Il y a quelques jours, je ressentais l’élan de me choisir un nouveau mot-phare, pour me guider dans cette nouvelle étape de ma vie professionnelle, et je vous ai parlé à ce sujet de l’auteure de cette méthode, Manon Lavoie, du site M comme Muses, qui propose de nombreuses pratiques alliant développement personnel et créativité.

 

Inutile de vous dire que je l’adore !!

 

En le faisant, et en réalisant un « mini-tableau de vision » avec ce mot, je me suis souvenue d’une autre pratique propose Manon, celle qui consiste à se créer un rituel de gratitude, sur 21 jours (et plus si affinités).

 

Il s’agit de prendre le temps de dessiner un coeur sur un petite carte, en ressentant tout ce qui vous apporte de la joie, de l’amour et pour lequel vous ressentez de la gratitude dans votre vie. Vous pouvez même inscrire ce quelque chose au dos de votre carte. Ensuite, affichez vos coeurs chez vous et si vous en avez envie, vous pouvez les poster sur les réseaux sociaux pour inspirer d’autres personnes.

 

 

Quand je dis « dessiner » il ne s’agit pas d’une oeuvre d’art. Tout le monde sait dessiner et colorier un coeur. Ce peut même être un découpage, comme mon coeur du jour ;-). L’important, c’est la conscience avec laquelle vous le faites. Vous décidez de prendre un temps chaque jour pour ressentir de l’amour et de la gratitude, et vous en laissez une trace dans la matière, c’est ça la clé de ce rituel. 

 

Je vous mets d’ailleurs ci-dessous en photo la page du livre de Manon consacré à cette pratique : vous voyez que vous en êtes capable, il suffit de vous lancer !

 

A vos crayons !

 

PS : c’est l’occasion pour moi de vous ré-offrir mon e-book sur la puissance transformatrice de la « gratitude attitude »

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Au début de ce mois, je vous parlais dans un des mes articles de considérer l’autre enfant de Dieu.

 

Comme vous le savez, je ne parle jamais de choses que je n’expérimente pas moi-même. 

 

C’est pour que je voudrais vous raconter aujourd’hui ce que j’ai vécu il y a quelques jours dans un magasin.

 

Comme je vais bientôt déménager dans ma nouvelle maison, je me suis rendue dans ce célèbre magasin qui vend des articles pour la maison, vous savez, celui qui commence par un I et se termine par un A (si vous avez un fournisseur de rideau de douche plus écologique et durable que celui-là, je suis preneuse).

 

C’est grand, il y a du monde et avec le masque, je commençais à avoir chaud et à suffoquer.

 

Et je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais quand c’est comme ça, le mode « râlerie et jugement » s’enclenche assez rapidement. 

 

Là où je suis assez contente de moi, et qui montre que l’entrainement spirituel qui consiste à chercher le meilleur chez l’autre porte ses fruits, c’est que je m’en suis rendue compte tout de suite.

 

 

Et immédiatement, j’ai appuyer sur l’interrupteur « amour ». Ce qui a pour effet immédiat, de mettre en « off » le mode « râlerie et jugement ». En effet, vous ne pouvez pas entretenir deux types de pensées, ni deux types d’émotion contradictoires. Soit vous êtes dans l’amour, soit vous êtes dans autre chose : la peur, le doute, la honte, le jugement, la culpabilité…

 

Je me suis donc mise à ressentir de l’amour envers les personnes qui étaient là, à la fois collectivement et à celles qui étaient près de moi, individuellement, tout en continuant mon cheminement dans le magasin.

 

Et bizarrement le temps s’est raccourci, je n’avais plus chaud, je ne suffoquais plus dans mon masque et je me sentais merveilleusement bien à l’intérieur.

 

Vous ne me croyez pas ? Essayez de faire cette expérience et vous verrez ce que ça donne pour vous.

 

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais y a un truc qui me hérissait le poil il y a quelques années encore, c’était les personnes qui se permettaient de dire « tout est juste » à tout bout de champ, surtout quand on leur avait rien demandé d’ailleurs.

 

Cela avait le don de m’énerver au plus haut point.

 

Pour 2 raisons. 

 

La première, elle reste valable et a tout à voir avec l’expression « l’expérience est un peigne pour les chauves ».

 

En effet, ce n’est pas parce que vous pensez qu’un truc est vrai que c’est ce qui est bon pour l’autre. Votre conseil ou l’enseignement que vous avez tiré de quelque chose n’est pas forcément ce dont l’autre a besoin. Surtout s’il n’est pas preneur du conseil en question. 

 

J’ai appris cela quand je me suis penchée sur la notion d’apprentissage (eh oui, l’éducation est aussi un sujet qui m’intéresse). Les spécialistes des neurosciences expliquent que lorsque le cerveau n’est pas mûr pour un apprentissage, non seulement il n’est pas perméable à l’idée, mais en plus il se « blinde » lorsqu’on essaie de le forcer. Ce qui fait que même lorsque la personne aura envie plus tard de faire l’apprentissage, elle devra faire un effort car elle devra d’abord détruire le mécanisme de défense qui s’est installé au moment où on a voulu forcer le processus la première fois.

