Quelle décision importante pouvez-vous prendre aujourd’hui ?

 

Et voilà ! Retour à la maison !

J’en ai profité pour prendre une grande décision qui était en train de mûrir ces derniers jours. En effet, ces 3 semaines et demi de « semi-vacances » m’ont permis de me rendre compte de plusieurs choses :

  • ma difficulté à me reposer et à « couper vraiment »
  • ma frustration par rapport à tout ce que j’aimerais créer de mes mains
  • le fait que mon « moi » s’exprime principalement par 2 facettes. Il y a mon côté maman puisque je m’occupe seule de ma fille à temps plein (elle n’est pas scolarisée) et j’adore la manière dont nous vivons ensemble. Il y a aussi mon côté chef d’entreprise avec tous les projets que je mène et qui m’éclatent. Sur ces 2 plans, tout va bien.
  • d’autres manières d’être qui je suis ont besoin de voir de jour : créativité, davantage de spiritualité, + d’être et – de faire…

Je vous le disais partageais déjà ces dernières semaines, une première décision a été de faire du dimanche une journée 100% off, sans aucune considération pour le pro. Une journée pour accueillir ce qui se présente, sans forcément de projet ou de projection de quoi faire. L’idée, c’est de garder de l’espace et du temps disponible pour le flux divin.

En hiver dernier, j’avais remarqué que j’étais très fatiguée et je m’étais accordée 100 jours sans toucher à mon ordinateur entre Noël le Nouvel an et ça avait été très bénéfique en terme de renouveau, de nouvelles idées et de nouvelle manière de voir les choses. On ne peut pas remplir un verre déjà plein, n’est-ce pas ? 

Alors dans cet état d’esprit, je souhaite aller encore plus loin et trouver une organisation qui permette à ces autres facettes de moi de s’exprimer elles aussi. J’ai besoin de temps pour lire davantage, pour créer, pour méditer et prier encore plus et plus intensément (je vous en reparlerai aussi). Et tout simplement du temps pour « être ». Même si je suis bien à l’écoute de mon corps (besoin de sommeil, de nourriture, pauses, etc), je suis beaucoup dans le « faire » et je sens que je suis invitée à davantage investir la dimension de l’être.

J’ai donc décidé 2 choses :

  1. prendre une « année sabbatique » pour moi, au cours de laquelle je ne vais rien créer de nouveau (sauf la formation de praticien en onctions sacrées, qui est déjà prévue) afin de laisser plus de place à d’autres aspects de mon « moi » que l’aspect « professionnel ». 
  2. scinder mes journées en 2 : le pro le matin, puis arrêter à 14h et consacrer l’après-midi  à ce que j’ai envie de faire sur d’autres plans.

Si vous me connaissez un peu, vous savez que c’est un méga-challenge, mais je ne me mets pas la pression par rapport à tout ça : je me laisse le mois de septembre pour trouver mes marques et expérimenter cette nouvelle organisation, peut-être même l’aménager ou l’améliorer encore.

Voili voilou pour moi. Et pour vous : quelle décision importante pouvez-vous prendre en cette rentrée pour être « encore plus vous-même » ?

Je vous souhaite de prendre un temps pour y réfléchir sérieusement et faire ce qui s’impose.

Bonne journée, à demain !

champagne !!

 

C’est avec une joie renouvelée que je vous écris aujourd’hui, car je me suis rendue compte d’un truc énorme hier !

Le coup de mou que j’ai vécu avant-hier soir correspondait au 30ème jour de mon Défi « 100 jours pour ouvrir mon coeur à la vie »

Je me suis souvenue de ce que mon formateur disait lorsque je me suis installée en tant que praticienne en relation d’aide : « tu verras, il y a un cap à 10 consultations, puis à 30, puis à 100, et ainsi de suite… »

En effet, une fois mon mal-être dissipé, je me suis rendue qu’il s’agissait simplement d’un cap à passer et que je pouvais me célébrer dignement de l’avoir traverser sans laisser tout tomber.

En matière de développement personnel, il y a deux dimensions aussi importantes l’une que l’autre

  • prendre conscience de ce qui ne va pas et le changer ;
  • s’approprier ce qui va bien et ce qui va mieux, ce que l’on a réussi à changer.

Dans la poursuite de nos objectifs, on ne prend pas toujours le temps de revenir vers soi pour se rendre compte de tous nos pas, de toutes nos étapes, de toutes les marches franchies.

