Les coups durs : apprentissage et spiritualité

Le climat toujours plus anxiogène voire menaçant (attention, dans quelques jours on va annoncer ça, et nous pourrions avoir recours à ceci, et si vous n’agissez pas correctement, la prochaine mesure sera pire, etc) m’a fait penser à ce que me disait une de mes lectrices lorsque j’ai partagé cet été les paroles de femmes, commentées sous forme d’articles.

Elle me disait : « ces phrases de l’été ne sont pas toujours marrantes, mais elles permettent d’avancer ».

En lisant cela, j’ai été surprise, j’ai même eu un petit moment de recul car évidemment je ne partage pas ces citations dans le but de créer une expérience désagréable, bien au contraire.

En y repensant, je me suis rendue compte que sa réaction et la mienne cachaient quelque chose de très profond. Et avec beaucoup plus de conséquences qu’on ne se l’imagine.

Je me suis rendue compte que nous organisons nos vies pour éviter d’avoir mal.

Je suis persuadée que c’est une erreur monumentale. En agissant ainsi, nous nous trompons complètement sur ce qu’est la vie.

Nous raisonnons en termes de « problèmes à régler ». Il y a ça qui me fait souffrir et je vais trouver une solution. Il y a aussi la fameuse to do list mentale : « je vais régler ça, puis ensuite ça et ensuite ça, et là, je me me sentirais bien. »

Sauf que vous avez bien dû vous rendre compte que ça ne fonctionne pas. Tout simplement parce que c’est l’ego qui vous invite à penser comme ça. L’ego prisonnier de vos pensées à propos de la vie, prisonnier de vos souffrances passées et présentes, prisonnier de vos émotions négatives.

Comme le disait Gandhi, « la vie n’est pas un problème à résoudre, mais un mystère à vivre ». Etre heureux, être en paix, c’est d’abord être soi. C’est là que devraient se concentrer l’essentiel de nos actions. D’abord déterminer qui on est, qui on a envie d’être et réaligner sa vie sur qui on est vraiment et sur ce qui donne du sens à notre vie.

Forcément, en faisant ça, on va se heurter à ce qui est dans notre vie et qui ne nous correspond pas. Et ça va faire mal. On va réveiller nos propres blessures et nos angoisses. Et ça va faire mal. On va aussi réveiller les blessures et les angoisses et de ceux qui nous entourent et qui ne comprennent pas ce cheminement spirituel que nous entreprenons. Et ça va faire mal.

C’est pour cela qu’il ne faut pas craindre d’avoir mal. Il ne faut pas craindre « ce qui n’est pas marrant ». Bien au contraire.

L’éveil spirituel, l’ouverture du coeur, c’est ne plus avoir peur d’être blessé par la vie. Tout ce qui nous heurte n’est là que pour nous montrer ce qui n’est pas notre « vrai je suis », ce qui n’est pas aligné avec qui on est vraiment. Les épreuves sur notre chemin ne sont pas des problèmes à régler pour eux-même. Ils sont soit le signe que nous devons rectifier notre trajectoire, soit le symptôme apparent d’une blessure à aimer.

Ne plus avoir peur d’être blessé, c’est comprendre et accepter non seulement qu’être blessé fait partie de la vie, mais surtout prendre conscience que tout ce qui nous fait mal n’est que le meilleur chemin pour grandir en amour de soi et en amour de la vie. Nos blessures ou les épreuves que nous traversons sont le raccourci pour grandir en conscience, pour aller vers qui nous sommes vraiment, des êtres d’amour, des êtres de lumière.

Progresser spirituellement, c’est apprendre à se détacher de « ce qui nous arrive », c’est aller avec bonheur au-devant de ce qui nous ennuie le plus, c’est ce réjouir à l’avance des épreuves car elles sont de merveilleuses occasion de s’aimer davantage, de se poser les bonnes questions, de prendre des décisions différentes, afin d’être soi et de vivre pleinement.

La plénitude, la joie de vivre, la paix profonde se vit dans chaque moment présent. Etre heureux se vit dans l’instant, dans ce lâcher-prise de « ce qui arrive » pour se mettre avec sagesse et compassion dans « ce qui se joue vraiment ».

Voilà, j’y suis…

Devant ma page blanche.

Dans l’inconfort le plus total.

Inconfort dû à ce qui se passe en ce moment dans notre pays (et ailleurs). Je ne sais pas ce qui se passe en vous mais chez moi, c’est alternance entre sidération et espérance, entre angoisse et foi.

