Comment guérir votre blessure la plus profonde

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je ne vous ai pas écrit vendredi comme promis.

En effet, je dois bien reconnaître que le défi des 100 jours étant terminé, ma motivation était moindre pour vous écrire. Et puis aussi, il n’y avait plus vraiment de « focus » sur un sujet précis hormis « vous conduire vers Dieu ».

Et sur ce sujet, je vous avoue que ces 4 derniers jours ont été en dents de scie. J’étais tiraillée avec d’un côté l’envie de créer un vrai accompagnement, donc payant, et de l’autre tout ce que je souhaite donner gratuitement au fil des jours, grâce à cette newsletter.

Oui, ces 4 derniers jours, je me suis heurtée à plein de vieilles croyances, que j’avais travaillées et que je pensais vraiment derrière moi. En fait, dans ces situations-là, ce n’est pas que l’on « retombe », c’est simplement que les croyances étaient guéries jusqu’à une certaine profondeur et que la vie nous amène à nous aimer plus profondément encore, plus intensément, plus fort, plus intimement.

Sont donc ré-apparues en special guest star :
• Le fameux « pour qui tu te prends » cher à tous les enseignants spirituels, thérapeutes et autres « accompagnants de vie »
• La honte de n’en être « que là où j’en suis » après tant d’années d’introspection et de travail sur moi. La honte est en effet une très vieille copine qui je traine depuis l’enfant et dont je ne suis capable de parler que depuis 2 ans environ. Ben oui, parce que quand on a honte, ben on a même honte d’avoir honte.

D’ailleurs voici un truc pour reconnaître votre blessure la plus profonde. La mienne, vous l’aurez compris, c’est la honte d’être qui je suis.

Pour reconnaître votre blessure la plus douloureuse, il suffit de regarder quelle stratégie vous mettez en place dans votre vie. Votre stratégie ultime, c’est de faire en sorte que personne, absolument personne, ne remarque cette blessure chez vous. Toute votre énergie est tournée vers le fait de cacher ce truc. Là, vous le tenez, ce qui demande à être le plus conscientisé et le plus mis en lumière et le plus aimé chez vous.

 

 

J’ai eu droit aussi à une compagne assez inhabituelle : la peur. En effet, celle-là est généralement assez peu présente chez moi, mes envies sont en générale « plus fortes » que la peur qu’elles génèrent.

Alors face à toutes ces émotions, au lieu d’y aller à fond les ballons comme je fais d’habitude, je me suis observée et écoutée. J’ai décidé en conscience de ne pas passer par-dessus, de ne pas « y aller quand même ».

J’ai respecté que je n’étais pas prête. J’ai respecté ma honte et mon sentiment de ne pas être assez bien pour ça.

Je n’ai pas non plus voulu interroger mes guides, pour ne pas prendre une décision sur des critères externes. J’ai préféré attendre de me sentir alignée émotionnellement sur leur guidancee. Ben oui, parce quand dans un moment de prière, me sont apparus comme dans une sorte diaporama de nombreux guides, mais que je n’ai pas tous « reconnus ». Il y avait avec certitude Jésus, Saint-Michel et la petite Thérèse, tous les autres étant certainement là pour me montrer que je n’étais pas seule.

Mais attention ! Cela ne veut pas dire que j’étais dans le « laisser faire ». J’ai pas dit, « ben non j’y vais pas, tant pis, on verra plus tard ». Je me suis observée. J’ai entendu mes émotions. J’ai écouté mon petit serrement au niveau du plexus solaire.

Et les larmes ont commencé à couler. Comme je n’en n’avais pas versé depuis plusieurs années.

Au milieu de mes larmes, j’ai prié, prié, prié en demandant de l’aide pour accomplir ce que cette force d’amour qui fait tourner la Terre, les étoiles et battre le coeur humain cherche à manifester à travers moi.

J’ai donné de l’amour à tous ces émotions enfouies.

Et c’est ainsi que j’ai traversé cette mini-nuit noire de l’âme, en quelque sorte.

Alors oui, maintenant je suis prête. Prête à vous conduire vers Dieu, jour après jour, avec cette newsletter.

Je vous souhaite une excellente journée.

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