miracle

 

Ce matin, une des abonnées de ma newsletter ma interpellée à propos des phrases extraites du livre de Marianne Williamson, Un retour à l’amour, que je vous avais partagées dans le courant du mois d’août.

Elle me disait laquelle était sa préférée et pourquoi.

Cela m’a donné idée de revenir sur ces phrases, de les décortiquer afin d’en tirer la substantifique moëlle.

Nous allons commencer aujourd’hui avec la phrase préférée de Sylvie.

« En demandant un miracle, nous demandons un retour à la paix intérieure. Nous ne demandons pas que quelque chose change à l’extérieur de nous, mais que quelque chose change en nous. »

Il arrive en effet que nous cherchions le réconfort : lorsqu’on se sent dans la peur et l’incertitude, si on a l’impression que le monde ne tourne pas rond, ou que l’on cherche un sens à ce qui se passe dans notre vie mais aussi dans le monde qui nous entoure. 

Il nous arrive très régulièrement d’être dans des situations qui ébranlent les fondations de nos croyances, éprouvent les limites de notre sensibilité, et nous mettent au défi de nous élever au-dessus de tout ce qui nous blesse.

On a tendance à vouloir que ce qui est à l’extérieur de nous et qui nous touche, qui nous blesse d’une manière ou d’une autre soit différent, pour retrouver notre bien-être intérieur bousculé.

Mais le refuge, le remède que nous cherchons dans ces moments-là ne se trouve pas à l’extérieur de nous. Ce refuge, ce remède est utilisé depuis la nuit des temps par les traditions du monde entier. Et nous pouvons y accéder ici et maintenant.

Oui, il est possible d’accéder à un endroit où vous trouverez aussi la force d’aller vers demain, un demain chaque jour plus lumineux. C’est dans ce lieu de pouvoir que l’on peut contacter la confiance en des lendemains meilleurs, et  trouver de quoi transformer notre vie et donner un sens à ce que nous vivons.

Et ce lieu de pouvoir où nous pouvons changer quelque chose en nous, quelque chose, je l’ai découvert en pratiquant la prière.

Mais la prière ne se pratique pas n’importe comment. La prière n’est pas une récitation de paroles, ce n’est pas non plus implorer Dieu d’agir là où nous sentons impuissants en tant qu’être humain. 

Prier, c’est au contraire mettre le mental au service de l’Esprit que nous sommes, au service du plan divin. C’est demander à recevoir les informations pour accomplir la volonté de Dieu. En réalité, quand quelque chose ne va pas bien, c’est que nous manquons d’informations dans notre radar : la prière nous invite à nous reconnecter avec notre foi dans le plan divin, même si nous ne le comprenons pas et n’en n’avons qu’une vision parcellaire.

Et c’est là que l’on trouve la paix, celle dont parle Marianne Williamson.

comment vous mettre à l’écoute du trésor qui sommeille en vous

 

Comment allez-vous aujourd’hui ? 

Pour savoir VRAIMENT comment vous allez au fond de vous,  je vous invite à prendre une petite pause et à sonder ce qui se passe vraiment en vous.

Sur quoi focalisez-vous votre attention, spontanément ? Qu’est-ce qui occupe votre esprit en ce moment ?

Est-ce une facture importante ? Est-ce une dispute avec votre conjoint ? Est-ce une difficulté de santé ? Est-ce une difficulté qui touche un de vos enfants ? Est-ce un mal-être latent, mais sur lequel vous ne mettez pas vraiment de mots ?

Soyez honnête avec vous même ! Regardez la douleur qui est là et qui vous fait souffrir à bas bruit, sans même que vous vous en rendiez compte.

Maintenant que vous lui accordez votre attention, vous voyez à quel point il s’agit d’un poison qui s’insinue en vous insidieusement…

Et pourtant, si vous allez plus loin que cette douleur, et que vous vous tournez vers votre coeur, vous sentez bien qu’il y a autre chose. Quelque chose de beau, de grand, de lumineux, qui dépasse tout ce qui vous embête au quotidien.

