Comme promis, voici le deuxième épisode de notre série de l’été consacrée à la puissance du Féminin.

Pourquoi ce sujet en particulier ?

Parce que cela fait plus de 12 ans maintenant que j’accompagne majoritairement des femmes et que j’observe qu’elles ont plus de difficultés que les hommes à oser rêver en grand et à se mettre en route pour réaliser leurs rêves.

Pour deux raisons.

La première, c’est parce qu’elles ne sont pas encouragées à le faire, mais plutôt à se restreindre.

La deuxième c’est parce qu’elles ne disposent que de peu de modèles féminins qui les inspirent.

C’est pour cela que j’ai eu envie de vous partager dans une série d’articles mes différentes manières de me (re)connecter à ma puissance.

Voici une des manières, particulièrement bien illustrée par Michel-Ange sur le plafond de la chapelle Sixtine  :

Et plus spécifiquement encore dans ce détail qui opposa le créateur à ses commanditaires :

A l’origine, Michel-Ange avait conçu le panneau de La Création d’Adam avec les doigts de Dieu et d’Adam se touchant. Les administrateurs ont exigé qu’il n’y ait pas de contact, mais que les doigts soient plus éloignés l’un de l’autre : que le doigt de Dieu soit toujours étendu au maximum, mais pas celui du doigt d’Adam…

Pourquoi cela ?

Cette représentation montre que Dieu est là, toujours, il se tend vers l’homme en permanence. Il est présent, propose son aide, est là pour vivre en lui.

Mais… 

La décision de le chercher, de le toucher, d’accepter sa grâce appartient à l’homme. 

S’il veut étendre son doigt, il le touchera, mais s’il ne le veut pas, il peut passer toute une vie sans le chercher. 

La dernière phalange contractée du doigt d’Adam représente le libre-arbitre, la possibilité que nous avons de nous laisser traverser, guider par la lumière divine… ou pas.

A chaque instant, nous pouvons faire ce choix de laisser Dieu oeuvrer à travers nous ou bien de croire que nous devons tout accomplir seul.

Sentir cette reliance au quotidien, ce peut être une vraie gageure et c’est tout l’objectif du mouvement Spiritualité dans la Cité que je suis en train de créer.

Une des manière de sentir cette Présence dans son quotidien, mais aussi de la cultiver comme on cultive son jardin (semer ou planter, arroser, sarcler, regarder avec amour…), c’est de s’inspirer des personnes qui ont incarné véritablement cette reliance.

 

Anne, Marie et Marie-Madeleine en font partie.

Anne représente le commencement. Les prémices du grand changement. Le véritable creuset alchimique, c’est elle. Elle nous aide à nous relier à notre sagesse intérieure, là où l’impossible devient possible.

Marie symbolise pour beaucoup l’amour maternel universel. Mais au-delà de l’archétype maternel, Marie est une créatrice. C’est la femme créatrice connectée au divin : elle perçoit la mission qui est la sienne, la reçoit via l’intuition, l’accueille pleinement et la met en oeuvre.

Marie-Madeleine quant à elle, nous invite à être qui nous voulons devenir, à le clamer haut et fort et à le transmettre. Apôtre des apôtres, c’est l’enseignante qui montre que le changement viendra avec, pour et par les femmes.

 

Je voudrais maintenant vous inviter à vous questionner sur ces 3 femmes. Y en a-t-il une qui retient votre attention ? Une qui vous murmure quelque chose à votre coeur ? Une dans laquelle vous vous reconnaissez ? Une qui pourrait vous aider à contacter votre puissance féminine ?

 

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