Et des rêves, Eleanor a dû en avoir… C’est elle qui, la première, a donné une dimension au rôle de Première Dame des Etats-Unis d’Amérique, en ayant une position déterminante dans la création de l’ONU et présidant la commission de rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

 

Comme elle, tous ceux qui ont accompli de grandes choses, qu’ils soient chanteurs, footballeurs, chefs d’entreprise millionnaires, créateurs d’oeuvres qui marquent leur époque… Disent la même chose : « j’ai cru en mes rêves ». Depuis leur plus tendre enfance, ils ont chéri comme des amis précieux leur vision d’eux-même au sommet : en affichant des posters dans leur chambre, en lisant des livres sur ceux qu’ils admiraient, en passant de longues heures à s’imaginer avec le plus de détails possibles leur gloire future. Leur véritable force n’est pas d’y être arrivé, c’est de n’avoir pas balayé d’un revers de la main ces rêves enfantins, c’est de ne pas les avoir passé au filtre du « c’est pas possible » ou du « faut pas rêver », c’est de n’avoir pas laissé des pensées parasites extérieures (« tu n’y arriveras pas » ou un autre « faut pas rêver ») venir détruire leur idéal.

 

C’est la toute toute première étape pour atteindre un objectif, quel qu’il soit : le rêver, se l’imaginer, le penser, se le représenter, le décrire dans sa tête. Je suis certaine que si vous regardez votre vie, vous observerez la même chose. Les projets que vous êtes heureuse d’avoir accomplis, vous les avez d’abord rêvés. Et à l’inverse, s’il y a des choses que vous n’avez pas (encore) réalisées, c’est qu’à un moment donné, vous avez cessé de les rêver…

 

Je vous invite donc aujourd’hui à un flash-back, le plus loin possible dans le passé. Quand vous étiez enfant, quelles étaient vos plus grands rêves ? Vos idéaux, vos envies, vos projets ? A quoi est-ce que croyiez ? Rouvrez les yeux et prenez des notes, même si ça vous semble incongru.

 

Si ces évocations font surgir des pensées comme « oh la la la, mais ce que je vis est à des années-lumières de tout ça », cela n’a aucune importance. Souvenez-vous des mots de Belva Davis : « N’ayez pas peur de l’espace entre vos rêves et la réalité. Si vous pouvez le rêvez, vous pouvez le faire ».

 

Il y a peut-être dans cette liste des choses qui ne sont plus du tout d’actualité : soit parce que votre vision de la vie a évolué (quand j’étais petite, je rêvais d’avoir une magnifique maison de poupée, mais ça n’aurait plus trop sa place dans ma vie aujourd’hui), soit parce que ce n’est plus possible. Quand je dis « plus possible », ça ne signifie pas « je ne vois pas comment ça pourrait devenir réel ». C’est par exemple si vous rêviez d’avoir des enfants mais que vous n’en n’avez pas eu et que l’horloge biologique ne vous permet pas de concrétiser ce projet à l’heure actuelle. Prenez un moment pour dire au revoir à ces rêves. Pensez à la remercier d’avoir été là un moment dans votre vie. Barrez sur votre liste ces rêves qui n’ont sont plus.

 

Peut-être qu’en faisant ce travail de tri de nouveaux sont venus dans votre tête. Notez-les également.

 

Et maintenant, que décidez-vous de faire avec les rêves qui restent ? De les remettre dans un tiroir en attendant le prochain stage de développement personnel ou la prochaine vie (si jamais il y en a une) ou de les activer ? Même s’il y a sans doute de nombreuses composantes qui vous échappent, sinon ils serait déjà réalisés d’ailleurs, cela n’a aucune importance : ça c’est l’étape suivante. Celle qui consiste à transformer vos rêves en objectifs, pour les rendre réalisables.

 

Je vous souhaite de beaux moments à chérir vos rêves les plus précieux…

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