Dans la dernière newsletter que j’ai envoyée à mes abonnés après mes 3 mois d’absence, je leur promis que je leur raconterai ce qui s’est passé pour moi ces dernières semaines ainsi que les raisons de mon silence. Cela m’a semble une bonne idée d’en parler ici aussi.
En réalité, cela a commencé en août dernier.
Je revenais de 3 semaines de vacances et normalement j’aurais dû être pleine d’entrain à l’idée de recommencer à apporter ma contribution au monde et pleine d’énergie de m’être reposée.
Mais au bout d’une semaine, j’étais déjà épuisée et j’avais à nouveau envie d’être en vacances.
Et ça, c’est tout sauf normal.
Dans notre société, on a tendance à croire que la fatigue c’est un truc normal.
Tout le monde est fatigué. « Ça va ? ». « Oui, un peu fatiguée mais ça va ».
Ben non ça va pas.
Etre fatigué, ce n’est pas normal.
C’est un symptôme physique. Et un symptôme physique nous indique que quelque chose est déséquilibré dans notre vie, que nous sommes désalignés.
La fatigue est liée à un manque de sens.
C’est comme ça que j’ai décidé de reprendre plus d’articles, plus de vidéos sur les onctions, newsletters, etc.
Et tout allait bien, j’avais retrouvé mon énergie et mon envie… En effet, tout cela donne du sens à ma vie. C’est quelque chose que j’aime faire, que je suis douée pour faire, qui fait du bien autour de moi : le trio gagnant !
Mais il y a avait un malaise plus profond.
Quelque chose que je ne sentais pas et qui a mis quelques semaines à se manifester.
Une extrême fatigue s’est emparée de moi. Soudainement. Au point que j’avais du mal à sortir de mon lit.
Dès que j’avais une journée « normale », le lendemain j’étais malade.
Je n’étais plus capable de rien faire. Et je n’en n’avais pas envie non plus.
Rien. Même pas répondre aux textos. Même des gens que j’aimais bien. Même pas lire (alors que j’adore ça). Juste zéro énergie.
Je n’allais pas mal, je ne me lamentais pas. J’étais juste bien dans mon lit.
Bon je me suis quand même posé des questions.
Est-ce que je n’ai pas un cancer ?
Une amie a osé me demander : « ce ne serait pas une dépression ? ».
Evidemment je n’avais pas du tout prévu ça.
Alors il a bien fallu que je lâche prise.
Sur tous les plans, y compris sur le plan financier.
Je suis restée dans mon lit, à ne rien faire.
Enfin pas tout à fait : j’ai observé ce qui se passait en moi et autour de moi dans ce moment de RIEN.
J’ai observé ce qui cherchait à émerger en moi : qu’est-ce qui, spontanément, quand je n’ai aucune projet ni aucune intention, cherche à prendre vie à travers moi ?
De la même manière, j’ai observé ce qui venait spontanément de l’extérieur : qu’est-ce que les gens me demandent et qu’est-ce que cela fait en moi ?
Et c’est ainsi que peu à peu, l’énergie est revenue.
Début janvier, j’ai eu de nouveau envie de sortir de mon lit. J’ai aussi observé ça, mais sans rien forcer. J’ai continué d’être dans cette attitude d’observatrice, à l’écoute de mes envies ou non-envies.
J’ai passé janvier en mode brainstorming, parce que c’est ce dont j’avais envie : je suis allée à la rencontre de qui je suis vraiment.
Sans forcer. Sans me demander « est-ce que ça peut marcher ? » ou « est-ce bien raisonnable ? ».
J’ai continué de me poser ces questions :
Est-ce que je me sens bien ? Je continue.
Est-ce que je me sens mal ? J’arrête.
Est-ce que j’ai envie de faire autre chose ? Je le fais.
Est-ce que j’ai envie de me reposer ? Je me repose.
Je vous raconterai dans un prochain article ce qui émerge quand je n’ai rien à faire, quand je n’exige plus de moi de faire tel ou tel truc – parce que sais faire, parce que ça rapporte de l’argent, parce que les gens l’attendent…
A bientôt.
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N'hésitez pas à contribuer !