Je vous ai récemment partagé une des prises de conscience ma lecture du moment : Demandez et vous recevrez, écrit par Esther et Jerry Hicks.

 

>> Vous pouvez retrouver cet article ici si vous le souhaitez

 

 

Pourquoi lire ce livre ?

 

C’est vrai, je me le suis longtemps demandé et c’est pour ça qu’il est resté si longtemps dans ma pile de livres à lire.

En effet, c’est pas comme si je ne connaissais pas la loir d’attraction…

 

Puis une amie m’en a reparlé (merci Kendy) et c’est toujours un signe pour moi quand plusieurs flèches pointent dans la même direction.

 

Alors je me suis plongée dedans.

 

Et je n’ai pas été déçue !! Je pense que j’avais à faire une sorte de « mise à jour » de mon système de croyances sur la loi d’attraction… ainsi qu’à la « pratiquer » de manière plus consciente.

 

L’approche d’Esther et Jerry Hicks est également plus spirituelle que tout ce que j’avais lu sur le sujet jusqu’à présent et ça m’a fait beaucoup de bien !

 

Mais surtout, en plus du côté théorique, les auteurs nous donnent 22 processus à expérimenter pour changer notre état d’être peu à peu et ainsi parvenir à installer la croyance profonde que l’on peut être, faire et avoir tout ce que l’on veut.

 

Dans ces processus, l’un deux a retenu plus particulièrement mon attention : il s’agit d’une méthode à utiliser quand on manque de temps (on peut aussi l’utiliser pour attirer plus d’argent).

 

Le matin, prenez une feuille de papier et diviser la en deux colonnes. 

 

Dans la colonne de gauche, écrivez « ce que je vais faire aujourd’hui » et vous listez ce que vous avez envie de faire (et non TOUT ce qui est à faire, justement, c’est là la puissance du truc). 

 

Dans la colonne de droite, écrivez « ce que l’Univers fera ». Perso, j’écris Dieu à la place de l’Univers car ça correspond plus à ma sensibilité. Et listez tout ce dont vous voulez que l’Univers se charge : ce qui vous embête, ce que vous n’avez pas le temps de faire, ce que vous ne voyez pas possible…

 

Cela parait presque trop simple, voire simpliste, mais j’ai eu envie d’essayer.

 

J’ai été bluffée du résultat !!

 

Des problèmes se sont résolus comme par magie, des personnes que je cherchais à contacter m’ont appelée… 

 

Et bien plus encore :

D’une part, cela a changé mon énergie et je ne me sens plus débordée.

D’autre part, m’a conduit à avoir envie de réorganiser mon activité pour la simplifier. Je savais que c’est ce que j’avais à faire depuis un moment mais je ne voyais pas de quelle manière et je ne voyais pas la forme que ça pourrait prendre.

 

C’est maintenant chose faite, je vous en parle dans les jours qui viennent.

 

Et cerise sur le gâteau, je viens de recevoir une lettre me disant que j’avais payé (beaucoup) trop de cotisations sociales et que j’allais recevoir le remboursement. Je ne n’y attendais absolument pas !

 

Je vous souhaite de belles expérimentations !

En effet, nous sommes nombreux à nous demander comment apprivoiser l’Abondance afin qu’elle coule naturellement dans notre vie.

 

La première étape, c’est surtout une question de paradigme, c’est-à-dire ce que nous croyons à son sujet.

 

Est-ce que je crois que dans le monde, il n’y en n’a pas assez pour tous, qu’il faut se battre pour avoir sa part et que si j’ai plus alors forcément quelqu’un d’autre aura moins (et inversement) ?

 

Ou bien est-ce que je crois que nous vivons dans un monde d’Abondance ?

 

Est-ce que je crois que je me suis incarnée à l’image de mon Créateur, c’est-à-dire Créatrice moi-même, avec à ma disposition tout ce dont j’ai besoin pour créer ?

 

Est-ce que je crois que Dieu a de grands projets pour moi et que mon seul job est de manifester ces grands projets ?

 

Est-ce que je crois qu’il est possible de créer son Paradis sur Terre ?

 

Je ne dis pas que cela est profondément inscrit en moi, mais j’y oeuvre chaque jour ;-)

 

En effet, je pense que notre lien à l’argent est lié à notre lien à Dieu car il nous a créé à sa ressemblance : Créateur. Créateur et profondément désirant puisque c’est le désir qui va nous pousser à agir pour Créer.

 

Je pense aussi qu’il n’y a rien que vous ne puissiez créer, que ce soit dans le domaine de l’être (qui vous voulez être), du faire (ce que vous désirez accomplir), ou de l’avoir (les biens matériels dont vous souhaitez jouir).

 

 

Mais alors comment Créer ? Comment disposer, concrètement, de toutes les ressources dont nous avons besoin pour manifester les grandes oeuvres et les grands projets qui cherchent à prendre vie à travers nous ?

 

Pour expliquer cela, j’ai réalisé il y a plusieurs années de cela une chronique du film Le Secret, en 9 épisodes.

 

Il s’agit d’une série d’interviews de différentes personnalités aussi variées que physicien quantique, coach, auteur, psychothérapeute, philosophe, chef d’entreprise ou encore homme d’église. Toutes parlent à leur manière du «secret», qui n’est autre que la loi d’attraction. 

Je vous invite, si le coeur vous en dit, à lire ou à relire cette chronique.

>> Suivez ce lien pour accéder à l’essence du Secret

 

La semaine dernière, j’avais prévu de reprendre après 15 jours de détente totale.

Mais ça ne s’est pas du tout passé comme je l’imaginais.

D’un côté, je me sentais pleine d’entrain, avec l’envie de mettre en place  mon nouveau site, ma manière de communiquer renouvelée… 

Mais de l’autre, je me sentais physiquement épuisée, ce qui m’a d’ailleurs inquiétée car je ne comprenais pas pourquoi : je venais de passer 15 jours de tranquillité avec mes enfants, à lire, broder et me baigner. 

