Un rituel ancestral méconnu dont vous pouvez bénéficier
Comme vous le constatez, les nouveaux articles se font plutôt rare sur ce blog. En effet, la restructuration de mon activité sur le web me prend pas mal de temps, ainsi que le développement de ma pratique artistique (qui m’amuse follement, d’autant que je commence à être contente du résultat de ce que je produis).
Alors pourquoi est-ce que j’écris aujourd’hui ?
En fait, j’étais en train de préparer un mail pour une personne que j’accompagne à titre personnel en ce moment, pour lui proposer quelques rituels de passage pour cette fin d’année et je me suis dit : « mais pourquoi ne pas en faire profiter l’ensemble de mes abonnés ? »
C’est ainsi qu’aujourd’hui dans les jours qui viennent, je vais vous envoyer les 4 rituels qui sont les miens depuis plusieurs années et que je retrouve avec plaisir à cette période :
- le premier est à observer entre Noël et l’Epiphanie (le 6 janvier) ;
- le deuxième est à réaliser dans les derniers jours de décembre et à célébrer le 31 ;
- le troisième et le quatrième prendront leur place dans votre agenda dans les premiers jours de janvier.
Sans plus attendre, voici comment vous pouvez profiter, après la période de l’Avent qui nous propose de plonger en nous à la recherche de notre lumière intérieure et qui nous invite à accueillir le Christ dans notre coeur, des 12 nuits qui suivent Noël.
Il s’agit du processus des 12 nuits saintes : les 12 nuits qui séparent Noël de l’Epiphanie sont à vivre comme le reflet de l’année à venir et ses douze mois. Chaque nuit correspond donc à un mois : la nuit du soir de Noël correspond à janvier et on arrive à la nuit de l’Épiphanie correspondant à décembre.
Les origines de ce rituel sont multiples.
Avant la tradition chrétienne, l’année était mesurée par les phases de la lune. Une année avait douze lunes, c’est-à-dire 354 jours. La différence avec notre année solaire est de 11 jours et douze nuits. C’est pour cette raison que cette période fut appelée « entre les années ». Les lois de la nature y sont suspendues et les frontières entre les mondes moins denses. Un peu hors du temps, ces nuits sont comme un pont entre deux mondes, celui d’hier et celui de demain, celui d’ici-bas et celui de « là-haut ».
Par ailleurs, le début de l’hiver était marqué dans l’Antiquité par toutes sortes de fêtes païennes liées au culte solaire chez les Romains, au culte des morts chez les peuples nordiques et au solstice d’hiver chez les Celtes. De nombreuses traditions semblent profiter des vertus énergétiques de cette période particulière.
En Alsace, ces douze journées sont surnommées “s’kleine Johr” (“la petite année »), ou encore les “Loosdäij” (“jours du sort” – ou “jours du destin”).
Si la naissance de Jésus est d’abord fêtée le jour de l’Epiphanie, le 6 janvier (de l’adjectif « épiphane » qui reconnaît à l’enfant Jésus sa qualité de dieu), la date en est changée par le pape Libère en 354, pour le 25 décembre. Puisque le christianisme voyait Jésus comme la «lumière du monde», son association au solstice d’hiver, à la résurrection du soleil, s’inscrivait tout naturellement dans le cycle des fêtes de la lumière. On a désormais 12 nuits qui séparent la naissance de l’Enfant Jésus et la reconnaissance de qui il est et de ce qu’il apporte.
Et c’est de cette manière que nous pouvons mettre notre conscience, lors de ces 12 nuits (et de ces 12 jours), sur notre lumière intérieure et ce qu’elle va chercher à extérioriser lors des 12 mois suivants.
Que faire pendant ces 12 nuits ? Tout d’abord, on peut émettre une intention avant de s’endormir, prier, méditer, remercier pour tout le bon qui est déjà dans nos vies. Puis au réveil, noter ce que l’on ressent, comment on se sent et si on se souvient de ses rêves, les consigner précieusement également. Leur contenu raconte en images ce qui se passera pendant le mois qui correspond à leur nuit, tout en sachant que le langage des rêves est parfois symbolique…
Lorsque cette période « entre deux » est bien vécue, nous commençons l’année dans de bonnes conditions, c’est à dire ressourcés. Car n’est-ce pas la nuit salvatrice qui nous fait chaque matin repartir du bon pied ? Un tiers de notre vie ne se passe-t-il pas de « l’autre côté » à dormir ?
Mais ce n’est pas tout ! En plus d’observer tout ce qui se passe pour vous la nuit. Vous pouvez bénéficier de cette période « hors du temps » le jour aussi, de manière active. Il s’agit de cultiver une énergie de paix, de joie, de lumière, d’amour, de compassion, ou tout autre énergie que vous souhaitez convoquer dans votre vie pour les 12 mois à venir.
A travers chacune de ces douze nuits, nous pouvons grâce à notre préparation et notre intention durant la journée précédente, déposer un germe positif ou un germe moins favorable pour chacun des 12 mois de l’année suivante.
Outre le fait qu’il est toujours important de bien se préparer chaque soir avant de s’endormir pour imprégner nos nuits de façon positive, je ne peux que vous inviter à savourer ces journées qui vont de Noël à l’Epiphanie centré.e sur tout ce que votre coeur désire, comme si ces désirs étaient déjà exaucés… Puis à observer comment va se dérouler votre année, chargée de vos plus belles intentions et de vos émotions les plus positives.
Je vous souhaite un magnifique processus de cheminement intérieur lors de ces 12 nuits saintes.
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