Je voudrais vous partager aujourd’hui ce très beau texte de Marianne Williamson, que vous connaissez peut-être parce qu’il a été repris par Nelson Mandela dans son discours d’investiture à la Présidence de la République de l’Afrique du Sud le 10 mai 1994.

 

Je vous le partage, non seulement parce qu’il est très beau, mais aussi résonne en moi comme une manière de vivre en Dieu, avec Dieu, d’en faire l’expérience.

 

Voici ce texte :

« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur, notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toute limites. C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus. Nous nous posons la question… Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ? Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde. L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres. Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus, elle est en chacun de nous, et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. En nous libérant de notre propre peur, notre puissance libère automatiquement les autres. »

Marianne Williamson, Un retour à l’Amour, J’ai Lu, 2006.

 

 

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Marianne Williamson nous propose ici de faire l’expérience de la véritable humilité, ou encore d’accomplir la volonté de Dieu. Etre humble, cela ne veut pas dire se rabaisser là où on a du talent. Accomplir sa volonté, ça ne veut pas dire non plus se soumettre à quelque chose d’extérieur à nous. Au contraire : là où vous êtes vraiment bon, là où vous faites une vraie différence dans la vie des gens parce que vous avez un talent alors montrez-le, offrez-le ! Si vous êtes doué dans quelque chose, c’est que la vie cherche à manifester quelque chose à travers vous et le meilleur moyen de l’honorer, de vous honorer, d’honorer Dieu, c’est de faire profiter aux autres de ce don. A l’inverse, en n’osant pas mettre en avant vos talents, vous faites preuve de « fausse humilité » et vous priver les autres de merveilleux cadeaux divins.

 

Pour finir, ce texte, que vous inspire-t-il ? Qu’avez-vous envie de faire pour faire briller pleinement votre lumière ? Quelle est cette contribution, quel est ce service que vous êtes appelé à apporter au monde ? Je vous invite à y réfléchir très sérieusement et à choisir, en conscience, d’être brillant, radieux, talentueux et merveilleux. Car qui êtes-vous, pour ne pas l’être ?

 

Bonne route !

Après Conversation avec Dieu voici un autre très chouette livre pour vous, sur votre chemin d’évolution personnelle vers votre vraie vie ! C’est L’homme qui voulait être heureux, le best-seller de Laurent Gounelle.

 

Car comme vous peut-être aujourd’hui, le narrateur n’est pas heureux, il le sentait au fond de lui et c’est la rencontre inopinée avec un vieux guérisseur indonésien, à la faveur d’un séjour de vacances à Bali, qui le lui confirme. Et ce vieux guérisseur lui propose, pendant les quelques jours qui lui restent à passer sur l’île, de le guider sur le chemin du bonheur.

 

Sous le couvert d’un roman, c’est donc un véritable cours de développement personnel que Laurent Gounelle nous offre. Tout y est : qui on est vraiment, nos relations aux autres et en particulier la relation amoureuse, notre voie professionnelle… Et aussi, bien évidemment, tout un passage sur ce qu’est réellement l’argent, sa symbolique, sa place dans notre vie et de quoi il est révélateur de notre état d’esprit sur la vie en général.

 

Ce qui m’a plu dans ce livre, ce que l’auteur explique d’une façon très claire comment se mettent en places les croyances dans notre enfance, selon la manière dont nous avons interprété la réalité que nous vivions, avec les ressources dont nous disposions à l’époque, comment nous les avons généralisées parce nous n’avions pas le recul nécessaire pour nous dire : oui, mais ça ce n’est qu’une manière de penser, qu’une manière de voir la vie et il y en a plein d’autres.

 

Mais plus précisément, le personnage du roman nous montre comment ce que l’on croit crée notre réalité, comment nos attitudes et nos vibrations influencent ce que nous vivons et surtout comment nous le vivons. 

 

 

Bien écrit, facile et rapide à lire (on le dévore littéralement), ce petit livre n’a qu’un objectif : vous donner les clés d’une existence à la hauteur de vos rêves.

 

Un chouette cadeau à offrir et à s’offrir ! 