Mais je sais qu’il me faut plonger dans tout ça. Chercher le sens, dans une certaine mesure. Accepter sans comprendre, aussi. Accueillir ce qui m’est demandé, ici et maintenant.

Je parle de moi, mais je pense que c’est valable pour vous aussi.

Aussi paradoxal que ça puisse paraître, lorsque nous sommes, ou lorsque nous avons l’impression d’être au milieu des ténèbres, c’est que nous avons à nous tourner encore davantage vers notre lumière intérieure. 

Pas pour la regarder juste comme on se regarderait le nombril.

Pas pour s’y réfugier en refusant de regarder au-dehors.

Pas pour se croire « au-dessus » de ceux qui n’y parviennent pas.

Mais pour sentir ce que la vie cherche à manifester à travers nous. Ici et maintenant.

Et c’est un truc extrêmement inconfortable à faire parce que si on écoute cette petite voix de la vie (ou de Dieu, de l’univers, comme vous voulez), ça nous demandera souvent (toujours) de faire des choses qui sortent des sentiers battus.

C’est d’ailleurs parce que c’est trop difficile en temps « normal » et qu’on se retranche derrière tout ce qu’on a à faire au quotidien que la vie utilise un truc génial pour nous y emmener. La vie crée une crise dans notre vie.

La crise peut être individuelle.

Mais quand c’est l’humanité toute entière qui est invitée à contacter et laisser surgir sa lumière, alors ça prend la forme de crises collectives.

C’est ce que nous vivons en ce moment. A mon avis.

Alors une fois que j’ai laissé ma peur et ma colère s’exprimer, je me suis centrée et j’ai laissé venir à moi les informations qui répondaient à la question « qu’est-ce que la vie cherche à manifester à travers moi, ici et maintenant ? » et « quels sont les talents et ressources que j’ai à mobiliser pour soulager les coeurs qui souffrent ? ».

Voici les réponses que j’ai reçues :

  • Écrire
  • Animer

Parler et diffuser les onctions sacrées ne vient qu’en 3ème place… Etonnant car cela m’avait beaucoup mobilisée ces derniers temps. A suivre ;-)

Alors on va se retrouver dans les jours qui viennent, pour des newsletters encore plus « engagées » que par le passé.

Je réfléchis également à des ateliers, ou un programme d’accompagnement, je ne sais pas encore…

De votre côté, avez-vous envie de vous poser ces 2 questions ?

  • « qu’est-ce que la vie cherche à manifester à travers moi, ici et maintenant ? » 
  • « quels talents et ressources ai-je à mobiliser pour prendre ma place dans ce monde ? ».

Quand vous l’aurez fait, n’oubliez pas de me communiquer les réponses.

Merci, à bientôt.

En cette fin du mois de juillet, j’ai eu envie de vous partager quelques histoires inspirantes et ce sera la seule publication de la semaine : je vais utiliser ce temps disponible pour peaufiner la série d’articles que je publierais quand je serai en vacances.

 

« Les chefs d’oeuvres ne sont jamais que des tentatives heureuses » écrivait George Sand. En effet. Je peux vous l’assurer, toutes les personnes qui ont réalisé leurs rêves et accompli des actes qui ont marqué leur époque n’ont pas reçu la livraison de leurs réalisations dans le berceau. Nous avons tous peur, nous avons tous des doutes, nous devons tous nous confronter à nos croyances limitantes quand nous lançons un projet, même si celui-ci est couronné de succès au final. L’absence de peurs ne signifie pas que l’on va réussir, pas plus que la peur n’indique que nous faisons fausse route. Je ne vous demande pas de me croire sur parole, juste de lire ce qui suit ;-)

 

On a dit à Walt Disney qu’une souris ne marcherait jamais au cinéma. 

Avant que Walt Disney ne construise l’empire qu’on connaît, il a été viré par un rédacteur de journal parce qu’il « manquait d’imagination et n’avait pas de bonnes idées ». Quand Walt Disney a essayé d’obtenir que les studios MGM distribuent Mickey Mouse en 1927, il lui a été répondu que l’idée ne marcherait jamais parce qu’une souris géante à l’écran allait effrayer les femmes. 

 

 

J.K. Rowling était au RSA.

