Mieux se connaitre pour mieux s’aimer et être aimé.e

 

Suite à des demandes des abonnés à ma newsletter, je vous disais hier que j’allais partager deux outils qui ont fonctionné pour moi et qui m’ont permis de nouer une relation de couple heureuse après 5 ans de célibat.

Je vous parlai hier du premier, The Work de Byron Katie.

Voici le deuxième. 

En fait ce n’est pas vraiment un outil à proprement parler mais plutôt d’un état d’esprit, d’une conscience, qui permet de faire les bons choix et de savoir à quoi dire « oui » et à quoi dire « non ». Une manière d’être qui permet de se respecter. 

Je veux parler de la connaissance de soi.

Il y a plusieurs manières d’y parvenir. 

La thérapie par exemple, et cela m’a fait pensé à une interview d’Isabelle Adjani que j’avais lue dans Pyschologies Magazine de février 2010. 

Voici ce qu’elle dit : “L’analyse aide à se rapprocher de soi. On entend souvent dire que l’analyse vous change. Mais non, ça ne vous change pas, ça vous rend à vous. Vous ne devenez pas quelqu’un d’autre, c’est la personne que vous étiez avant qui était une autre. On peut avoir une sorte de désillusion pas toujours facile à vivre lorsque l’on découvre qui l’on est. On se dit : « Voilà, c’est donc moi et il va falloir vivre avec. ». Mais à partir de là, on va pouvoir prendre les vraies décisions. Dire : « Je sais qui je suis et donc, j’aime ça, je n’aime pas ça, ceci me rend heureuse et cela malheureuse. » Des pans de sa vie tombent, les masques aussi. On change d’amis, il y a des gens avec qui on ne peut plus continuer, ni l’amitié ni le travail, et on accepte la perte. On apprend ce qui est bon pour soi. C’est fou ce que l’on peut s’habituer à vivre ce qui n’est pas bon pour soi ! « .

L’introspection est aussi un bon moyen de se connaître. Il s’agit de s’entrainer à sentir, à chaque fois que vous faites quelque chose, si ça vous convient ou non. Et ceci pour tout, même les choses les plus « anodines » de la vie quotidienne, celles qu’on ne remet pas en question à priori, tout simplement parce que comme le dit Isabelle Adjani, on s’habitue trop souvent à vivre des choses que l’on n’a pas envie de vivre.

Quelques exemples :

  • est-ce que j’aime les réveillons du 1er de l’an ? Si je découvre que non, est-ce que je me sens libre de décliner les invitations ?
  • Maman m’invite à déjeuner dimanche mais j’ai prévu autre chose qui me fait plus envie, qu’est-ce que je décide ?
  • des amis m’invitent à sortir mais en y réfléchissant, je m’aperçois que je préfèrerais rester dans mon lit à bouquiner. Qu’est-ce que je fais ?
  • je n’aime pas mon travail. Est-ce que je considère ça comme une fatalité ou est-ce que je m’autorise à me dire que, peut-être, je pourrais choisir une voie qui me plait vraiment.
  • mon enfant ne veut pas aller à l’école, mais je ne vois pas ce que j’ai comme autre choix que d’aller travailler… Comment faire ?
  • je me rends compte que je n’aime pas être en groupe mais que je préfère les relations de personne à personne : comment est-ce que je réorganise ma vie avec ça ?
  • je n’ai plus envie de manger de la viande, est-ce que je suis à l’aise de le dire ou est-ce que je me force lorsqu’on m’en sert ?

Il ne s’agit évidemment pas de tout envoyer balader par principe mais de reconnaître, situation après situation, ce qui est bon pour soi. Et de respecter ce qui nous rend heureux et ce qui nous rend malheureux, même si ça semble incompréhensible pour quelqu’un d’autre.

Bien sûr, ça ne vient pas du jour au lendemain. Cela se fait petit à petit. Il y a des rechutes, des jours où on se sent capable de se (faire) respecter et d’autres non. Ce n’est pas grave, car s’accepter tel que l’on est fait partie du chemin du respect et de l’amour de soi.

Si vous aussi vous avez envie d’apprendre à mieux vous connaître, pour mieux vous respecter, je vous ai préparé un cahier de 20 exercices pour cela.

>> Cliquez ici pour le télécharger (c’est gratuit)

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