J’étais en formation à Bruxelles et un soir de pas trop la pêche, une amie poste sur FB le lien permettant de visionner le film Conversations avec Dieu. Curieuse et avec l’envie de rien, je me dis : pourquoi pas regarder ? Ce que je fais donc.

 

Bon, je vous l’accorde, le début est un peu longuet, vous comprendrez pourquoi plus bas… Mais de toute façon, je n’avais rien de mieux à faire. Alors j’ai regardé jusqu’au bout et j’ai compris pourquoi la vie m’avait guidée vers ce film, ou plus exactement vers le message qu’il délivre ! A cette époque, j’avais beau me débattre avec mes croyances disharmonieuses et multiplier les consultations individuelles pour aller mieux, non seulement j’avais l’impression de ne plus trop avancer dans ma vie mais en plus j’avais la sensation de m’épuiser. A la fin du film, je l’ai compris comme une évidence… Il manquait une dimension à ma vie : l’Amour. Pas l’amour-relation de couple, pas l’amour-bisous-bisous, pas l’amour-tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil, mais l’amour de la création, l’amour de la vie. L’amour de Dieu en réalité. 

 

C’est là le secret : l’Amour, la réponse à toutes les questions que l’on se pose. Etre dans cette vibration d’amour, pour toute chose et en toute chose.

 

Conversations avec Dieu raconte l’histoire de Neale Donald Walsch, l’auteur du fameux livre (ou plus exactement de la trilogie) du même nom. Et au début, ça ne va pas trop bien pour lui : suite à un accident de voiture, il porte une minerve et de ce fait, a du mal à trouver du travail (aux Etats-Unis, ce sont les employeurs qui paient l’assurance-santé directement, ils hésitent donc à embaucher des personnnes «à risque»). Il perd son appartement et se retrouve à vivre dans un terrain de camping, dans une tente, au milieu d’autres personnes tout aussi infortunées que lui. On assiste à sa descente aux enfers : le froid, la faim, la souffrance… Et puis un jour il décide «qu’il ne va pas mourir dans ce terrain de camping» et il reprend sa vie en main : il ôte sa minerve, trouve du travail, retrouve une maison, rencontre une jeune femme… 

 

Et tout à coup, patatras, à nouveau tout « fout le camp » : la radio où il travaillait ferme, la jeune femme qu’il a rencontré n’est pas intéressée… Car cette volonté avec laquelle il avait remonté la pente est une volonté de lutte, et ça, ça ne fonctionne pas car ce n’est pas une dynamique de création véritable, ce n’est pas la vie, c’est la survie ou même plutôt la non-mort. Et donc, il se re-casse la figure : plus de boulot, plus d’espoir de couple. 

 

Neale prend alors son bloc-notes et demande (à Dieu) : mais que faut-il faire pour que ça marche ? Et Dieu lui répond ! S’ensuit un dialogue sur tout et rien, sur la vie et toutes ses dimensions, qui rencontre le succès que l’on sait aujourd’hui.

 

Dans les jours qui ont suivi, je me suis précipitée sur le premier, puis le deuxième, puis le troisième tome de Conversations avec Dieu. Je les ai littéralement dévorés, l’un après l’autre, non seulement parce qu’ils étanchaient ma soif de sens, qu’ils répondaient clairement à des questions que je me posais ou qu’ils mettaient en mots des choses que je savais intuitivement, mais surtout parce que je savais qu’ils constituaient des bases solides pour me guider dans la vie. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je les ai relus plus attentivement et plus lentement quelques mois après, pour asseoir pleinement ma philosophie de vie.

 

 

C’est ici que j’ai trouvé une des clés supplémentaires qui donnaient du sens à ma vie, au-delà de tout mon travail de développement personnel. S’il est important de se fixer des objectifs, que ce soit pour sortir d’un train-train quotidien qui ne nous fait pas (ou plus) vibrer ou se créer une vie qui nous ressemble vraiment, il est fondamental que ces différents objectifs aillent tous dans la même direction, suivent tous une même ligne directrice, un fil rouge clairement identifié et identifiable.

