Comment changer vos croyances sur l’amour

 

J’ai parlé dans l’article d’hier des 5 langages de l’amour et quelques lecteurs m’ont demandé des « conseils » sur cette question.

Etant depuis peu dans une relation de couple après 5 ans de célibat, je ne me risquerai aucunement à vous donner des conseils dans ce domaine. Je connais mes compétences et reconnais mes incompétences.

Mais comme je le fais habituellement d’ailleurs, je peux vous partager mes expériences et ce qui a fonctionné pour moi.

Je vous partagerai les 2 principales aujourd’hui et demain.

Le premier outil qui m’a beaucoup aidée, c’est le livre de Byron Katie : J’ai besoin que tu m’aimes, est-ce vrai ?

J’aime beaucoup cet auteur (qui a également écrit Aimer ce qui est, que je vous recommande chaudement), dont la méthode est à la fois bluffante de simplicité et d’efficacité, mais qui est aussi pleine d’humour et de compassion pour les personnes qu’elle accompagne.

Grâce à son outil The Work, elle vous aide à décortiquer n’importe quelle situation désagréable pour arriver à la croyance (plus ou moins consciente, plus ou moins subconsciente) et ensuite la « retourner » pour la rendre obsolète et inopérante. Sa démarche consiste à questionner les pensées qui sont à l’origine de notre souffrance, afin de (re)trouver la paix et l’amour en soi, ce qui est infiniment guérisseur, bien sûr.

C’est difficile d’en parler plus avant car ce travail est avant tout une « expérience » et comme toute expérience, elle est personnelle. D’autant plus personnelle que vous partez de vos croyances et les illustrez par des exemples personnels, puis vous « retournez » les phrases en cherchant des exemples de la manière dont vous vous maltraitez vous-même, exactement de la même manière que l’autre vous maltraite.

Un exercice puissant, fait d’auto-dérision, d’auto-libération et d’amour de soi.

>> Suivez ce lien pour découvrir la méthode de Byron Katie

Pour vous aider à avancer sur le sujet, si vous en ressentez le besoin et que le coeur vous en dit, voici la liste des croyances limitantes relatives à l’amour, que j’ai travaillées grâce à cette méthode. 

  • je ne peux pas exprimer mes idées, mes émotions, mes pensées, mes sentiments sans être rabrouée d’une manière ou d’une autre par l’autre.
  • je n’ai droit qu’à des miettes d’amour, je me retrouve toujours dans la situation de quémander de l’amour.
  • si je me contente des miettes alors un jour je serai récompensée et il m’aimera vraiment (oui oui je sais ça parait bizarre…).
  • il va forcément me faire du mal.
  • quand il va me connaître, il va s’en aller.
  • je ne trouverai jamais la personne qui me correspond et je resterai seule toute ma vie
  • je dois convaincre l’autre que je suis quelqu’un d’aimable
  • je suis en danger avec l’autre, il menace mon intégrité psychique
  • si je suis bien gentille et que je fais ce que l’autre attend de moi, alors j’aurai une récompense, son amour.
  • si l’autre m’approuve, alors je pourrai exister pleinement
  • je dois me protéger puisque l’autre va me faire du mal

Dites-moi s’il y en a qui vous « parle » dans cette liste.

Connaissez-vous les 5 langages de l’amour ?

 

Puisque nous voici à parler de couple depuis 2 jours, voici une clé importante qui peut vous aider dans vos relations, que ce soit avec votre chéri.e, avec vos amis, avec vos enfants…

Bien souvent on ne s’en rend pas compte, mais nous avons des façons différentes d’exprimer notre amour. Et cela peut tout changer de le savoir dans une relation ! Par exemple, j’adore faire des bisous à ma fille et elle déteste ça. Mais elle adore les câlins. Alors je sais que si je veux lui montrer mon amour et qu’elle le ressente, qu’elle se sente aimée, je ne vais aller la bécoter sauvagement, mais que je vais plutôt lui proposer un gros câlin.

 

Si vous avez une façon d’exprimer votre amour à votre partenaire qui ne lui convient pas, mais qu’à l’inverse il ou elle attend des marques d’amour qui lui correspondent et que celles-ci ne viennent pas, l’autre risque de ne pas se sentir aimé.e, alors que ce n’est pas du tout le cas.

 

Pour alimenter le « réservoir émotionnel » de vos relations, sachez qu’il y a plusieurs façons de montrer son affection, ce que les spécialistes de la question (il y a vraiment des spécialistes de tout) appellent les différents langages de l’amour.

Voici lesquels :

  • les paroles valorisantes
  • les moments de qualité
  • les cadeaux
  • les services rendus
  • le toucher physique

Et mieux vaut ne pas se tromper : si vous offrez régulièrement des cadeaux à votre compagne mais que vous n’êtes jamais à la maison car trop occupé par votre travail alors qu’elle, ce dont elle a réellement besoin, la manière dont elle se sent aimée, c’est quand on lui accorde du temps et de l’attention, son réservoir émotionnel finira par se vider car elle se sentira délaissée.

Si vous souhaitez alimenter la relation, si vous souhaitez exprimer votre amour de manière à ce que cet amour soit perçu et reçu, le mieux est de connaître le langage de l’amour que votre partenaire peut comprendre. Exactement comme vous le feriez pour une langue étrangère : si vous voulez être compris et être en interaction, vous devez parler une langue que votre interlocuteur comprend.

Les paroles valorisantes

Les paroles valorisantes sont les compliments, mais pas uniquement. Ce sont aussi des mots qui montrent qu’on est attentifs à l’autre. Il ne s’agit pas simplement de dire quelque chose comme « tu as de beaux cheveux », mais de verbaliser « tiens, tu as changé de coiffure », « tu as un nouveau pantalon ». Les paroles valorisantes, ce sont aussi les mots de soutien et d’encouragement : « tu vas y arriver », « ton projet est génial » « j’ai confiance en toi ».