J.K. Rowling, l’auteur de la désormais célèbre série des aventures de Harry Potter, était une mère divorcée qui avait du mal à s’en sortir au moment où elle imagina son personnage. Comme n’avait pas les moyens de se chauffer, elle se réfugiait dans un café pour écrire… Elle persévéra pourtant et son ouvrage Harry Potter et la pierre philosophale fait partie de la liste des 10 livres les plus vendus au monde derrière la Bible, le Coran et le Petit livre rouge de Mao… 

 

On a dit à Oprah Winfrey qu’elle était « inapte à la télévision » 

À l’âge de 22 ans, elle a été licenciée de son travail de journaliste à la télévision parce qu’elle était « inapte pour la télévision. » Oprah Winfrey a été congédiée de son poste de coprésen- tatrice des nouvelles de 6 heures sur WJZ Baltimore-TV après que son émission ait reçu de mauvaises évaluations. Elle a ensuite été rétrogradée à la télévision le matin, où elle a trouvé sa voix et son compatriote débutant Gayle King, qui allait devenir son producteur et éditeur de O, The Oprah Magazine. Sept ans plus tard, Oprah Winfrey a déménagé à Chicago, où son talk-show a dominé la télévision pendant 25 ans, et où elle possède désormais sa propre chaîne, OWN. 

 

Oliver Stone a quitté l’école. 

Le cinéaste trois fois oscarisé Oliver Stone a quitté Yale pour écrire son premier roman, qui fut refusé par les éditeurs. Quand il a finalement été publié en 1998, le roman n’a pas été bien reçu et Oliver Stone dut partir au Vietnam pour enseigner l’anglais. Du coup, il s’enrôla dans l’armée et participa à une bataille qui lui valut deux Purple Hearts et l’aida à trouver l’inspiration pour son travail, souvent centré autour de la guerre, comme « Platoon », « Né un 4 Juillet » et « Tueurs nés ». 

 

Steven Spielberg fut refusé à l’école de cinéma… trois fois. 

Steven Spielberg a été refusé trois fois à l’école de théâtre et cinéma de l’University of Southern California. Il alla finalement dans une autre l’école, mais devint metteur en scène sans avoir obtenu son diplôme. Trente-cinq ans après avoir débuté ses études, Spielberg retourna à l’école en 2002 pour finalement terminer son travail et recevoir son diplôme. 

Spielberg déclara : « Je voulais le faire depuis de nombreuses années, pour dire merci à mes parents de m’avoir donné l’opportunité de recevoir une éducation et permis de faire une carrière. » 

 

Quand les Beatles ont débuté, une société d’enregistrement leur a dit non. 

Le studio d’enregistrement Decca, qui avait enregistré 15 chansons avec le groupe, a déclaré: « nous n’aimons pas leur son et les groupes à guitare sont en voie de disparition. Ils n’ont pas d’avenir dans le show business. » Aujourd’hui, les Beatles sont le groupe qui a vendu le plus de disques au monde. 

 

 

Stephen King a reçu 30 refus pour « Carrie ». 

En 1973, Stephen King travaillait comme professeur d’anglais dans le Maine et vendait également des nouvelles pour joindre les deux bouts. Cette même année, après 30 refus pour son premier roman « Carrie » Stephen King décida d’abandonner le livre. Sur l’insistance de son épouse, il présenta à nouveau le manuscrit, qui fut finalement publié. Aujourd’hui, après avoir publié des centaines de livres, Stephen King est l’un des auteurs les plus vendus de tous les temps et « Carrie » en est à son deuxième re-make. 

 

Michael Jordan a été exclu de son équipe de basket-ball au lycée. 

Après avoir été exclu de son équipe de basket-ball du lycée, le jeune Michael Jordan rentra chez lui et pleura amèrement dans sa chambre. Mais Jordan n’a pas laissé cet échec l’empêcher de jouer et la superstar du basket a déclaré un jour : « J’ai raté plus de 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu près de 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis. » 

 

Steve Jobs a été viré de la société qu’il avait créée. 

Après avoir abandonné ses études et s’être fait licencier sans ménagement de la société Apple qu’il avait fondée, il était un homme fini, à 30 ans. Dans un discours prononcé en 2005 à l’Université Stanford, il a expliqué « Je ne l’ai pas compris alors, mais il s’est avéré que le fait d’avoir été viré d’Apple était la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Le poids de la réussite a été remplacé par la légèreté d’être à nouveau un débutant sans certitudes. Cela m’a libéré pour entrer dans une des périodes les plus créatives de ma vie. » Après son retour à Apple, Jobs a créé plusieurs produits emblématiques tels que iPod, iPhone et iPad, qui ont changé le visage de la technologie grand public pour toujours. 

 

 

Elvis Presley s’est fait renvoyer après sa première représentation. 

En 1954, Elvis était encore un artiste inconnu, et le directeur du Grand Ole Opry vira Elvis Presley après un seul spectacle en lui disant : « Tu ne vas nulle part, mon garçon. Tu ferais mieux de retourner conduire un camion. » Elvis est devenu le deuxième vendeur de disques de tous les temps. 