Et pourtant, cette dimension est fondamentale car elle nous permet de prendre confiance en nous et dans le processus que nous avons enclenché. En savourant nos victoires, nous entretenons également une haute vibration et prenons soin de l’estime de soi.

Je vous invite donc à vous célébrer régulièrement, à chaque fois que vous avez accompli quelque chose dont vous êtes satisfaites : même si de l’extérieur ça ne paraît pas grand chose, ou aux yeux de quelqu’un d’autre ce serait anecdotique, vous seule savez ce que vous a demandé de franchir le cap que vous venez de dépasser. Célébrez-vous en conséquence.

Quelques exemples :

  • champagne !
  • prendre un bain avec de la mousse
  • allumer une bougie et remercier
  • sortir danser
  • inviter un(e) amie au restaurant

Lequel choisissez-vous ?

Si dans cette liste, il n’y en a aucun qui vous “parle”, inventez votre rituel de célébration à vous !

A demain pour la suite des 100 jours : si si, je tiendrai les 100 jours !

comment différencier acceptation et résignation ?

 

Hier soir, j’ai à nouveau vécu un moment difficile… Je me sentais triste, d’une tristesse infinie, presque désespérée. De plus, c’était comme si je me sentais « envahie de l’extérieur » par cette tristesse, comme si une chape de plomb était déversée sur moi, comme si ce mal-être venait de l’extérieur de moi. 

Bon je dois dire aussi qu’au dîner j’avais mangé plus que de raison et bu plus de vin que de coutume, comme si je cherchais à « remplir » un vide intérieur qui se manifestait déjà. C’était aussi un moyen de chercher de la détente que je ne trouvais pas autrement.

Je me suis à nouveau sentie comme au mois de juin, sans direction claire et débordée par tout ce que j’ai envie de faire.

Est venue aussi dans ma tête la question « à quoi bon tout ça ? » : pourquoi mettre autant d’énergie à essayer de faire dévier cette trajectoire de conditionnements ? Ne vaudrait-il pas mieux accepter ce qui se passe, finalement ? 

En écrivant ceci, je me rends compte qu’il ne s’agissait pas d’acceptation mais de résignation. La différence entre les deux peut être très ténue parfois, on peut facilement se croire dans l’acceptation alors qu’on est dans la résignation… Comment les différencier ?

J’ai fait une vidéo sur ce sujet il y a quelques temps, vous pouvez la regarder ici

Toujours en écrivant, je me rends compte aussi que ce « coup de mou » que j’ai vécu hier soir a très certainement beaucoup à voir avec ma lecture du moment (Devenir super conscient, de Joe Dispenza – au cas où l’information vous aurait échappé ;-) qui me transporte directement dans le champ de tous les possibles. Je sens que je m’apprête à vivre un truc énorme, un changement majeur comme j’en ai déjà vécu dans ma vie (lorsque j’ai repris une formation pour devenir praticienne en relation d’aide, lorsque j’ai décidé de développer mon activité sur le net, lorsque j’ai choisi d’expérimenter le nomadisme pendant un an et demi…), et que tout simplement, je résiste.

Pour m’aider à dépasser ce cap, je tire une nouvelle carte de l’Oracle de Marie : Notre Dame de l’Etoile naissante et je fais la prière de guérison proposée. 

En ouvrant les yeux, je remarque que le soleil qui arrive de ce côté-ci du chalet dessine une étoile à travers le feuillage. 

Je viens de passer un cap.

comment demander des éclairages à vos guides spirituels

 

Ce matin, j’ai la grande joie de vous écrire depuis ma terrasse sous les arbres, devant le chalet de mon amie Anne, en Belgique. 

Après plus de 10 jours passée en Normandie chez ma première soeur de coeur, Céline, me voilà enfin pour séjour annuel au pays des plus délicieuses frites du monde (désolée, Mémé…).

En buvant mon thé, je mesure la chance inouïe d’avoir autour de moi des personnes avec qui je peux être 100% authentique, sans avoir une once de peur d’être jugée ou même jaugée, et me détendre dans tout mon être parce que je suis pleinement accueillie.

Et cette année, incroyable, Céline est venue avec moi, de telle sorte que je suis entourée par mes 2 soeurs de coeur dans le même lieu ! Incroyable !