En effet, il y a un trésor en vous. Il cherche à vous parler. Il cherche à prendre vie à travers vous. Il cherche à manifester une nouvelle expérience dans la matière.

Je vous invite à l’écouter, avec attention, avec tendresse, avec bienveillance. Entendez son appel, avec votre coeur.

Qu’est-ce qu’il vous dit ?

Si vous en avez envie, partagez-moi votre trésor…

A demain !

remettre le faire, l’être et l’avoir à leur juste place

 

Vous vous êtes déjà peut-être posé la question du faire et de l’être, de l’être et de l’avoir… 

La plupart des personnes se trompent et prennent ces 3 verbes dans le désordre : on croit que pour être meilleur, il faut avoir davantage et que pour cela, il faut faire plus. Alors qu’en réalité, c’est être meilleur d’abord qui est nécessaire, car alors ensuite on agit mieux, on agit de manière alignée sur qui on est vraiment et c’est ainsi qu’on peut obtenir non pas davantage mais ce qui nous correspond vraiment.

Pour bien le comprendre, revenons sur ces notions, pour comprendre de quelle manière elles sont liées entre elles. Lorsque l’on fait quelque chose, on réalise une action dans le but de transformer la matière. On agit dans la matière sur la matière. Par exemple si je veux gagner plus d’argent, je vais faire en sorte de chercher des sources de revenus et mettre en place ce qui est nécessaire pour « capter » ces sources de revenus. Si je souhaite une relation amoureuse dans ma vie, je peux m’inscrire sur un site de rencontre, aller dans des endroits pour les célibataires, m’inscrire à des activités, etc. Je pose des actes dans le but de transformer ma réalité. Lorsque j’agis ainsi, j’ai une conception matérialiste de la vie.

Il existe pourtant une tout autre manière de concevoir l’existence. De plus en plus de personnes sentent en effet que cette conception matérialiste nous coupe de quelque chose, nous coupe de qui nous sommes vraiment, c’est-à-dire des êtres spirituels. Ils cherchent à se rapprocher de cette nature spirituelle en priant, en méditant, en se revendiquant de la spiritualité. Mais la plupart du temps, en dehors de leurs moments de prière, de méditation ou de rituels spirituels, ils continuent d’agir uniquement comme des êtres de matière. 

Se comporter en tant qu’être spirituel, c’est pourtant aussi une manière d’agir, tout au long de la journée, tout au long de la vie. Ou plus exactement c’est « se laisser agir » par cette dimension de lumière. C’est laisser la lumière transformer la matière. C’est laisser votre Potentiel agir à travers vous. C’est laisser l’Amour, la Force de vie, Dieu agir à travers vous. C’est vous mettre vraiment au service de Dieu et c’est le sens de la phrase « Que ta volonté soit faite ». Cette phrase n’est pas une phrase de soumission à un être qui serait supérieur à vous et vous dicterait votre conduite, vous privant ainsi de votre liberté, c’est au contraire grâce à cette attitude de coller le plus possible à que vous êtes qui vous êtes vraiment, un être spirituel faisant l’expérience de la matière.

Lorsque vous avez un désir, ne cherchez pas à le réaliser coûte que coûte. En faisant cela, vous agissez en être matérialiste. Cherchez plutôt à vous connecter à la source de votre désir. Ce désir est un Potentiel qui cherche à se manifester à travers vous. C’est Dieu qui cherche à faire une expérience à travers vous. Dieu ne peut se connaître lui-même qu’en faisant l’expérience de la vie à travers vous. Vous avez envie d’argent ? C’est la Vie qui souhaite faire l’expérience de l’argent à travers vous. Vous voulez connaître l’amour ? C’est l’Amour qui cherche à se manifester à travers vous. Il vous suffit donc de lui laisser de la place. Tout comme l’eau va naturellement à la mer, vous n’avez pas besoin de barrage ni d’écluse pour endiguer ou canaliser ou diriger ce flux. Il vous suffit d’embarquer et de naviguer dessus. Laissez les choses entrer en vous. Laissez la lumière transformer la matière et profitez de cette expérience qui ne cherche qu’à prendre vie en vous. 

