Comment j’ai trouvé mon essence (dans les deux sens)

Celle qui me sert de carburant et celle qui constitue ma nature profonde

Comme je vous le racontai la dernière fois, voici ce qui s’est passé pour mois pendant les 2 mois où j’étais totalement incapable de passer à l’action, dans quelque domaine que ce soit.

Je suis simplement restée dans mon lit, à ne rien faire.

Enfin pas tout à fait « rien ». Comme j’étais bien (pas déprimé ni au fond du gouffre ni malade, juste incapable de faire quoi que ce soit), j’ai simplement observé ce qui se passait en moi et autour de moi dans ce moment de RIEN.

J’ai observé ce qui cherchait à émerger en moi : qu’est-ce qui, spontanément, quand je n’ai aucune projet ni aucune intention, cherche à prendre vie à travers moi ?

Et ce qui a émergé, c’est 3 choses : deux anciennes et une nouvelle. 

Ce qui est nouveau aussi, c’est que je me suis rendue compte que ces 3 éléments, qui pourraient paraître très différents les uns des autres, se regroupent finalement sous une seule bannière.

Et c’est laissant advenir ces 3 éléments, sans les rejeter, sans les juger, sans les comparer, sans chercher à les réunir ou à trouver une cohérence entre eux, que j’ai compris qu’ils se rejoignaient naturellement et formaient un tout, qui est mon essence profonde.

Une des choses que j’aime le plus dans la vie, c’est écrire. Non seulement jouer avec les mots pour créer des phrases qui impactent. Mais aussi jeter sur le papier les idées qui naissent dans ma tête, pour les éclaircir et les clarifier, les structurer. Mais peut-être encore, ce que j’adore par-dessus tout, c’est laisser aller mes mains sur le clavier en suivant le fil de ma pensée pour l’amener plus loin, l’amener là où elle n’a jamais été. Ce sont des ces moments-là que je suis la plus « fière » de ce que j’écris.

 

 

Ça c’était déjà là.

Mais ce qui est nouveau et qui devenu impérieux c’est de créer des oeuvres d’art. 

Avant j’étais ce qu’on appelle « créative » : tricot, broderie, papier mâché, bricolage, déco… J’ai toujours, du plus loin que je me souvienne, adoré ça. Mais il fallait que ce soit utile. Qu’à la fin j’ai un objet qui serve à quelque chose.

Et c’est ça qui est nouveau pour moi. 

J’expérimente : aquarelle, collage, lettering, pastels… J’ai même acheté une formation en ligne pour créer ses propres tampons et j’adore ça. Je n’ose pas encore dessiner mais ça viendra. 

Je ne cherche pas à atteindre un résultat, ni même que ça soit beau. Je me laisse juste guider par « tiens si j’essayais ça ? ». Juste guidée par le fil de mes pensées, idées, intuition. Des fois ça marche, des fois ça rate.

 

 

Le troisième élément qui est venu me faire « coucou », c’est ma capacité à créer et à m’emparer de nouvelles idées, de nouveaux concepts. 

C’est ainsi que j’ai été la première blogueuse zéro déchet en France en 2011, une des premières infopreneuses française en 2012. J’ai aussi créer le premier programme pour aider les thérapeutes à se développer (aujourd’hui c’est la tarte à la crème, mais croyez-moi, en 2013 il n’y avait RIEN dans ce domaine). J’ai été aussi une des première à oser parler aussi ouvertement de la prière et de Dieu avec Divine Prière en 2018. En 2018 également, j’ai aussi tenté de créer un site collectif de prière mais il n’a pas vu le jour. Puis en 2019, je me suis emparée du concept d’onction sacrée pour le remettre au goût du jour et en créer une méthode personnelle et autonome de lien à Dieu.

D’ailleurs quand j’étais salariée, on me reprochait d’avoir trop d’idées et qu’elles étaient « trop originales ».

Jusqu’à présent, je n’avais absolument pas fait le lien entre tous ces projets ni même entre ces 3 éléments : écrire, l’art, les projets.

Aujourd’hui, le lien entre ces 3 éléments qui émergent de qui je suis, comme une source qui sort de terre spontanément, il me semble évident.

Je suis une créatrice : voici mon étendard, la bannière qui réunit tout ce qui émane de moi naturellement.

Quand ce mot CREATRICE a émergé, inutile de vous dire que je ne savais pas du tout quoi en faire de concret. Je ne sais d’ailleurs toujours pas comment je vais articuler tout ça « économiquement parlant » : j’ai besoin de laisser encore poser les choses. Cela viendra en son temps.

Voilà pour aujourd’hui, c’était la phase « observer ce qui émerge » lorsque je ne cherche pas à « faire quoi que ce soit ».

Et vous, avez-vous déjà vécu une période dans votre vie ou vous avez pu observer ce qui, spontanément, quand vous n’avez aucun projet ni aucune intention, ce qui cherche à prendre vie à travers vous ?

Si oui, c’était quoi ? Et qu’en avez-vous fait par la suite ?

A bientôt.

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