Pour fêter ça, je change un peu mon rituel ! Au lieu de ma méditation sur la carte de l’Oracle de Marie suivie de mes questions à mes guides et de ma commande quotidienne à l’univers, j’ai décidé de faire un tirage avec un jeu que je ne connaissais pas mais que j’ai trouvé la semaine dernière chez Céline. C’est le jeu « communiquer avec les anges ». Je dois dire que je ne suis pas spécialement branchée « anges » et c’est pour ça que ce jeu ne m’avait pas attirée au premier abord, mais Céline avait quelques cartes de sorties et j’ai beaucoup aimé leur design, alors j’ai suivi le flux.

Alors ce matin, je me décide pour un tirage de 4 cartes « tirage de la personnalité ». Je vous le livre :

1. La vie est faite de choix. Qu’importe où vous mène vos pas, votre ange gardien sera toujours à vos côtés.

2. Votre vie n’appartient qu’à vous. Ayez le courage d’aimer et de voir le monde tel qu’il est.

3. Votre ange garde emplit votre âme d’amour et de joie.

4. Donnez sans compter. Que l’amour inspire tous vos actes. 

La première carte m’invite à faire la paix avec certains des choix que j’ai pu faire dans le passé et avec lesquels je ne suis pas toujours très à l’aise. Comme les cartes jaunes ont trait à la vie professionnelle et à la créativité, je me rends compte avec plus d’acuité encore que c’est un des piliers de ma vie. J’ai toujours aimé travailler, et je me suis toujours arrangée pour exercer une activité professionnelle qui me fasse vibrer. Et quand ça n’a pas été le cas, cela me minait terriblement et me détruisait de l’intérieur, d’une manière si forte que je m’arrangeais pour en changer rapidement. J’ai d’ailleurs traversé une longue période de nuit noire de l’âme quand ma boîte de projets culturels s’est cassé la figure et que je ne savais pas quoi faire d’autre. Ces 2 années de chômage, pourtant nécessaires pour préparer la suite, j’en ai bien conscience maintenant, ont été douloureuses. Je sens aussi, à travers cette carte, que j’ai besoin de rééquilibrer quelque chose dans ma vie, par rapport à cet aspect-là. Car le toit d’une maison ne peut pas reposer sur un seul pilier : il s’écroule. J’ai aussi besoin de moments « rien que pour moi », sans projet, sans attente, sans souci de productivité et d’efficacité. Et j’ai besoin de faire le point sur ma vie relationnelle. D’ailleurs les cartes rouges se rapportent à la vie relationnelle et il y en a 3 sur les 4 ;-)

La deuxième carte ma laisse un peu plus perplexe. J’ai du mal à en saisir le message. Une invitation à davantage d’acceptation et de réalisme ?

Avec la troisième carte, on retrouve la notion de joie dont je vous ai déjà parlé il y a quelques jours. En effet, si je suis enthousiaste et pleine d’énergie, je me rends compte que je suis davantage mue par le désir d’aller de l’avant que par la véritable joie du coeur. J’ai déjà commencé à travailler avec mes chères huiles essentielles sur le sujet, mais c’est un domaine qui reste à explorer en profondeur, je le sens.

La quatrième carte, relative à la vie spirituelle (son positionnement dans le tirage), me parle complètement. Hier, lors du trajet entre la Normandie et la Belgique, nous nous sommes arrêtées pour visiter la cathédrale d’Amiens et dans la chapelle dédiée à Sainte-Thérèse (j’adore ses poèmes, je ne sais pas si vous les connaissez, et notamment ceux qui ont été mis en musique par Grégoire et chantés par Natacha Saint-Pier), j’ai prié et allumé une veilleuse pour que l’amour imprègne les coeurs humains. 

Voilà pour mes découvertes et avancées du jour. Je laisse tout cela faire son chemin en moi, avec conscience et lâcher-prise.

A demain !

quand nos enfants sont nos maîtres spirituels

 

Whahouh !!

C’est une véritable déferlante de mails que j’ai reçu hier suite à mon partage de ce que je vis actuellement avec ma fille (je partage en effet ce défi sous forme de newsletter également). 

J’en ai reçu tellement que je n’ai pas encore pu répondre à tout le monde, alors un peu de patience si c’est votre cas ;-)

J’ai continué ma réflexion autour de la liberté que j’avais l’impression d’offrir à ma fille et je me suis rendue compte de deux choses :

– je lui donnais ce dont moi j’avais manqué, mais cela ne correspond pas nécessairement à ce dont elle a besoin, elle.

