Voici les quatre lois de la spiritualité de la spiritualité hindoue.

 

1. La personne qui arrive est la bonne personne.

Cela signifie que personne n’arrive dans nos vies par hasard ; toutes les personnes qui nous entourent, qui interagissent avec nous, sont là pour quelque chose, pour nous permettre d’apprendre et d’avancer sur chaque situation. 

Ceci nous enseigne deux choses supplémentaires. 

Tout d’abord, cela veut dire que nous pouvons prendre du plaisir à chaque rencontre : se délecter des rencontres agréables et des moments de bonheur avec autrui d’une part, et nous réjouir des expériences désagréables que l’on peut avoir avec les autres car elles nous apprennent quelque chose de nous.

Elles peuvent nous montrer par effet miroir quelque chose que nous ne voulons pas voir, elles peuvent être une injonction à mettre nos limites, elles peuvent nous montrer que suivre la direction que nous empruntons n’est pas la bonne. Se servir des « mauvaises rencontres » se révèle ainsi extrêmement précieux.

Cela me fait aussi penser à une réunion très intéressante à laquelle j’ai assisté il y a quelques années et où les organisateurs nous avaient demandé de mettre de la conscience dans nos prises de parole et de n’intervenir que si nous avions quelque chose à dire qui apportait vraiment quelque chose de plus à la discussion. Et si ce n’était pas le cas, de nous taire et d’écouter encore plus. Autrement dit : soit j’enseigne, soit j’apprends.

La deuxième chose que cette première « loi » nous enseigne, c’est à être attentif.ve aux synchronicités. Pourquoi rencontre-t-on cette personne à ce moment-là ? Sur quoi est-ce qu’elle attire notre attention que nous n’aurions pas vu autrement ? Cela nous invite à redoubler d’attention quant aux informations qui nous sont délivrées par les personnes que nous rencontrons.

Enfin, si nous nous servons des autres pour apprendre, nous pouvons aussi leur rendre la pareille. Que puis-je offrir à cette personne pour qu’elle avance sur son propre chemin ? Un cadeau, une parole gentille, un enseignement, un encouragement…

 

2. Ce qui se passe est la seule chose qui aurait pu se produire.

Rien, mais rien, absolument rien de ce qui nous arrive dans nos vies aurait pu être autrement. Pas même le détail le plus insignifiant. Il n’y a pas de : « si j’avais fait ceci, il se serait passé ça » et ainsi de suite, comme nous prenons souvent plaisir à nous torturer avec la culpabilité : « j’aurais dû, j’aurais pu, faire ou ne pas faire ceci » ou encore « untel devrait ou ne devrait pas ».

Non. Ce qui s’est passé était la seule chose qui aurait pu arriver, et ça a dû être comme ça pour que nous apprenions cette leçon.

Dire un vrai « oui » à la vie, accepter pleinement la dualité du monde de la matière, c’est prendre du plaisir à surfer quand on est en haut de la vague mais c’est aussi explorer le creux de la vague et accepter ce que les périodes de creux ont à nous apprendre quand on s’y trouve.

Penser ainsi nous permet de contacter une autre dimension, celle du coeur. Cela nous ouvre à la compassion.

D’une part, parce que si j’ai réagi comme cela, c’est que mon système de croyances m’a conduit à réagir ainsi. Je n’étais pas prêt, pas capable de faire autrement. Et si c’est comme ça pour moi, c’est comme ça pour l’autre aussi.

Si j’avais le même système de croyances que l’autre, si j’avais eu la même histoire, le même vécu, j’aurais réagi exactement comme lui.

Outre la compassion, voir les choses sous cet angle ouvre la porte à une autre émotion, tout aussi réconfortante et qui permet d’aller de l’avant : le pardon

>> Si vous souhaitez aller plus loin sur le chemin du pardon, vous aimerez aussi cet article

 

3. Lorsque quelque chose débute, c’est que c’est le bon moment.

Tout commence au moment indiqué, ni avant, ni après. Quand nous sommes prêts pour que quelque chose de nouveau commence dans nos vies, c’est là que ça commencera.

Là encore, cette loi nous invite à beaucoup d’humilité et à sortir de l’illusion de la toute puissance et du contrôle. 

Mais alors, comment ne pas sombrer dans fatalité ?

Tout simplement en mettant encore plus de conscience et de vigilance dans notre vie pour repérer ce qui cherche à se manifester à travers nous et ce qui, manifestement, s’en détourne.

Paradoxalement, penser ainsi nous permet d’être encore plus libres, encore plus responsables de ce qui se passe dans nos vies. En effet, c’est une proposition qui permet de s’aligner encore davantage au plan divin, qui permet de nous mettre au service de qui nous sommes vraiment en aiguisant nos compétences, nos talents et en les offrant au monde.

>> Si vous souhaitez explorer ces notions, je vous invite également à lire l’approche de Byron Katie et les 3 bonnes questions à se poser pour sortir de la souffrance

 

 

4. Quand quelque chose se termine, c’est qu’il doit en être ainsi.

Cette quatrième loi est en quelque sorte la « suite logique » de la troisième. Si quelque chose commence au bon moment, il se termine tout aussi nécessairement au bon moment.

Si quelque chose s’est terminé dans nos vies, c’est ce qui est le plus approprié pour notre évolution, donc il vaut mieux le laisser, aller de l’avant et avancer en se sentant enrichi par l’expérience.

De la même manière, si quelque chose se termine, c’est que quelque chose d’autre est prêt à commencer dans nos vies et nous sommes invités à le repérer et à se préparer au mieux à cette nouveau qui demande à s’incarner à travers nous.

Là encore, c’est une manière d’accepter pleinement la vie, d’accepter pleinement notre humaine condition. Il ne s’agit pas de se résigner, bien au contraire, mais de reprendre notre véritable pouvoir. Comme le dirait Jean-Paul Sartre : « L’important, n’est pas ce que l’on a fait de moi. L’important, c’est ce que je fais de ce que l’on a fait de moi. »

C’est là que réside notre liberté.

 

 

Alors maintenant, c’est à vous de jouer. Il y a un sens au fait que soyez en train de lire ceci. Si ce texte est arrivé dans votre vie aujourd’hui, ce n’est pas un hasard. 

Pouvez-vous prendre un temps pour explorer ce que ce texte vient vous dire, pour comprendre ce sur quoi ce texte vient attirer votre attention ? Quel message vient-il vous délivrer ? Quelle décision êtes-vous invité.e à prendre en ce moment ? 

Ici et maintenant, aujourd’hui.

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