 

Cela signifie que si la personne n’est pas prête à accueillir votre génialissime conseil qui va changer sa vie (du moins en êtes-vous persuadé.e), le meilleur service que vous pouvez lui rendre, c’est de fermer votre bouche et de l’écouter.

 

 

C’est d’ailleurs pour ça qu’on a une seule bouche et deux oreilles, pour se mettre à l’écoute de l’autre et être en empathie avec ce qu’il vit plutôt que lui donner des conseils dont il n’a pas envie.

 

Ne vous inquiétez pas, faites confiance à la vie, s’il souhaite vous solliciter pour avoir votre avis, il saura vous le demander. Ecoutez bien : si la personne ne vous dit pas quelque chose comme « Qu’est-ce que tu ferais à ma place ? Peux-tu m’aider ? Qu’est-ce que tu en penses ? », gardez votre bouche fermée.

 

La deuxième raison pour laquelle l’expression « tout est juste » me hérissait le poil a disparu.

 

Tout simplement parce qu’aujourd’hui j’en comprends le sens. 

 

“Tout est juste” signifie que les épreuves auxquelles nous sommes confrontés ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont le résultat de notre manière de voir la vie, le résultat de nos croyances, à la fois individuelles et collectives.

 

Et là où le plan divin se déroule à la perfection, c’est que c’est la manière dont nous réagissons à l’épreuve qui vous nous permettre (ou pas), de guérir et de grandir.

 

Bien sûr, il ne s’agit pas de nier la souffrance ou de la refouler. Cela ne résout rien si nous n’allons pas ressentir en profondeur ce qui se passe. 

 

Ce n’est qu’en accueillant ce qui nous fait mal que nous avons une chance de comprendre la douleur et de la transcender, par exemple en utilisant la technique dont je vous ai parlé dans ma dernière newsletter.

 

Ce n’est qu’en allant à la rencontre de ce qui se joue vraiment pour nous que nous pouvons ensuite prendre une décision appropriée. Réagir en voulant éliminer le symptôme est rarement la bonne réponse. La réponse réellement guérissante est celle qui répond à l’origine du symptôme, à l’origine de l’épreuve. Pas la décision qu’on prend à la va-vite pour ne plus avoir mal.

 

Mais plus globalement, sans attendre d’être confronté à l’épreuve, comment peut-on se couler dans la perfection du plan divin, dans la justesse ultime de la vie ?

 

 

Cette question me fait penser à une conférence d’Anita Moorjani, à laquelle j’ai assisté il y a quelques années.

 

Anita Moorjani était en train de mourir du cancer. Elle était inconsciente et ses organes étaient en train de s’arrêter de fonctionner les uns après les autres. Les médecins avaient dit à sa famille qu’elle ne rouvrirait pas les yeux et qu’il n’y en n’avait plus que pour 48h. Maximum.

 

Mais ce n’est pas ce qui s’est passé.

 

Miraculeusement revenue à la vie et totalement guérie de son cancer en 15 jours (c’est-à-dire que 15 jours après cet épisode de mort imminente, il n’y avait plus la moindre trace de cellule cancéreuse dans son corps), elle raconte ce qu’elle a vécu dans cet espace entre la vie et la mort.

 

Elle a vécu l’amour inconditionnel le plus pur. Elle « vu » tous ses proches décédés et d’autres personnes encore, sans sentiment de séparation ni de peur. Juste l’unité et la compassion.

 

Aux questions comme « pourquoi la guerre ? » ou « pourquoi la faim dans le monde ? », Anita Moorjani répond de manière très simple. 

 

Nous faisons exactement le contraire de ce que nous devrions faire pour vivre dans la paix et le bonheur de tous. En ayant peur de l’autre, en se méfiant de ce qui nous entoure, en entrant en compétition, en gardant ce qu’on a pour soi, en jugeant et blâmant son voisin… Tout ce qui nous sépare ne conduit qu’au désastre. Individuel et collectif.

 

Imaginez que les 5 doigts de votre main se mettent à se juger les uns les autres et refusent de s’entraider. 

 

Les individus que nous sommes sont les doigts et l’humanité est notre main.

 

Voilà pourquoi nous recevons des épreuves. 

 

Tant que nous nous sentirons séparés au lieu de fonctionner comme les doigts d’une même main, nous vivrons des événements douloureux.

 

Juste pour nous dire que nous n’allons pas dans la bonne direction. 

 

Le bon chemin, c’est l’amour. L’amour de l’autre, l’amour de soi, l’amour de la vie. Il n’y a rien d’autre en réalité. Chaque fois que nous pensons, disons, faisons quelque chose d’autre, nous nous écartons du chemin de la vie. Et le plan divin, dans sa perfection, n’a de cesse que de nous y ramener.

Dans l’article d’hier, j’expliquai comment nous communiquons, par défaut le plus souvent, avec la matrice divine et comment nous influençons le monde par le biais de nos croyances, nos pensées et nos émotions.

