épisode n°7

Il est écrit « En Dieu, mets ta joie et il comblera les désirs de ton coeur. »

 

OK. Mais comme toutes les Ecritures qui semblent simples et faciles à comprendre, les choses sont plus complexes qu’il n’y parait. Comment mettre cela en pratique facilement ?

 

Déjà, qu’est-ce que ça veut dire « les désirs de mon coeur » ? Est-ce que cela veut dire que l’on peut se tromper de désir ?

 

Eh oui ! Se tromper de désir c’est par exemple vouloir faire une carrière pour que nos parents soient fiers de nous alors que ce n’est pas notre objectif ou encore vouloir une belle voiture qui épaterait les voisins.

 

Un désir de notre coeur, c’est un désir profond et intime, qui correspond à qui on est vraiment. C’est un désir que l’on est déjà content de ressentir car il est l’émanation de qui on est, il nous permet d’entrer en contact avec notre personnalité et de l’exprimer. Le mouvement va de l’intérieur vers l’extérieur. C’est en quelque sorte quelque chose que l’on a envie d’offrir au monde.

 

Un désir du coeur, ce n’est pas un désir que l’on a parce que sa satisfaction nous donner le sentiment d’être meilleur, le sentiment d’avoir de la valeur, voire même le sentiment d’exister tout court. Dans ce cas de figure, c’est l’inverse, le mouvement est de l’extérieur vers l’intérieur. Comme on ne sent pas assez nourri de l’intérieur, comme on se sent vide en soi, on va chercher à l’extérieur de quoi nous nourrir. Un tel désir vient de notre volonté de nourrir notre identité parce qu’en elle-même on ne la ressent pas. Mais en réalité c’est une illusion car ça ne fonctionne pas. Vous ne pouvez pas renforcer votre identité qui est du domaine de l’être par un objet, qui est du domaine de l’avoir. C’est d’ailleurs pour ça que ce type de désir est sans fin, car c’est comme arroser du sable. On a envie d’un truc, on l’obtient et on a tout de suite envie d’un nouveau truc. Et on a beau être entouré de belles choses, on ne parvient pas à s’en satisfaire.

 

De plus, si le désir n’est pas un désir de notre coeur, c’est-à-dire un désir profond et intime, qui correspond à qui on est vraiment, il n’a aucune chance de se réaliser, tout simplement parce qu’on ne pourra pas mettre l’énergie nécessaire pour le créer dans sa vie.

 

Pour revenir au texte, « En Dieu, mets ta joie et il comblera les voeux de ton coeur » : si on regarde bien, les désirs de notre coeur n’ont en quelque sorte pas besoin d’être réellement comblés puisque le simple fait de les désirer nous met déjà en joie. Et c’est là, bien évidemment, un terreau extrêmement fertile pour les voir se réaliser.

 

Et si on veut aller encore plus loin que la joie de ressentir nos désirs du coeur, il nous suffit de faire des choses qui nous mettent en joie. Et là, on arrose le terreau déjà fertile. Les graines de nos désirs peuvent alors germer et la récolte est proche…

 

C’est pour cela que je vous invite aujourd’hui à clarifier les désirs de votre coeur, à partir de votre joie. C’est la première étape.

 

Je vais vous donner une question en or, une question à laquelle seul votre coeur peut répondre. Nos parents, l’école, les institutions, le monde du travail, la société de loisirs et de divertissement, la culture dans laquelle nous baignons depuis notre enfance ont tous des idées sur ce qui est le mieux pour nous. Mais ce n’est pas cela, les désirs de notre coeur, ce n’est pas cela la personne que notre coeur nous enjoint d’être.

 

La personne que notre coeur nous enjoint d’être, c’est la personne qui sait répondre à la question suivante :

Qu’est-ce que je fais semblant de ne pas savoir ?

Prenez un temps pour répondre par écrit à cette question. La personne que notre coeur nous enjoint d’être arrête de prétendre ne pas savoir ce qu’est vraiment son désir de coeur.

Deuxième étape : je chéris les désirs de mon coeur comme des amis précieux. Cela signifie que j’y pense chaque jour, je leur donne du temps, de l’attention, de l’amour, de l’énergie. Et je les mets en oeuvre.

Cela pourrait se résumer par la phrase suivante. « Fais quelque chose pour laquelle ton « moi du futur » te dira merci. C’est la troisième étape. Celle qui permet vraiment à Dieu de t’aider à combler les désirs de ton coeur.

 

Si vous avez envie de recevoir les 8 autres bonnes pratiques pour grandir en amour de soi, je vous invite à télécharger le guide complet, disponible en PDF ici

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