 

Et vous, qu’est-ce qu’on vous a dit de désobligeant, de désagréable, de décourageant ? Souhaitez-vous donner raison à ces personnes ou voulez-vous persévérer, non pas pour leur donner tort, mais pour réaliser pleinement ce pour quoi vous êtes faites ? 

Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler du nouveau régime à la mode pour être « belle en maillot » comme nous y invitent de (trop) nombreuses couvertures de magazine à l’approche de l’été.

 

Je vous propose ici une diète d’un nouveau genre, qui consisterait non pas à éliminer de votre vie les calories superflues et autres sucreries mauvaises pour votre corps et votre santé, mais à réduire, voire éloigner pour de bon votre vie, tout ce qui pourrait polluer votre esprit et à rester concentré.e sur le positif.

 

 

Comment faire ?

 

Voici quelques pistes :
• faites ce que vous aimez le plus souvent possible.
• dès que vous vous sentez en difficulté, changez votre état d’esprit. Il est souvent nécessaire pour cela de changer d’activité. Une solution à un problème ne vient jamais en restant focalisé sur le problème. Alors : allez vous promener (avec votre chien si vous en avez un), buvez une tasse de votre thé préféré, regardez un film ou une vidéo inspirante ou drôle, appelez votre meilleur(e) ami(e) pour lui raconter une blague… Ou toute autre chose qui vous apporte du plaisir. Attention cependant ici au chocolat, sous peine de dépasser votre limite autorisée et retomber dans « j’aurais pas dû manger toute la tablette » et la culpabilité qui va avec .
• si nécessaire, changez vos fréquentations : soyez en relation avec des gens positifs, joyeux, qui croient en vous et en qui vous croyez. Ah oui, ce conseil peut paraître simple mais soyez d’abord cette personne-là que vous avez envie de fréquentez. Car les personnes joyeuses n’ont pas envie de se retrouver avec des gens tristes…
• dites oui quand c’est oui et non quand c’est non. Mais d’abord, à quoi voulez-vous dire oui dans votre vie, et à quoi voulez-vous dire non ?
• privilégiez l’action inspirée aux listes de choses à faire. Une action inspirée se reconnait au fait qu’elle se fait avec 0 effort. Oui, vous avez bien lu, 0 effort, c’est quand vous êtes dans l’action sans avoir l’impression de FAIRE quelque chose. Faites ce que vous avez envie de faire au moment où vous avez envie de le faire. Bon, si vous êtes quand même accro aux listes comme moi, piochez dans votre liste à la recherche de quelque chose que vous avez envie de faire là tout de suite maintenant).
• enfin, vous pouvez faire comme Olivier Rolland : vous mettre à la diète médiatique ! Mode d’emploi ici. Mais en résumé : supprimez de votre vie toute source d’information qui vous tire vers le bas et choisissez de l’information positive. Il y en a plein sur internet et ailleurs, Olivier vous donne des pistes.

 

Tout ceci évidemment ne vient pas du jour au lendemain et demande généralement de la pratique, surtout si vous avez des croyances du style « la vie est dure » ou bien « quand on voit ce qui se passe, on a bien raison de rester enfermé chez soi » ou même « c’est la crise, de toute façon, il n’y a pas d’issue ». Alors là, évidemment, vous pouvez rester dans vos certitudes. Mais vous pouvez essayer aussi un autre chemin. Simplement pour le tester. Et alors, vous pourrez décider si votre ancien chemin vous plait mieux ou si la diète médiatique et autres positives attitudes vous conviennent mieux.

 

Bonne route !

Quand je suis en manque d’inspiration pour écrire (eh oui, ça m’arrive !), j’ai un truc ;-)

Je vais chercher dans mon réservoir de citations inspirantes et je laisse l’une d’elles me « choisir ».

Comment est-ce que je fais ça ? J’en lis quelques-unes, jusqu’à ce que je sente qu’il y en a une qui m’appelle. Ce faisant, je suis (du verbe suivre) pleinement le plan divin, je mets mon énergie à mettre au monde ce qui cherche à se manifester à travers mois. Si je n’ai pas d’inspiration, je ne cherche à forcer pour qu’elle vienne, je me dis qu’autre est plus approprié pour moi. Et en lisant ma liste de citations inspirantes, je me mets en quelque sorte à la disposition du message qui cherche à prendre vie à travers moi.

 

>> Je vous détaille cette « technique » que j’appelle « technique de l’action inspirée » dans cet article.