 

Il s’agit maintenant de voir comment trouver le langage adéquat pour influencer le champ, pour parler au champ, pour lui « donner des ordres », en pleine conscience cette fois, afin de créer le monde que nous voulons voir advenir.

 

Pour cela, il faut ressentir dans notre coeur ce que l’on souhaite comme si c’était déjà arrivé. C’est ainsi que l’on parle au champ. La matrice est ce qui transporte ce qui est à l’intérieur de nous vers le monde extérieur, nous lui imprimons ce que nous sommes à l’intérieur de nous pour le rendre  réel.

 

La matrice, le champ, Dieu, l’hologramme quantique, peu importe comment vous l’appelez, voici à quoi il ressemble : les filaments d’énergie de l’espace intersidéral ressemblent aux réseaux neuronaux humains, ils sont semblables physiquement aux neurones du cerveau humain, illustrant ainsi le célèbre adage «ce qui est en haut est comme ce qui est en bas». Le champ de potentiels reflète ce que nous créons dans notre monde intérieur et crée ainsi notre réalité extérieure, c’est-à-dire le monde qui nous entoure.

 

 

Etudions maintenant la nature de cette matrice : l’univers est holographique, nous disent les physiciens quantiques, mais qu’est-ce que cela signifie ? Un hologramme est une image dont chaque fragment du modèle contient la totalité du modèle. Et si l’univers est holographique, cela signifie que nous avons tout l’univers en nous, en chacun de nous. Et donc si nous apportons un changement dans une partie du fragment… le changement a lieu non seulement dans le modèle entier, mais aussi dans tous ses fragments. Pour le dire avec d’autres mots, dès que je change quelque chose en moi, je change l’univers, mais je change aussi tous les êtres vivants. Il faut donc peu de gens pour créer des changements majeurs dans ce monde, à condition de parler le langage du champ.

 

Pour apprendre à parler le langage du sentiment que ce champ utilise, il nous faut utiliser la gratitude et la foi, comme si ce que nous souhaitons était déjà arrivé. Notre cerveau est l’antenne qui permet de capter les informations de ce qui est potentiel dans le champ et c’est à nous de créer dans notre coeur le sentiment nécessaire à la captation des informations dont nous avons besoin. Mais comment savoir si c’est notre coeur qui nous parle ou notre esprit, comment savoir si nous sommes en présence du sentiment ou d’une pensée ? C’est simple : dans le coeur, nous ne sommes pas dans le jugement, le coeur reconnait ce qui est, tout simplement. Il ne juge pas la paix ou la guerre comme bon ou mauvais, il voit la paix ou la guerre, les considère comme des simples possibilités, l’une n’étant pas meilleure que l’autre.

 

Dans la prière : que se passe-t-il en réalité ? Derrière les mantras, les encens, les bougies, que se passe-t-il vraiment ? Une prière ne peut être vue, tous ces «artifices extérieurs » que sont les mantras, les encens et les bougies ne sont que des choses pour créer le sentiment adéquat dans notre corps. La prière est un sentiment, elle est ce mélange de foi et de gratitude nécessaire au changement de la réalité, elle n’a rien avec des mots qu’il faudrait dire ou encore des heures où il faudrait dire ces mots. C’est avec le sentiment qu’on prie, pas avec les mots. Quelle est la nature du sentiment qu’il faut pour créer ce que nous désirons ? Il fait avoir l’oeil du coeur, qui voit ce qui est, au delà du jugement et de l’égo. La compassion, c’est la force qui connecte l’ensemble de l’univers. C’est la compassion qui est le sentiment même dont l’univers est fait (ce qui n’a rien à voir avec la pitié). La compassion est la capacité de voir le monde tel qu’il en faisant abstraction de notre jugement. Il s’agit aussi de faire comme si nos prières avaient déjà été exaucées, sans ego, sans jugement : c’est-à-dire que si ça ne change pas comme nous l’espérions, c’est que c’est ce qu’il y a de meilleur, de toute façon.

 

« Lorsque la pensée et l’émotion ne font plus qu’un, vous commanderez à la montagne de se déplacer, et elle se déplacera» : est ainsi décrit dans les textes anciens le pouvoir d’influencer le monde. Pour parler à la matrice de manière à être entendu, «parlez sans motif caché et soyez entouré de votre réponse, soyez enveloppé de ce que vous désirez.» Parler sans motif caché cela signifie «en acceptant ce qui est», sans vouloir le changer parce qu’on le considère comme mauvais ou pas adapté. Etre entouré de la réponse, être enveloppé de ce qu’on désire, c’est ressentir la situation comme si on la vivait réellement, avec amour et gratitude. Demandez donc sans juger de ce qui est bien et de ce qui est mauvais. Pour faire de votre rêve futur une réalité présente, ne portez pas de jugement sur cette réalité présente considérez-là simplement comme une possibilité parmi d’autres. Il s’agit en quelque sorte de dire simplement «maintenant je vais choisir une autre possibilité», et créer cette autre possibilité, la faire passer de potentielle (puisqu’elle existe déjà dans le champ de potentiels) à réelle. Puis de ressentir comme si cette nouvelle réalité était déjà existante. 

