Un peu comme une suite à la petite phrase d’Anaïs Nin dont je vous parlais hier, je donne la parole aujourd’hui à Belva Davis, la première femme afro-américaine journaliste à la télévision : “N’ayez pas peur de l’espace entre vos rêves et la réalité. Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire.”

En effet, je suis fermement convaincue que si vous nous avons des idées, des projets, des rêves, c’est que nous avons la capacité de les réaliser. C’est livré avec. Pour moi, un potentiel ne montre le bout de son nom que s’il peut se manifester.

Mais alors pourquoi ça ne nous tombe pas tout cuit dans le bec ? Parce que nous ne sommes des êtres humains et pas des robots. Nous avons le choix de manifester notre potentiel, ou pas. La liberté et libre-arbitre sont deux merveilleux cadeaux qui ont été faits à l’espèce humaine. A l’inverse, les animaux ne disposent pas de cette caractéristique, ils agissent selon un programme génétique défini. Dans la savane, quand les lions ont faim, qu’est-ce qui se passe ? Les lions vont chasser. Point final. Il n’y a pas de lionne féministe qui répond : « ah non, hein, je suis déjà allée au supermarché la semaine dernière, là c’est ton tour ». C’est automatique. En tan qu’être humain, nous sommes de libre de décider de dire oui ou de dire non à ce qui nous est proposé, nous avons le libre-arbitre : nous pouvons décider, d’y aller ou de ne pas y aller. C’est donc pour pouvoir exercer notre formidable pouvoir de liberté, de décision et d’action que nos rêves ne nous parviennent pas tout réalisés d’un coup ! Waouh, merci la vie !

Pour moi, tout le jeu de la vie est de savoir à quoi on veut dire non et à quoi on veut dire oui. Et quand on a dit oui, quand on a décidé, il faut y aller. Garder le cap et passer à l’action. Voir ce qui se passe. Maintenir le cap et rétablir la trajectoire si besoin. Essais, erreur, tâtonnements. Se tromper. Prendre des chemin de traverse. Mais toujours garder le cap. Parce que c’est le seul moyen d’arriver à destination finale.

Je ne crois pas que la vie soit cruelle. Sincèrement, je ne pense pas que la seule espère dotée du libre-arbitre soit là pour faire l’expérience de la frustration. Avoir des des rêves et de ne pas les réaliser, c’est la frustration assurée : ça serait une bonne illustration de l’enfer sur terre, non ? Nous sommes sur Terre pour créer le paradis là où il n’y est pas : mais puisque nous sommes des humains, et pas des robots programmés, c’est à nous de le construire. Comme c’est à chacun de se construire une vie sur-mesure.

Si une idée cherche à se manifester à travers moi c’est que j’ai la possibilité de la mener à bout. J’ai les ressources et les capacités pour ça. Il me manque des compétences ? Je peux les acquérir. Il me manque un capital ? Je peux le réunir. Il me manque du réseau ? Je me le constituer. Il suffit que je le décide et que je mette en oeuvre de ce qui est nécessaire pour y parvenir, même si je ne sais pas comment. Tout est dans le « devenir capable ». Je parlais la semaine dernière de prendre en considération l’état de notre système de croyances quand on démarre un projet. Il ne s’agit pas de sauter dans le vide, évidemment. Il s’agit de croire en ses rêves et les rendre réalisables, jour après our, étape après étape, décision après décision, action après action. Chaque pas vous rapproche de votre objectif, même si vous avez des milliers de kilomètres à faire. Mais si vous ne faites aucun pas, vous ne l’atteindrez jamais.

Quel pas allez-vous faire aujourd’hui pour aller dans la direction de votre rêves ? Quelles sont les 2 actions significatives que vous allez faire cette semaine pour rendre votre rêve réalisable ?

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