Tout ce qui va contribuer à mettre en valeur l’autre de manière verbale : je t’aime ma chérie, je suis bien avec toi, tu m’as manqué, etc…

Les moments de qualité

Les moments de qualité, ce sont de bons moments passés ensemble, dans la présence à l’autre : dîner aux chandelles, week-end en amoureux pendant que Mamie garde les enfants, balade main dans la main… Ce sont des moments où on accorde à notre partenaire une attention totale. Ce n’est pas s’asseoir à côté de lui pour regarder la télé, son téléphone ou sa tablette.

Le partenaire amoureux qui est sensible à ce langage de l’amour est celui qui se dit : «  à quoi bon avoir une belle maison, une voiture pour sortir et d’autres avantages si nous n’en profitons pas ensemble ? »

Quand on a des enfants, il est tout particulièrement important de veiller à un équilibre vie de couple-vie de famille, si l’un des deux partenaires est sensible à ce langage de l’amour.

Les différents langages de l’amour s’appliquent aussi à la vie de famille : vérifiez avec vos enfants qu’ils ne préfèrent pas passer un moment à la maison tous ensemble plutôt qu’une visite à l’extérieur, par exemple.

Les cadeaux

On pourrait dire que les cadeaux sont en quelque sorte les « symboles visibles » de l’amour. Mais ça ne fonctionne que si votre partenaire est sensible à ce langage de l’amour : si vous le couvrez de cadeaux alors qu’il est sensible aux mots doux, cela ne servira à rien.

A noter que les cadeaux peuvent être achetés, trouvés ou confectionnés de nos mains : pour la personne sensible à ce langage de l’amour, la valeur du cadeau n’a aucune importance : ce qui compte, c’est que l’on ait pensé à elle, qu’on ait pris du temps pour lui choisir ou lui fabriquer un cadeau.

Les services rendus

Ce que l’on appelle les services rendus, ou les marques d’attention, ce sont toutes les manières qui vont rendre la vie plus facile, plus simple et plus agréable à l’autre. Quelques exemples : cuisiner un bon petit plat, mettre la table, faire la vaisselle, passer l’aspirateur, nettoyer un meuble, déboucher un évier, ranger ses chaussures, ôter les éclaboussures sur le miroir, sortir la poubelle, changer les couches du bébé, repeindre la chambre à coucher, amener votre enfant à son sport, tondre le gazon, etc… 

Si votre partenaire est sensible à ce langage de l’amour et que vous le couvrez de cadeaux ou de « je t’aime » alors qu’il se sent débordé au quotidien par la vie de famille, vos présents et vos compliments n’auront aucune valeur et vous seront peut-être même renvoyés à la figure ;-)

N’oubliez pas qu’un cadeau, ce peut aussi être le don de soi et sa présence, même si ça peut sembler terre-à-terre pour certains.

Le toucher physique

On ne parle pas ici uniquement des baisers fougueux et des relations sexuelles, mais de toutes les formes de toucher : tenir par la main dans la rue, l’embrasser avant de partir ou en rentrant, lui masser les pieds quand il ou elle est fatigué.e le soir, le prendre dans les bras, lui caresser la main en regardant un film… 

Pour certaines personnes, le toucher est le langage de l’amour qu’elles comprennent le mieux. Il y a des personnes qui sont tactiles, câlines, et d’autres qui le sont moins.

Si vous exprimez votre amour à travers de bons petits plats cuisinés avec amour et avec de nombreux cadeaux mais que votre partenaire a besoin de contact physique, il ne se sentira pas aimé. Pour quiconque est sensible au toucher comme expression des sentiments, le contact physique sera plus fort que les paroles « je t’aime ».

Découvrez votre langage d’Amour

Nous avons chacun un ou plusieurs langages d’Amour auxquels nous sommes sensibles. Il en est de même pour notre partenaire.

Dans ce domaine, ce sont des goûts personnels, individuels : notre personnalité, notre perception de l’amour, nos émotions, nos besoins et nos désirs. Ils sont aussi influencés par le modèle parental et sociétal et les injonctions, autorisations, interdictions vécues dans l’enfance.

Partager en couple sur vos langages de l’amour est fondamentale : vous ne pouvez pas deviner ce qu’il y a dans la tête de l’autre et de la manière manière, votre conjoint.e n’est pas voyant.e. De plus, on a tendance à donner à l’autre ce que l’on aimerait recevoir, d’utiliser le langage de l’amour auquel on est sensible soi-même.

Généralement, lorsque l’on est insatisfait, on l’exprime par des reproches « tu ne passes jamais de temps avec moi », « tu ne sors jamais les poubelles », « tu ne me fais jamais de cadeaux », « tu ne me prends jamais dans tes bras », … 

Mieux vaut agir en amont et dire ce dont on a besoin. 

 

A vous de jouer !

Mettez une note de 1 à 5 à ces 5 langages de l’amour, 5 étant celui auquel vous êtes le plus sensible, 1 étant celui auquel vous êtes le moins sensible.

Prenez un rendez-vous avec votre partenaire pour échanger sur ces 5 langages de l’amour.

Vous pouvez même le faire sous forme de jeu : ne rien dire de vous et jouer à deviner quel est le langage préféré de l’amour de votre partenaire.