 

 

C’est là qu’il faut faire bien attention car prier pour quelque chose, c’est reconnaitre que cette chose là n’est pas encore là : j’admets que ce que je demande n’existe pas encore donc je confirme et continue de créer cette absence de ce que je désire. Pour parler des sociétés traditionnelles, en priant pour la pluie, j’admets que la pluie n’est pas là, donc je crée la sécheresse. Si c’est la pluie que je veux, je dois plutôt ressentir ce qu’on ressent quand on a les pieds dans la boue parce qu’il a beaucoup plu, aller jusqu’à sentir l’odeur de la pluie, imaginer quand je cours dans le maïs qui est grand parce qu’il a plu. C’est faire comme si ce que je demande s’est déjà produit, sans juger ce qui est là aujourd’hui. J’exprime ainsi ma gratitude et mon appréciation de cette pluie qui est tombée. 

 

En conclusion, cela nous rappelle que nous devons être dans notre vie cela même que nous voulons devenir dans le monde afin que le champ puisse le refléter pour nous. En résumé, nous ne sommes pas victimes, nous sommes des créateurs. Ou comme le disait Gandhi « sois le changement que tu veux voir dans le monde ».

Vous vous souvenez de la petite histoire que je vous ai partagée vendredi ?

>> Cliquez ici pour la (re)lire

 

Que nous enseigne cette histoire ?

Elle nous apprend là où est notre véritable puissance : à l’intérieur de nous. Nulle part ailleurs. 

Partant de là, tout effort pour changer les circonstances extérieures sont vains car l’énergie ne va pas au bon endroit.

Lorsque je vis quelque chose, ce que je vis est une récolte : la récolte de quelque chose que j’ai semé à un moment donné. C’est la conséquence d’un acte, d’une parole ou bien d’une pensée, d’une croyance. 

Si nous passons notre temps à réparer les conséquences du passé, alors non seulement ça prend énormément d’énergie, mais surtout, nous ne changerons rien dans le présent.

Faire toujours un peu plus de la même chose n’amène pas de résultats différents.

Comment amorcer le changement concrètement ?

Comment arrêter de réparer le passé pour construire l’avenir ?

 

 

Etape n°1. L’acceptation

Bien souvent, dès lors que quelque chose nous touche, nous adoptons 2 attitudes : soit nous nous morfondons de ce qui arrive, en mode victime ; soit nous passons tout de suite en mode ninja, à la recherche d’une solution. Dans la première option, on est dans le passé. Dans la seconde, on se projette dans l’avenir.

Pourtant, la solution est dans le présent. Dans l’ici et maintenant. Elle consiste à accueillir ce qui est là. A accueillir à quel point ça fait mal et à quel point c’est désagréable. Je fais un constat et je détaille la situation.

C’est pour cela qu’à l’inverse de la résignation, l’acceptation est une pratique active, c’est une période d’observation et de diagnostic où l’objectif est de comprendre ce qui se joue véritablement, ce qui est réellement à l’oeuvre, derrière le problème apparent.

C’est un peu comme dépasser le symptôme pour aller en débusquer la cause. Ce qui nous conduit tout naturellement à la deuxième étape.

 

Etape n°2. Comprendre le message

Une fois la situation acceptée, on peut en accueillir pleinement le message. A condition que de bien comprendre que que si je suis là, à ce moment-là, c’est que j’ai un rôle à jouer dans ce qui se présente à moi.

La vie m’adresse un message. Un message qui n’est ni une punition, ni une menace. 

Les expériences désagréables ne sont pas des punitions, pas plus que les expériences agréables ne sont des récompenses. 

Ce sont simplement des indicateurs de ma manière d’être en amour de la vie.

Si je vis une expérience désagréable, c’est que je suis prête à démarrer une nouvelle initiation : soit guérir une vieille blessure, soit ouvrir un nouveau chemin. Parfois les deux.

 

Pour comprendre le message, pour décrypter ce que la vie me dit, je peux me poser les questions suivantes :

• Qu’est-ce qui est blessé en moi ?

• De quoi est-ce que j’ai peur ?

• Quelles sont les émotions ? Et les émotions derrière les émotions ? Aller le plus loin possible dans ce temps d’introspection.

• Qu’est-ce qui fait vraiment mal ?

Lorsque l’on est prêt à accueillir le message, on se rend compte que ce n’est absolument pas la réalité ni les circonstances extérieures, ni même quelqu’un d’autre qui nous fait du mal. 

Et qu’il n’y a qu’une réponse à apporter à ce que l’on vit comme étant difficile… 

 

Etape n°3. Grandir en Amour

La seule est unique réponse à nos difficultés : l’amour.

Chaque fois que nous sommes blessés et que l’on ose aller voir ce qui est réellement touché, on se rend compte qu’il s’agit soit d’un déficit d’amour de soi, soit d’un déficit d’amour de l’autre, soit d’un déficit d’amour de Dieu (de la Vie).

