En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie.

 

 

Habitude n°4 : penser « gagnant-gagnant »

Les 3 premières habitudes ne concernaient que vous et votre capacité à prendre vos responsabilités pour créer la vie dont vous avez envie. Avec la quatrième, on entre dans la sphère des relations. 

Là encore, il vous faut choisir le bon paradigme, la manière de concevoir et de vivre vos relations pour vous sentir bien et entretenir des relations harmonieuses, que ce soit dans le monde du travail et des affaires ou avec vos proches.

Quels sont les paradigmes disponibles ?

Gagnant/gagnant

Ce paradigme suppose que les individus veulent, dans leur coeur et dans leur esprit, que toutes leurs interactions débouchent sur des bénéfices mutuels, sur des satisfactions mutuelles. Lorsqu’un problème trouve une solution, les deux parties ressortent, toutes deux, vainqueurs. Pour ceux qui veulent gagner ensemble, la vie n’est pas le théâtre d’un combat, mais un immense terrain d’entente. La plupart des gens vois la vie par dichotomies : le faible et la fort, gagner ou perdre, la manière douce ou la manière forte. 

Ce mode de pensée est défectueux à la base parce qu’il repose sur le pouvoir que l’un exerce sur l’autre.

Au contraire, lorsque l’on pense à partager la victoire avec autrui, on part du principe qu’ « il y en aura pour tout le monde », que le succès des uns ne dépend pas de l’échec des autres. Gagner ensemble, c’est suivre la voie du juste milieu : ce n’est pas votre solution qui l’emporte, ni la mienne, mais une troisième, une solution meilleurs, plus noble.

Et cela est valable dans le monde de l’entreprise, mais aussi à la maison : dès lors qu’un des 2 membres du couple veut avoir raison, on n’est pas dans le gagant-gagnant, de même que lorsqu’on attend qu’un enfant obéisse, c’est la même chose. Les besoins de l’une des personnes ne sont pas comblés.

 

Gagnant/perdant

« Si je gagne vous perdez ». « Vous faites ce que je dis, ou vous n’obtiendrez pas ce que vous voulez ». Les personnes fonctionnant selon ce paradigme usent de leur position, de leur pouvoir, de leur crédit, de leurs richesses ou de leur personnalité pour obtenir que leur volonté soit faite.

Le système d’évaluation scolaire relève également de ce modèle. Le sport programme aussi les enfants selon ce mode de pensée. Gagner, c’est battre ses adversaires sur le stade. La loi aussi fonctionne parfois selon ce modèle. 

Mais la vie ne représente pas en elle-même une grande compétition !

Et si les deux conjoints ne gagnent pas ensemble, alors ils perdent tous les deux.

 

Perdant/gagnant

Certaines personnes raisonnent au contraire selon le paradigme inverse : «  perdant/gagnant ». Elles se considèrent comme perdues d’avance et préfèrent laisser les autres gagner pour conserver leur tranquillité.

 

Tout ou rien

Si nos buts, nos valeurs s’opposent manifestement, il vaut mieux ne pas s’engager ensemble, ne pas créer d’attentes, ne pas espérer de résultats précis.

Dans le monde des affaires, faites comprendre à votre interlocuteur qu’il est préférable de ne pas passer de contrat plutôt que d’en conclure un qui ne bénéficie pas aux deux parties. Bien souvent, se retirer du jeu vaut mieux que de mal jouer.

A la maison, si personne ne veut regarder la même émission à la télévision, il est toujours possible de s’accorder pour faire quelque chose de totalement différent qui plaise à tout le monde. 

 

Quelle option faut-il prendre ?

Il n’existe pas de règle générale sur l’efficacité de ces paradigmes. 

Bien entendu, dans une rencontre sportive, si vous gagnez, l’autre perd. Dans d’autres circonstances, vous voudrez simplement gagner. Par exemple, si votre enfant était en danger, vous ne vous soucieriez pas de ce qui arrive aux autres. Vous ne penseriez qu’à sauver sa vie.

Le bon choix dépend donc de la réalité rencontrée. Toute la difficulté consiste à reconnaître la réalité rencontrée de manière précise et à ne pas se réfugier toujours dans un de ces modèles. 

La plupart des situations qu’offre la vie reposent cependant sur l’interdépendance et dans ces situations d’interdépendance, gagner ensemble apparaît donc bien comme la solution la plus avantageuse pour tous.

 

Comment faire, concrètement ?

• Premièrement, il s’agit d’envisager le problème du point de vue de l’interlocuteur : s’efforcer de véritablement comprendre et exprimer les besoins et les préoccupations de l’interlocuteur aussi bien, voire mieux, qu’il ne le fait lui-même.

• Deuxièmement, reconnaître les problèmes clés, les préoccupations, les véritables besoins (ce qui est généralement différent de la position, de l’opinion pas les positions) de chacune.

• Troisièmement, déterminer les résultats qui constitueraient une solution vraiment acceptable pour toutes les parties.

• Quatrièmement, déterminer les possibilités d’action et de concrétiser ces solutions.

 

La notion de « gagnant/gagnant » est en elle-même une philosophie de vie : elle ne peut venir que d’une personne consciente que la terre est assez grande pour tout le monde.

 

On se retrouve demain pour la suite !

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