Y avait un truc qui clochait.

J’ai donc suivi le flux…

J’ai fait le minimum auquel je m’étais engagée auprès d’autres personnes et pour le reste, j’ai écouté mon corps et mon mental qui me commandaient de rester tranquille.

Et j’ai bien fait, maintenant je le sais (même si sur le moment ce n’était pas du tout confortable) !!

Ce que j’avais besoin de conscientisé est arrivé, encore une fois sous la forme d’une série Netflix (suivez ce lien si vous voulez savoir ce qui s’est passé la dernière fois que ça s’est présenté de la même manière).

Si vous ne l’avez pas encore vue, je vous recommande de foncer tout de suite regarder Le chemin de l’Olivier. 

 

 

La série raconte la trajectoire de trois amies confrontées à leur destin. 

Ada, Sevgi et Leyla entreprennent un voyage lorsque l’une d’entre elles apprend que son cancer est de retour : Sevgi cherche des réponses et pense les trouver au cours d’un processus thérapeutique transgénérationnel. Au cours de leur été passé ensemble, chacune sera confrontée à des épreuves, à ses propres blessures mais elles contacteront aussi l’espoir : en résumé, tout ce qui leur a été transmis par les générations passées. Un voyage dont elles vont ressortir transformées, au-delà de ce qu’elles avaient imaginé.

Je l’ai « binge-watché » deux fois de suite tellement les messages m’ont parlé.

Ce furent évidemment de bons moments de délassement mais pas que…

En effet, cette série regorge de pépites qui nous aident à conscientiser nos propres schémas répétitifs subconscients.

C’est ainsi que, inspirée par plusieurs moments du film, j’ai eu envie de me faire un rituel pour à la fois honorer mes ancêtres, les remercier de m’avoir donné la vie

Je vous livre la teneur de ce rituel.

Je me suis d’abord préparé un bon repas, accompagné d’un bon verre de vin, à déguster en conscience pendant ce rituel (ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça).

J’ai allumé un feu cérémoniel.

J’ai rédigé un texte dans lequel je remercie mes ancêtres de m’avoir donné la vie et leur fais part de mon souhait d’honorer leur mémoire. Après avoir rendu hommage à tout ce qu’ils m’ont apporté et à toutes les ressources merveilleuses qu’ils m’ont transmises, j’ai également écrit des phrases pour me libérer du poids des responsabilités que j’ai endossés pour eux. Je leur ai redonné ce qui leur appartenait et j’ai repris ce qui m’appartenait.

Pour terminer, je leur ai souhaité de reposer en paix, libérés eux aussi de toute douleur et de toute peine.

Après avoir lu mon texte et mangé mon repas devant ce feu, j’ai brûlé le document et laissé le feu s’éteindre tranquillement.

J’ai merveilleusement bien dormi et ce matin je me sens à nouveau pleine d’énergie, comme libérée d’un poids qui m’empêchait d’avancer et en quelque sorte régénérée de l’intérieur.

Autre idée qui a émergé en regardant Le chemin de l’olivier : dessiner un arbre de vie afin de me connecter à la force de vie qui m’a été transmise par les générations qui m’ont précédées.

Je l’ai commencé mais pas terminé encore : je vous montrerai le résultat dans ma prochaine newsletter ;-)

A très vite !!!

En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi dernier je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie.

 

 

Nous voici déjà au dernier épisode de notre feuilleton de cette fin août autour des 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent, réflexion issue de l’ouvrage éponyme de Stephen Covey.

Celle-ci est fondamentale car c’est elle qui rend possible toutes les autres.

 

Habitude n°7 – Aiguisez vos facultés

L’habitude n°7 vous propose de prendre le temps d’aiguiser vos facultés.

Cette septième habitude constitue votre capacité de production personnelle, c’est-à-dire votre capacité à faire plus, faire mieux, faire différemment pour créer la vie qui vous ressemble, une vie qui a du sens, une vie qui vous rend heureux. 

Elle préserve et renforce le meilleur atout dont vous disposiez : vous-même. Elle renouvelle votre nature dans ses quatre aspects : physique, socio-émotionnel, spirituel et mental.

Aiguiser vos facultés, c’est cultiver ces quatre aspects de votre nature, de manière régulière, constante et équilibrée.

Ce travail représente le meilleur investissement que nous puissions faire de notre vie : un investissement sur nous-même.

 

L’aspect physique 

Ici, l’habitude n°7 signifie prendre soin de votre forme physique en choisissant une nourriture équilibrée, en vous reposant suffisamment, en prévoyant des moments de relaxation et en faisant de l’exercice régulièrement.

 

L’aspect spirituel

Votre esprit forme l’essence, le coeur votre caractère : votre système de valeurs. C’est votre domaine privé. Il tire sa force de sources d’inspiration qui vous élèvent au-delà du matériel et vous font toucher toutes les réalités intemporelles du genre humain. 

Vous pouvez choisir la méditation ou la prière mais certains cultivent aussi leur spiritualité à travers la nature. La nature procure à sa manière une certaine force à ceux qui s’immergent en elle.

La spiritualité, c’est cultiver l’amour qui est en nous : quel que soit notre métier, nous effectuons du bon travail tant que nous nous occupons de rendre service aux autres. Le service, c’est l’amour en action. 

Travailler à notre renouvellement spirituel requiert de notre part un grand investissement en temps, mais c’est un travail que nous n’avons précisément pas le temps de négliger (voir l’habitude n°3 : les activités de type 2). 

C’est ce qui doit avoir la première place dans notre agenda car c’est ce qui transcende à la fois qui nous sommes et ce que nous faisons.

En cultivant notre lien au divin, nous ne sommes plus seuls : nous co-créons notre vie avec Dieu et c’est là qu’elle prend la saveur si particulière d’une vie qui a du sens.

 

L’aspect mental

Une grande partie de notre développement intellectuel et de notre discipline nous vient de notre éducation scolaire. Mais, lorsque nous quittons la « férule » de l’école, la plupart d’entre nous laissent alors leur intellect s’endormir.