 

Aujourd’hui, voici la citation qui m’a interpellée.

« Prenez les critiques au sérieux, mais pas de manière personnelle. Si il y a du vrai ou du mérite dans la critique, essayez d’apprendre d’elle. » Hillary Clinton

En cherchant l’approbation des autres ou en se conformant à leurs attentes, il peut nous arriver de passer complètement à côté de notre vie, voire à côté de qui nous sommes. A l’inverse, en ignorant ce que les autres disent de nous, et notamment ce que nous pouvons percevoir comme des critiques, nous pouvons passer complètement à côté d’un merveilleux enseignement. Sortir de la dépendance, comme sortir de l’indépendance nous ouvre une troisième voie ô combien enrichissante : celle de l’interdépendance. Cette voie nous permet de prendre pleinement nos responsabilités dans nos relations aux autres.

 

 

Si cela peut être souffrant parfois, cette notion d’interdépendance donne une toute autre dimension à la vie. Elle ouvre une porte sur des univers de rapports positifs, enrichissants, sincères qui nous permettent de travailler mieux, de donner plus de nous-mêmes, d’apprendre et de progresser. C’est dans l’interdépendance que nous éprouvons le plus de souffrances, le plus de frustrations, et que nous rencontrons le plus d’obstacles au bonheur et à la réussite. Il est impossible d’ignorer cette douleur. Elle est trop intense. Pourquoi ? Parce que l’interdépendance nous montre sans cesse à quel point l’autre n’est qu’un miroir de nous-même. Avec l’autre, nous ne pouvons plus tricher ni nous raconter d’histoires. Le miroir n’est pas déformant, il est absolument fidèle.

Ce fidèle miroir nous permet de prendre conscience de qui nous sommes, par différenciation. Il nous permet de prendre conscience de nos qualités : ce que sont celles que nous apprécions chez l’autre. De même, l’autre nous donne à chaque seconde l’occasion de prendre conscience de ce que nous n’aimons pas chez nous : c’est ce que nous lui reprochons. Si je rencontre des personnes qui doutent de moi et que ça me fait souffrir, c’est que je doute de moi. Si j’ai du mal à me sentir aimée, c’est que je n’aime pas suffisamment moi-même. Si j’essuie des critiques, c’est sans doute que mon estime de moi n’est pas des plus élevées. Etc.

 

Chaque fois que vous allez rencontrer quelqu’un qui vous critique, cela veut dire qu’il est temps pour vous d’aller examiner à l’intérieur quelque chose qui est désaligné, en vous posant des questions comme :

  • est-ce qu’au fond de moi il y a une part de moi qui doute du bien-fondé de mon action ?
  • est-ce que j’accepte des choses que je ne devrais pas accepter ?
  • est-ce que ce que je fais et ce à quoi je passe mon temps reflète vraiment qui je suis ?
  • est-ce que je n’ose pas dire qui je suis vraiment ?
  • est-ce que je prends suffisamment soin de la relation et de l’autre ou est-ce que je lui demande d’abord de prendre soin de moi (parce que je ne le fais pas suffisamment moi-même) ?
  • est-ce que j’exige de l’autre ce que je ne suis pas capable de me donner moi-même ?
  • est-ce que ma manière de communiquer est alignée sur qui je suis et ce que je fais ? est-ce que j’utilise les bons mots de manière à être authentique tout en étant comprise ?

Creusez jusqu’à trouver la réponse.

 

Comment savoir s’il y a de la vérité dans une critique ? Tout simplement si elle vous touche. Ne balayez pas d’un revers de la main ce que les autres disent de vous et qui vous touche, ne renvoyez pas la balle dans le filet en disant « c’est sa projection sur moi ». Si vous êtes touché, c’est que vous avez un merveilleux professeur et un merveilleux enseignement là, juste sous la main, totalement gratuitement. Allez voir la blessure que ça ravive : vous avez maintenant la possibilité de la guérir.

C’est quoi la solution pour aller bien ?

 

Hi hi hi, j’allais encore commencer mon article en disant : “je vais encore être brève aujourd’hui », mais en relisant mon mail d’hier, je me suis rendue compte que je n’avais pas été brève du tout ;-)

Donc on va voir ce que ça va donner au fur et à mesure que j’écris, si ça va être court ou non.

Je discutais avec mon amie Marie Aymée ce matin, autour du thé du matin, et la discussion tournait autour de « c’est quoi la solution pour aller bien ». Il faut dire aussi que mon amie sort tout juste d’une longue période de nuit noire de l’âme et qu’elle peine encore à vraiment trouver sa place.