Vous n’avez aucun effort à faire. Dès lors que vous êtes dans l’effort, vous redevenez matérialiste. Connectez-vous à ce qui cherche à se manifester à travers vous est observez le chemin que ce désir cherche à prendre. Socrate disait : « Connais-toi toi-même et tu connaitras l’Univers et les Dieux ». Se connaître soi, c’est observer le chemin que le désir de vie cherche à prendre à travers nous et suivre ce chemin. C’est la seule manière valable d’utiliser notre énergie. C’est la manière divine d’utiliser notre énergie. 

Votre « Moi Potentiel », c’est-à-dire tout ce que Dieu cherche à expérimenter à travers vous, a beaucoup de choses à vous dire aujourd’hui (et demain aussi) : et si vous commenciez à l’écouter ?

Bonne journée à l’écoute de la Vie.

pourquoi c’est important de laisser de la place à l’ombre

 

C’est avec le coeur gros et lourd que je me suis réveillée ce matin, alors que les trois jours précédents étaient plutôt joyeux, portés par l’énergie de ce que je vous ai partagés : espérance, foi, guidance divine…

Je me suis demandé pourquoi et je me suis mise à l’écoute de ces émotions qui se manifestaient ainsi sans crier gare, à peine avais-je les yeux ouverts.

Il y avait de la colère, il y avait de la tristesse, il y avait de la lutte, il y avait de la peur, il y avait du doute. Et toutes ces émotions avaient un point commun : elles avaient peur d’être oubliées, dénigrées, pas entendues. 

Avez-vous déjà ressenti cela : vous vous sentez bien, vous avez toutes les raisons pour être heureux, heureuse, et puis tout d’un coup vous vous sentez mal, sans raison… 

En réalité, c’est tout à fait normal !

Ces émotions symbolisent tout simplement des blessures anciennes, des parts de vous blessées, des parties de vous enfouies qui profite de l’espace de guérison, d’amour de plénitude que vous avez créées pour ressurgir et se faire guérir elles aussi. 

 

Dans notre quête, plus nous élargissons la lumière en nous, plus ces parts d’ombre peuvent être éclairées.

 

Et il ne s’agit en aucun cas de les refouler mais bien de les accueillir. Non seulement parce que ça devient possible à ce moment-là, mais surtout parce que les aimer, sincèrement et tendrement alors qu’elles se manifestent va nous permettre de les transformer, et de faire encore grandir le cercle de lumière.

A l’inverse, si nous voulons rester sur notre lumière et que nous reconnaissons pas cette ombre qui se manifeste, nous la renforçons, nous lui donnons plus de poids. Et nous perdons une part d’amour de nous…

Alors n’ayez pas peur de la manière dont vos ombres vous rappellent à l’ordre, elles sont là pour vous faire grandir en amour, encore plus !

Faire son coming out spirituel

 

A peine ai-je posté mon article d’hier que je me suis rendue compte que j’avais oublié de vous parler de quelque chose d’extrêmement important dans mon parcours.

La rencontre avec Marie bien sûr !

En 2015, à la faveur d’une méditation, j’ai reçu un message auquel je ne m’attendais pas : « canaliser Marie ». Comme je me demandais ce que ce message voulait dire (et que je n’avais pas vraiment envie d’y aller…), je l’ai ignoré. Oui oui, vous avez bien lu, j’ai fait comme si je n’avais pas entendu. Jusqu’à ce que la vie me rattrape, et ceci à deux reprises, et que j’accepte cette invitation divine, malgré les résistances de mon mental.

Il m’a fallu d’abord l’apprivoiser, comprendre l’archétype qu’elle représente vraiment, au-delà des représentations que l’on peut en avoir. Et voici ce que j’ai découvert.

Marie n’est pas qu’une mère, elle ne se réduit pas à l’archétype de la maternité qui lui colle à la peau. Elle est au contraire l’archétype de la femme, l’archétype de la femme créatrice dans toutes ses dimensions.