– cette liberté ne la met pas particulièrement en joie et c’est ce manque de joie qui m’est renvoyé de cette manière, qui m’est donné à conscientiser.

C’est d’ailleurs souvent quelque chose que je dis : « nos enfants sont nos maîtres spirituels ». Qu’est-ce que cela veut concrètement ? 

Lorsque nous avons besoin de conscientiser quelque chose, la vie (ou Dieu ou l’Univers si vous préférez) utilise tous les moyens à sa disposition : les synchronicités, les hasards, les films, les livres. Mais un des moyens les plus puissants qui soient pour nous aider à avancer, ce sont nos enfants.

Pourquoi ? Parce que l’enjeu émotionnel est tellement fort qu’on est sûr.e de ne pas passer à côté.

Quand nos enfants ne vont pas bien, ou ont un problème, ou nous en font voir de toute les couleurs, c’est tout simplement que nous avons un truc à travailler mais que nous ne voulons pas voir.

La vie nous a peut-être déjà envoyé des messages à ce sujet, mais pour une raison ou une autre, nous ne les avons pas vu. Alors elle met le paquet et nous envoie l’artillerie lourde, histoire que nous ne passions pas à côté.

En effet, ce qui me caractérise, c’est l’énergie, l’enthousiasme, le côté “aller de l’avant”, mais en regardant bien, je ressens peu de JOIE. Et c’est sans doute cela que ressent ma fille, son comportement m’offrant un merveilleux miroir de mon manque de joie.

Youpi, je poursuis ma quête avec 2 directions : DOUCEUR (je vous en ai déjà parlé) et JOIE.

Pour m’y aider, je vais me tourner vers mes chères huiles essentielles ;-)

Comment ouvrir son coeur ?

100 jours pour ouvrir son coeur à la vie

Qu’est-ce que l’on veut vraiment dire quand on emploie des expressions comme « ouverture du coeur », ou regarder les choses avec les yeux de l’amour, ou encore envoyer de la lumière et de l’amour à l’autre ?

Parce qu’à mon avis, cette histoire d’amour engendre bien des incompréhensions, elle est même la porte ouverte à bien des déviances, tout simplement parce qu’on ne parle pas de la même chose !

Pour nous aider à sortir du paradigme d’un mot, il est souvent utile de regarder ce que l’on dit dans d’autres langues. Et ça tombe bien parce que quand il s’agit d’amour, le grec est d’une aide très précieuse : il existe des tas de mots en grec qui nous aident à différencier les formes d’amour et cela va nous aider à savoir de quoi on parle quand on parle de cette fameuse « ouverture du coeur » qui n’a rien à voir avec un truc du genre « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil », et pas non plus grand chose en comment avec ce que l’on voit (trop) souvent « moi j’ai le coeur ouvert, je suis dans le club des gentils parce que je fais de la méditation », qui n’est rien d’autre que de l’ego spirituel.

Il y a l’amour-appréciation, qu’on appelle philia en grec. C’est le lien d’amitié, le lien social. C’est ce que l’on apprécie chez un autre parce qu’on se sent bien avec lui, parce que ses valeurs rencontrent les miennes, etc.

Il y l’eros, qui est le désir. Désir de l’autre, souvent teinté de possession au sens où le désir de l’autre va me permettre d’assouvir ce que je désire pour moi. C’est pour cela aussi que dans l’eros, on souhaite que l’autre corresponde et réponde à nos attentes. Il est donc souvent synonyme de dépendance et de condition : je vais faire ce que tu attends de moi en échange de recevoir ce que j’attends de toi. C’est aussi ce que l’on peut appeler l’amour conditionnel, qui n’est pas uniquement lié au partenariat amoureux mais peut affecter les relations parents-enfants : je t’aime si tu es sage, si tu es poli, si tu as des bonnes notes, si tu es gentil…