Comme vous arrosez vos plantes pour qu’elles poussent, c’est maintenant à vous d’étancher votre soif en vous donnant de l’amour, en envoyant de l’amour aux autres ou bien en allant vous connecter au Divin. Voire les 3 à la fois.

Je vous souhaite de merveilleux moments d’amour.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de transformation.

Non pas des changements que vous voulez voir s’opérer autour de vous, dans votre vie, chez vos proches. Mais de la transformation profonde que vous pouvez décider et engager afin que rien ne soit plus comme avant autour de vous sans pour autant que quoi que ce soit ait changé.

Hein, mais de quoi est-ce que je veux parler ?

De la montagne de bonheur, d’amour, de joie, de gratitude, de lumière qui est en vous.

Et que vous ne voyez pas parce que vous êtes occupé.e à regarder tout ce qui ne va pas autour de vous et que vous aimeriez changer. Ce qui n’est pas toujours possible.

La personne qui m’a fait prendre conscience de cela c’est Nick Vujicic.

La première fois que j’ai vu Nick Vujicic, j’ai pleuré. Pas de douleur, ni de tristesse, ni de pitié. Pas de bonheur non plus. Ce que j’ai ressenti, c’est l’énergie de la vie, la sensation profonde que nous sommes tous là pour quelque chose, qui que nous soyons, avec nos forces et nos faiblesses… Mais mon émotion la plus forte et la plus intense, ce qui me touche le plus profondément quand je regarde ses vidéos est ce sentiment d’être tous reliés, de ne faire qu’un malgré nos différences.

Si le coeur vous en dit, je vous invite à faire plus ample connaissance avec lui :

http://www.youtube.com/watch?v=ZOPf8rHV-Tk

http://www.nickvujicic.com/

Nick et son extraordinaire résilience nous montre que nous avons TOUJOURS la possibilité de transformer notre regard sur les choses. On ne peut pas transformer la réalité. Il est né sans bras et sans jambe. Il en a tellement souffert qu’à 8 ans il voulait se suicider. Mais quand on n’a pas de bras et pas de jambe, c’est pas évident de se suicider…

Son extraordinaire résilience, il l’a acquise. Il a fait un choix. Le choix d’accepter sa réalité et le choix d’en faire quelque chose. Il a pris sa place. Il a décidé qu’il pouvait faire quelque chose avec qui il était, un homme-tronc.

 

 

Et il nous invite à faire de même : nous ne pouvons pas changer ce qui se passe pour nous, mais nous pouvons décider d’en faire quelque chose. Ce que nous faisons de ce qui nous arrive ne dépend que d’une seule personne : nous-même.

Aujourd’hui, c’est un leader spirituel qui apporte de l’amour, de la joie, du bonheur, partout où il va. Précisément parce que c’est un homme-tronc. Ce qui était « en moins » chez lui est devenu un énorme « plus ».

Alors vous ? Quels sont les « moins » que vous pouvez transformer en « plus » ? Qu’est-ce qui vous empêche réellement d’être qui vous voulez être ? Rien.

Je vous souhaite de bons moments avec qui vous êtes, avec vos « moins » et vos « plus ». Et de choisir quelle place vous voulez prendre dans le monde. Même si vous avez l’impression que vous n’avez pas ce qu’il faut pour. En fait vous avez avez exactement ce qu’il faut pour.

Lorsque j’ai commencé à réfléchir à ce que j’allais partager avec vous aujourd’hui, j’ai tout de suite pensé à un article que j’avais écrit l’été dernier et que j’avais envie d’étoffer pour vous.

En effet, je sais que vous êtes ici pour ouvrir encore plus grand votre coeur à l’amour, que vous brûlez de mettre votre vie au service de cette dimension, que vous vous demandez parfois comment l’incarner encore plus…

 

Avant de de creuser un peu plus le comment, je pense qu’il convient d’abord de définir davantage de quoi on parle ici. Qu’est-ce que l’on veut vraiment dire quand on emploie des expressions comme « ouverture du coeur », ou bien « regarder les choses avec les yeux de l’amour », ou encore « envoyer de la lumière et de l’amour » à quelqu’un ?

Parce qu’à mon avis, cette histoire d’amour engendre bien des incompréhensions, elle est même la porte ouverte à bien des déviances, tout simplement parce qu’on ne parle pas de la même chose !

