Comme vous le savez, je suis toujours à la recherche des méthodes les plus performantes pour aider mes lecteurs à sortir de leurs schémas répétitifs et de leurs croyances limitantes. C’est la raison pour laquelle que je me suis penché sur l’engouement pour la méthode Ho’oponopono.

Je vous propose en ce moment une série de 4 articles pour vous aider comprendre comment elle agit concrètement et qu’elle puisse vous aider à créer peu à peu la vie qui vous ressemble. Voici le deuxième : Tous mes conseils pour bien pratiquer ho’oponopono.

 

1. Pratiquez dès que vous vivez une expérience désagréable

Quand vous vivez une expérience désagréable, que se passe-t-il réellement ? Vous souffrez parce que la réalité n’est pas conforme à ce que vous attendiez. C’est la définition même de la souffrance : ce que l’on ressent lorsque la situation est en décalage avec ce que vous estimez qu’elle devrait être. Autrement dit, c’est notre mental qui nous fait souffrir. Dans le monde de la matière, nous appréhendons la réalité par le biais de notre mental, avec notre système de croyances. Nous avons mis en place ce système de croyances dans les premières années de notre vie, pour se créer des repères face aux situations que nous vivions. Au bout d’un moment, ces croyances deviennent tellement puissantes qu’on ne voit plus que ce correspond à ces croyances. C’est comme si nous avions en permanence un filtre devant les yeux, qui colorent notre réalité d’une certaine couleur. Nous finissons par devenir aveugles à certaines choses et hyper-réactifs face à certaines autres, tout simplement parce que ça appuie sur nos blessures. Certaines de ces croyances sont erronées parce que nous les avons mises en place avec une perception limitée, tout simplement parce que nous étions des enfants incapables d’appréhender les choses dans leur complexité et incapables de relativiser. Le problème est que nous continuons à agir et réagir avec ces croyances, même quand elles ne sont plus adaptées. 

 

Lorsque nous vivons une expérience désagréable, c’est simplement pour nous indiquer que notre croyance est disharmonieuse et que nous sommes invités à la nettoyer. Il est vraiment important de comprendre que ce qui nous fait souffrir ne sont que des mémoires, des programmes subconscients qui se rejouent en nous, ravivés par la situation actuelle. C’est ici que pratiquer ho’oponopono peut vraiment nous aider dans le travail intense de développement personnel et spirituel que demande le changement de ces croyances. Ho’oponopono signifie d’ailleurs « rectifier une erreur ». Les quatre phrases « je suis désolé • s’il te plait pardonne-moi • merci • je t’aime » nous permettent de nous extraire de la manière dont notre mental regarder le monde, de nous détacher de la manière dont notre système de croyances perçoit la réalité. Ainsi, nous pouvons regarder la réalité différemment, débarrassée du filtre de notre jugement qui nous la faisait percevoir comme souffrante.

 

 

2. Pratiquez sans intention

J’ajouterai qu’il est important pour moi de ne pas pratiquer ho’oponopono avec une intention particulière. Car lorsque nous vivons mal une situation ou un événement, notre mental trouve immédiatement la solution qui serait la bonne, nous aspirons mentalement à autre chose et nous imaginons facilement ce que devrait être cet autre chose : pour la famine, que tout le monde mange à sa faim, quand un couple divorce, qu’ils retrouvent leur amour (surtout s’ils ont des enfants). Ici aussi, nous faisons fausse route : c’est notre manière de juger, c’est-à-dire notre système de croyances, qui estime que telle ou telle solution serait la bonne, qu’il serait meilleur que ce «problème» n’existe pas. Mais nous n’en savons rien. Dites les 4 phrases en pensant à la situation, c’est tout, sans imaginer l’une ou l’autre issue, simplement dans la confiance que quoi qu’il se passe, tout se résoudra de la meilleure manière possible pour toutes les parties concernées.

 

Pour vous souvenir de pratiquer sans intention, rappelez-vous l’histoire du paysan chinois et de son fils, qui aime beaucoup monter à cheval. Un jour, le seigneur voisin offre à son fils un magnifique cheval. Et le voisin de notre paysan (on a tous un voisin qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, n’est-ce pas ?) de s’extasier : «Mais c’est formidable, quelle chance que notre seigneur ait donné à votre fils ce cheval, lui qui aime tant monter à cheval !». Notre paysan lui répond simplement : «Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose». Quelques mois plus tard, le fils a un accident de cheval avec sa fameuse monture offert et se casse la jambe. Il en reste estropié. Le voisin revient et plaint le père du jeune homme : «Quel grand malheur, c’est vraiment affreux ce qui est arrivé, finalement ça s’est révélé être un cadeau empoisonné ce cheval…». Notre paysan lui répond simplement : «Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose». Un peu plus tard, c’est la guerre en Chine et tous les hommes jeunes valides sont appelés pour partir au front, ce qui n’est pas le cas du fils du paysan puisque sa jambe blessée l’empêche de se battre. Le voisin, qui, vous l’aurez compris, ne peut s’empêcher d’avoir un avis sur tout, félicite le père : «Comme quoi, ce malheur a eu du bon puisque votre fils ne va pas partir à la guerre et pourra rester auprès de vous». Ce à quoi, notre paysan répond invariablement : «Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose»… En effet, dans tout ce qui arrive dans notre vie, nous avons rarement toutes les clés de compréhension des événements. Nous ne savons jamais si quelque chose est bon, ou mauvais. Pratiquer Ho’oponopono sans intention nous permet de se le rappeler.

 

 

3. Faites-en un rituel quotidien

Enfin, vous pouvez choisir d’aller plus loin que de pratiquer ho’oponopono lorsque vous vivez une expérience désagréable, même sans intention quant à la solution qui serait la plus appropriée. Pour moi, Ho’oponopono est un état émotionnel et vibratoire qui correspond à un mélange de foi, d’amour et de gratitude. Et plus vous vivez avec cette attitude, plus vous attirez à vous les événements, les situations et les personnes qui correspondent à cet état émotionnel. Il n’y a pas de meilleur moyen pour créer la vie qui vous ressemble que de vibrer à haute fréquence : l’amour et la gratitude sont les plus hautes fréquences qui soient. Le Dr Masaru Emoto, connu pour ses travaux sur l’eau, a publié plusieurs ouvrages présentant des clichés de différents cristaux de molécules d’eau dans diverses situations : les cristaux réagissent par des changements de structure à diverses influences, celles de la musique par exemple, ou à celle de simples mots comme « merci », « gratitude » ou « haine ». Savez-vous que les cristaux d’eau présentant la structure moléculaire la plus harmonieuse sont ceux qui ont été exposés à la combinaison des mots « merci » et « je t’aime » ? Alors imaginez ce que vous allez créer dans votre vie lorsque vous serez imprégné de ces quatre phrases « je suis désolé • s’il te plait pardonne-moi • merci • je t’aime ».

 

Personnellement, quand je suis en voiture, mon mental ruminant a tendance à prendre le dessus avec sa fréquence « idées noires ». Dès que je me rends compte que ce processus s’enclenche, je récite les quatre phrases. Et la magie de la simplicité de ces mots agit : je me sens immédiatement apaisée, mon mental reste au calme ou m’emmène vers de bien plus douces pensées.

 

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