Il est sans doute plus facile d’être dans la joie lorsque l’on jeûne que lors d’une période de famine. 

 

Même chose lors d’une rupture amoureuse. Lorsqu’une relation se termine, on ne souffre pas de la même manière selon que l’on quitte ou qu’on est quitté.

 

Tout simplement parce la première situation est un choix tandis que la deuxième est subie. 

 

En effet, la souffrance est plus vive lorsque nous nous sentons impuissants, lorsqu’on a l’impression que l’on n’est pas responsable de ce qui nous arrive.

 

 

 

C’est à ce moment-à que cette petite phrase vient à notre secours.

 

Elle nous permet d’accueillir ce qui est.

Elle nous permet de redevenir sujet de l’expérience que l’on vit et non plus le jouet de quelqu’un ou d’une situation extérieure. 

Elle nous permet de faire le choix de la suite des événements.

Elle nous permet aussi de repérer les synchronicités de la vie, même quand elles ne semblent pas jouer en notre faveur.

 

En effet, il est fréquent de se réjouir lorsqu’on voit les portes s’ouvrir comme par miracle, les choses s’enchaîner fluidement les unes après les autres et nous conduire aisément vers notre objectif. 

A l’inverse, quand tout se ferme, quand rien ne fonctionne comme on le souhaiterait, quand la vie semble répondre « non » à nos demandes, on a tendance à râler. En tout cas, il est rare que l’on nomme cela « synchronicité ».

 

Et pourtant, il s’agit exactement de la même chose.

Dans les deux cas, l’Univers nous montre le chemin. 

 

Soit nous sommes sur la bonne route, et tout roule ! Soit on fait fausse route et l’Univers déploie des trésors d’ingéniosité pour nous le montrer.

Si on regarde bien, notre chemin est jalonné de poteaux indicateurs qui nous indiquent : oui, continue par là et non, ce n’est pas la bonne voie.

 

Notre job, c’est de les repérer. Puis de choisir la manière dont nous allons y réagir. 

  • est-ce que je vais choisir la facilité ou la difficulté ? 
  • est-ce que je vais refuser une opportunité (parce que j’ai trop peur, parce que c’est l’inconnu ou parce que ça semble trop beau ?)
  • est-ce que je vais m’arrêter en chemin parce que je ne vois pas « comment » je vais y arriver (alors qu’il me sera montré, mais seulement quelques kilomètres plus tard) ?
  • est-ce que je vais ignorer ces précieuses indications de l’Univers parce que « je veux que ça se passe comme ça et pas comme ça » ?
  • est-ce que je vais m’engager en suivant mon intuition ?
  • est-ce que je vais suivre le même chemin que tout le monde ?
  • est-ce que je vais écouter les conseils de mon voisin (« va par là, ça a marché pour moi ») ?
  • est-ce que je vais accepter de revenir en arrière parce que force m’est de reconnaître que je me suis trompée ?
  • est-ce que je vais me pardonner de ne pas avoir prêté attention avant aux panneaux ?
  • est-ce que je vais être capable d’aimer le chemin qui m’est proposé ?

 

Comme vous le voyez, nous sommes encore et sans cesse ramenés à notre libre-arbitre, à notre capacité à faire des choix, à la manière dont nous interagissons avec ce qui est nous donné à vivre.

 

Alors, que choisissez-vous ? 

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