Nous devons donc appliquer l’habitude 3 à la gestion constructive de toutes les ressources qui nous aident à accomplir notre mission. Les études (éducation continue et enrichissante de notre intellect) représente un facteur essentiel pour notre renouvellement intellectuel.

Il n’y a pas de meilleur moyen pour développer son intellect que de lire de grands auteurs ou des ouvrages culturels. On pénètre ainsi les plus grands esprits de ce monde. La lecture sera d’autant plus bénéfique si l’on cherche à comprendre la pensée de l’auteur comme le suggère l’habitude n°5. Lire des biographie constitue pour cela une excellente pratique.

 

L’aspect socio-émotionnel

Hans Selye, médecin mondialement connu pour ses recherches sur le stress, exposait la thèse suivante : ce n’est qu’en servant autrui, en concrétisant des projets passionnants pour vous et utiles pour notre entourage, que nous pouvons mener une vie longue, saine et heureuse. 

C’est l’idée de la mission de vie : assurez-vous d’aligner votre vie professionnelle sur votre mission de vie et de maintenir une vigilance qui vous permette d’y coller chaque jour un peu plus. 

Les relations sont sans doute ce qui nous challenge le plus dans notre vie : c’est à cet endroit que se trouvent nos plus grands bonheurs mais aussi nos plus grandes douleurs. D’où l’extrême importance de cultiver l’amour et l’harmonie dans toutes vos relations grâce aux habitudes n°4, 5 et 6.

Nous considérons trop souvent que lorsqu’une personne est dans notre vie, elle se sera pour toujours et on laisse le quotidien prendre le dessus au lieu de nourrir la relation en profondeur.

 

Une heure par jour

Aiguiser ses facultés constitue ce que l’on pourrait appeler une victoire intérieure quotidienne et je ne peux que vous recommander de vous atteler à cette tâche au moins une heure par jour, une petite heure quotidienne qui vous servira pour le restant de vos jours.

Pour se révéler tout à fait constructif, le renouvellement de notre personne doit s’effectuer dans l’équilibre de ces quatre aspects. Négliger l’un des aspects revient à entraver le développement des autres.

Lorsque vous cultivez votre forme physique, vous acquérez une meilleure image de vous-même (habitude n°1), vous renforcez le paradigme de votre valeur personnelle, de votre volonté et de votre proactivité. Vous prenez conscience que vous êtes libre d’agir et de ne plus vous laisser balloter, que vous êtes en mesure de choisir votre propre réponse à tout stimulus.

En cultivant votre dimension spirituelle, vous renforcez votre aptitude à diriger votre vie. Au lieu de vivre sur vos souvenirs, vous développez votre aptitude à vivre suivant votre imagination et votre conscience. Vous comprenez vos paradigmes et vos valeurs les plus intimes. Vous pouvez créer en vous un axe de vie centré sur de justes principes, définir votre mission, réécrire votre vie, une vie en harmonie avec ces principes et qui trouvera sa source dans votre propre force. La richesse de votre vie intérieure ainsi engendrée viendra conforter la confiance que vous vous accordez.

Lorsque vous cultivez l’aspect mental de votre personne, vous améliorez votre gestion (habitude n°3). En vous organisant, vous obligez votre esprit à reconnaître l’importance des activités de type 2, des priorités et des autres occupations. Vous organiser autour de ces activités et priorités reste le seul moyen d’optimiser votre temps et votre énergie. En vous investissant constamment dans des études, vous accroissez vos connaissances et, par conséquent, vos possibilités de choix. Votre sécurité économique ne provient pas de votre métier, mais de votre pouvoir de production (facultés de penser, d’apprendre, de créer, de vous adapter). C’est la véritable indépendance financière : non pas la richesse, mais la capacité de créer cette richesse. C’est une richesse intérieure.

 

Ce minimum d’une heure par jour destiné à votre renouvellement physique, spirituel et mental deviendra la source de sécurité intérieure dont vous avez besoin pour « aiguiser » l’aspect socio-émotionnel de votre personne.

Ce renouvellement constitue à la fois le principe et le processus qui nous donnent la force de nous engager sur une spirale ascendante et de progrès continus. 

C’est en effet notre conscience, lorsque nous l’entretenons correctement, qui capte le degré de cohérence ou de disparité qui existe entre ce que nous voulons vivre et ce que nous vivons réellement.

 

Je vous souhaite de merveilleux moments avec vous-même, dans cette spirale ascendante du renouvellement de qui vous êtes.

En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi dernier je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie.

 

 

Habitude n°6 – Principe de coopération créative

Avec la quatrième habitude, nous avons vu comment changer de paradigme sur les relations afin de vivre en harmonie avec les autres.

La cinquième habitude constitue quant à elle la première étape pour faire vivre ce paradigme et aller vers des relations où les besoins de tous sont satisfaits.

 

Voici la deuxième étape : une fois que chacun a pu exprimer ses besoins, il s’agit d’oeuvrer en synergie afin que tout le monde soit non seulement reconnu et puisse déployer ses ailes mais aussi que cette manière d’interagir nous emmène plus loin encore que nous ne l’aurions imaginé seul.e.

 

Mais que signifie exactement synergie ? 

La réunion d’individus crée de nouvelles possibilités.

Nous respectons et apprécions les différences physiques entre un homme et une femme. C’est l’essence même du couple et de la perpétuation de l’espèce.

 

Mais qu’en est-il des différences sociales, intellectuelles ou psychologiques ? Pourquoi ne pourraient-elles pas être à l’origines ne nouvelles formes de vie ? Pourquoi ne pourraient-elles pas engendrer un climat où chacun s’épanouirait à sa façon, ce qui conforterait la valeur et l’assurance de chacun et qui permettrait à tous de s’épanouir ?

