Comment prioriser vos tâches ?
En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.
C’est pour cela que depuis lundi je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie.
Habitude n°3 : priorité aux priorités
Comme nous l’avons vu dans les précédents épisodes, l’habitude n°1 nous dit : « Vous êtes responsable de votre vie, vous êtes le créateur de votre réalité ».
L’habitude n°2 représente ensuite le premier stade de la création, la naissance mentale d’un projet. Stephen Covey vous propose, grâce à l’habitude n°2, d’imaginer ce que vous souhaitez créer dans votre vie, d’imaginer ce à quoi vous aimeriez qu’elle ait ressemblé, au soir de votre vie (bon je sais, la tournure est alambiquée, mais c’est pourtant bien ça).
L’habitude °3 représente quant à elle la deuxième phase de la concrétisation, la naissance physique.
En d’autres termes, l’habitude n°3 est l’accomplissement, la concrétisation , le résultat naturel des habitudes n°1 et n°2.
Vous prenez conscience que vous êtes le programmeur (1), vous écrivez le programme (2) puis vous faites tourner le programme (3).
C’est une action de tous les jours, de tous les instants.
Même quand on se sent débordé, même quand les problèmes se bousculent, il est important de ne pas perdre de vue ce qui est réellement important pour vous. Quoiqu’il puisse arriver dans votre vie, vous devez consacrer chaque jour du temps et de l’énergie à ce qui vous tient à coeur.
C’est ainsi que vous aller nourrir votre capital bonheur et que votre cerveau va se programmer pour la réussite. Pour garder ce cap, une question que vous pouvez vous poser, c’est : quelles actions auront le plus d’impact sur ce que j’ai vraiment envie de vire ? Faites d’abord celles-ci, le reste ensuite (y compris régler les problèmes).
Il s’agit de procéder pour ne jamais laisser l’urgence nous écarter de l’essentiel.
Il existe quatre types d’activités.
- type 1 : gérer les crises, les problèmes pressants, les projets soumis à échéance. C’est urgent et c’est important.
- type 2 : activités relatives à ce que nous voulons créer et mettre en oeuvre (et tout ce qui nous permet de remplir notre réservoir de bonheur, à plus ou moins long terme) : formation, recherches de nouvelles opportunités, approfondissement des relations interpersonnelles, planification, détente. c’est non urgent mais c’est important.
- type 3 : questions à régler rapidement comme les appels téléphoniques, le courrier, les rapports, les réunions. C’est urgent mais pas important.
- type 4 : activités futiles et passe-temps agréables, loisirs. Ce n’est ni urgent, ni important.
Généralement, on a tendance à se focaliser sur les activités de type 1 car elles sont le plus urgentes. Cependant, ce sont aussi elles qui sont les plus génératrices de stress. Le problème, c’est que plus l’on se consacre aux activités de type 1, plus celles-ci augmentent, jusqu’à nous envahir totalement. En effet, à ne pas vouloir faire de prévention en accordant suffisamment aux activités de type 2, les crises finissent par se multiplier. On est le « pompier de service ». Certaines personnes se font ainsi malmener par les problèmes, à chaque instant, tous les jours. Leur seul refuge se situe alors dans les activités sans importance du cadre 4 : ce sont les activités de compensation, parce qu’on n’a plus la force de rien faire d’autre (regarder la télévision le soir, perdre son temps sur FaceBook, et de manière générale tout ce qui consiste à « se vider la tête »).
D’autres personnes passent beaucoup de temps à faire des choses « urgentes mais pas importantes », les activités de type 3 (elles s’imaginent cependant que ce sont de véritables urgences de type 1). Se concentrer sur les activités de type 1 et de type 3 nous permet aussi de ne se pas poser les vraies bonnes questions, tant les vraies réponses nous font peur.
Les personnes efficaces se tiennent à l’écart des activités de type 3 et 4 car, qu’il y ait urgence ou non, ces activités sont sans importance. Toute leur énergie va dans le sens de réduire les activités de type 1 afin de pouvoir consacrer plus de temps aux activités de type 2.
Paradoxalement, c’est en se consacrant aux activités de type 2, même quand il y a urgence, qu’on anticipe et qu’on réduit sur le long terme les activités de type 1. Les activités de type 2 sont au coeur d’une méthode de gestion efficace de votre vie : harmoniser ses relations, vivre sa mission de vie, planifier à long terme, faire de l’exercice, se former, se remettre en question… c’est-à-dire toutes ces choses dont nous savons qu’il nous faut les faire, mais auxquelles nous « échappons » trop souvent, simplement parce qu’elles ne sont pas urgentes. Ils sont sans doute très importants, de toute première importance, mais pas urgents. Et comme il n’y a pas d’urgence, vous ne réalisez pas ces projets.
Quelques exemples :
- vous faites un travail stressant que vous n’aimez pas pour payer vos factures (type 1) et vous êtes tellement épuisé que vous ne pensez qu’au week-end et aux vacances (type 4) et vous en oubliez de vous former, de repérer quelles pourraient être de meilleures opportunités pour vous, de vous interroger sur votre mission de vie (type 2), ce qui vous permettrait de trouver un travail plus épanouissant et mieux rémunérateur (et qui évitera à terme de se retrouver dans la situation de type 1)
- vous « subissez » les crises d’adolescence parce que vous n’avez pas pris le temps de voir que votre enfant avait grandi et que ses besoins avaient changé. Vous n’avez pas pris temps de redéfinir les modes de fonctionnement de votre famille en temps utile.
- C’est souvent aussi la même chose dans le couple : les crises arrivent parce que vous avez oublié que l’amour, ça se cultive au quotidien et qu’il est important d’échanger souvent sur la relation, les besoins de chacun en fonction de l’évolution de la vie…
A vous de jouer !
Repérez dans votre vie dans quel type d’activité vous êtes le plus souvent puis :
- éliminez les activités de type 4 (en dehors du repos normal)
- focalisez-vous sur les activités de type 2 : c’est la clé du bonheur à long terme, car c’est ce qui permet de ne plus avoir que des activités 100% nourrissantes pour toutes les dimensions de votre être.
Amusez-vous bien à mettre en place ces nouvelles habitudes !!
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