Que faites-vous quand ça va mal ? Est-ce que vous continuez à vous morfondre ? Est-ce que vous vous passez et vous repassez le film mental de tout ce qui ne va pas ? Est-ce que vous ajoutez à la situation en vous flagellant (je suis le plus nul, ça n’arrive qu’à moi, je ne m’en sortirai jamais…) ? Ce qu’il nous arrive parfois de faire, ou de vouloir faire, quand ça fait trop mal, c’est vouloir changer la réalité. On souhaite que ça ne soit jamais arrivé. On met en place des stratégies élaborées pour que ça ne se reproduise plus jamais. On se reproche les « mauvais choix » qu’on a fait et ce qui se serait passé si on avait agi différemment. Bref, on se bat contre la réalité. Mais alors, comme dirait Byron Katie, on perd de toute façon. Quand on voudrait que les choses soient différents, on perd, mais seulement dans 100% des cas. 

 

De mon côté, quand ça ne va pas, j’ai plusieurs trucs.

 

1. je sors mon cahier spécial pour les jours de pluie. Parce que la pluie est là, alors cela ne sers à rien de faire comme si il faisait beau. Je prends acte que je me sens mal à l’intérieur de moi et je pioche dans mon cahier de quoi aller mieux.

 

2. je fais ho’opononono : ça c’est quand j’ai du mal à accepter la réalité et à reconnaître ma part de responsabilité.

>> Cliquez ici pour lire ma série d’articles sur cette technique miracle

 

3. je me prends un temps de prière et j’ouvre en moi un espace d’accueil et d’amour inconditionnel qui me permet d’exprimer ma blessure sans jugement et sans attente sur ma souffrance.

 

 

4. je regarde des vidéos inspirantes : parce que quand je regarde bien, mes petits problèmes sont vraiment tout petits et ne dépendent que de la manière dont je les regarde.

Dans ma play list de vidéos inspirantes, il y a celles de Nick Vujicic. 

La première fois que j’ai vu Nick Vujicic, j’ai pleuré. Pas de douleur, ni de tristesse, ni  de pitié. Pas de bonheur non plus. Ce que j’ai ressenti, c’est l’énergie de la vie, la sensation profonde que nous sommes tous là pour quelque chose, qui que nous soyons, avec nos forces et nos faiblesses… Mais mon émotion la plus forte et la plus intense, ce qui me touche le plus profondément quand je regarde ses vidéos est ce sentiment d’être tous reliés, de ne faire qu’un malgré nos différences.

Si le coeur vous en dit, je vous invite à faire plus ample connaissance avec lui :

http://www.youtube.com/watch?v=ZOPf8rHV-Tk

http://www.nickvujicic.com/

Nick et son extraordinaire résilience nous montre que nous avons TOUJOURS la possibilité de transformer notre regard sur les choses. On ne peut pas transformer la réalité. Il est né sans bras et sans jambe. Il en a tellement souffert qu’à 8 ans il voulait se suicider. Mais quand on n’a pas de bras et pas de jambe, c’est pas évident de se suicider… Son extraordinaire résilience, il l’a acquise. Il a fait un choix. Le choix d’accepter sa réalité et le choix d’en faire quelque chose. Il a pris sa place. Il a décidé qu’il pouvait faire quelque chose avec qui il était, un homme-tronc. Et il nous invite à faire de même : nous ne pouvons pas changer ce qui se passe pour nous, mais nous pouvons décider d’en faire quelque chose. Ce que nous faisons de ce qui nous arrive ne dépend que d’une seule personne : nous-même.

Cela fait maintenant plusieurs années que ces vidéos me réconfortent les jours où ça va moins bien, et le réconfort est monté d’un cran le jour où j’ai appris qu’il s’était marié, et encore d’un cran quand je l’ai vu non pas tenir dans ses bras son premier bébé (dur quand n’a pas pas de bras ;-), mais le porter tout contre lui dans une écharpe de portage.

Quand je pense à lui, je me sens bien.

Je vous souhaite de bons moments de réconfort !

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