C’est la base de toute force de synergie : savoir reconnaître et apprécier les particularités affectives, intellectuelles et psychologiques de chacun d’entre nous. Pour cela, il faut prendre en conscience que l’on ne voit pas le monde tel qu’il est, mais tel que nous sommes. Si nous ne comprenons pas ceci, comment pouvons nous comprendre nos différences et nous intéresser à des gens qui, selon nous, sont « à côté de la plaque »?

Seuls peuvent y parvenir ceux qui ont l’humilité de reconnaître les limites de leurs perceptions. Car seules ces personnes apprécient vraiment le potentiel que leur offre la communication.

On pourrait résumer cette approche par la capacité de se dire à propos de l’autre : 

« Si quelqu’un de votre intelligence et de votre compétence n’est pas d’accord avec moi, c’est qu’il y a quelque chose que je ne comprends pas, et je veux comprendre. Vous avez un point de vue, un cadre de référence que je veux connaître. »

 

Et à partir de là, nous cherchons ensemble à aller au-delà de nos points de vue respectifs, au-delà de la solution que chacun a imaginé dans son coin.

Il s’agit d’aller à la recherche de la « troisième alternative ».

Cette solution représente bien plus qu’un compromis, elle est le résultat de la synergie, du meilleur de chacun. 

En pensant de cette manière, les relations, qu’elle soient professionnelles ou familiales,  ne sont plus des transactions (je te donne ça dans l’espoir d’avoir ceci en retour), mais permettent la transformation : transformation des solutions et transformation de la relation en même temps.  Quand chacun est respecté dans qui il est, dans ses besoins et qu’il apporte sa pierre à l’édifice, cela change tout !

Bien sûr, cela demande du temps, de l’énergie et le succès n’est pas garanti. 

 

Mais souvenez-vous de l’habitude n°3 : priorité aux priorités. Si vous souhaitez éviter les crises désagréables qui ne manquent pas d’arriver si vous ne prenez pas suffisamment soin de vos relations, voici une habitude à mettre en priorité. 

C’est aussi, au passage, un moyen qui est à votre portée pour mettre plus d’amour dans le monde et permettre à ceux qui vous entourent de prendre davantage leur place : une belle contribution, vous ne trouvez pas ?

 

Je vous dis à demain pour la septième et dernière habitude.

En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie.

 

 

Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour le 5ème épisode de notre feuilleton de cette fin août autour des 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent, réflexion issue de l’ouvrage éponyme de Stephen Covey.

Avec la quatrième habitude, nous sommes entrés dans la sphère relationnelle où là aussi, nous pouvons choisir de quelle manière nous vivons les choses : souhaitons-nous de la compétition dans nos relations ? Ou souhaitons de la coopération ?

La plupart des situations qu’offre la vie reposent cependant sur l’interdépendance et dans ces situations d’interdépendance, gagner ensemble apparaît donc bien comme la solution la plus avantageuse pour tous.

Trouver des solutions gagnantes pour tout le monde est la « dernière étape » du paradigme des relations harmonieuses. Cette manière de penser et d’agir implique également que chacun puisse exprimer son véritable besoin.

Et c’est là qu’il nous faut revoir notre manière de communiquer, que ce soit avec nos proches ou dans nos entreprises.

 

Habitude n°5 : Principes de communication

Imaginez que vous ayez des problèmes de vue. Vous vous rendez chez l’ophtalmologue. Vous lui expliquez brièvement votre cas. Il ôte alors ses lunettes et vous dit : «  Tenez ! Prenez celles-ci. J’en ai une paire de rechange à la maison. Elles m’ont rendu de très grands services. »

Vous chaussez ses lunettes et, bien entendu, vous répliquez aussitôt : « c’est pire que tout, je n’y vois rien. » 

L’ophtalmologue aura beau insister en vous répétant que ses lunettes lui étaient très utiles et qu’elles vont vous rendre la vue, vous n’y verrez pas plus clair pour autant. Vous repartirez en éprouvant une certaine méfiance : un ophtalmologue qui prescrit des verres sans même avoir fait de diagnostic ? C’est impensable.

Dans nos relations, c’est la même chose : identifier les véritables besoins de chacun, c’est comme l’élaboration d’un diagnostic. 

Voici comment faire.

 

1. Comprendre avant de chercher à se faire comprendre

Ethos, pathos, logos : ces trois mots représentent l’essentiel de l’habitude 5.

Ethos représente vos caractéristiques, votre caractère et la confiance qu’il inspire. Pathos représente l’empathie, l’émotion et la communication de ces sentiments. Logos signifie parole, raison, c’est la partie logique, réfléchie de votre proposition.

Or, la plupart des gens passent directement à la troisième phase. Ils pensent d’abord à exprimer logiquement (fonction de l’hémisphère gauche) leurs idées. Ils essaient de convaincre leurs interlocuteurs du bien-fondé de leur logique sans d’abord prendre en compte les deux autres éléments ethos et pathos.

Nous consacrons des années à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ; il nous faut des années pour apprendre à parler aussi. Mais apprend-on jamais vraiment à écouter ? Quelle éducation, quelle méthode nous enseigne à écouter afin de comprendre un autre être humain en nous basant sur son propre vécu ? Bien souvent nous n’apprenons pas cela.

Pourquoi est-ce si important ?

Parce que l’être humain ne fonctionne avec la logique qu’en dernier ressort : sa première manière d’agir et de réagir est émotionnelle.

Cela signifie que vous n’avez aucune chance de toucher la personne par votre logique et vos arguments si vous ne prenez pas en compte ses émotions. 

Voici ce que nous dit l’autre en permanence : « tant que je ne peux pas me montrer ouvert face à vous, tant que vous ne comprenez pas mon caractère, ma situation et mes sentiments, vous ne pourrez pas me conseiller. »

Vous comprenez mieux pourquoi les relations sont si difficiles ? Tout simplement parce que nous ne les abordons pas de la bonne manière !