 

Pour vous éclairer sur ce que peut être une philosophie de vie, voici l’extrait d’un article que j’ai trouvé sur le net à l’occasion de la nouvelle année. «  Les bouddhistes ne prennent pas de résolutions à la nouvelle année, c’est une coutume typiquement occidentale. J’aime le bouddhisme, les gens qui le pratiquent sont ouverts d’esprit et suivent une philosophie de vie qui apporte des résultats plus profonds que par de simples résolutions. Et si au lieu de prendre des résolutions nous nous attachions à suivre une philosophie de vie ? Les meilleurs résultats viennent avant tout d’une attitude envers la vie. Il ne s’agit pas de religion ou de foi, il s’agit d’avoir des résultats dans les aspects du business, dans son style de vie, avoir un plus grand impact, mieux contribuer, toucher plus de gens, gagner plus d’argent, avoir plus de satisfaction dans sa vie, plus de signification. Arrêter de fumer n’est pas une philosophie de vie, payer ses dettes non plus, trouver un meilleur travail non plus. Toutes décisions sont très bien, mais si vous voulez avoir des résultats plus profonds, ce dont vous avez besoin c’est d’une philosophie de vie. »

 

Je vous souhaite un excellent moment de découverte, que ce soit avec les livres ou le film, ou les deux, mais surtout, de mettre l’Amour au centre de votre vie.

 

Pour voir le film, cliquez ici.

La « nuit noire de l’âme » est une expérience de vie douloureuse

J’ai eu envie de consacrer un article à ce sujet suite à ce que m’ont écrit de nombreux abonnés à ma newsletter ces derniers temps. En effet, ce phénomène de la “nuit noire de l’âme” semble toucher de nombreuses personnes qui me suivent. 

Qu’est-ce que la « nuit noire de l’âme » ? 

La « nuit noire de l’âme » est une expérience peu connue, et qui serait pourtant très répandue, en témoignent les nombreux récits sur le sujet. Elle se caractérise par une perte profonde de sens, sur notre vie et nos croyances… 

C’est un moment dans notre vie où tout est bloqué : on a envie d’aller de l’avant mais ça ne fonctionne pas, ou bien on a envie de rien, ou bien encore c’est ce que vous décrivez, on a envie de bouger mais on ne sait pas quelle direction prendre… C’est dur à vivre, tout est flou et on se sent complètement perdu. 

Comment se manifeste la « nuit noire de l’âme » ?

La nuit noire de l’âme peut se manifester de deux façons :

• elle peut se déclencher par une crise très forte, au cours de laquelle tout ce qui nous entoure s’écroule : divorce, perte d’emploi, maladie, décès d’un ou plusieurs proche(s), revers de fortune… C’est soudain et c’est (très) violent et surtout, ça touche plusieurs, voire tous les pans de notre vie. On n’a plus rien à quoi se raccrocher. 

• on reconnait aussi la nuit noire de l’âme quand la dépression s’installe de manière durable. Ce n’est plus simplement une déprime passagère parce que c’est la fin de l’hiver et qu’on manque de lumière ou encore parce qu’on a un coup dur. On est face à une véritable perte de sens, de repères et de valeurs et cela dure. C’est d’ailleurs ce caractère durable du phénomène qui nous indique que ce n’est pas une dépression, mais un véritable désespoir qui nous submerge. Le mystique Jean de la Croix, qui a donné son nom à ce phénomène, dit que la sienne a duré… 45 ans. 

Qu’est-ce qui se joue réellement ?

Alors que veut dire cette dépression qui dure, que veulent dire ces crises qui nous submergent au point que le désespoir nous engloutit. Ce qui est vécu ici est en réalité une crise spirituelle : quelque chose en nous n’est pas (ou plus) nourri. Soit parce que ce qui nous donnait une raison de vivre n’est plus là, soit parce que ce qui nous animait n’est plus source de bonheur pour nous. 

C’est une perte totale de repères. Tout ce qui nous avions mis en place dans le monde matériel pour être heureux n’est plus ou ne nous satisfait plus. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous avons oublié que nous ne sommes pas que des êtes de matière, mais que nous sommes aussi des êtres spirituels. Ce que nous vivons là est une désolation spirituelle et c’est pour cela que plus rien n’a de sens. 

Comment sortir de la « nuit noire de l’âme » ?

Il ne faut justement pas chercher à « s’en sortir », car c’est l’échec assuré ! En effet, c’est ce que décrivent de nombreuses personnes qui traversent la nuit noire de l’âme : plus rien ne fonctionne : les recettes qui étaient les nôtres « avant », se révèlent totalement inopérante, même chez ceux qui pratiquent le développement personnel, fréquentent assidûment leur thérapeute, et même ceux qui ont la foi sont désorienté. Même Dieu se cache et la foi vacille. 

Si on résiste, si on cherche malgré tout à se battre alors on s’épuise et nos efforts sont voués à l’échec car on ne fait que faire toujours un peu plus de la même chose qui nous a conduit à cette obscurité.

Et c’est normal. Car la nuit noire de l’âme a un message pour nous : nous sommes invités à changer radicalement de système de pensée car l’ancien ne nous convient plus. Nous sommes invités à nous remettre complètement en question et à fonctionner sur de nouvelles bases, à guérir nos blessures les plus profondes, comme une sorte de remise à zéro pour installer un nouveau système d’exploitation (on dirait cela en langage informatique). 

Voici donc la bonne nouvelle : cette dépression qui nous plonge au cœur de nos peurs les plus profondes prépare en réalité à une véritable transformation intérieure. L’égo se meurt, le « vrai soi » s’éveille… Dieu frappe à notre porte pour nous indiquer que la simple satisfaction de nos besoins matériels nous fait oublier notre autre dimension, notre dimension spirituelle et qu’il est temps d’y remédier. 

Il convient donc de nous tourner vers l’intérieur de nous-même, d’aller à la rencontre de notre « être » le plus profond afin de l’écouter vraiment. 

Comment accueillir et traverser la nuit noire de l’âme ?

J’ai aussi vécu plusieurs périodes de “nuit noire de l’âme” et la meilleure manière d’en sortir est de l’accueillir et de l’accepter. D’aimer profondément cette période en la laissant prendre corps en nous, en décidant de la suivre et non plus de lui résister. 

Il s’agit de comprendre que quelque chose de nouveau tente de se manifester à travers nous. Nous sommes invités à adopter une nouvelle manière de vivre, et même plus globalement que cela, une nouvelle manière de voir la vie, un nouveau paradigme qui prend en considération la totalité de notre être : notre véritable personnalité, ainsi que l’ensemble de nos besoins personnels, matériels et spirituels. Il s’agit de sortir des « rôles » dans lesquels nous nous sommes parfois laissé enfermer, de quitter définitivement les apparences et de nourrir enfin cette dimension spirituelle qui est nôtre. 

Un apprentissage nous est proposé et tant que nous le refuserons, le mal-être persiste. 

L’accueil, l’observation, l’écoute de ce qui nous est demandé, de ce que Dieu cherche à manifester à travers nous et l’amour de soi sont les seuls remèdes : et quand enfin on a fait l’apprentissage requis, alors on en sort et tout s’éclaire de nouveau. 

Pour résumer, on ne peut pas décider de sortir de la nuit noire de l’âme : c’est au contraire en l’acceptant totalement et en suivant les indications qu’elle nous donne, en honorant son invitation à sortir des sentiers battus que nous allons pouvoir la traverser avec davantage de sérénité. Nous devons sortir de l’illusion de toute puissance d’être les maîtres de notre vie pour nous aligner sur le flux de la vie, sur ce que nous sommes amenés à accomplir et pas simplement ce que nous avons décidé avec notre mental.

Cela demande beaucoup d’introspection (c’est d’ailleurs pour nous inviter à cette introspection que nos repères extérieurs s’écroulent) :

  • aller à la rencontre de qui nous sommes vraiment, notamment de nos blessures les plus profondes, qui sont aussi une partie de nous
  • s’aimer dans tout ce que nous sommes (pas seulement l’image que nous voulons (nous) donner de nous même
  • aligner notre vie sur ce que nous découvrons alors : suivre les élans de notre coeur (même si « ça ne se fait pas »), choisir d’embrasser pleinement notre mission de vie (même si on ne voit pas comme ça, au premier abord comment ça va se transformer en une activité professionnelle rentable).
  • en d’autres mots : vous connaître vraiment (« connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers les dieux disait Socrate »), vous aimez et oser être qui vous êtes vraiment.