Porter et enfanter le fils de Dieu est en réalité une métaphore. C’est la métaphore de ce que nous avons de plus précieux en nous : nos rêves, nos projets, nos idées, nos talents, nos qualités… Nous avons le choix d’accepter ou pas ces cadeaux de la vie. Dans de nombreux tableaux de l’Annonciation, l’archange Gabriel se trouve pratiquement aux pieds de Marie, en tout cas il s’incline devant elle, humblement. Elle a le choix d’accepter ou de refuser cet enfant.

Marie a choisi d’accepter le cadeau et de le mettre au monde. Elle vous invite à faire de même avec ce qui constitue le plus intime de qui vous êtes, avec le fruit de vos entrailles : tous les projets, toutes idées que vous avez envie de réaliser. Marie n’a pas eu besoin d’homme pour concevoir cet enfant, cela signifie que la réalisation de vos rêves ne dépend que de vous. Que vient faire Joseph ici alors ? Il représente le fait que tout est prévu pour que votre projet soit accueilli dans le monde dans les meilleurs conditions possibles, que le contexte vous sera forcément favorable, même si vous ne voyez pas comment.

Du temps de Marie, avoir un mari était nécessaire pour que les apparences soient sauves, mais il ne joue aucun rôle dans la conception de l’enfant. D’ailleurs, si le contexte n’était pas favorable pour la bonne marche de votre projet, il n’aurait pas germé dans votre tête. Mais ce n’est que lorsque vous acceptez de mettre votre projet dans le monde que l’univers se réorganise et se réaligne pour lui permettre de naître dans les meilleures conditions : accepter votre créativité revêt une composante de foi en vous-même et en la vie.

Vous avez à l’intérieur de vous de nombreuses qualités, de nombreux talents, de nombreuses idées, qu’il vous appartient de refuser ou au contraire d’accueillir et d’offrir au monde. Et si vous décidez de dire oui, toutes les bonnes conditions seront réunies pour que ce projet qui émane du plus profond de vous voit le jour le plus merveilleusement possible.

C’est ainsi que je me suis rapprochée d’elle, que j’ai pu l’accueillir dans mon coeur et transmettre son message.

La canaliser jour après jour m’a changé de l’intérieur : Marie m’a redonné ma puissance. Non pas la puissance qui permet d’agir sur les choses, mais la puissance d’accepter ce qui est. La puissance que l’on ressent lorsque l’on accueille chaque épreuve de la vie non pas comme une épreuve justement, mais comme une occasion d’aller regarder ce qui est blessé en nous, avec les yeux de l’amour. Car ce n’est que lorsqu’on accepte nos blessures que l’on accède à la possibilité de les guérir. La douleur est là pour nous faire prendre conscience de la blessure et la transformer.

Chaque fois que vous vivez une expérience désagréable, pensez-y : ce n’est qu’une invitation à grandir en amour. En amour de vous, en amour des autres, en amour de Dieu, en amour de la vie.

Je vous souhaite sincèrement « d’accueillir Marie » en vous…

 

Pour vous y aider, je vous offre l’image ci-dessous, que vous pouvez télécharger et diffuser à votre guise.

 

Précisions sur l'Espérance

 

Hier je vous ai parlé de la notion d’espérance et elle a continué à faire son chemin en moi depuis… Et je comprends pourquoi c’est une notion si chère à mon coeur.

Elle me donne l’impression d’être soutenue, guidée, entourée, encouragée, protégée par quelque chose de plus grand que moi. Comme si une sorte de « force invisible amie » guidait mes pas mais aussi répondait à mes demandes. Les solutions qui se font jour de manière inattendue, les synchronicités, l’argent qui arrive au moment où j’en ai besoin, la sensation de bien-être que j’éprouve spontanément, le détail qui attire mon attention et me ravit le coeur, l’émerveillement que je ressens lorsque je suis dans le moment présent… Voilà les manières dont je vis cette force invisible amie, que j’appelle Dieu, à la fois par commodité et à la fois parce que ce nom donne un caractère encore plus sacré et magnifique à ce que je ressens dans ces moments-là, moments qui agissent comme une infusion, colorant de lumière et de douceur la toile de fond de ma vie et de qui je suis, jour après jour.