 

2. Ecouter par empathie

On compte en général quatre niveaux d’écoute :

  • On peut ignorer l’autre, c’est-à-dire ne pas écouter du tout. C’est le cas dans les disputes.
  • On peut faire semblant d’écouter, en acquiesçant de temps à autre. C’est le cas quand on a décidé que de toute façon on n’en fera qu’à notre tête.
  • On peut procéder par écoute sélective, et ne retenir que certains passages de la conversation. Ceci est très courant lorsque nous « écoutons » les bavardages continuels des jeunes enfants. On peut également écouter attentivement mais ne prêter attention qu’aux mots. 
  • Il existe pourtant un autre niveau d’écoute : l’écoute par empathie, par laquelle vous vous identifiez à votre interlocuteur pour le comprendre.

Attention, il ne s’agit ici en aucun cas de ces techniques d’écoute qui préconisent que l’on imite le discours de son interlocuteur où vous écoutez pour répondre, contrôler, voire manipuler l’autre.

D’ailleurs lorsque vous essayez de véritablement comprendre quelqu’un en vous mettant à sa place, vous n’avez même pas besoin être d’accord avec lui. Ce n’est pas l’objet de l’écoute véritable.

Cela exige bien plus que de simplement entendre, retenir ou même comprendre les mots prononcés. Les spécialistes en communication estiment que seul 10% de la communication passent par les mots, 30% passent par les divers autres sons que nous émettons, 60% par notre corps. Il nous faut donc écouter avec nos oreilles, mais aussi et surtout avec nos yeux et notre coeur. Il faut écouter les sentiments, le sens, le comportement en se servant tout autant de l’hémisphère droit de notre cerveau que du gauche.

 

3. Anticiper

Effectuez un travail de prévention : vous n’avez pas à attendre que surviennent les problèmes de vos enfants ou vos prochaines négociations de contrat pour intervenir. 

Consacrez dès maintenant du temps à chacun de vos enfants. Ecoutez-les, comprenez-les. Observez, de leur point de vue, la vie qu’ils mènent à la maison, à l’école ; étudiez les problèmes qu’ils rencontrent, les petites difficultés qu’ils doivent affronter. Sans les juger. Sans non plus leur fournir une solution qu’ils n’ont pas demandée. Juste en les écoutant.

Parlez-leur aussi de vous : de ce que vous vivez, de ce que vous ressentez, de ce que vous aimez et de ce que vous n’aimez pas. 

Ménagez-vous des soirées avec votre conjoint. Ecoutez ce que vous avez à vous dire. Efforcez-vous de vous comprendre mutuellement. Regardez la vie avec les yeux de votre conjoint.

Ce temps passé à se comprendre contribue à une communication plus ouverte, sans barrières. Dans ce climat de communication, les problèmes qui occupent la plupart des familles et des couples n’ont pas le temps de naître ni de se développer.

Cette manière de communiquer est aussi valable dans le monde du travail : parlez moins et écoutez plus. Ecoutez pour comprendre et cela changera du tout au tout vos relations.

 

Le dimanche, c’est ma journée « 100% off », alors je vous dis à lundi pour l’épisode n°6.

En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie.

 

 

Habitude n°4 : penser « gagnant-gagnant »

Les 3 premières habitudes ne concernaient que vous et votre capacité à prendre vos responsabilités pour créer la vie dont vous avez envie. Avec la quatrième, on entre dans la sphère des relations. 

Là encore, il vous faut choisir le bon paradigme, la manière de concevoir et de vivre vos relations pour vous sentir bien et entretenir des relations harmonieuses, que ce soit dans le monde du travail et des affaires ou avec vos proches.

Quels sont les paradigmes disponibles ?

Gagnant/gagnant

Ce paradigme suppose que les individus veulent, dans leur coeur et dans leur esprit, que toutes leurs interactions débouchent sur des bénéfices mutuels, sur des satisfactions mutuelles. Lorsqu’un problème trouve une solution, les deux parties ressortent, toutes deux, vainqueurs. Pour ceux qui veulent gagner ensemble, la vie n’est pas le théâtre d’un combat, mais un immense terrain d’entente. La plupart des gens vois la vie par dichotomies : le faible et la fort, gagner ou perdre, la manière douce ou la manière forte. 

Ce mode de pensée est défectueux à la base parce qu’il repose sur le pouvoir que l’un exerce sur l’autre.

Au contraire, lorsque l’on pense à partager la victoire avec autrui, on part du principe qu’ « il y en aura pour tout le monde », que le succès des uns ne dépend pas de l’échec des autres. Gagner ensemble, c’est suivre la voie du juste milieu : ce n’est pas votre solution qui l’emporte, ni la mienne, mais une troisième, une solution meilleurs, plus noble.

Et cela est valable dans le monde de l’entreprise, mais aussi à la maison : dès lors qu’un des 2 membres du couple veut avoir raison, on n’est pas dans le gagant-gagnant, de même que lorsqu’on attend qu’un enfant obéisse, c’est la même chose. Les besoins de l’une des personnes ne sont pas comblés.

 

Gagnant/perdant

« Si je gagne vous perdez ». « Vous faites ce que je dis, ou vous n’obtiendrez pas ce que vous voulez ». Les personnes fonctionnant selon ce paradigme usent de leur position, de leur pouvoir, de leur crédit, de leurs richesses ou de leur personnalité pour obtenir que leur volonté soit faite.

Le système d’évaluation scolaire relève également de ce modèle. Le sport programme aussi les enfants selon ce mode de pensée. Gagner, c’est battre ses adversaires sur le stade. La loi aussi fonctionne parfois selon ce modèle. 

Mais la vie ne représente pas en elle-même une grande compétition !

Et si les deux conjoints ne gagnent pas ensemble, alors ils perdent tous les deux.

 

Perdant/gagnant

Certaines personnes raisonnent au contraire selon le paradigme inverse : «  perdant/gagnant ». Elles se considèrent comme perdues d’avance et préfèrent laisser les autres gagner pour conserver leur tranquillité.

 

Tout ou rien

Si nos buts, nos valeurs s’opposent manifestement, il vaut mieux ne pas s’engager ensemble, ne pas créer d’attentes, ne pas espérer de résultats précis.