Etre dans l’ouverture du coeur ne veut pas dire que l’on « sent bien » les choses. Il ne faut pas oublier que les émotions et les sensations sont directement liées au mental, dont le rôle est d’analyser, de comprendre, de qualifier et de quantifier donc de séparer. Lorsque je prends une décision sur base de « je le sens bien », cela ne veut pas dire que je prends une décision du coeur, cela veut simplement dire qu’en faisant cela, je suis en accord avec mon système de croyances. Qui est plus ou moins harmonieux, plus ou moins aligné sur le plan divin. De nombreuses personnes dans le développement personnel opposent le coeur au mental. Mais il n’y a pas une « sensation de la tête » et une « sensation du coeur ». Les deux sont en réalité étroitement imbriqués. Parfois mon mental prend des décisions avec le coeur, avec l’amour, dans l’unité. Et parfois il prend des décisions avec mon ego blessé qui a peur de sortir de sa blessure et préfère continuer à l’alimenter, même si c’est peu confortable. C’est douloureux, mais c’est connu, alors c’est rassurant. Mais il arrive parfois aussi que ce que je crois être mon coeur me joue des tours. C’est lorsque je crois faire quelque chose pour quelqu’un sans attente et de manière désintéressée mais que ce n’est pas vrai. Généralement on croit être sincère sur le moment. Mais si on se retrouve à dire « après tout ce que je fais pour lui, il ne s’en sort toujours pas » ou bien « après tout ce que j’ai fait pour elle, voilà comment elle me remercie », c’est qu’on avait subconsciemment un projet sur l’autre.

 

 

Etre dans l’ouverture du coeur n’a pas grand chose non plus à voir avec un truc du genre « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ». L’amour n’est pas quelque chose de béat, il demande aussi du discernement, de l’acceptation, de la compréhension, du choix, du libre-arbitre. En d’autres termes, de la conscience. Il y a des êtres si blessés qu’ils ne sont pas prêts à recevoir. Il y a des êtres si souffrants qu’ils pourront même retourner leur violence contre vous. C’est le sens de l’évangile de Matthieu, chapitre 7, verset 6 : “Ne donnez pas de choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent ».

Donner sans conscience n’est pas donner. Donner en s’oubliant, parce qu’on nous a appris que c’est comme ça qu’il fallait faire, parce que « ce n’est pas toi qui est important, c’est l’autre », ce n’est pas donner. Donner véritablement, c’est donner en connexion profonde avec son coeur, de donner parce qu’on sait que c’est ça que l’on doit faire ici et maintenant. La nuance peut paraître subtile, mais c’est ce qui fait que dans le premier cas on passe à côté de sa vie et que dans le second, on la remplit de ce qui est réellement essentiel à nos yeux.

 

Pour terminer ce premier tour d’horizon de ce que n’est pas « faire les choses avec le coeur », permettez-moi juste une ligne sur l’ego spirituel : « moi j’ai le coeur ouvert, je suis dans le club des gentils parce que je fais de la méditation ». No comment.

Pour nous aider à sortir du paradigme d’un mot, il est souvent utile de regarder ce que l’on dit dans d’autres langues. Et ça tombe bien parce que quand il s’agit d’amour, le grec est d’une aide très précieuse : il existe des tas de mots en grec qui nous aident à différencier les formes d’amour et cela va nous aider à savoir de quoi on parle.

 

 

Il y a l’amour-appréciation, qu’on appelle philia en grec. C’est le lien d’amitié, le lien social. C’est ce que l’on apprécie chez un autre parce qu’on se sent bien avec lui, parce que ses valeurs rencontrent les miennes, etc.

Il y l’eros, qui est le désir. Désir de l’autre, souvent teinté de possession au sens où le désir de l’autre va me permettre d’assouvir ce que je désire pour moi. C’est pour cela aussi que dans l’eros, on souhaite que l’autre corresponde et réponde à nos attentes. Il est donc souvent synonyme de dépendance et de condition : je vais faire ce que tu attends de moi en échange de recevoir ce que j’attends de toi. C’est aussi ce que l’on peut appeler l’amour conditionnel, qui n’est pas uniquement lié au partenariat amoureux mais peut affecter les relations parents-enfants : je t’aime si tu es sage, si tu es poli, si tu as des bonnes notes, si tu es gentil…

Il y a enfin l’agape, qui est le mot grec pour l’amour « divin » et « inconditionnel » par opposition à l’amour conditionnel dont je viens de parler. Les philosophes grecs du temps de Platon l’utilisaient dans un sens supposé universel, c’est-à-dire opposé à un amour personnel. C’est aussi le mot employé tout au long du Nouveau Testament (rédigé en grec par ses différents auteurs), pour la qualité d’amour totalement désintéressé dont Dieu seul est capable, mais qu’il propose de donner à ses disciples par le Saint-Esprit. Voici la définition qu’en donne Jean-Yves Leloup dans son ouvrage L’échelle des états amoureux : « l’amour qui fait tourner la terre, le coeur humain et les étoiles, c’est l’Amour qui aime en moi ». J’ai envie de rajouter « c’est l’amour qui aime à travers moi ». Je suis d’ailleurs intriguée par cette expression « c’est l’amour qui fait tourner le coeur humain », comme s’il n’y avait qu’un seul coeur humain, commun à tous. Intriguée car c’est exactement la définition que je donne à l’Esprit, c’est à dire à cette dimension spirituelle qui nous unit tous, humains, animaux, végétaux, minéraux…

