Pourquoi il est inutile de vouloir sortir de sa zone de confort

sortir de sa zone de confort

sortir de sa zone de confort

Je vous propose aujourd’hui une de mes phrases favorites, d’Anaïs Nin.

C’est souvent ce qui se passe quand on commence une démarche de croissance personnelle. Et c’est ce qui se passe également à chaque étape de notre processus de développement personnel. On se sent bien dans notre vie, jusqu’à un certain point. Même si tout ne va pas forcément bien, on reste dans cette situation, parce qu’on la connait, parce que nous y avons nos repères, tout simplement. Mais c’est quand ce « certain point » ne devient plus si agréable qu’il l’était, ou alors quand ce qui ne nous convenait déjà pas devient insupportable qu’alors on décide de changer : changer de job, quitter son conjoint, remettre en question sa relation avec ses enfants, dire non à ses parents, oser faire quelque chose qui nous tient à coeur… Pour en devenir capable, nous avons souvent besoin d’un accompagnement avec un thérapeute, pour justement « sentir » à quel point ce qui nous convenait jusqu’à aujourd’hui nous fait réellement souffrir maintenant.

Cette petite phrase illustre bien la fameuse notion de zone de confort dont on parle tant. Plus précisément, elle illustre parfaitement bien la manière dont on en sort, justement parce qu’elle n’est plus si confortable que ça. C’est pour ça d’ailleurs que je n’aime pas trop cette expression : sortir de sa zone de confort, parce qu’elle est erronée à mon avis. Soit c’est confortable et on y reste : en tout cas c’est moins douloureux que le risque d’en sortir. Soit ça devient trop douloureux et on sort parce que ce qui nous attend ne nous semble de toute façon pas pire. Et ce qui nous fait en sortir, aller vers du meilleur, oser quitter ce qui ne nous correspond plus, se faire de toute façon naturellement. C’est le flux de la vie qui nous y pousse.

Pour moi, pas besoin de forcer, pas besoin de se challenger : on peut faire confiance à la vie, qui va de toute façon nous faire éclore, exactement au moment où c’est ce qu’il y a de mieux pour nous. Imaginez si la fleur se dit « tiens allez, je me challenge, je sors maintenant » et que ce n’est pas encore le printemps… Elle risque fort de geler… C’est la raison pour laquelle il est important de prendre en compte l’état de son système de croyances quand on veut réaliser un rêve ou mettre en oeuvre un projet. Si on se croit plus avancé qu’on ne l’est réellement, on va directement vers une crise. Un objectif doit avant tout être réaliste. Cela veut dire ne pas tout plaquer du jour au lendemain. Mais cela ne veut pas dire se résigner. Cela veut dire prendre le temps de devenir capable de rendre son projet réalisable et ça s’appelle « processus de changement ». C’est de ce processus de changement dont parle ici Anaïs Nin.

Ce n’est que lorsqu’il était trop douloureux pour elle de garder à l’intérieur ce qu’elle vivait qu’Anaïs Nin a pris le risque d’écrire, même hors norme, même ce qui ne s’écrivait pas, surtout pour une femme. Faites confiance à la vie que tout viendra en temps et en heure pour vous : soyez simplement à l’écoute du flux, à l’écoute de ce qui cherche à se manifester en vous. Quand ce sera le bon moment, vous le saurez. Tout sera fluide.

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