Vous écrire cela me fait penser à ce petit tableau que j’ai réalisé au printemps dernier et qui symbolisent cet état d’esprit. Je vous le partage avec plaisir.

 

 

Mais vous vous demandez peut-être comment j’en suis arrivée là, comment j’ai fait pour parvenir à ressentir cela, alors que j’étais il y a encore quelques années très angoissée, en colère contre la vie et triste de ce qui se passait dans le monde. Cela se traduisait par un fond dépressif, des périodes « up » dans lesquelles je faisais beaucoup et des périodes « down » où je pleurais beaucoup. Et beaucoup beaucoup d’insomnies, tournant et retournant dans ma tête la somme de mes insatisfactions.

Me remémorer ce tableau et vous le partager me renvoie quelques temps en arrière et me permet de mesurer le chemin parcouru, ainsi que les étapes.

Les tout premiers pas dans cette direction, ça a été avec le fait de passer commande à l’univers : ce furent mes premiers contacts avec la spiritualité. J’ai appris à demander et à recevoir sans que cela dépende uniquement de moi.

Puis ce processus s’est accentué lorsque j’ai appris à me connecter à l’intuition et à interroger les guides spirituels. Leur donnant la parole, ils ont ainsi peu à peu pris de la place dans ma vie : la guidance divine s’est installée, comme une véritable relation.

L’adoption du « principe de gratitude » a ensuite été une étape cruciale. Je l’ai d’abord pratiquée de manière intellectuelle en quelque sorte, en écrivant 5 phrases de gratitude tous les jours dans mon cahier. Et puis c’est devenu une habitude subconsciente que de me sentir reconnaissante pour tout ce que considérait comme agréable dans ma vie. 

Enfin, la découverte de la prière et son extra-ordinaire puissance lorsque l’on comprend ce que c’est que prier véritablement, m’a permis de développer une foi à toute épreuve (et c’est vraiment le cas de le dire !)

Je ressens beaucoup d’émotions en vous écrivant cela, parce que je ne l’avais pas vraiment conscientisé de cette manière-là, jusqu’à ce que le flux de l’écriture me conduise à l’écrire dans ce cadre de ces 100 jours…

Je vous dis à demain.

qu’est-ce que l’espérance

 

Comme vous l’avez sans doute remarqué, je me suis contentée hier de vous faire un clin d’oeil. En effet, les événements se sont enchainés et je n’ai pas trouvé le moment pour me poser et vous envoyer mon message du jour. Les heures passant, j’ai suivi le flux et me suis dit que ce serait l’occasion de vous parler aujourd’hui d’une notion chère à mon coeur : l’espérance. 

 

Qu’est-ce que l’espérance ? J’aime bien en parler de la manière suivante : c’est une sorte « d’attente sans attente ».

 

Mais qu’est-ce je veux dire par là ?

L’espérance est la croyance que quelque chose que l’on désire peut se réaliser en dehors de notre capacité à influencer cette réalisation. L’espérance n’a pas besoin de preuve, elle repose sur la foi pure.

L’espérance compose d’ailleurs, avec la foi et la charité, les 3 vertus théologales. Une vertu théologale est, selon la théologie chrétienne, une vertu qui doit guider les hommes dans leur rapport au monde et à Dieu. Elles adaptent les facultés de l’homme à la participation de la nature divine, elles sont donc les fondements qui permettent à chacun d’accomplir la volonté de Dieu.

Il s’agit donc de quitter l’espoir pour entrer dans l’espérance.

L’espoir est de dimension humaine : il est relatif à son existence matérielle, émotionnelle, intellectuelle. Nous espérons « en quelque chose ». Il est tourné vers un avenir situé dans une vie humaine et révèle une certaine confiance dans les forces bienveillantes de la vie, mais aussi dans les ressources de l’être humain qui vont permettre à l’objet du désir de se réaliser. Nous faisons appel à l’espoir pour surmonter nos difficultés.

L’espérance est d’ordre transcendantal, d’ordre divin. C’est une relation avec les forces qui nous dépassent. L’espérance est une constante, une manière de penser, une manière d’appréhender la vie, et elle n’est pas liée aux évènements. 