On pourrait même dire que cet agape, c’est l’Amour qui aime à travers moi. Cette notion d’amour qui transcende tout me fait penser à la « petite voie » qu’a expérimenté Thérèse de Lisieux. Thérèse nous dit avec toute la candeur de sa jeunesse et sa délicieuse humilité qu’elle ambitionnait de devenir une grande sainte, mais qu’elle voyait bien que plus elle avançait, moins elle y parvenait avec sa volonté. Elle se désole de ne pouvoir aimer certaines de ses soeurs carmélites et confie sa peine à Dieu. C’est alors qu’elle découvre qu’elle n’est pas obligée de les aimer avec ses sentiments à elle, mais simplement de laisser l’amour agir à travers elle, de laisser cette force la traverser et atteindre celles qu’elles ne parvient pas à apprécier. On voit encore ici qu’avec l’amour « agape », il ne s’agit pas d’un sentiment, d’une émotion, d’une appréciation, mais bien de cette force qu’est Dieu, cette force qui est « au-delà ». Et Thérèse devient capable alors d’aller passer du temps avec ses soeurs les plus acariâtres, dans la véritable ouverture du coeur.

 

Toujours dans son Echelle des états amoureux, Jean-Yves Leloup parle d’une autre notion d’amour : « charis », l’amour célébration, qui est traduit en français pas « grâce ». Charis désigne pour lui la pure joie d’aimer, c’est ce que l’on ressent quand on dit quelque chose comme « je t’aime parce que je t’aime ». C’est l’amour joyeux, l’amour qui ne se pose pas de question, l’amour de l’enfant qui s’élance dans la vie. L’amour-émerveillement, l’amour-instant présent, l’amour qui est là, sans raison, sans explication. La grâce.

Pour moi, quand on parle d’être d’amour, il s’agit d’un être aimant avec ces deux qualités d’amour : agape et charis. Regarder la vie avec les yeux de l’amour, ou avec les yeux du coeur, c’est regarder la vie avec un mélange de charis et d’agape. Ouvrir son coeur à la vie, c’est vivre en charis et agape.

 

 

C’est à la fois être canal et représentant de la Source, de cette force d’amour qu’est Dieu. C’est sentir ce que la vie cherche à manifester à travers nous, ce qui nous met en joie, ce qui nous donne de l’élan. Et le faire. Le faire dans la présence, dans la conscience et s’arrêter dès que la joie n’est plus là. C’est aussi aller beaucoup plus loin : c’est aller à la rencontre de son essence. Pas uniquement de « qui l’on est vraiment » au sens de connaître, respecter, exprimer sa personnalité. Aller à la rencontre de « ce que l’on est vraiment ». Et le vivre, l’expérimenter. Contacter et exprimer qui l’on est en tant que spécimen d’humanité, mais aussi ce que l’on est en tant qu’humain, toucher du doigt ce qu’est l’humanité.

Pour terminer sur cette tentative de définir ce qu’est l’ouverture du coeur, je voudrais vous dire quelque chose de très important. Charis et agape s’appliquent à l’ensemble de la vie, vous y compris.

Cela veut dire que vous ne devez pas faire les choses pour l’autre avant de faire les choses pour vous. Quand vous faites passer l’autre avant vous, avant vos propres besoins, de telle sorte qu’il n’en reste pas assez pour vous (pas assez de temps, pas assez d’énergie, pas assez d’argent…), vous n’êtes pas dans l’amour parce que vous ne vous aimez pas suffisamment et vous ne vous respectez pas. Charis et agape s’appliquent à l’ensemble de la vie, vous y compris. Lorsque vous croyez que vous êtes dans le « faire par amour » parce que vous êtes doué pour un truc, parce que vous le faites bien, et donc que vous trouvez ça normal d’apporter cette valeur ajoutée au monde, mais que vous négligez de le faire aussi par amour pour vous, vous vous trompez. Encore une fois, charis et agape s’appliquent à l’ensemble de la vie, vous y compris.

 

Pour vous aider à vivre en Charis et Agape, je vous ai préparé une méditation, que j’ai le grand plaisir de vous offrir ici et maintenant.

La grâce est une notion dont on n’entend pas souvent parler dans la spiritualité car elle est très connotée.

 

Et pourtant, quand on la regarde, elle nous permet de mieux comprendre ce qu’est Dieu et de vivre notre dimension spirituelle en conscience. La grâce est un cadeau.

 

Quand on parle de la grâce de Dieu, on parle d’un cadeau de Dieu qui n’est autre que lui-même.

 

C’est lui qui se donne. D’ailleurs, c’est sa nature même de se donner puisque Dieu est la plus haute des vibrations qui soient dans l’univers : l’amour inconditionnel. La grâce, c’est Dieu qui se donne dans nos vies.

 

Recevoir la grâce divine, c’est s’autoriser à recevoir ce cadeau, à l’accepter sans condition, sans se sentir redevable envers qui que ce soit ou quoi que ce soit. C’est accueillir pleinement notre nature spirituelle faite des plus hautes fréquences qui soient, sans limites aucune.

 

Si recevoir la grâce nous conduit aux frontières de la transcendance, elle nous permet aussi par effet miroir d’accepter pleinement la dualité dans ce qu’elle a de limitant et de nous accepter totalement, avec nos peines, nos blessures, notre passé, nos souffrances sans vouloir rien changer de ce qui est. 

