Bon, vous vous doutez bien du sujet que je vais aborder aujourd’hui. Non ? Allez, un petit effort ! Ça commence par un « c » et ça finit par un « s ». Je pense que vous avez compris maintenant ;-)

 

Mais pourquoi est-ce que je vous en parle ? Très honnêtement, je n’avais pas envie de le faire car je trouvais que la semaine dernière, nous étions tous déjà « saturés » d’informations sur le sujet. Et puis il faut dire que jusqu’à vendredi dernier, je ne m’étais pas sentie vraiment concernée. En effet, je suis chaque jour centrée sur ma mission de vie, sur ce qu’il me semble important de faire pour oeuvrer à mon échelle à l’augmentation du quotient de conscience planétaire et j’ai tendance à écarter tout « divertissement » qui me détourne de ce chemin.

 

Mais depuis vendredi, la situation a singulièrement changé et nous vivons quelque chose d’inédit, quelque chose dont nous n’avons pas l’habitude et cela peut bien évidemment chambouler nos repères mais aussi venir heurter notre système de croyances, faisant remonter des pensées et des émotions que nous ne croyions pourtant pas avoir.

 

 

C’est pour cela que je prends la plume ce matin pour vous donner à la fois ma pensée sur ce qui se passe pour nous tous en ce moment et vous apporter quelques outils-ressources.

 

Je vais le faire notamment en revenant sur les informations spirituelles qui circulent en ce moment.

1. Nous sommes à une période de changement

Vous avez peut-être vu ici et là des personnes qui canalisent et dont le message principal est que nous sommes à une période de changement de basculement, que nous devons mourir à nos anciennes structures pour naître à de nouvelles pour créer ce à quoi nous aspirons tous, un monde de paix et d’amour. Oui, je suis à 100% ok avec ça, mais il me semble important de revenir sur un détail. Ce changement ne se fera pas sans nous. Il se produit ici et maintenant parce que nous sommes prêts. En effet, de plus en plus de personnes travaillent sur elles, adoptent une logique de développement personnel, ne trouvent le fait de méditer si bizarre que ça, cherchent à donner un sens à leur vie, se rendent compte qu’il existe « autre chose » que la réalité immédiatement perceptible. Mais si le changement se fait dans violence et la douleur, c’est que nous ne sommes pas tout à fait prêts. Nous n’avons pas tout compris des valeurs qui nous portent et surtout, nous ne les incarnons pas suffisamment. Pour nous approprier pleinement ce changement qui nous est proposé, pour opérer véritablement la bascule, cela nous demande aussi de changer encore plus en profondeur.

Et ça rejoint le deuxième conseil « énergético-spirituel ».

 

2. Nous pouvons (devons ?) élever notre taux vibratoire pour contribuer à une meilleure élévation de l’humanité et ne pas, nous aussi, basculer dans la peur.

Alors certes, je ne peux qu’abonder dans ce sens. Oui, bien sûr, évitons de contribuer à l’égrégore des basses fréquences (peur(s), doute, injustice, jalousie, malheur, compétition, haine, chacun-pour-soi…).

Mais ce n’est pas suffisant. Permuter n’est pas transmuter.

 

Qu’est-ce que j’entends par là ?

Ce que nous vibrons, ou encore la fréquence vibratoire à laquelle nous émettons est déterminé par notre système de croyances. C’est à partir de ces dernières que nos prenons nos décisions, et que nous ressentons nos émotions, émotions qui à leur tour créent notre réalité. C’est avec notre être tout entier que nous vibrons et ce n’est pas en faisant de la pensée positive ou de la visualisation créatrice 10 minutes par jour ou encore en permutant le plus souvent possible que nous changeons profondément et durablement ce qui est à la base de notre fréquence vibratoire, c’est-à-dire notre système de croyances.

Une maladie pour laquelle nous ne connaissons pas de remède et qui se diffuse à l’échelle mondiale vient nous indiquer quelque chose.

Elle nous offre une photographie de l’état de notre système de croyances. Elle nous donne à voir là où nous en sommes réellement mais aussi, ce que nous sommes invités à conscientiser pour trouver la poste de sortie.

Et cette porte de sortie réside dans le changement véritable et profond de la croyance, pas dans le fait de vouloir « passer par-dessus » en augmentant artificiellement par la pensée ou l’émotion momentanée son état vibratoire. Excusez-moi de vous le dire ainsi, mais ressentir de l’amour et de la gratitude (même si c’est très bénéfique) ne change pas la croyance.

 

Qu’avons-nous à explorer en nous, quelles croyances sommes-nous invités à revisiter avec le coronavirus ?

Prenons d’abord le fait qu’il s’agisse d’une maladie pour laquelle il n’y a pas de remède. Il nous est bien indiqué ici qu’il nous faut réinventer quelque chose. Que les paradigmes anciens ne fonctionnent plus, que nous devons prendre en considération que le filtre avec lequel nous observons la réalité n’est plus le bon, qu’il nous faut ôter les lunettes que nous avons devant les yeux car elles ne nous permettent plus de voir clairement. Comme le disait Eistein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème ».

 

 

Ensuite, il s’agit d’une maladie qui est présente à l’échelle mondiale. Cela signifie que nous sommes tous dans le même bateau et qu’il serait temps que nous nous en rendions compte. Nous avons encore trop tendance à considérer que les problèmes de l’autre ne sont pas nos problèmes. Nous raisonnons en logique de séparation au lieu d’agir depuis ce qui nous unit. Nous voyons l’autre comme différent au lieu de le voir comme « un autre moi-même », un autre spécimen d’humanité qui me ressemble davantage que je ne le crois. C’est d’ailleurs pour cela que nous co-créons un monde où trois humains sur dix n’ont pas la possibilité de boire à leur robinet, un monde où les toilettes sont un luxe pour 2,5 milliards de personnes, un monde où un enfant de moins de 5 ans meurt de faim toutes les 11 secondes. Si nous considérions l’autre depuis ce qui nous unit et non depuis ce qui nous sépare, jamais cela ne serait possible.

Et c’est d’ailleurs exactement cela que veulent nous dire les symptômes occasionnés par le coronavirus.

 

La fièvre vient questionner notre « je suis », mettre en lumière à la fois notre besoin de liberté individuelle et notre incapacité à vivre pleinement cette liberté : être authentique, exprimer ses besoins et ses ressentis, être conscient de son identité et la montrer.

La toux est quant à elle un symptôme qui se situe au niveau des poumons, qui est le niveau du chakra du coeur, en lien avec notre capacité et notre besoin d’être en relation. Ce symptôme nous invite à questionner les échanges avec l’autre, le lien du donner-recevoir, la manière de communiquer, mais plus globalement la manière de considérer l’Autre et l’Altérité dans notre vie.

Enfin, la maladie étant un virus, elle pose la question de l’immunité, là encore questionnant la nature de notre lien à l’autre et notre capacité à être en relation harmonieuse avec l’autre.

 

Le fait que ces deux symptômes soient associés nous donne un message très clair : comment être soi-même dans la relation avec l’Autre, comment considérer l’autre comme un autre moi-même tout en restant moi, en le montrant et en exprimant mes besoins spécifiques.

Je vous transmettrai dans les jours qui viennent des outils pratiques pour avancer sur votre chemin et aller le plus possible en profondeur faire le travail que nous sommes invités à entreprendre.

Je vous souhaite le meilleur.

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  1. […] à mon article d’hier, je vais vous donner des outils pour commencer, ou bien aller plus loin si vous avez déjà […]

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