Ainsi, le désespoir est un profond état d’abattement, mais qui n’est pas nécessairement définitif, alors que la désespérance est plus radicale, c’est la disparition de toute croyance en quoi que ce soit, la nuit noire et sans fin envisageable. 

L’espérance est la lumière qui nous guide vers l’amour absolu, vers qui nous sommes vraiment, peu importe l’endroit d’où nous partons.

Quoi qu’il se passe dans votre vie, je vous souhaite de laisser l’espérance entrer en vous et de laisser son pouvoir transformait vous changer de l’intérieur.

Un de mes favoris

 

Les heures passent et je ne trouve pas le temps pour me poser et écrire mon article du jour, alors puisque nous avons parlé de feel good books ces 2 derniers jours, je vous mets ici le lien vers un article que j’ai rédigé à propos d’un de mes favoris.

Une précieuse liste

 

Je suis de retour à la maison et j’ai eu le temps de me pencher sur mes mails et notamment sur ceux concernant la liste des feel-good books ;-)

J’ai fait la liste que je vous ai envoyée de mémoire (puisque j’étais en voyage) et comme je viens de retrouver mon chez-moi et donc ma bibliothèque, je me rends compte que j’en ai oublié, notamment Bouillon de poulet pour l’âme, que j’adoooooooore ! Très fameux livre, dont Marc (un de mes abonnés) m’a parlé également ! Merci de ce rappel.

Je rajoute aussi :

  • Cup Cakes, de Anna Grim
  • A propos d’amour, de Jennifer Weiner

J’ai reçu également un message de Caroline qui m’exprime « avoir pris une claque » en lisant ma newsletter sur le sujet, se rendant compte qu’elle ne lisait que des livres « dramatiques ». Et ça m’a fait penser à une cliente qui passait son temps à lire des romans noirs et qui ne comprenait pas pourquoi elle se sentait si mal dans sa vie. En fait elle contribuait, sans le savoir, par ses lectures, à nourrir son subconscient d’une vision du monde extrêmement pessimiste.

Je lui ai suggéré de remplacer peu à peu ces livres par des livres de développement personnel et des feel-good books et elle a adoré. Croyez-moi ou non, sa vie a fait des bonds dans les semaines et mois qui ont suivi ce simple changement : ses enfants sont devenus plus autonomes, elle a pu du coup reprendre une formation dont elle avait envie depuis longtemps mais qu’elle n’osait pas faire par peur de les laisser quelques jours, puis changer pour un travail beaucoup plus valorisant et rémunérateur.

Voici maintenant toutes les références que j’ai reçues :

  • les livres de Marie Aude Murail : Sauveur et fils, Maïté coiffure
  • les livres de Clémentine Beauvais : Les peines reines, Brexit romance et plein d’autres titres
  • Kilomètre zéro, la voie du bonheur, de Maud Ankaoua
  • les 2 livres de Nicole Dron : 45 secondes d’éternité et Dis Mamie, comment on vit quand on est mouru ?
  • L’étreinte des âmes, de Thierry Ledru
  • Le manuscrit de Marie Madeleine, deTom Keyon et Judith Sion
  • La Bible (le fait que l’Eglise l’a utilisée l’a couverte d’une méfiance qu’elle ne mérite pas) 
  • Arnaud Desjardins : A la rencontre du Soi
  • Kabath Zinn : La méditation en pleine conscience
  • Anthony Robbins : Pouvoirs illimités
  • Né pour guérir de Tony Hogan
  • Voyage au-delà de mon cerveau du Dr Jill Bolte Taylor
  • L’alchimiste de Paulo Coelho
  • La prophétie des andes de James Redfield
  • Comment se faire des amis de Dale Carnegie
  • Plus malin que le diable de Napoléon Hill
  • Marc Levy : Et si c’était vrai
  • Daniel Meurois : Les trois Maries et La demeure du rayonnant
  • Barry Long : Faire l’amour de manière divine

Anne nous suggère également le roman initiatique de son amie Muriel Jarousseau, qui s’appelle “Carnet de voyages amoureux” : l’histoire d’une fille qui cherche l’amour et finit par réaliser qu’elle le trouvera à l’intérieur d’elle et pas à l’extérieur.