Si vous êtes vraiment bien à l’aise, allez jusqu’à dire quels cadeaux vous ont vraiment fait plaisir de la part de l’autre, quelle marque d’amour vous a le plus touché dans votre vie de couple mais aussi, quel cadeau ne vous a pas plu, à quel moment vous auriez aimé une manifestation d’amour et qu’elle n’a pas été là : vous avez droit à un seul exemple par catégorie, il ne s’agit pas d’un règlement de compte mais d’une séance de clarification.

miracle

 

Ce matin, une des abonnées de ma newsletter ma interpellée à propos des phrases extraites du livre de Marianne Williamson, Un retour à l’amour, que je vous avais partagées dans le courant du mois d’août.

Elle me disait laquelle était sa préférée et pourquoi.

Cela m’a donné idée de revenir sur ces phrases, de les décortiquer afin d’en tirer la substantifique moëlle.

Nous allons commencer aujourd’hui avec la phrase préférée de Sylvie.

« En demandant un miracle, nous demandons un retour à la paix intérieure. Nous ne demandons pas que quelque chose change à l’extérieur de nous, mais que quelque chose change en nous. »

Il arrive en effet que nous cherchions le réconfort : lorsqu’on se sent dans la peur et l’incertitude, si on a l’impression que le monde ne tourne pas rond, ou que l’on cherche un sens à ce qui se passe dans notre vie mais aussi dans le monde qui nous entoure. 

Il nous arrive très régulièrement d’être dans des situations qui ébranlent les fondations de nos croyances, éprouvent les limites de notre sensibilité, et nous mettent au défi de nous élever au-dessus de tout ce qui nous blesse.

On a tendance à vouloir que ce qui est à l’extérieur de nous et qui nous touche, qui nous blesse d’une manière ou d’une autre soit différent, pour retrouver notre bien-être intérieur bousculé.

Mais le refuge, le remède que nous cherchons dans ces moments-là ne se trouve pas à l’extérieur de nous. Ce refuge, ce remède est utilisé depuis la nuit des temps par les traditions du monde entier. Et nous pouvons y accéder ici et maintenant.

Oui, il est possible d’accéder à un endroit où vous trouverez aussi la force d’aller vers demain, un demain chaque jour plus lumineux. C’est dans ce lieu de pouvoir que l’on peut contacter la confiance en des lendemains meilleurs, et  trouver de quoi transformer notre vie et donner un sens à ce que nous vivons.

Et ce lieu de pouvoir où nous pouvons changer quelque chose en nous, quelque chose, je l’ai découvert en pratiquant la prière.

Mais la prière ne se pratique pas n’importe comment. La prière n’est pas une récitation de paroles, ce n’est pas non plus implorer Dieu d’agir là où nous sentons impuissants en tant qu’être humain. 

Prier, c’est au contraire mettre le mental au service de l’Esprit que nous sommes, au service du plan divin. C’est demander à recevoir les informations pour accomplir la volonté de Dieu. En réalité, quand quelque chose ne va pas bien, c’est que nous manquons d’informations dans notre radar : la prière nous invite à nous reconnecter avec notre foi dans le plan divin, même si nous ne le comprenons pas et n’en n’avons qu’une vision parcellaire.

Et c’est là que l’on trouve la paix, celle dont parle Marianne Williamson.

remettre le faire, l’être et l’avoir à leur juste place

 

Vous vous êtes déjà peut-être posé la question du faire et de l’être, de l’être et de l’avoir… 

La plupart des personnes se trompent et prennent ces 3 verbes dans le désordre : on croit que pour être meilleur, il faut avoir davantage et que pour cela, il faut faire plus. Alors qu’en réalité, c’est être meilleur d’abord qui est nécessaire, car alors ensuite on agit mieux, on agit de manière alignée sur qui on est vraiment et c’est ainsi qu’on peut obtenir non pas davantage mais ce qui nous correspond vraiment.

Pour bien le comprendre, revenons sur ces notions, pour comprendre de quelle manière elles sont liées entre elles. Lorsque l’on fait quelque chose, on réalise une action dans le but de transformer la matière. On agit dans la matière sur la matière. Par exemple si je veux gagner plus d’argent, je vais faire en sorte de chercher des sources de revenus et mettre en place ce qui est nécessaire pour « capter » ces sources de revenus. Si je souhaite une relation amoureuse dans ma vie, je peux m’inscrire sur un site de rencontre, aller dans des endroits pour les célibataires, m’inscrire à des activités, etc. Je pose des actes dans le but de transformer ma réalité. Lorsque j’agis ainsi, j’ai une conception matérialiste de la vie.

Il existe pourtant une tout autre manière de concevoir l’existence. De plus en plus de personnes sentent en effet que cette conception matérialiste nous coupe de quelque chose, nous coupe de qui nous sommes vraiment, c’est-à-dire des êtres spirituels. Ils cherchent à se rapprocher de cette nature spirituelle en priant, en méditant, en se revendiquant de la spiritualité. Mais la plupart du temps, en dehors de leurs moments de prière, de méditation ou de rituels spirituels, ils continuent d’agir uniquement comme des êtres de matière. 

Se comporter en tant qu’être spirituel, c’est pourtant aussi une manière d’agir, tout au long de la journée, tout au long de la vie. Ou plus exactement c’est « se laisser agir » par cette dimension de lumière. C’est laisser la lumière transformer la matière. C’est laisser votre Potentiel agir à travers vous. C’est laisser l’Amour, la Force de vie, Dieu agir à travers vous. C’est vous mettre vraiment au service de Dieu et c’est le sens de la phrase « Que ta volonté soit faite ». Cette phrase n’est pas une phrase de soumission à un être qui serait supérieur à vous et vous dicterait votre conduite, vous privant ainsi de votre liberté, c’est au contraire grâce à cette attitude de coller le plus possible à que vous êtes qui vous êtes vraiment, un être spirituel faisant l’expérience de la matière.

