Comme vous le savez, je suis toujours à la recherche des méthodes les plus performantes pour aider mes lecteurs à sortir de leurs schémas répétitifs et de leurs croyances limitantes. C’est la raison pour laquelle que je me suis penché sur l’engouement pour la méthode Ho’oponopono.

Je vous propose en ce moment une série de 4 articles pour vous aider comprendre comment elle agit concrètement et qu’elle puisse vous aider à créer peu à peu la vie qui vous ressemble. Voici le dernier : Les 3 stades de l’éveil.

 

Le petit secret que j’aimerais partager avec vous aujourd’hui n’est pas issu de ma réflexion personnelle, je l’ai trouvé dans cet ouvrage génial écrit par Joe Vitale et consacré à Ho’oponono : Zéro Limite. Sur le chemin de notre éveil à la vie, de notre éveil à notre vraie vie, de notre éveil à la paix intérieure, nous traversons 3 étapes. Quoi qu’il nous arrive, quelle qu’ait été notre éducation, notre milieu social, nos choix passés, nous avons aujourd’hui le choix de prendre ce chemin ou non.

 

1. l’attitude de la victime

C’est le premier stade où nous sommes à peine conscients de ce que nous vivons. Quand il nous arrive quelque chose de désagréable, nous avons tendance à rejeter la faute sur l’autre : notre patron, notre conjoint, nos parents, nos enfants, le conducteur devant nous qui nous fait une queue de poisson, etc. Pour alimenter notre sentiment d’impuissance, les médias nous régalent de sujets qui font l’unanimité : le chômage, la pollution, les guerres, la famine, les tremblements de terre… Si toutes ces « informations » sont vécues comme la preuve de notre impuissance, elles sont aussi là pour nous dégager de toute responsabilité et nous décourager de prendre notre vie en mains. Alors nous nous plaignons et nous râlons : cela nous fait un sujet de conversation au bureau, dans la rue, avec notre concierge… Et quand tout cela est trop difficile à supporter, nous tentons de nous distraire : nous faisons la fête (éventuellement bien arrosée, c’est plus facile pour oublier ses soucis), nous faisons du sport (pour se vider la tête), nous partons en vacances. C’est le règne des plaisirs éphémères au détriment du sens que nous pourrions donner à notre vie. Nous espérons sans trop y croire, alors nous jouons au loto, puisque finalement la vie est une loterie !

 

 

2. celui qui devient créateur de sa vie

Si vous me lisez, c’est que vous avez un jour quitté cette première étape et que vous vivez probablement cette deuxième étape qui consiste à créer sa vie. A la faveur d’un licenciement, d’une maladie, d’une dépression ou tout simplement en prenant conscience que « ras-le-bol de cette vie-là », vous avez commencé à faire du développement personnel. Et séance après séance, stage après stage, atelier après atelier, vous avez réalisé sur c’est vous qui créez votre vie, avec vos croyances, vos pensées, vos émotions, vos vibrations. Vous avez pris conscience d’un certain pouvoir sur les événements et les situations que vous vivez, sur les personnes que vous attirez (ou que que vous n’attirez pas) à vous. Vous avez quitté le domaine des plaisirs éphémères dont je parlais plus haut pour donner du sens à votre vie : vous avez appris à savoir ce que vous voulez, ce qui vous tient vraiment à coeur, ce que vous désirez tout au fond de vous, que ce soit dans le de l’avoir, dans le domaine de l’être ou dans le domaine du faire. Vous utilisez de manière consciente la loi d’attraction en faisant de la pensée positive, de la visualisation créatrice, vous passez vos commande à l’univers et vous obtenez ce que vous désirez, plus ou moins, en fonction de votre capacité à recevoir. Votre vie est devenue plutôt agréable.

 

 

3. vers le lâcher-prise

Ici je vous propose d’aller encore plus loin que d’avoir une vie simplement agréable. Vous vous demandez peut-être ce que ça peut bien être… Voici l’explication. Au bout d’un moment, lorsque nous pratiquons de manière intensive la création délibérée (c’est-à-dire le fait de passer ses commandes à l’univers et d’être livré en moins de temps qu’il ne faut pour le dire – ou presque), nous commençons à comprendre que nos intentions, aussi belles soient-elles sont pourtant des limitations. C’est avec notre mental que nous passons nos commandes, en fonction de ce que nous croyons être bon pour nous. Cela nous procure un quotidien agréable, une certains dose de bonheur, mais il y a encore mieux : la force d’un bonheur profond et durable. Pour vivre ce bonheur profond et durable, nous devons nous laisser guider notre nature spirituelle profonde, l’esprit que nous sommes, la Syntropie (cette force qui pousse l’univers vers plus d’harmonie, de perfection, d’organisation), au lieu de vouloir contrôler les événements. Pour le dire autrement : il nous faut avoir simplement la vigilance de reconnaître « ce que Dieu cherche à manifester à travers nous » et nous aligner sur cela. Lorsque nous voulons tout contrôler, nous passons peut-être à côté de quelque chose qui est bien plus approprié pour nous. Nous pouvons alors décider d’abandonner notre pouvoir à plus grand que le nôtre : quand on y est attentif, c’est à ce moment-là que les miracles ont tendance à se produire. Car il faut bien se rendre compte que tant que j’ai l’intention d’obtenir quelque chose, c’est comme si je combattais le manque de ce quelque chose, et je suis en lutte contre le plus de la vie. Alors qu’à partir du moment où je m’abandonne à l’inspiration, la vie peut se transformer. A l’état zéro, celui dont parlent les physiciens quantiques, il n’y a plus besoin d’intention, il n’y a qu’à accueillir ce qui est et agir ensuite. A ce stade, nous vivons dans une état constant d’émerveillement, d’étonnement et de gratitude. Car nous nos rendons compte que lorsque nous cessons de vouloir tout contrôler, c’est là que nous arrive les meilleures choses. C’est ce que Paulo Coehlo exprime en disant « l’univers entier conspire à mon bonheur ». 

 

Pour moi, pratiquer Ho’oponopono nous permet de sortir du jugement que nous portons avec notre mental sur les choses que nous vivons (ça c’est bien, ça c’est mal/ça c’est agréable, ça c’est désagréable/ça c’est bon pour moi, ça c’est mauvais pour moi). Prononcer les quatre phrases « je suis désolé • s’il te plait pardonne-moi • merci • je t’aime » nous fait vibrer à la fréquence de l’état zéro que je viens d’évoquer. Ainsi nous sommes dans la confiance totale qu’en toute circonstance, que la vue nous apporte ce qu’il y a de meilleur pour nous : à ce moment-là, plus rien ne peut nous atteindre, plus rien ne peut plus nous blesser. Nous vivons dans la paix intérieure.

 

Cet article vous a plu ? lisez les 3 précédents :

Ho’oponopono, comment ça marche ?

Tous mes conseils pour bien pratiquer ho’oponopono

Vous êtes responsable de tout ce que vous vivez

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