Tous les livres cités ici ne sont pas à proprement parler des feel-good books, dans le sens de « roman qui apporte une vision positive de la vie », mais ils peuvent vraiment vous changer la vie ;-)

Un feel good book particulièrement réussi

 

 

Comme je vous le disais, j’ai passé un petit moment de ma journée d’avant-hier « en voyage ». Et si le vol est de courte durée entre Rennes et Toulouse, il y a tout le temps qui entoure le trajet qui dure un peu plus : attente entre l’enregistrement, l’embarquement, qu’on vienne me chercher à l’arrivée, etc. 

Heureusement qu’il y a la librairie de l’aéroport, qui regorge de plus en plus de feel-good books !

En effet, j’avais emmené avec moi Devenir Super-conscient, de Joe Dispenza, le livre-phare de mon été, que je suis en train de relire en prenant des notes, pour vous en livrer la substantifique moelle. 

Je pensais profiter de mon temps de voyage pour avancer.

Mais là, j’avais pas envie. J’avais envie d’une lecture cool et sans enjeu. Heureusement, pour ça, y a la librairie de l’aéroport.

Je suis tombée sur cette Pépite.

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, écrit par Raphaëlle Giordano.

 

 

Je n’en ai lu les deux tiers et je sais déjà qu’il qu’il va rejoindre la liste de mes feel-good books préférés, avec :

  • Mange, Prie, Aime de Elizabeth Gilbert
  • L’homme qui voulait être heureux, de Laurent Gounelle
  • Et tu trouveras le trésor qui dort en toi, du même auteur
  • Bouillon de Poulet pour l’âme, de Jack Canfield
  • Pas simple, de Lucie Castel
  • A la lumière du petit matin, d’Agnès Martin-Lugand
  • La chambre des merveilles, de Julien Sandrel

Y en a d’autres bien sûr, mais le fait de ne pas être chez moi fait que je ne peux citer que les plus mémorables ;-)

Mais au fait, c’est quoi un feel-good book ?

Littéralement, l’expression veut dire : un roman qui fait du bien, qui vous fait vous sentir bien. Le genre de livre qui illumine votre journée, vous sauve de la crise de nerfs, vous redonne le sourire, vous offre une bulle d’oxygène loin du quotidien parfois pesant. 

Mais ce n’est pas tout : un feel-good book a une particularité : il doit présenter une vision positive et optimiste de la vie. C’est un livre qui présente une histoire et des personnages capables d’inspirer le lecteur pour le meilleur. 

Ce qui me plait aussi dans cette « catégorie” (je n’ose pas parler de genre littéraire pour ne pas être brûlée en place publique…), c’est que le feel-good book à cheval entre la littérature de divertissement et la littérature plus « classique ». Souvent, en plus de l’aspect comédie, le feel-good book offre une vraie réflexion sur la nature humaine, notre capacité à rebondir, à croire en nos rêves, à nous adapter à des situations difficiles pour en tirer le meilleur parti. 

En résumé, le parfait cocktail de légèreté (et mon Dieu que ça fait du bien un peu de légèreté) et de profondeur.

Ce sont aussi des livres qui célèbrent notre propre capacité à nous réinventer, à changer de vie, à vivre de folles aventures. Les rapports humains y sont largement mis en valeur, notamment avec l’importance de l’amitié, ce lien privilégié qui unit deux êtres et leur permet de s’épanouir. Autant d’éléments qui peuvent être présents dans d’autres livres, mais qui sont vraiment la locomotive des feel-good books.

Maintenant, j’ai un service à vous demander.

Voudriez-vous m’aider ?

Faire cette liste et vous parler des feel-good books m’a donné l’idée d’écrire un article à part entière sur le sujet, avec une liste plus complète que la mienne.

Alors auriez-vous la gentillesse de me donner la vôtre dans les commentaires ?