Lorsque vous avez un désir, ne cherchez pas à le réaliser coûte que coûte. En faisant cela, vous agissez en être matérialiste. Cherchez plutôt à vous connecter à la source de votre désir. Ce désir est un Potentiel qui cherche à se manifester à travers vous. C’est Dieu qui cherche à faire une expérience à travers vous. Dieu ne peut se connaître lui-même qu’en faisant l’expérience de la vie à travers vous. Vous avez envie d’argent ? C’est la Vie qui souhaite faire l’expérience de l’argent à travers vous. Vous voulez connaître l’amour ? C’est l’Amour qui cherche à se manifester à travers vous. Il vous suffit donc de lui laisser de la place. Tout comme l’eau va naturellement à la mer, vous n’avez pas besoin de barrage ni d’écluse pour endiguer ou canaliser ou diriger ce flux. Il vous suffit d’embarquer et de naviguer dessus. Laissez les choses entrer en vous. Laissez la lumière transformer la matière et profitez de cette expérience qui ne cherche qu’à prendre vie en vous. 

Vous n’avez aucun effort à faire. Dès lors que vous êtes dans l’effort, vous redevenez matérialiste. Connectez-vous à ce qui cherche à se manifester à travers vous est observez le chemin que ce désir cherche à prendre. Socrate disait : « Connais-toi toi-même et tu connaitras l’Univers et les Dieux ». Se connaître soi, c’est observer le chemin que le désir de vie cherche à prendre à travers nous et suivre ce chemin. C’est la seule manière valable d’utiliser notre énergie. C’est la manière divine d’utiliser notre énergie. 

Votre « Moi Potentiel », c’est-à-dire tout ce que Dieu cherche à expérimenter à travers vous, a beaucoup de choses à vous dire aujourd’hui (et demain aussi) : et si vous commenciez à l’écouter ?

Bonne journée à l’écoute de la Vie.

pourquoi c’est important de se faire passer en premier

 

Ces derniers jours, j’ai ressenti l’appel des arbres et je suis allée me mettre au vert pendant 3 jours chez un ami qui habite au milieu de la forêt, avant le grand jour : ma fille rentre à l’école jeudi !

Etre au milieu de la nature devient de plus en plus une nécessité pour moi et ce pour deux raisons :

  • elle me permet d’expérimenter la puissance du moment présent
  • elle me donne encore plus l’occasion d’être en contact avec moi-même et de connecter ma joie

Je vous en parlais il y a quelques temps, suite à un moment très dur avec ma fille, je me suis rendue compte que sa manière d’être me renvoyait mon manque de joie. Que mon énergie, mon enthousiasme, ma capacité à passer à l’action masquait une réelle joie du coeur.

Suite à ce message, un des abonnés à ma newsletter me répondait que l’action aussi était porteuse de joie, et que cette joie transparaissait dans mes communications. Et c’est vrai (merci Marc pour cette belle prise de conscience) : j’ai en effet beaucoup de joie quand je crée, quand je suis dans l’action, mais je sens aussi que d’autres types de joie cherchent à se manifester à travers moi, qu’en quelque sorte l’action est aussi une manière de combler un manque. 

En allant passer quelques jours dans les bois, je suis allée à la rencontre de ce manque, à la rencontre d’autres joies, à la rencontre plus profonde de qui je suis finalement.

J’ai aussi fait autre chose, pour vous cette fois. J’ai repris la lecture du livre Devenir super-conscient, de Joe Dispenza. Car ce que je ne vous ai pas dit lorsque je vous ai parlé de ce livre, c’est que j’ai procédé très différemment de d’habitude. 

D’habitude, dès que je perçois qu’un livre va être une mine d’or pour mes abonnés et mes clients, je le résume en le lisant, pour ne pas perdre de temps. Je fais donc une sorte de « double lecture » : à la fois pour moi et à la fois en pensant à vous, en pensant à ce que je vais pouvoir transformer en article, vidéo, formation, enseignement.

Mais cette fois-ci, je l’ai juste savouré pour moi, lors d’une première lecture.

Pour une fois, je me suis fais passée en priorité et c’est un sacré apprentissage.

Et vous avez-vous besoin aussi de vous faire passer en premier ? Ou d’une autre apprentissage ? 

comment (re)trouver l’amour

 

Je suis ravie de vous retrouver en ce dimanche matin ensoleillé !!

Comme c’est dimanche et que je m’accorde une journée 100% off, je vous ai préparé hier un diaporama qui devrait vous plaire ! Et je m’en vais profiter de cette journée de détente avec mon amie Anne : nous allons tricoter, filer et feutrer de la laine au soleil, avant de reprendre la route demain matin, snif…

>> Cliquez ici pour y accéder

Il s’agit de 10 phrases-clés extraites du livre de Marianne Williamson, Un retour à l’amour.

On se retrouve demain pour la suite du Défi.

Bonne journée !

Vous vous demandez peut-être pourquoi j’insiste tant sur mes dimanches off ? Tout simplement parce que si j’adore ma manière de travailler, d’où je veux, quand je veux, comme je veux, sans avoir de compte à rendre à personne, je me rends compte que je ne m’accorde pas assez de « temps en dehors » et que cela empêche les nouvelles informations d’arriver : eh oui, on ne peut pas remplir un verre déjà plein !

Alors c’est ma décision de cette fin du mois d’août : de faire de chaque dimanche une journée totalement dépourvue de « professionnel ». 

Et vous, quelle décision pouvez-vous prendre pour mieux prendre soin de vous ? Quelle modification pouvez-vous faire dans votre emploi du temps pour mieux vous respecter ?

A demain, bon dimanche !

qu’est-ce que l’ouverture du coeur ?

