Le lâcher-prise est une question qui revient souvent dans les questions des abonnés à ma newsletter. Faisons le point.

La réponse est très très très simple, c’est la mettre en oeuvre qui est moins facile.

Cette réponse se fait en 2 temps :

  1. Observer ce qui a tendance à se produire et ce qui a tendance à ne pas se produire
  2. Décider ce qui suivre ce qui a tendance à se produire et décider de ne pas suivre ce qui a tendance à ne pas se produire

La première étape demande de l’observation, mais aussi de la conscience. La conscience qu’il n’y a jamais que 2 tendances :

  • la tendance des choses à se produire. Tout est fluide, se déroule à la perfection. Les événements s’enchaînent facilement et logiquement, sans heurts et sans retard. Je dispose des bonnes informations au moment où j’en ai besoin, je rencontre les bonnes personnes au bon moment. 
  • la tendance des choses à NE PAS se produire. Il y a un grain de sable (ou la plage entière) dans l’engrenage. Je dépense de l’énergie sans résultat, je ne trouve pas les personnes dont j’ai besoin ou elles ne sont pas disponibles, je n’ai pas accès aux informations nécessaires pour faire avancer mes projets. Tout semble difficile et compliqué, j’ai l’impression de devoir déployer des montagnes d’énergie pour arriver à mon objectif. Et même, parfois je n’y parviens pas.

 

 

Tous les événements que nous vivons nous donnent des indications sur qui nous sommes et sur qui nous ne sommes pas mais aussi sur la direction à suivre.

 

Exemple : je veux joindre quelqu’un au téléphone et soit ça sonne occupé, soit ça sonne dans le vide, soit la secrétaire me dit que la personne que je souhaite joindre est absente… Il y a une direction : ce que je veux a tendance à ne pas se produire.

 

Une fois qu’on a observé ça, la deuxième étape a l’air extrêmement facile : ne pas s’acharner sur une porte qui est fermée et passer la porte qui s’ouvre devant nous. Fastoche !

 

Oui, sauf que souvent il y a un « mais ».

 

Parce que parfois, la tendance des choses à se produire nous fait peur. Nous ne l’avions pas prévue.

 

Et parfois, la tendance des choses à ne pas se produire nous embête. Parce qu’on en avait vraiment envie.

 

D’où la nécessité d’avoir un plan d’action flexible, afin d’être capable de danser avec la vie et la vivre non pas une série de problèmes à résoudre mais un mystère dans lequel entrer comme disait Gandhi ou plus exactement, un mystère avec lequel faire corps, un mystère à embrasser, en sachant que nous n’aurons jamais toutes les réponses pour le comprendre.

1 réponse

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  1. […] un petit texte autour de la notion de lâcher-prise, dont j’ai parlé dans le dernier article ! J’ai encore reçu des questions sur le lâcher-prise et sur le fait de suivre ce qui a tendance […]

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