 

Vous connaissez sans doute cette petite histoire, assez connu dans le petit monde (mais qui devient de plus en plus grand, vous ne trouvez pas ?) du développement personnel et de la spiritualité. Je vous l’ai d’ailleurs mise dans le guide « 20 petits jeux pour mieux se connaître », dans le programme Renouveau (vous pouvez le télécharger ici).

 

Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s’était montré injuste envers lui : « Laisse-moi te raconter une histoire… Il m’arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n’en éprouvent aucun regret. Mais la haine t’épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C’est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J’ai souvent combattu ces sentiments. » Il continua : « C’est comme si j’avais deux loups à l’intérieur de moi ; le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l’entoure et ne s’offense pas lorsqu’il n’y a pas lieu de s’offenser. Il combat uniquement lorsque c’est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l’autre loup, ahhhh… ! Il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n’importe qui, tout le temps, sans raison. Il n’est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l’intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit. »

 

Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda : « Lequel des deux loups l’emporte, grand-père ? » Le grand-père sourit et répondit doucement : « Celui que je nourris. »

 

L’autre jour que je surfais sur le net, j’ai trouvé cette illustration qui parle de cette histoire, mais qui y apporte une précision de taille ! Je l’ai trouvée tellement géniale que je ne peux m’empêcher de la partager avec vous.

 

La part d’ombres, ce n’est pas une part mauvaise qu’il nous faudrait cacher ou éradiquer. Lorsque nous ressentons de la haine, de la jalousie, de la peur, de la colère, de la culpabilité, ce ne sont que des blessures. Nous ne sommes pas ces sentiments. Nous avons été blessés dans notre être profond un jour, et puis d’autres fois encore, et pour nous protéger, pour protéger notre psyché et ne pas croire que c’était nous le problème, on s’est mis à ressentir cela. Il n’y a donc rien à cacher ni à faire disparaître. Quand vous avez une blessure physique, vous la soignez : vous la désinfectez, vous mettez une crème, un pansement, jusqu’à ce qu’elle guérisse. C’est la même chose pour vos blessures psychiques, sauf que le remède est différent. Le remède, c’est de reconnaître la blessure et de l’aimer. C’est pour cela qu’il vous fait aussi nourrir le loup noir. Pas avec encore plus de haine, de la jalousie, de la peur, de la colère, de la culpabilité, mais avec de l’amour. C’est en allant voir vos blessures jour après jour, en les reconnaissant, en leur donnant toute la place dont elles ont besoin, en affirmant qu’elles ont le droit être là et d’attirer votre attention, en les aimant, qu’elles cesseront de hurler à la mort la nuit.

 

 

De nombreuses personnes croient que pour aller vers la lumière, il ne faut cultiver que la lumière. Mais c’est faux. Tant que vous ne serez pas aller voir votre part d’ombre, elle restera tapie dans l’ombre et continuera de gronder plus ou moins consciemment plus ou moins subconsciemment. Si vous souhaitez aller vers la lumière, c’est-à-dire ressentir l’unité, il vous faut prendre aussi en compte votre part d’ombres, aussi paradoxal que ça puisse paraître. Si vous refusez l’ombre, vous croyez qu’il reste des choses à opposer, vous êtes donc dans la dualité qui sépare et non celle qui unit, vous restez entièrement dans l’ombre. Si vous acceptez l’ombre, vous êtes dans la dualité qui unit, vous êtes dans l’unité, vous entrez dans la lumière.

 

Je vous souhaite de merveilleux moments entre gris clair et gris foncé, 100% dans la lumière !

Je vous souhaite un excellent début de semaine !

Suite à ma newsletter de vendredi, intitulée « comment remplir votre réservoir émotionnel », j’ai été interpellée par Marc et il a eu tout à fait raison de le faire ! Merci à lui.

En effet, j’écrivais qu’on vide son réservoir émotionnel quand on donne aux autres. Ce qui n’est pas tout à fait exact.

 

 

Lorsque l’on donne depuis son coeur, non seulement on ne vide pas son réservoir émotionnel mais on le remplit. Quand on donne avec amour, on est dans l’amour, on est l’amour et cela nous nourrit.

Ce qui épuise et qui vide notre réservoir émotionnel, c’est quand on donne parce qu’on se sent obligé et non parce qu’on en a envie.

Ce qui épuise et qui vide notre réservoir émotionnel, c’est quand on donne et qu’on ne reçoit pas suffisamment en retour. Quand je dis en retour, ce n’est pas nécessairement de la part de la personne à qui on a donné, mais en général.

Ce qui épuise et qui vide notre réservoir émotionnel, c’est quand on donne au-delà de ses forces.

Ce qui épuise et qui vide notre réservoir émotionnel, c’est quand on donne et qu’on n’a rien qui remplit notre réservoir émotionnel par ailleurs.

Tout cela me fait penser à une vidéo que j’ai tournée il y a quelques temps maintenant et qui s’appelait « faut-il toujours donner ? »

Je vous laisse la (re)découvrir : suivez ce lien pour la regarder

A mercredi, bonne journée.