 

Je suis ravie de vous retrouver pour ce 25ème jour du Défi « 100 jours pour ouvrir son coeur à la vie » et voici ma trouvaille du jour.

La véritable ouverture du coeur, c’est quand on n’a plus peur d’être blessé par la vie. 

Qu’est-ce que cela signifie plus concrètement ? Ne plus avoir peur d’être blessé, c’est comprendre et accepter qu’être blessé fait partie de la vie, que prendre conscience de nos blessures n’est que le meilleur chemin pour grandir en amour de soi et en amour de la vie. 

Chaque épreuve que nous vivons n’est pas une punition pour avoir fait quelque chose de mal, ou un problème qu’il faut régler, mais simplement l’occasion de se rendre compte qu’une partie de nous est souffrante et que cette partie est maintenant prête à être conscientisée, acceptée, aimée sans condition. 

Là encore, nos blessures ou les épreuves que nous traversons sont le raccourci vers qui nous sommes vraiment, des êtres d’amour. 

Je vais d’ailleurs préparer cette après-midi une vidéo sur ce sujet dont j’ai déjà commencé à vous parler hier.

A demain !

PS : à mon avis, ce n’est pas un hasard si toute cette réflexion se met en oeuvre autour du 15 août ;-)

Grandir en amour de soi - épisode n°9

 

Je termine ces 9 jours de bonnes pratiques pour cultiver l’amour de soi par la partie que j’aime le plus ! Il s’agit de s’aimer dans son entier. Nous avons vu dans la pratique n°1 comment ne plus avoir honte de nos qualités, comment le conscientiser, les aimer, les exploiter. On peut faire exactement la même chose avec ce que nous n’aimons pas chez nous.

J’emploie volontairement ce terme « ce que nous n’aimons pas chez nous », plutôt que défauts. En opposant défaut et qualité, c’est comme si il y avait une partie montrable de nous et une partie non montrable. D’ailleurs lorsque je vous ai parlé des qualités, je vous en ai parlé terme d’humilité : simplement reconnaître ce qui est, pour laisser s’exprimer ce qui est, non pas pour la gloire. Pour les défauts, c’est la même chose.

Il s’agit simplement de reconnaître qu’il y a des parts de nous qui sont manquantes, blessées, non existantes, non conscientes, et qu’elles ont besoin de s’exprimer elles aussi. D’ailleurs la vie s’en charge très bien. C’est la notion d’ombre, et elle fait partie de notre évolution personnelle.

Apprivoiser son « ombre »

Sur le chemin vers notre réalisation, une part de nos comportements et de nos choix nous échappe : tant que nous n’avons pas pris conscience de ce qui les motive, nous ne pouvons pas évoluer. En effet, beaucoup de personnes croient que pour être « spirituellement élevé », il faut aller vers sa lumière. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, se concentrer sur sa part lumineuse ne fait que renforcer notre dualité, notre séparation. C’est en reconnaissant, en accueillant et en aimant notre part d’ombre que nous sommes dans notre lumière. Renier et se battre contre sa part d’ombre, c’est nourrir la séparation et non l’unité, donc nourrir l’ombre.

L’ombre est un archétype défini par Carl Gustav Jung dans la première moitié du XXème siècle. L’ombre, c’est la partie de notre psyché dans laquelle nous avons refoulé tout ce qui n’était pas autorisé, d’après notre éducation. Par exemple :  se mettre en colère, se montrer égoïste, avoir des pensées déplacées, être prétentieux etc. Chacun de nous a une ombre unique, composée au fil du temps de tous ces interdits. Elle représente ce que nous refusons d’être ou de devenir, ce que nous n’assumons pas, ce que nous rejetons le plus. C’est tout ce nous n’aimons pas chez nous.

Mais comme la vie est vraiment bien faite et que Dieu, cette force d’amour qui nous pousse individuellement et collectivement vers notre réalisation, fait extrêmement bien son travail, notre part d’ombre finit toujours par être mise en lumière.

Pourquoi ? Parce qu’elle a simplement besoin d’être aimée et guérie, parce qu’elle fait partie d’un tout, de votre être entier et complet.

Le mécanisme de la projection

Notre ombre se manifeste par un mécanisme subconscient, celui de la projection. Cela signifie que ce que nous n’acceptons pas de nous-même (qu’il s’agisse d’un trait de caractère réel ou fictif), nous le projetons sur des objets extérieurs, à savoir les autres, avec leurs différences. Voici deux exemples pour vous montrer comment ça fonctionne :

  • Sophie n’aime pas se mettre en avant, elle trouve que c’est indécent, égocentrique, vulgaire. C’est tout le bien qu’elle pense de Benjamin, un autre commercial de son équipe, qui lui au contraire, a tendance à chanter sa propre gloire : je suis doué, je fais ce que je veux de mes clients, ils m’adorent, regardez mon chiffre d’affaires comme il est beau, etc. Plus Sophie s’interdit de se mettre en avant, plus la frime de Benjamin l’insupporte. Benjamin est en quelque sorte le côté obscur de Sophie ; comme elle ne le reconnaît pas, elle concentre sur lui tous les défauts de la Terre. Il devient son Dark Vador, sa sorcière. Le mécanisme ici est le suivant : je projette sur l’autre ce que je ne m’autorise pas.
  • Martin n’est pas dépensier et surtout, pas pour les autres. Quand il doit inviter un collaborateur au restaurant, il fait toujours une note de frais ; et quand sa direction lui demande de le prendre à sa charge, Martin rumine sa dépense pendant des jours. Dans le privé, ses proches le qualifient de « radin » ; mais personne ne lui en parle. De son côté, Martin est très critique avec les personnalités avares, il se moque facilement d’un collaborateur qui rechigne à lui donner 50 centimes pour un café, ou à lui offrir une cigarette. Pas avare de sarcasmes, il ne voit pas qu’il parle là à son propre miroir. Le mécanisme ici : je projette sur l’autre ce que je ne n’assume pas d’être. « C’est celui qui dit qui y est », disent les enfants.