Dans le monde des affaires, faites comprendre à votre interlocuteur qu’il est préférable de ne pas passer de contrat plutôt que d’en conclure un qui ne bénéficie pas aux deux parties. Bien souvent, se retirer du jeu vaut mieux que de mal jouer.

A la maison, si personne ne veut regarder la même émission à la télévision, il est toujours possible de s’accorder pour faire quelque chose de totalement différent qui plaise à tout le monde. 

 

Quelle option faut-il prendre ?

Il n’existe pas de règle générale sur l’efficacité de ces paradigmes. 

Bien entendu, dans une rencontre sportive, si vous gagnez, l’autre perd. Dans d’autres circonstances, vous voudrez simplement gagner. Par exemple, si votre enfant était en danger, vous ne vous soucieriez pas de ce qui arrive aux autres. Vous ne penseriez qu’à sauver sa vie.

Le bon choix dépend donc de la réalité rencontrée. Toute la difficulté consiste à reconnaître la réalité rencontrée de manière précise et à ne pas se réfugier toujours dans un de ces modèles. 

La plupart des situations qu’offre la vie reposent cependant sur l’interdépendance et dans ces situations d’interdépendance, gagner ensemble apparaît donc bien comme la solution la plus avantageuse pour tous.

 

Comment faire, concrètement ?

• Premièrement, il s’agit d’envisager le problème du point de vue de l’interlocuteur : s’efforcer de véritablement comprendre et exprimer les besoins et les préoccupations de l’interlocuteur aussi bien, voire mieux, qu’il ne le fait lui-même.

• Deuxièmement, reconnaître les problèmes clés, les préoccupations, les véritables besoins (ce qui est généralement différent de la position, de l’opinion pas les positions) de chacune.

• Troisièmement, déterminer les résultats qui constitueraient une solution vraiment acceptable pour toutes les parties.

• Quatrièmement, déterminer les possibilités d’action et de concrétiser ces solutions.

 

La notion de « gagnant/gagnant » est en elle-même une philosophie de vie : elle ne peut venir que d’une personne consciente que la terre est assez grande pour tout le monde.

 

On se retrouve demain pour la suite !

En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie.

 

 

Habitude n°3 : priorité aux priorités

Comme nous l’avons vu dans les précédents épisodes, l’habitude n°1 nous dit : « Vous êtes responsable de votre vie, vous êtes le créateur de votre réalité ». 

L’habitude n°2 représente ensuite le premier stade de la création, la naissance mentale d’un projet. Stephen Covey vous propose, grâce à l’habitude n°2, d’imaginer ce que vous souhaitez créer dans votre vie, d’imaginer ce à quoi vous aimeriez qu’elle ait ressemblé, au soir de votre vie (bon je sais, la tournure est alambiquée, mais c’est pourtant bien ça).

L’habitude °3 représente quant à elle la deuxième phase de la concrétisation, la naissance physique. 

En d’autres termes, l’habitude n°3 est l’accomplissement, la concrétisation , le résultat naturel des habitudes n°1 et n°2.

Vous prenez conscience que vous êtes le programmeur (1), vous écrivez le programme (2) puis vous faites tourner le programme (3). 

C’est une action de tous les jours, de tous les instants.

Même quand on se sent débordé, même quand les problèmes se bousculent, il est important de ne pas perdre de vue ce qui est réellement important pour vous. Quoiqu’il puisse arriver dans votre vie, vous devez consacrer chaque jour du temps et de l’énergie à ce qui vous tient à coeur. 

C’est ainsi que vous aller nourrir votre capital bonheur et que votre cerveau va se programmer pour la réussite. Pour garder ce cap, une question que vous pouvez vous poser, c’est : quelles actions auront le plus d’impact sur ce que j’ai vraiment envie de vire ? Faites d’abord celles-ci, le reste ensuite (y compris régler les problèmes). 

Il s’agit de procéder pour ne jamais laisser l’urgence nous écarter de l’essentiel.

Il existe quatre types d’activités.

  • type 1 : gérer les crises, les problèmes pressants, les projets soumis à échéance. C’est urgent et c’est important.
  • type 2 : activités relatives à ce que nous voulons créer et mettre en oeuvre (et tout ce qui nous permet de remplir notre réservoir de bonheur, à plus ou moins long terme) : formation, recherches de nouvelles opportunités, approfondissement des relations interpersonnelles, planification, détente. c’est non urgent mais c’est important.
  • type 3 : questions à régler rapidement comme les appels téléphoniques, le courrier, les rapports, les réunions. C’est urgent mais pas important. 
  • type 4 : activités futiles et passe-temps agréables, loisirs. Ce n’est ni urgent, ni important.

Généralement, on a tendance à se focaliser sur les activités de type 1 car elles sont le plus urgentes. Cependant, ce sont aussi elles qui sont les plus génératrices de stress. Le problème, c’est que plus l’on se consacre aux activités de type 1, plus celles-ci augmentent, jusqu’à nous envahir totalement. En effet, à ne pas vouloir faire de prévention en accordant suffisamment  aux activités de type 2, les crises finissent par se multiplier. On est le « pompier de service ». Certaines personnes se font ainsi malmener par les problèmes, à chaque instant, tous les jours. Leur seul refuge se situe alors dans les activités sans importance du cadre 4 : ce sont les activités de compensation, parce qu’on n’a plus la force de rien faire d’autre (regarder la télévision le soir, perdre son temps sur FaceBook, et de manière générale tout ce qui consiste à « se vider la tête »). 

D’autres personnes passent beaucoup de temps à faire des choses « urgentes mais pas importantes », les activités de type 3 (elles s’imaginent cependant que ce sont de véritables urgences de type 1). Se concentrer sur les activités de type 1 et de type 3 nous permet aussi de ne se pas poser les vraies bonnes questions, tant les vraies réponses nous font peur.