Si vous voulez en savoir plus sur ce phénomène de nuit noire de l’âme, j’ai écrit un article là-dessus sur le blog il y a quelques temps.

>> Cliquez ici pour lire l’article

Donc au sujet de « c’est quoi la solution pour aller bien », nous avons exploré deux pistes : l’amour de soi et la foi en la vie. 

En effet, mon amie déploie depuis (trop) longtemps une énergie colossale pour essayer de trouver sa place dans la vie et nous nous sommes rendues compte que cela se faisait au détriment de l’acceptation de qui elle est vraiment. Et c’est justement cela qui l’épuise et qui l’empêche de trouver sa place. Un magnifique cercle vicieux, n’est-ce pas ?

Ensuite, au sujet de la foi dans la vie, c’est un peu la même chose : si je dois être différent de qui je suis pour trouver ma place, c’est que je ne fais pas confiance qu’avec qui je suis, j’ai une place. Quelle qu’elle soit. Si vous êtes comme vous êtes, c’est qu’il y a une raison et que votre manière d’incarner l’humanité a une raison d’être particulière. Vous n’avez pas à changer quoi que ce soit pour prendre votre place au sein de l’humanité. Vous avez déjà une place puisque vous êtes vivant. Et c’est en faisant confiance à ce merveilleux spécimen d’humanité que vous êtes, à la vie qui s’exprime d’une certaine façon à travers vous que votre manière de prendre votre place vous apparaîtra clairement. Pas en essayant de changer quoi que ce soit en vous.

Et avec le recul, c’est effectivement ce que j’ai appliqué il y a quelques temps quand j’ai traversé moi aussi un temps de nuit noire de l’âme :

  • je me suis donné beaucoup d’amour : quoi qu’il pouvait se passer à l’extérieur, je revenais sans cesse à l’intérieur de moi pour regarder et aimer ce qui avait besoin de l’être.
  • j’ai prié sans demander de résultat précis autre que « Que ta volonté soit faite » : autrement dit, je n’ai pas cherché autre chose que d’embrasser le plan divin, que de faire un, que de faire corps avec la force d’amour qui nous conduit individuellement et collectivement vers notre plus complète réalisation (on peut aussi l’appeler Dieu ou le Champ…)

Alors je vous invite aujourd’hui, si le coeur vous en dit, à vous prendre un moment pour vous donner de l’amour pur, sans attente, sans projet, sans objectif de résultat, sans vouloir changer quoi que ce soit. Juste un moment d’amour de vous, en tête-à-tête avec vous-même.

Bon dimanche, à demain !

que faire lorsque qu’on est « blessé » par quelqu’un ?

 

Hier, quelqu’un m’a demandé comment ça m’était venu d’aller travailler tout ça, d’aller creuser autant en profondeur la question de l’argent, juste après un petit différend avec un ami.

Eh bien c’est tout simple : chaque fois que je suis touchée lorsque quelqu’un me dit quelque chose ou que je me sens agacée, je me dis que c’est simplement un effet miroir et je choisis, au lieu de blâmer l’autre, de voir quelle blessure en moi il me fait conscientiser, quelle blessure en moi est prête à guérir car elle remonte à la surface.

Pour évoluer, pour aller pleinement vers notre réalisation en conscience, nous avons besoin de transmuter nos croyances limitantes. Pour ça, l’autre est parfait. En effet, l’autre n’est qu’un miroir de nous-même : il nous permet de prendre conscience de qui nous sommes, par différenciation. Il nous permet de prendre conscience de nos qualités : ce que sont ceux que nous apprécions chez l’autre. De même, l’autre nous donne à chaque seconde l’occasion de prendre conscience de ce que nous n’aimons pas chez nous : c’est ce que nous lui reprochons. Si je rencontre des personnes qui doutent de moi et que ça me fait souffrir, c’est que je doute de moi. Si j’ai du mal à me sentir aimée, c’est que je n’aime pas suffisamment moi-même. Si j’essuie des critiques, c’est sans doute que mon estime de moi n’est pas des plus élevées. Etc.

 

L’autre n’est pas « ceci » ou « cela », il est simplement miroir de qui je suis : ce que je vis avec l’autre est uniquement lié à qui je suis. Souvenez-vous que nous n’avons accès qu’à l’expérience que nous faisons des choses et non à la « réalité » des choses. Et l’expérience que nous faisons de ce qui arrive est en permanence filtré par notre paradigme, par les lunettes à travers lesquelles nous voyons la réalité. L’autre agit comme un révélateur de ce que je ne peux pas voir : on ne peut pas se regarder dans le miroir si on n’a pas de miroir.

 

Ceux qui ont des enfants le savent bien, dans nos relations avec autrui, l’élément le plus important n’est pas constitué de ce que nous disons et faisons mais bien de ce que nous sommes eu plus profond de nous-mêmes. C’est pour cela que les relations avec nos enfants sont à la fois les relations les plus merveilleuses que l’on peut avoir comme les relations les plus souffrantes : leur comportement reflète fidèlement qui nous sommes, le bon comme le moins bon. Et vouloir qu’ils changent ne sert à rien puisqu’ils ne font que nous montrer ce que nous ne voulons pas voir.

Prendre ses responsabilités : le SEUL moyen de guérir une relation

Dans les séminaires de développement personnel que je donne, j’entends souvent les mots suivants : relations toxique, pervers narcissique, manipulateur… Avec derrière ça :

• que faire quand on est entouré de personnes toxiques ?

• je n’avance pas dans ma vie parce que ma mère me bloque

• mon compagnon doute de moi, comment faire pour créer sereinement mon projet 

• un pervers narcissique a détruit ma vie

• …

 

Bonne nouvelle : tout ça n’existe pas ! Et heureusement, car ça voudrait dire alors que nous sommes complètement dépendants des autres dans notre vie. A côté de ça, l’enfer apparait comme paradisiaque. Ce ne sont que des fausses excuses pour ne pas prendre la responsabilité de ce qui ne va pas dans notre vie. Quand on est dans cet état d’esprit, on est dans son cercle de préoccupation. N’oubliez pas : le seul cercle sur lequel vous pouvez agir est votre cercle de contrôle et quand vous agissez dans votre cercle de contrôle cela s’infuse tout seul dans votre cercle d’influence et alors votre vie change.

Je voudrais vraiment enfoncer le clou car cette notion est FONDAMENTALE. Si vous ne l’intégrez pas, vous ne changerez pas vos relations. Voici donc une autre métaphore. Si vous avez un bouton sur le nez et que vous le découvrez en vous regardant dans la glace, allez-vous accuser le miroir ? Non, bien sûr… Et c’est pourtant ce que vous faites quand vous pensez que les autres sont responsables de ce que vous vivez, quand vous pensez que c’est parce que l’autre est « quelque chose » (tyrannique, violent, manipulateur, ne vous reconnait pas à votre juste valeur, dans l’opposition ou tout autre qualificatif) que vous n’allez pas bien ou que vous ne pouvez pas être heureux.

Prendre ses responsabilités dans les relations est le SEUL moyen de guérir une relation. Lorsque je vis une expérience désagréable : c’est MOI qui la vit (pas l’autre), c’est donc tout simplement que j’ai une croyance à travailler (l’autre en a peut-être aussi mais c’est son problème, sa vie, son système de croyances donc ça ne sert à RIEN d’y penser. Mon conjoint, mon patron, mon ado… ce que vous pensez de lui. Son comportement est le résultat des croyances que vous avez à votre sujet. Si vous voulez que l’autre change, le changement est à l’intérieur de vous. Et une fois que la croyance est changée, l’autre n’a plus besoin d’adopter le comportement dont vous avez besoin de prendre conscience.

comment vous mettre à l’écoute du trésor qui sommeille en vous

 

Comment allez-vous aujourd’hui ? 

Pour savoir VRAIMENT comment vous allez au fond de vous,  je vous invite à prendre une petite pause et à sonder ce qui se passe vraiment en vous.

Sur quoi focalisez-vous votre attention, spontanément ? Qu’est-ce qui occupe votre esprit en ce moment ?

Est-ce une facture importante ? Est-ce une dispute avec votre conjoint ? Est-ce une difficulté de santé ? Est-ce une difficulté qui touche un de vos enfants ? Est-ce un mal-être latent, mais sur lequel vous ne mettez pas vraiment de mots ?

Soyez honnête avec vous même ! Regardez la douleur qui est là et qui vous fait souffrir à bas bruit, sans même que vous vous en rendiez compte.

Maintenant que vous lui accordez votre attention, vous voyez à quel point il s’agit d’un poison qui s’insinue en vous insidieusement…

Et pourtant, si vous allez plus loin que cette douleur, et que vous vous tournez vers votre coeur, vous sentez bien qu’il y a autre chose. Quelque chose de beau, de grand, de lumineux, qui dépasse tout ce qui vous embête au quotidien.

En effet, il y a un trésor en vous. Il cherche à vous parler. Il cherche à prendre vie à travers vous. Il cherche à manifester une nouvelle expérience dans la matière.

