Voici la petite bête qui m’a soufflé l’idée de cet article, assez inhabituel comme vous le verrez.

 

 

En effet, en sortant de ma voiture l’autre jour, j’ai découvert ce magnifique scarabée vert-doré sur pneu.

 

Pourquoi est-ce que je vous raconte ça ?

 

Qu’il soit sur le pneu ou ailleurs, l’important est que je l’ai vu. J’aurais pu ne jamais m’en apercevoir et alors sa présence n’aurait pas été un message pour moi.

 

Mais le fait que je l’ai vu, et que j’ai trouvé sa présence étonnante, puis que je l’ai trouvé très beau – à tel point que j’ai eu envie de le prendre en photo – tout ça a attiré mon attention.

 

Si on écoute bien, tout dans notre vie est message. L’Esprit que nous sommes nous adresse des messages en permanence via tous les événements que nous vivons. C’est la notion d’univers-métaphore ou univers-miroir. En observant notre environnement, nous pouvons y dénicher de précieuses indications, de précieuses guidances. 

 

Les animaux en font partie, le règne animal étant assez proche du nôtre, la conscience de soi et le libre-arbitre en moins.

 

Mais d’ailleurs pourquoi les humains et les animaux se sont-il rapprochés ? Pourquoi les humains ont-ils eu envie de s’entourer d’animaux domestiques ? Pourquoi les animaux ont-ils acceptés de se laisser domestiquer ? Quel rapport entretenons-nous avec le monde animal ?

 

Ce rapport avec le monde animal est fluctuant et a aussi sa propre histoire. Les premiers animaux à avoir été domestiqués ont été les chats. Avec la sédentarisation et l’agriculture notamment basée sur la culture du blé, sont apparues… Les petites souris… Attirant naturellement aussi les chats. Humains et animaux ont ainsi commencé une longue histoire ensemble, qui témoigne aussi de l’évolution de nos moeurs et de nos consciences. Car au Moyen-Age, marqué par la peur de la sorcellerie, le chat s’est diabolisé et a été chassé. Jusqu’au retour des souris, le réintroduisant dans notre vie quotidienne. 

 

Du côté des animaux, comment se passe le phénomène de domestication ? Qu’est-ce qui fait qu’un animal accepte de se laisser domestiquer et d’autres pas ? On peut supposer que le potentiel de domestication est présent dans le patrimoine génétique de certains animaux tandis qu’il est absent chez d’autres. Si l’on part de cette hypothèse, cela signifie que dans le plan divin, certains animaux ont un rôle à jouer auprès des humains. Et donc il s’agit pour chaque être humain de découvrir quel rôle il a à jouer auprès du règne animal. 

 

C’est la raison pour laquelle je vous invite à vous questionner lorsqu’un animal en particulier attire votre attention, comme ce fut mon cas avec le scarabée découvert sur le pneu de ma voiture. De retour à la maison, j’ai cherché des informations sur la symbolique du scarabée et les textes que j’ai trouvés m’ont particulièrement parlé, ils ont mis des mots plus sur ce que je ressentais en moi intuitivement, mais que je parvenais pas à décrire précisément.

 

De manière plus générale, si vous vous questionnez sur votre rapport à l’animal, vous y trouverez très riches enseignements.

De tout temps, les hommes ont chassé des animaux pour se nourrir. Aujourd’hui de nombreuses personnes se posent la question du végétarisme et même du véganisme (l’absence totale d’utilisation des ressources animales, même celles telles que le miel ou les oeufs). Entre ces deux manières de vivre la relation à l’animal, il existe toute une histoire, de la même manière que celle brièvement évoquée avec le chat : élevage, élevage intensif, prélèvement d’animaux sauvages dans la nature comme source de récréation, dressage, zoos…). Il ne s’agit pas ici de trancher et encore moins de juger ce qui est juste ou pas, simplement de constater que notre rapport à l’animal est sans cesse mouvant et que nous pouvons là encore se questionner de manière à se positionner par rapport à sa propre vie et ses propres choix : de gagner en conscience de notre relation avec le monde qui nous entoure.

 

Voici les questions que vous vous pouvez vous poser :

  • Que vivez-vous de manière générale avec le monde animal ?
  • Que pensez-vous de la domestication ?
  • Que pensez-vous de l’idée de l’animal comme partenaire de croissance personnelle ?
  • Que pensez-vous de l’idée de manger des animaux pour se nourrir ?
  • L’expression « souffrance animale » vous touche-t-elle ? Si oui de quelle manière ?
  • Quelles sont les prises de conscience que vous faites avec ces questions ? 

 

> Si vous avez des animaux domestiques

  • Est-ce que j’ai des animaux domestiques ?
  • Combien ?
  • Cet animal a-t-il un nom ?
  • Comment ce nom a été choisi ?
  • Quelles sont les circonstances de l’arrivée de cet animal dans votre vie  ?
  • A-t-il ou a-t-il eu des symptômes physiques ? Lesquels ?
  • Racontez une ou plusieurs anecdotes marquantes avec cet animal (agréables ou non).
  • Le cas échéant, cet animal est-il toujours présent dans ma vie ? Si non, pourquoi ?
  • Qu’est-ce que vous vivez comme expérience avec cet animal ?
  • De quoi est-ce que tout cela est la métaphore ?
  • Qu’est-ce que ça dit de vous ?
  • Comment est-ce que vous vous sentez avec tout ça ?

 

> Si vous n’en n’avez pas 

  • Pourquoi n’avez-vous pas d’animal domestique ?
  • Est-ce un choix ou une contrainte ?
  • De quoi est-ce que tout cela est la métaphore ?
  • Qu’est-ce que ça dit de vous ?
  • Comment est-ce que vous vous sentez avec tout ça ?

 

Je vous souhaite de bons moments de réflexion et de belles découvertes.

1 réponse
  1. Véronique
    Véronique dit :

    Coucou Gaëlle,
    Depuis longtemps j’essaie de trouver toutes les choses dont vous parlez (l’amour de soi, des autres, la foi, la plénitude). J’ai pratiquement trouvé toutes ces choses par des livres et aussi par la pratique du Q-Gong. Mais votre écriture et vos paroles ont réussi depuis maintenant un bon mois à vraiment comprendre tout ce que j’ai pu lire.
    Je voulais surtout vous dire que dès que je vous lis, je réussis à me recentrer. Merci beaucoup.
    J’ai depuis un an deux cochons d’inde (femelles) après avoir eu plusieurs fois des hamsters que j’adorais mais qui n’ont pas vécu longtemps. Je partage des moments très forts avec mes cochons d’inde, ça a été dur au début car elles étaient très craintives, j’ai même failli ne pas les garder, car ça me faisait mal de voir qu’elle n’était pas bien. Mais je les aimes fortement toutes les deux, d’une façon différente chacune (je ne pensais pas que l’on pouvait aussi aimer les animaux de façons différentes comme des humains…).
    Preuve que le règne animal a beaucoup à nous apporter.
    Merci et gratitude. Véronique

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