Sophie et Martin ont un point commun, ils dépensent beaucoup d’énergie à garder secrète leur part d’ombre, à la refouler dans un cachot.

En effet, une autre manière de se rendre compte de ce qui compose notre part d’ombre, c’est d’aller regarder du côté de tout ce nous ne voulons surtout pas que les autres sachent sur nous-même. Notre vie est un plan d’action géant pour masquer notre ombre, qu’il s’agisse de quelque chose dont nous avons honte, qui nous met en colère, dont nous avons peur, etc.

Se réconcilier avec soi-même

Chaque fois qu’une personne nous pose problème, que certains traits ou comportements nous agacent, c’est une occasion d’en apprendre sur nous-même et sur notre part d’ombre. Ayant pris conscience de nos projections, nous pouvons alors réintégrer ces parts de nous-même pour devenir un être complet.

Si je reprends les exemples cités plus haut :

  • Pour Sophie, il s’agit d’apprendre à s’autoriser un peu l’auto-promotion. A petites doses d’abord, puis davantage, comme une rééducation. 
  • Pour Martin, c’est prendre conscience qu’il a du mal à dépenser et à offrir aux autres. S’accepter tel quel lui permet de mieux vivre sa relation à l’argent, puis d’évoluer s’il le souhaite, en apprenant à lâcher-prise sur ce qu’il « lâche » aux autres.

L’important avec l’ombre, c’est de s’y ouvrir, de l’explorer, d’en réintégrer des parts : «L’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais. » « Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension.» Carl Gustav Jung. 

Pour commencer à guérir vos parts d’ombre, vous pouvez vous poser les questions suivantes :

• Quel genre de personnes avez-vous le plus de mal à supporter ?

• Qu’est-ce qui vous agace chez elles, exactement ?

• Et vous, où en êtes-vous de ce type de comportement ?

Grandir en conscience

De la même manière, chaque fois que l’on est déstabilisé parce quoi que ce soit dans la vie, il est important de contacter ce qui est blessé, car ces événements nous offrent une chance unique de voir ce qui a besoin de grandir en nous et dont nous n’avions pas encore conscience. Donner de l’attention à son enfant intérieur permet d’apprivoiser notre ombre, c’est-à-dire ce que nous n’avons pas été autorisé à exprimer en tant qu’enfant.

Etre en contact avec son enfant intérieur, c’est prendre soin de soi comme on accompagne un enfant en apprentissage. Il s’agit de mettre des mots sur des situations émotionnelles difficiles pour voir ce qui a été blessé en nous, pour voir ce qui est réactivé et qui n’est pas vraiment lié à la situation du moment mais qui vient simplement réappuyer sur une ancienne souffrance.

Faire sortir le monstre

Pour reprendre la notion d’ombre de Jung, voici un exemple où la personne est invitée à aller contacter une part en souffrance dont elle a peur. Anne la Douce dirige sans jamais hausser le ton. Enfant, elle a souffert d’entendre ses parents lui dire qu’elle était dure. Elle est alors devenue la douceur même, d’une grande gentillesse, charmante avec chacun. Elle montre ce visage aimable et lisse dans sa vie personnelle tout comme dans son quotidien de manager avec son équipe. Elle aurait des occasions de se fâcher, de recadrer un collaborateur qui ne respecte pas ses engagements. Mais pour Anne, il n’est pas question de durcir le ton, ni de faire preuve d’autorité ou d’être directive : elle aurait peur d’être trop dure, elle se raviserait aussitôt. Anne a refoulé son aspect dur et la voilà douce, presque molle. Pourtant, à l’intérieur, un monstre de dureté n’attend qu’une chose : pouvoir sortir et exprimer toute sa force. En acceptant cette part d’elle-même (et sa propre dualité) Anne pourrait gagner une force nouvelle. Pour cela, il va lui falloir reconnaître le monstre dont elle a si peur, l’apprivoiser et vivre avec lui pour trouver un équilibre. Car ce n’est que parce qu’il ne peut pas s’exprimer que le monstre est en colère et hurle de rage.

Prendre contact avec son enfant intérieur

Dès lors que j’ai mal dans une relation à autrui, et a fortiori quand la douleur ressentie n’a rien à voir avec la réalité de la situation vécue, il faut commencer par faire un pas de côté pour stopper la réaction automatique. C’est le fameux espace entre le stimulus et la réponse, que nous pouvons agrandir grâce à notre conscience. 

Ensuite, je vais en quelque sorte « prendre contact » avec le petit enfant que j’étais et qui demeure blessé à l’intérieur de moi, pour aller lui parler, le câliner, le prendre dans mes bras, lui expliquer la réalité de la situation, tout en douceur et sans attente de résultat immédiat. Exactement comme avec un enfant en apprentissage. Il s’agit de devenir un bon parent pour soi-même, en remplacement du parent défaillant que nous eu au moment où la blessure a été créée, et parce que notre parent réel ne peut plus rien pour nous aujourd’hui.

Prendre conscience de notre blessure la plus profonde peut se faire aussi en dehors du mécanisme de la projection. Pour aller dans cette direction, posez-vous des questions comme :

• Quelle est votre blessure d’amour profonde ? 

• Quel est le mécanisme que vous avez mis en place pour masquer cette blessure que vous ne voulez pas que l’on voit ?

> Si cette manière de procéder vous interpelle, vous en saurez plus dans l’ouvrage d’Arthur Janov Le Cri primal.