Je vous invite à l’écouter, avec attention, avec tendresse, avec bienveillance. Entendez son appel, avec votre coeur.

Qu’est-ce qu’il vous dit ?

Si vous en avez envie, partagez-moi votre trésor…

A demain !

qu’est-ce que l’espérance

 

Comme vous l’avez sans doute remarqué, je me suis contentée hier de vous faire un clin d’oeil. En effet, les événements se sont enchainés et je n’ai pas trouvé le moment pour me poser et vous envoyer mon message du jour. Les heures passant, j’ai suivi le flux et me suis dit que ce serait l’occasion de vous parler aujourd’hui d’une notion chère à mon coeur : l’espérance. 

 

Qu’est-ce que l’espérance ? J’aime bien en parler de la manière suivante : c’est une sorte « d’attente sans attente ».

 

Mais qu’est-ce je veux dire par là ?

L’espérance est la croyance que quelque chose que l’on désire peut se réaliser en dehors de notre capacité à influencer cette réalisation. L’espérance n’a pas besoin de preuve, elle repose sur la foi pure.

L’espérance compose d’ailleurs, avec la foi et la charité, les 3 vertus théologales. Une vertu théologale est, selon la théologie chrétienne, une vertu qui doit guider les hommes dans leur rapport au monde et à Dieu. Elles adaptent les facultés de l’homme à la participation de la nature divine, elles sont donc les fondements qui permettent à chacun d’accomplir la volonté de Dieu.

Il s’agit donc de quitter l’espoir pour entrer dans l’espérance.

L’espoir est de dimension humaine : il est relatif à son existence matérielle, émotionnelle, intellectuelle. Nous espérons « en quelque chose ». Il est tourné vers un avenir situé dans une vie humaine et révèle une certaine confiance dans les forces bienveillantes de la vie, mais aussi dans les ressources de l’être humain qui vont permettre à l’objet du désir de se réaliser. Nous faisons appel à l’espoir pour surmonter nos difficultés.

L’espérance est d’ordre transcendantal, d’ordre divin. C’est une relation avec les forces qui nous dépassent. L’espérance est une constante, une manière de penser, une manière d’appréhender la vie, et elle n’est pas liée aux évènements. 

Ainsi, le désespoir est un profond état d’abattement, mais qui n’est pas nécessairement définitif, alors que la désespérance est plus radicale, c’est la disparition de toute croyance en quoi que ce soit, la nuit noire et sans fin envisageable. 

L’espérance est la lumière qui nous guide vers l’amour absolu, vers qui nous sommes vraiment, peu importe l’endroit d’où nous partons.

Quoi qu’il se passe dans votre vie, je vous souhaite de laisser l’espérance entrer en vous et de laisser son pouvoir transformait vous changer de l’intérieur.

Que faire quand on se sent débordé.e ?

 

Je suis ravie de vous retrouver encore aujourd’hui, depuis la terrasse de mon chalet dans les Ardennes belges, un lieu idéal pour expérimenter la puissance du moment présent.

En effet, être entourée de nature a un effet puissant sur moi, celui de me mettre très facilement dans l’ici et maintenant. Je ne sais pas si vous ressentez la même chose, mais vraiment du mal à exprimer avec les mots ce que la simple présence d’arbres peut avoir comme effet sur moi… C’est un peu comme chercher à expliquer ce que c’est que de se sentir vivant. 

De votre côté, je ne sais pas si vous avez pris le temps avant-hier d’expérimenter la Présence avec les 4 questions toutes simples que je vous proposais pour ça. Ou plus simplement.

La Présence, c’est prendre un moment, se mettre en pause, et observer ce qui est. Juste ce qui est, dans votre corps, dans votre coeur, dans votre tête. 

Je tenais à partager ce « petit truc » avec vous, auquel j’ai souvent recours lorsque je me sens débordée par tout ce que j’ai à faire. Dès lors que je fais cela, que je reviens au moment présent, je sens instantanément la paix m’envahir, le bien-être s’installer dans mon corps, c’est comme si le simple fait de dire « pouce ! », me permettait de ressentir la vie couler en moi et de me reconnecter avec l’émerveillement d’être en vie.

J’avais donc bien compris, avant d’ouvrir le livre Devenir super conscient de Joe Dispenza, la puissance que peut avoir cette simple « pratique ». Mais je dois dire que je n’en mesurais pas la portée réelle. Cela, je l’ai découvert grâce aux explications contenues dans ce livre.

Et c’est pour cela que je vous prépare pour demain un article plus complet sur le sujet.

A demain !