Vous vous souvenez de la petite histoire que je vous ai partagée vendredi ?

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Que nous enseigne cette histoire ?

Elle nous apprend là où est notre véritable puissance : à l’intérieur de nous. Nulle part ailleurs. 

Partant de là, tout effort pour changer les circonstances extérieures sont vains car l’énergie ne va pas au bon endroit.

Lorsque je vis quelque chose, ce que je vis est une récolte : la récolte de quelque chose que j’ai semé à un moment donné. C’est la conséquence d’un acte, d’une parole ou bien d’une pensée, d’une croyance. 

Si nous passons notre temps à réparer les conséquences du passé, alors non seulement ça prend énormément d’énergie, mais surtout, nous ne changerons rien dans le présent.

Faire toujours un peu plus de la même chose n’amène pas de résultats différents.

Comment amorcer le changement concrètement ?

Comment arrêter de réparer le passé pour construire l’avenir ?

 

 

Etape n°1. L’acceptation

Bien souvent, dès lors que quelque chose nous touche, nous adoptons 2 attitudes : soit nous nous morfondons de ce qui arrive, en mode victime ; soit nous passons tout de suite en mode ninja, à la recherche d’une solution. Dans la première option, on est dans le passé. Dans la seconde, on se projette dans l’avenir.

Pourtant, la solution est dans le présent. Dans l’ici et maintenant. Elle consiste à accueillir ce qui est là. A accueillir à quel point ça fait mal et à quel point c’est désagréable. Je fais un constat et je détaille la situation.

C’est pour cela qu’à l’inverse de la résignation, l’acceptation est une pratique active, c’est une période d’observation et de diagnostic où l’objectif est de comprendre ce qui se joue véritablement, ce qui est réellement à l’oeuvre, derrière le problème apparent.

C’est un peu comme dépasser le symptôme pour aller en débusquer la cause. Ce qui nous conduit tout naturellement à la deuxième étape.

 

Etape n°2. Comprendre le message

Une fois la situation acceptée, on peut en accueillir pleinement le message. A condition que de bien comprendre que que si je suis là, à ce moment-là, c’est que j’ai un rôle à jouer dans ce qui se présente à moi.

La vie m’adresse un message. Un message qui n’est ni une punition, ni une menace. 

Les expériences désagréables ne sont pas des punitions, pas plus que les expériences agréables ne sont des récompenses. 

Ce sont simplement des indicateurs de ma manière d’être en amour de la vie.

Si je vis une expérience désagréable, c’est que je suis prête à démarrer une nouvelle initiation : soit guérir une vieille blessure, soit ouvrir un nouveau chemin. Parfois les deux.

 

Pour comprendre le message, pour décrypter ce que la vie me dit, je peux me poser les questions suivantes :

• Qu’est-ce qui est blessé en moi ?

• De quoi est-ce que j’ai peur ?

• Quelles sont les émotions ? Et les émotions derrière les émotions ? Aller le plus loin possible dans ce temps d’introspection.

• Qu’est-ce qui fait vraiment mal ?

Lorsque l’on est prêt à accueillir le message, on se rend compte que ce n’est absolument pas la réalité ni les circonstances extérieures, ni même quelqu’un d’autre qui nous fait du mal. 

Et qu’il n’y a qu’une réponse à apporter à ce que l’on vit comme étant difficile… 

 

Etape n°3. Grandir en Amour

La seule est unique réponse à nos difficultés : l’amour.

Chaque fois que nous sommes blessés et que l’on ose aller voir ce qui est réellement touché, on se rend compte qu’il s’agit soit d’un déficit d’amour de soi, soit d’un déficit d’amour de l’autre, soit d’un déficit d’amour de Dieu (de la Vie).

Comme vous arrosez vos plantes pour qu’elles poussent, c’est maintenant à vous d’étancher votre soif en vous donnant de l’amour, en envoyant de l’amour aux autres ou bien en allant vous connecter au Divin. Voire les 3 à la fois.

Je vous souhaite de merveilleux moments d’amour.

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  1. […] mes deux précédents articles, je vous ai parlé de la manière dont nous pouvons transformer ce qui nous entoure lorsque nous […]

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