L’article que j’ai écrit vendredi m’a fait pensé à un livre que j’ai lu il y a quelques années et qui m’avait fait un grand effet à l’époque. 

 

Il s’agit de L’art de la simplicité, écrit par Dominique Loreau. C’est grâce à ce livre que j’ai commencé à faire le tour de tout ce que possède, deux fois par an. Et tout ce dont je ne me suis pas servi depuis un an, je m’en débarrasse. Soit je le donne, soit je le vends, soit je le jette (s’il est inutilisable et que je n’ai pas pris le temps de le réparer, c’est que cet objet ne m’est pas si indispensable que ça). Il me reste l’essentiel et c’est reposant pour les yeux et ça demande beaucoup moins de temps de rangement et d’entretien.

 

L’art de la simplicité est la recherche de ce qui va me rendre véritablement heureux, matériellement. L’auteur nous propose de revisiter notre vie et d’aligner nos achats et notre mode de vie sur la trilogie : utile, beau et durable. Un salutaire guide anti-gaspillage qui invite à se recentrer sur soi, sans se renier.

 

C’est d’ailleurs pour cela que j’adore le sous-titre de cet ouvrage : «simplifier sa vie, c’est l’enrichir». En effet, Dominique Loreau nous invite avec ce livre – comme son nom de l’indique pas forcément – à l’Abondance, la vraie richesse, celle qui est alignée sur qui nous sommes vraiment !

 

 

A mille lieux de la peur du manque («pour calmer tes envie de hold-uper la caissière, tu lis des livres qui parlent de simplicité volontaire», comme le chante si bien le groupe Dégénération dans leur chanson Mes Aïeux), Dominique Loreau nous parle de la simplicité comme mode de vie. Je retrouve dans ses idées mon idée de l’Abondance : centrée sur mes besoins de produits beaux, de bonne qualité, qui durent dans le temps et qui me plaisent parce qu’ils conjuguent éthique et esthétique.

 

Car pour moi, c’est ça vivre l’Abondance : partir de nos désirs profonds, loin du dogme de réduire sa consommation au maximum, sans se soucier de qui on est vraiment et de ce que l’on aime vraiment. Et tout aussi loin de la logique de consommation du «avoir toujours plus», sans se soucier de comment sont produits les objets que nous achetons et de là où ils iront quand leur obsolescence programmée les réduira de non utilisable et où le faible coût du neuf rendra ridicule l’idée de la réparation… 

 

L’auteur donne ici d’autres mots à ce que j’appelle « les désirs du coeur ». Comme il est écrit « Dieu ne cherche pas à contrecarrer les désirs légitimes de ses enfants qui marchent avec intégrité, au contraire, il leur accorde ce que “leur coeur désire” (Ps 37.3-4; Ps 84.11) », l’art de la simplicité est une quête pour nous rapprocher de nos essentiels. Avec cet ouvrage, Dominique Loreau nous invite à faire le point sur nos désirs afin d’identifier lesquels émanent de notre identité et à l’inverse quels sont les désirs dont on croit qu’ils vont renforcer notre identité, ce qui est forcément un illusion puisque l’avoir ne peut par essence pas nourrir l’être.

 

Alors allez-y, sautez sur ce livre, qui vous donnera envie je l’espère, de revoir vos modes de consommation, pour aligner vos achats sur qui vous êtes vraiment, et ce que vous voulez vraiment.

1 réponse

Trackbacks (rétroliens) & Pingbacks

  1. […] Cliquez ici pour lire l’article consacré à ce livre […]

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N'hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *