Suite à ma grande décision d’hier (si vous ne voyez pas de quoi je veux parler, cliquez ici), je voudrais revenir sur deux notions qui y sont associées :
- la notion d’engagement « public »
- la notion de processus
Tout a commencé il y a 40 jours maintenant, lorsque je m’engageais dans un processus de 100 jours, dans lequel je vous proposais de me suivre.
Mais pourquoi 100 jours ? Vous connaissez peut-être les processus de 21 jours. 21 jours c’est le temps qu’il faut pour engrammer un changement au niveau subconscient. Par exemple, quand vous changez de place à votre tiroir à couverts dans votre cuisine, les premiers jours, vous retournez machinalement à l’ancien emplacement et puis arrivé.e devant vous vous dites « ah mais oui, c’est vrai, c’est plus là maintenant ». Au bout de quelques jours, chaque fois que vous pensez à aller chercher un couteau, une réflexion se fait, plus consciente, autour du nouvel emplacement de vos couverts. L’ancien autoroute neuronal, celui qui vous faisait vous diriger au bon endroit sans réfléchir, est en cours de destruction et le nouveau en cours de construction. Et après 21 jours, le changement est fait dans votre cerveau, vous vous rendez au nouvel endroit où vous rangez vos couverts sans réfléchir. Un nouvel automatisme est créé.
Alors pour 100 jours et pas 21. 21 jours est le temps nécessaire pour engrammer le changement, mais ce n’est pas toujours suffisant pour créer une nouvelle habitude dans sa vie, une nouvelle manière de penser, une nouvelle manière de se comporter. Et c’est de cela dont j’avais besoin cet été : de changer en profondeur ma manière de vivre. D’où ma grande décision d’hier.
Maintenant, pourquoi avoir rendu cet engagement public ? C’est vrai, j’aurais pu faire mon processus dans mon coin, ni vu ni connu, et simplement écrire quelques articles ici et là sur mon blog, tourné quelques vidéos pour ma chaîne Youtube en fonction de mes lectures, découvertes et avancées. Tout simplement parce que rendre son engagement public lui donne à la fois plus de valeur et plus de poids. Si on ne s’engage vis-à-vis de soi-même, on risque fort de décrocher au moindre « coup de mou ». Tandis que si on s’engage vis-à-vis d’autrui, il y a plein de choses qui nous aident à ne pas abandonner le processus alors qu’il n’est pas terminé.
Déjà, on ne veut pas passer pour quelqu’un qui ne tient pas ses engagements.
Ensuite, on compte sur les personnes que l’on a impliquées pour nous rappeler notre engagement.
Il y a aussi le fait que partager son projet au jour le jour aide à faire des prises de conscience plus profondes et à s’approprier ses progrès plus facilement.
Ecrire ses avancées permet également de prendre du recul sur ce que l’on peut vivre émotionnellement au quotidien.
Enfin, la célébration de la réussite sera plus grandiose si on la partage.
Alors maintenant, à vous !
Et si vous profitiez de la rentrée pour relever un challenge qui fasse progresser un domaine de votre vie ? Cela peut être un challenge professionnel, cela peut être essayer quelque chose de nouveau, cela peut être adopter un nouveau mode d’alimentation, cela peut être améliorer une relation souffrante, cela peut concerner votre vie spirituelle… Ou encore quelque chose que vous avez eu envie de faire depuis longtemps mais que vous avez reporté. Ou bien quelque chose que vous n’osez pas faire par peur de ne pas être à la hauteur/ne pas être aimé.e/ne pas avoir les résultats escomptés/échouer/toute autre excuse géniale que vous vous donnez ;-)
C’est le moment pour prendre cet engagement et le partager. Pourquoi ne pas commencer le 1er septembre, c’est une belle date symbolique pour un nouveau départ, vous ne trouvez pas ?
Et pour vous aider, demain je vous donnerai un autre truc pour vous aider à tenir plus facilement vos engagements.
A demain !