Cette blessure, c’est la stratégie que l’on a mis en place dans sa vie entière pour que les autres ne se rendent surtout pas compte de cette blessure. Vous la trouverez en observant cette stratégie d’évitement et blindage. 

Apprendre à aimer ces blessures profondes et fondamentales du passées ne se fera pas en une seule séance de « câlinage » de votre enfant intérieur comme indiqué plus haut. Si vous avez passé votre vie à cacher ce truc, imaginez à quel point ça va vous demander des efforts de le dévoiler : tout simplement parce que ça fait peur, ou que ça fait mal, ou que c’est dangereux. Rappelez-vous que c’est le petit enfant qui réagit, dans sa vulnérabilité et la conscience de sa dépendant au monde extérieur (quand on est enfant, on est entièrement dépendant de l’environnement pour sa survie, qu’elle soit matérielle, psychique ou émotionnelle). 

Acceptez qu’il vous faudra du temps. Et c’est parfaitement normal. Accueillez-vous là-dedans. Allez-y tout en douceur. Le but n’est pas d’éliminer l’ombre, si vous y allez avec cette intention, elle va se raidir et se refouler encore plus d’ailleurs. Le but est de l’apprivoiser, l’accepter, la comprendre, lui montrer qu’elle a le droit d’être là, que c’est normal qu’elle soit là et enfin, de l’aimer. Cette blessure cherche à être reconnue et c’est pour ça qu’elle fait si mal. Elle cherche à attirer votre attention pour être enfin vue, soignée, aimée et pouvoir guérir. Le but est de vous aimer dans votre entier. Consacrez-y du temps. 

Alors allez-y tranquillement. C’est un apprentissage. Pas facile mais tellement libérateur. C’est pour ça qu’il ne faut pas forcer. Rendez-vous cet apprentissage le plus doux possible. Cet apprentissage est simplement l’occasion de vous aimer plus, mieux, plus profondément, pas intimement. L’occasion d’être, tout simplement. Alors plongez dans les délices de votre relation à vous-même et à votre ombre, tranquillement, doucement, à votre rythme. Laissez grandir cet amour de vous. Vous serez étonné.e de la paix qui s’installe en vous au fil des jours.

 

Pour vous remercie d’avoir suivi cette mini-série “Les 9 bonnes pratiques pour grandir en amour de soi”, je vous offre le guide qui reprend ces 9 pratiques dans leur intégralité : téléchargez-le ici

Grandir en amour de soi - épisode n°8

 

Comme vous avez fait la liste de vos qualités, je vous invite maintenant à faire une autre liste. La liste de tout ce qui vous apporte du bonheur et de la joie. Pourquoi ? En accordant du temps à faire ce qui vous donne du bonheur, vous vous nourrissez en profondeur, vous nourrissez votre être. Quelle merveilleuse façon de se donner de l’amour, non ?

D’ailleurs, connaissez-vous le lien qui existe entre le temps, le bonheur et votre tiroir à petites culottes ? C’est tout simple : ce qui nous rend heureux, c’est ce à quoi nous occupons notre temps. Pour les petites culottes, il faut lire un peu plus loin.

Pfiou ! Je sais que ces petites phrases toutes simples (et c’est pour ça que je les adore) sont le genre de vérité qui nous font l’effet d’une bombe dans notre vie. Mon bonheur dépend uniquement de ce à quoi j’occupe mon temps ? Oh là là, mais quand je regarde bien, à quoi j’occupe vraiment mon temps… A tout un tas de trucs qui ne me rendent pas heureux… 

La phase qui suit ce genre de prise de conscience, c’est « bon ok, mais maintenant je fais comment pour changer les choses ? ». Pas de panique, mettre du bonheur dans son emploi du temps ça s’apprend !

Les gens me demandent souvent : mais comment tu fais pour gérer ton entreprise en étant toute seule avec ton bébé (et un grand à mi-temps) ? La réponse est tout aussi simple. Je me suis créée une vie sur-mesure.

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez en faire tout autant. Parce que la vie c’est comme un tiroir à petites culottes. Si vous savez gérer votre tiroir à petites culottes, vous savez gérer votre vie. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Il arrive un moment où vos vieilles culottes ne vous vont plus : elles sont usées ou trop petites parce qu’elles ont rétréci (ou qu’on a pris quelques kilos) ou trop grandes parce qu’elles se sont détendues (ou qu’on a perdu quelques kilos). Donc vous les jetez. Ou alors vous avez simplement envie de nouvelles petites culottes plus colorées, avec plus de dentelles ou au contraire plus simples, simplement parce vous avez changé et que c’est vachement important dans la vie d’avoir des petites culottes à son image ;-)

Donc vous rentrez du magasin avec vos nouvelles petites culottes. Et qu’est-ce que vous faites  ? Vous jetez les anciennes parce que sinon il n’y a plus de place dans le tiroir. 

Eh bien la vie, c’est exactement la même chose !

Tout ce qui est dans votre emploi du temps et qui ne correspond pas à 100% à la vie qui vous ressemble doit être jeté et remplacé par ce qui vous tient à coeur.

Tout ce qui satisfait les désirs de vos parents mais qui ne sont pas vous à 100% : poubelle ! Tout ce qui fait bien devant vos collègues de boulot mais vous emm… profondément : poubelle ! Tout ce qui répond aux injonctions de bonheur de la société qui nous entoure mais sont de l’ordre du plaisir éphémère : poubelle ! 

Une fois que ça c’est fait, vous pourrez commencer à vous organiser, à prioriser les choses, à avoir une organisation au top qui vous permet d’avancer sur vos différents projets dès que vous avez 10 mn devant vous, tout en laissant du temps libre pour les imprévus et du temps de cerveau disponible pour ce qu’il y a de meilleur (mais auquel on n’avait pas pensé tellement on a le nez dans le guidon). En d’autres mots, la sérénité.

