Je vous en parlai récemment (et je vous ai promis un article sur le sujet) : j’ai commencé en début d’année un Bullet Journal.
J’en avais envie depuis longtemps mais je ne prenais pas le temps de le mettre en place.
Et c’est justement l’objet même du Bullet Journal : s’organiser pour prendre le temps de mettre en place ce que l’on a envie de faire depuis longtemps mais que l’on n’inclut pas dans son quotidien.
Le déclic s’est produit pendant mon bilan de fin d’année : je me suis rendue compte que j’étais extrêmement bien organisée pour mes projets professionnels, mais que cela se faisait au détriment de mes projets personnels.
Et j’ai décidé que ça ne pouvait plus durer.
Ce déclic s’est aussi fait à la faveur de ce que j’ai vécu en fin d’année dernière et dont je parle dans cet article.
Mais comme vous le savez, si tout commence par une décision, même les prises de conscience même les plus fortes ont besoin d’être mises en action sinon elles restent à l’état d’idées… Et rien ne se passe.
Pour ma part, j’ai décidé de consacrer mon Bullet Journal à mes projets perso, mais la méthode s’adapte à tout ce qui est important pour nous.
Plus important encore qu’un moyen d’atteindre ses objectifs, ce qui est au coeur de la démarche du Bullet Journal c’est d’apprendre à mettre le doigt sur ce qui nous tient vraiment à coeur, sur ce qui donne du sens à notre vie, sur ce qui nous met en joie, sur ce qui pique notre curiosité.
En effet, être occupé n’est pas nécessairement synonyme d’être productif. Etre véritablement productif, c’est utiliser ses ressources (temps, argent et énergie) pour ce qui nous nous nourrit en profondeur.
Ce que j’adore avec le Bullet Journal c’est qu’il utilise la voie de l’amélioration continue.
Pas besoin de se retirer 3 semaines dans un monastère pour faire le point sur sa vie. Cela se fait au quotidien. En consignant ce que l’on fait chaque jour, on prend l’habitude de prendre du recul sur chaque action en se demandant ce que cette action nous a apporté, si elle nous a rendu heureux, si elle nous a nourrit suffisamment, si ça valait le coup de lui consacrer du temps et du coup décider si ce type d’expérience a sa place dans notre vie ou non.
Décider de reproduire une expérience ou décider de ne pas la reproduire : voici la définition de la liberté.
C’est en élargissant l’espace entre chaque stimulus et la réponse que je lui apporte que j’exerce mon libre-arbitre, qui est ce qui nous caractérise en tant qu’être humain. C’est ainsi que j’embrasse pleinement ma condition humaine au lieu de subir.
Concrètement, qu’est-ce que ça donne ?
Après une rencontre avec une personne, je peux me poser les questions suivantes (et surtout les consigner dans mon Bullet Journal) :
- Qu’est-ce que cette personne m’apporte ?
- Qu’est-ce qu’elle m’apprend ?
- Est-ce les moments passés avec cette personne sont joyeux ?
- Ma vie s’est-elle améliorer ne serait-ce qu’un peu depuis que cette personne y est entrée ?
Le Bullet Journal nous permet de nous poser ce genre de questions à propos de tout ce qu’on fait : ce livre, ce film, ce projet, ce loisir. Et faire du tri en fonction des réponses pour ne garder que ce qui nous rend la vie plus savoureuse.
J’espère de tout coeur vous avoir donné envie de vous poser la question : « est-ce que j’ai envie de tenir un Bullet Journal pour mettre davantage de sens et de bonheur dans ma vie ? ».
Si la réponse est « oui », sachez que dans mon prochain article, je vous expliquerai concrètement comment tenir un Bullet Journal.
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