Si vous avez envie de creuser le sujet, je vous suggère la lecture de « Mange, Prie, Aime », c’est un roman drôle, léger et profond à a fois, qui parle très bien de tout cela.

Que faites-vous quand ça va mal ? Est-ce que vous continuez à vous morfondre ? Est-ce que vous vous passez et vous repassez le film mental de tout ce qui ne va pas ? Est-ce que vous ajoutez à la situation en vous flagellant (je suis le plus nul, ça n’arrive qu’à moi, je ne m’en sortirai jamais…) ? Ce qu’il nous arrive parfois de faire, ou de vouloir faire, quand ça fait trop mal, c’est vouloir changer la réalité. On souhaite que ça ne soit jamais arrivé. On met en place des stratégies élaborées pour que ça ne se reproduise plus jamais. On se reproche les « mauvais choix » qu’on a fait et ce qui se serait passé si on avait agi différemment. Bref, on se bat contre la réalité. Mais alors, comme dirait Byron Katie, on perd de toute façon. Quand on voudrait que les choses soient différents, on perd, mais seulement dans 100% des cas. 

 

De mon côté, quand ça ne va pas, j’ai plusieurs trucs.

 

1. je sors mon cahier spécial pour les jours de pluie. Parce que la pluie est là, alors cela ne sers à rien de faire comme si il faisait beau. Je prends acte que je me sens mal à l’intérieur de moi et je pioche dans mon cahier de quoi aller mieux.

 

2. je fais ho’opononono : ça c’est quand j’ai du mal à accepter la réalité et à reconnaître ma part de responsabilité.

>> Cliquez ici pour lire ma série d’articles sur cette technique miracle

 

3. je me prends un temps de prière et j’ouvre en moi un espace d’accueil et d’amour inconditionnel qui me permet d’exprimer ma blessure sans jugement et sans attente sur ma souffrance.

 

 

4. je regarde des vidéos inspirantes : parce que quand je regarde bien, mes petits problèmes sont vraiment tout petits et ne dépendent que de la manière dont je les regarde.

Dans ma play list de vidéos inspirantes, il y a celles de Nick Vujicic. 

La première fois que j’ai vu Nick Vujicic, j’ai pleuré. Pas de douleur, ni de tristesse, ni  de pitié. Pas de bonheur non plus. Ce que j’ai ressenti, c’est l’énergie de la vie, la sensation profonde que nous sommes tous là pour quelque chose, qui que nous soyons, avec nos forces et nos faiblesses… Mais mon émotion la plus forte et la plus intense, ce qui me touche le plus profondément quand je regarde ses vidéos est ce sentiment d’être tous reliés, de ne faire qu’un malgré nos différences.

Si le coeur vous en dit, je vous invite à faire plus ample connaissance avec lui :

http://www.youtube.com/watch?v=ZOPf8rHV-Tk

http://www.nickvujicic.com/

Nick et son extraordinaire résilience nous montre que nous avons TOUJOURS la possibilité de transformer notre regard sur les choses. On ne peut pas transformer la réalité. Il est né sans bras et sans jambe. Il en a tellement souffert qu’à 8 ans il voulait se suicider. Mais quand on n’a pas de bras et pas de jambe, c’est pas évident de se suicider… Son extraordinaire résilience, il l’a acquise. Il a fait un choix. Le choix d’accepter sa réalité et le choix d’en faire quelque chose. Il a pris sa place. Il a décidé qu’il pouvait faire quelque chose avec qui il était, un homme-tronc. Et il nous invite à faire de même : nous ne pouvons pas changer ce qui se passe pour nous, mais nous pouvons décider d’en faire quelque chose. Ce que nous faisons de ce qui nous arrive ne dépend que d’une seule personne : nous-même.

Cela fait maintenant plusieurs années que ces vidéos me réconfortent les jours où ça va moins bien, et le réconfort est monté d’un cran le jour où j’ai appris qu’il s’était marié, et encore d’un cran quand je l’ai vu non pas tenir dans ses bras son premier bébé (dur quand n’a pas pas de bras ;-), mais le porter tout contre lui dans une écharpe de portage.

Quand je pense à lui, je me sens bien.

Je vous souhaite de bons moments de réconfort !