Les personnes efficaces se tiennent à l’écart des activités de type 3 et 4 car, qu’il y ait urgence ou non, ces activités sont sans importance. Toute leur énergie va dans le sens de réduire les  activités de type 1 afin de pouvoir consacrer plus de temps aux activités de type 2. 

Paradoxalement, c’est en se consacrant aux activités de type 2, même quand il y a urgence, qu’on anticipe et qu’on réduit sur le long terme les activités de type 1. Les activités de type 2 sont au coeur d’une méthode de gestion efficace de votre vie : harmoniser ses relations, vivre sa mission de vie, planifier à long terme, faire de l’exercice, se former, se remettre en question… c’est-à-dire  toutes ces choses dont nous savons qu’il nous faut les faire, mais auxquelles nous « échappons » trop souvent, simplement parce qu’elles ne sont pas urgentes. Ils sont sans doute très importants, de toute première importance, mais pas urgents. Et comme il n’y a pas d’urgence, vous ne réalisez pas ces projets.

Quelques exemples :

  • vous faites un travail stressant que vous n’aimez pas pour payer vos factures (type 1) et vous êtes tellement épuisé que vous ne pensez qu’au week-end et aux vacances (type 4) et vous en oubliez de vous former, de repérer quelles pourraient être de meilleures opportunités pour vous, de vous interroger sur votre mission de vie (type 2), ce qui vous permettrait de trouver un travail plus épanouissant et mieux rémunérateur (et qui évitera à terme de se retrouver dans la situation de type 1)
  • vous « subissez » les crises d’adolescence parce que vous n’avez pas pris le temps de voir que votre enfant avait grandi et que ses besoins avaient changé. Vous n’avez pas pris temps de redéfinir les modes de fonctionnement de votre famille en temps utile. 
  • C’est souvent aussi la même chose dans le couple : les crises arrivent parce que vous avez oublié que l’amour, ça se cultive au quotidien et qu’il est important d’échanger souvent sur la relation, les besoins de chacun en fonction de l’évolution de la vie…

A vous de jouer !

Repérez dans votre vie dans quel type d’activité vous êtes le plus souvent puis :

  • éliminez les activités de type 4 (en dehors du repos normal) 
  • focalisez-vous sur les activités de type 2 : c’est la clé du bonheur à long terme, car c’est ce qui permet de ne plus avoir que des activités 100% nourrissantes pour toutes les dimensions de votre être.

Amusez-vous bien à mettre en place ces nouvelles habitudes !!

En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie. 

 

 

Voici la deuxième des 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent, réflexion issue de l’ouvrage de Stephen Covey.

 

Habitude n°2 : « Sachez dès le départ où vous voulez aller »

Cette 2ème habitude découle de la précédente.

Si l’on regarde bien, l’habitude 1 nous dit « vous êtes le créateur », et l’habitude 2 devint donc notre création, ce que nous faisons de notre pouvoir créateur.

 

Pour faire de votre vie votre création, il vous appartient de redéfinir les références et les critères qui constitueront votre nouveau filtre, le nouveau paradigme conscient selon lequel vous souhaitez vivre.

 

« Comme nos vies seraient différentes si nous savions ce qui nous tient à coeur et si, cette image en tête, nous nous attachions à être et à faire ce qu’il nous importe vraiment d’être ou de faire » nous dit Stephen Covey.

 

En réfléchissant consciencieusement à ce que vous désireriez que l’on dise de vous à votre enterrement, comme je vous le propose dans l’exercice ci-dessous, vous découvririez votre définition d’une vie réussie.

 

C’est en partant de cette vision de la fin de votre vie que vous pouvez rédiger ce que l’auteur appelle un « énoncé de mission personnelle ». Cet énoncé ressemble en quelque sorte à la constitution d’un pays c’est-à-dire qu’il représente non seulement le cadre dans lequel sont élaborées les lois, mais aussi la référence suprême qui permet surmonter les difficultés.

 

Vous pourrez prendre vos décisions en fonction de ce cadre, de ce crédo personnel exprimant à la fois ce que vous voulez être et ce que vous voulez faire.

 

En gardant cette fin à l’esprit, vous êtes sûr.e que rien dans vos actions quotidiennes ne transgressera les critères définis comme étant d’une importance supérieure, et que chaque jour de votre vie contribuera de façon significative à concrétiser la vision que vous avez de votre vie dans son ensemble.

 

Réfléchir de cette manière va vous permettre également de repérer quels sont vos comportements erronés, dans le sens de « ceux qui ne servent pas votre idéal ».

 

Et à partir de là, chaque fragment de votre vie, votre comportement d’aujourd’hui, d’hier, de demain, celui que vous adopterez dans un mois, ou dans un an, peut être étudié à la lumière de ce qui compte le plus pour vous. 

 

En développant la conscience du décalage qu’il y a entre votre vie actuelle et votre énoncé de mission personnelle, vous découvrirez quelles sont les zones à améliorer, quels sont les talents que vous devez développer, qu’est-ce qui a besoin d’être changé, voire éliminé de votre vie.

 

 

Peu à peu, vous commencerez chaque journée en ayant bien en tête toutes ces valeurs et cela donnera une coloration à tout ce que vous vivrez : vous ne réagirez plus aux événements de la vie en fonction de votre passé et de vos émotions, mais en fonction de ce que vous voulez créer pour votre avenir. De cette manière, vous serez véritablement pro-actif.