Oui, mais comment développer une attitude calme et posée face à l’inattendu, comme concilier l’imprévu avec ce qui est vraiment important pour nous, comment rester centré sur les projets qui nous tiennent à coeur quand les problèmes s’accumulent ? Cela peut vous sembler insurmontable, mais tout ça, ça s’apprend : il s’agit d’apprendre à gérer d’abord ses priorités et ensuite les choses qui nous tombent sur le coin de la figure sans crier gare. Ne laissez jamais l’urgence vous écarter de l’essentiel. C’est la deuxième phrase magique à retenir : d’abord on fait l’essentiel et ensuite on gère les urgences. Si vous faites l’inverse, vous n’aurez jamais de temps pour l’essentiel…

Et vous, quel sont vos essentiels ?

PS : vous retrouverez les 9 bonnes pratiques pour grandir en amour de soi dans un livret PDF spécialement conçu pour vous : suivez ce lien pour le télécharger

Grandir en amour de soi - épisode n°7

Il est écrit « En Dieu, mets ta joie et il comblera les désirs de ton coeur. »

 

OK. Mais comme toutes les Ecritures qui semblent simples et faciles à comprendre, les choses sont plus complexes qu’il n’y parait. Comment mettre cela en pratique facilement ?

 

Déjà, qu’est-ce que ça veut dire « les désirs de mon coeur » ? Est-ce que cela veut dire que l’on peut se tromper de désir ?

 

Eh oui ! Se tromper de désir c’est par exemple vouloir faire une carrière pour que nos parents soient fiers de nous alors que ce n’est pas notre objectif ou encore vouloir une belle voiture qui épaterait les voisins.

 

Un désir de notre coeur, c’est un désir profond et intime, qui correspond à qui on est vraiment. C’est un désir que l’on est déjà content de ressentir car il est l’émanation de qui on est, il nous permet d’entrer en contact avec notre personnalité et de l’exprimer. Le mouvement va de l’intérieur vers l’extérieur. C’est en quelque sorte quelque chose que l’on a envie d’offrir au monde.

 

Un désir du coeur, ce n’est pas un désir que l’on a parce que sa satisfaction nous donner le sentiment d’être meilleur, le sentiment d’avoir de la valeur, voire même le sentiment d’exister tout court. Dans ce cas de figure, c’est l’inverse, le mouvement est de l’extérieur vers l’intérieur. Comme on ne sent pas assez nourri de l’intérieur, comme on se sent vide en soi, on va chercher à l’extérieur de quoi nous nourrir. Un tel désir vient de notre volonté de nourrir notre identité parce qu’en elle-même on ne la ressent pas. Mais en réalité c’est une illusion car ça ne fonctionne pas. Vous ne pouvez pas renforcer votre identité qui est du domaine de l’être par un objet, qui est du domaine de l’avoir. C’est d’ailleurs pour ça que ce type de désir est sans fin, car c’est comme arroser du sable. On a envie d’un truc, on l’obtient et on a tout de suite envie d’un nouveau truc. Et on a beau être entouré de belles choses, on ne parvient pas à s’en satisfaire.

 

De plus, si le désir n’est pas un désir de notre coeur, c’est-à-dire un désir profond et intime, qui correspond à qui on est vraiment, il n’a aucune chance de se réaliser, tout simplement parce qu’on ne pourra pas mettre l’énergie nécessaire pour le créer dans sa vie.

 

Pour revenir au texte, « En Dieu, mets ta joie et il comblera les voeux de ton coeur » : si on regarde bien, les désirs de notre coeur n’ont en quelque sorte pas besoin d’être réellement comblés puisque le simple fait de les désirer nous met déjà en joie. Et c’est là, bien évidemment, un terreau extrêmement fertile pour les voir se réaliser.

 

Et si on veut aller encore plus loin que la joie de ressentir nos désirs du coeur, il nous suffit de faire des choses qui nous mettent en joie. Et là, on arrose le terreau déjà fertile. Les graines de nos désirs peuvent alors germer et la récolte est proche…

 

C’est pour cela que je vous invite aujourd’hui à clarifier les désirs de votre coeur, à partir de votre joie. C’est la première étape.

 

Je vais vous donner une question en or, une question à laquelle seul votre coeur peut répondre. Nos parents, l’école, les institutions, le monde du travail, la société de loisirs et de divertissement, la culture dans laquelle nous baignons depuis notre enfance ont tous des idées sur ce qui est le mieux pour nous. Mais ce n’est pas cela, les désirs de notre coeur, ce n’est pas cela la personne que notre coeur nous enjoint d’être.

 

La personne que notre coeur nous enjoint d’être, c’est la personne qui sait répondre à la question suivante :

Qu’est-ce que je fais semblant de ne pas savoir ?

Prenez un temps pour répondre par écrit à cette question. La personne que notre coeur nous enjoint d’être arrête de prétendre ne pas savoir ce qu’est vraiment son désir de coeur.

Deuxième étape : je chéris les désirs de mon coeur comme des amis précieux. Cela signifie que j’y pense chaque jour, je leur donne du temps, de l’attention, de l’amour, de l’énergie. Et je les mets en oeuvre.

Cela pourrait se résumer par la phrase suivante. « Fais quelque chose pour laquelle ton « moi du futur » te dira merci. C’est la troisième étape. Celle qui permet vraiment à Dieu de t’aider à combler les désirs de ton coeur.

 

Si vous avez envie de recevoir les 8 autres bonnes pratiques pour grandir en amour de soi, je vous invite à télécharger le guide complet, disponible en PDF ici