 

Exercice 

Imaginez que vous assistez à l’enterrement d’un être cher.  Vous arrivez sur les lieux, vous sortez de votre voiture. Vous vous rendez à l’église ou bien dans la chambre funéraire. Autour de vous, des gens dans la peine, bien sûr, mais vous sentez aussi communion qui lient ceux qui vivent une expérience émotionnelle commune forte. Devant vous se trouve le cercueil. Empli de tristesse et de respect vous vous dirigez vers ce cercueil, dans lequel se trouve le corps de la personne à qui vous êtes venu rendre un dernier hommage aujourd’hui. Vous vous penchez sur ce cercueil et c’est vous qui vous trouvez dedans. C’est à votre propre enterrement que vous êtes et c’est à vous que tous ces gens sont venus honorés, c’est ce qui les soude en ce moment. Vient le moment de l’éloge funèbre où vont prendre la parole des personnes pour qui vous avez compté, à quelque titre que ce soit. Il y aura quelqu’un de votre famille, un de vos amis, un de vos collègues, peut-être un de vos clients ou encore le membre d’une association dans laquelle vous avez été actif… Qu’est-ce que vous aimeriez qu’ils disent de vous ? Quelle conjoint avez-vous envie d’avoir été ? Quel père ou mère ? Quel frère ou quelle soeur ? Quel collègue, quel employé, quel patron, que fournisseur, quel client avez-vous envie d’avoir été ? Quel ami ? Donnez tour à tour la parole aux personnes que vous aimeriez voir parler de vous? Qu’aimeriez-vous qu’elles disent ? Qu’est-ce que vous souhaiteriez avoir apporté dans la vie de toutes ces personnes ? Quelle trace dans la société, aussi infime soit-elle aimeriez-vous avoir laissé ? Comment voulez-vous qu’on se souvienne de vous ? De quelles qualités, de quelles actions, de quels projets, de quelles manières d’être voulez-vous laisser le souvenir chez ces êtes chers ?

 

A partir de cette vision, prenez le temps de rédiger votre énoncé de mission personnel constitue l’axe  de votre philosophie de vie. Cela ne se fait pas en 10 minutes, ni même en une heure. Consacrez-y un peu de temps pendant quelques jours et relisez-le, jusqu’à ce que vous en soyez satisfait, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à jouter ni à enlever. Recopiez-le au propre et relisez-le régulièrement.

 

Cet énoncé représente en quelque sorte l’axe horizontal de votre philosophie de vie, ce qui concerne votre lien au monde de la matière.

 

Pour le compléter, il vous appartient aussi de définir l’axe vertical de votre philosophie de vie, c’est-à-dire tout ce qui concerne votre lien au monde de l’esprit. Vous pouvez le faire en vous référant à cet article.

 

A demain pour la suite !

En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie.

 

 

Habitude n°1 : Soyez pro-actif

Outre la conscience de soi, nous possédons l’imagination, la capacité de créer dans notre esprit quelque chose qui dépasse la réalité présente. Nous possédons également une conscience, un sens profond du bien et du mal, des principes qui gouvernent nos comportements, et la faculté de sentir si nos pensées et nos actions sont en adéquation avec ces principes. 

Qu’est-ce que la proactivité ?

Cela signifie qu’en tant qu’êtres humains, nous sommes responsables de nos propres vies. Notre comportement découle de nos décisions.

Parce que nous sommes, par nature, responsables (c’est-à-dire capable de réponse), nous pouvons affirmer que nos vies ne sont guidées par notre propre conditionnement et par les circonstances que dans la mesure où nous acceptons, par une décision consciente ou par défaut, de nous laisser diriger par eux. 

Les individus « réactifs » se sentent souvent affectés par leur environnement. Si le temps est beau, ils se sentent bien. S’il fait mauvais, cela altère leurs sentiments et leurs performances. Les personnes proactives portent en elles leur propre météo intérieure. Elles sont guidées par certaines valeurs et, si l’une de ces valeurs consiste à produire un travail de qualité, peu importe qu’il pleuve ou que le soleil brille.

Les réactifs dépendent également de leur environnement social, de la « météo sociale ». Quand on les traite bien, ils se sentent bien ; quand on les traite mal, ils sont sur la défensive et remâchent leur rancoeur. Les réactifs fondent leur bien-être et leur émotionnel sur le comportement de leur entourage, autorisant ainsi les faiblesses des autres à gouverner leur vie.

Les proactifs se dirigent en fonction de valeurs auxquelles ils ont sérieusement réfléchi, qu’ils ont sélectionnées, et qui sont devenues des valeurs internes. Ils disposent en permanence d’une boussole interne qui leur montre le nord, peu importe ce que disent ou pensent les autres.

Malheureusement, tant qu’un individu n’a pas eu la force de se dire honnêtement qu’il est aujourd’hui ce qu’il est à cause des choix qu’il a fait hier, et tant qu’il ne s’en persuade pas profondément, alors ils se trouve dans l’incapacité de choisir autre chose. 

La personne reste alors en mode victime (c’est la faute à papa, maman, le gouvernement…) et remet son pouvoir dans les mains des autres.

Nos attitudes et nos comportements découlant de nos paradigmes, il nous est possible, si nous employons notre conscience de soi pour les étudier, de voir en eux la nature même de nos repères, de nos cartes sous-jacentes. Nos paroles, par exemple, constituent d’excellents indicateurs de notre degré de proactivité.

language réactif language proactif
Je n’y peux rien Examinons les différentes solutions
je suis comme je suis Je peux aborder le problème de manière différente
Ca me rend malade Je contrôle mes sentiments
Ils ne le permettrons pas Je peux élaborer une présentation à mon avantage
Je suis obligé de le faire Je choisirai une réponse appropriée
Je ne peux pas Je choisis
Je dois Je préfère
Si seulement… Je ferai cela

Ce qui importe le plus c’est la façon dont nous répondons à ce que nous vivons. 

Des circonstances difficiles engendrent souvent des changements de paradigmes : ils sont là pour cela. 

Tout comme porter les lunettes adéquates lorsque nous ne voyons plus clair change notre vision des choses de manière mécanique, adopter un nouveau paradigme change la manière dont nous nous voyons, la manière dont nous voyons le monde et nos prochains et la manière dont nous considérons ce que la vie exige de nous. 

Se saisir des épreuves de la vie comme autant d’opportunités, voilà le paradigme de la pro-activité. C’est le seul qui vous permette de vous créer une vie sur-mesure, indépendamment de votre passé ou de votre environnement actuel.

 

On se retrouve demain pour la suite !!