Il y a enfin l’agape, qui est le mot grec pour l’amour « divin » et « inconditionnel » par opposition à l’amour conditionnel dont je viens de parler. Les philosophes grecs du temps de Platon l’utilisaient dans un sens supposé universel, c’est-à-dire opposé à un amour personnel. C’est aussi le mot employé tout au long du Nouveau Testament (rédigé en grec par ses différents auteurs), pour la qualité d’amour totalement désintéressé dont Dieu seul est capable, mais qu’il propose de donner à ses disciples par le Saint-Esprit. Voici la définition qu’en donne Jean-Yves Leloup dans son ouvrage L’échelle des états amoureux : « l’amour qui fait tourner la terre, le coeur humain et les étoiles, c’est l’Amour qui aime en moi ». J’ai envie de rajouter « c’est l’amour qui aime à travers moi ». Je suis d’ailleurs intriguée par cette expression « c’est l’amour qui fait tourner le coeur humain », comme s’il n’y avait qu’un seul coeur humain, commun à tous. Intriguée car c’est exactement la définition que je donne à l’Esprit, c’est à dire à cette dimension spirituelle qui nous unit tous, humains, animaux, végétaux, minéraux…

Toujours dans son Echelle des états amoureux, Jean-Yves Leloup parle d’une autre notion d’amour : « charis », l’amour célébration, qui est traduit en français pas « grâce ». Charis désigne pour lui la pure joie d’aimer, c’est ce que l’on ressent quand on dit quelque chose comme « je t’aime parce que je t’aime ». 

Pour moi, quand on parle d’être d’amour, il s’agit d’un être aimant avec ces deux qualités d’amour : agape et charis. Regarder la vie avec les yeux de l’amour, ou avec les yeux du coeur, c’est regarder la vie avec un mélange de charis et d’agape. Ouvrir son coeur à la vie, c’est vivre en charis et agape.

Pour terminer sur cette tentative de définir ce qu’est l’amour qui correspond à cette expression « être d’amour », je voudrais dire ce que n’est pas un être d’amour.

Vous n’êtes pas dans votre dimension « être d’amour » quand :

  • vous faites les choses à la place de l’autre. Ce faisant, vous ne faites pas confiance à cet amour qui fait tourner la Terre et les étoiles puisque vous ne faites pas confiance à la Vie ni à cette personne ni à ses ressources pour faire ce qu’elle a besoin de faire ou d’accomplir.
  • vous faites les choses pour l’autre avant de faire les choses pour vous. Quand vous faites passer l’autre avant vous, avant vos propres besoins, de telle sorte qu’il n’en reste pas assez pour vous (pas assez de temps, pas assez d’énergie, pas assez d’argent…), vous n’êtes pas dans l’amour parce que vous ne vous aimez pas suffisamment et vous ne vous respectez pas. Charis et agape s’appliquent à l’ensemble de la vie, vous y compris.
  • vous êtes dans le « faire par amour » parce que vous êtes doué pour un truc, parce que vous le faites bien, et donc que vous trouvez ça normal d’apporter cette valeur ajoutée au monde, mais que vous négligez de le faire aussi par amour pour vous. Encore une fois, charis et agape s’appliquent à l’ensemble de la vie, vous y compris.

Je vous souhaite une merveilleuse quête, direction « Charis & Agape ».

comment accueillir ce qui arrive

 

Ce n’est qu’en fin de journée aujourd’hui que je trouve le moment d’écrire mon article quotidien, tout simplement parce que la vie m’a montré un autre chemin. En effet, suite à une location de voiture annulée, je suis allée chercher mon amie Clairanne à l’aéroport à une heure d’ici et puis nous avons décidé, au lieu de revenir directement, de suivre la route côtière et non l’autoroute, pour éviter les embouteillages aux péages. Chemin faisant, nous nous sommes arrêtés à la plage, puis observer l’architecture balnéaire normande… 

Ce qui fait que nous ne faisons que rentrer à la maison que j’occupe pour une semaine.

Et je trouve que c’est une magnifique occasion de parler du lâcher-prise.

On a beau prévoir des tas de choses avec notre mental, des plans bien huilés, qui tiennent la route, qui devraient fonctionner à la perfection, il arrive que la vie nous montre que c’est tout autre chose qui est bon pour nous. La vie, avec ses imprévus, ses sautes d’humeur et ses clins d’oeil, nous remet dans le droit chemin. Elle nous permet de nous relier à cette partie de nous que nous n’écoutons pas toujours, mais qui sait ce qu’est notre réel chemin, un chemin souvent en dehors de sentiers battus, qui peut nous faire peur ou nous décourager.

Cette partie de nous, certains l’appellent âme, moi je l’appelle Esprit, on peut aussi parler de l’étincelle de Dieu en nous, c’est à la fois ce vers quoi nous allons pour mieux nous réaliser mais aussi ce à travers qui on doit passer, pour devenir capables d’exister vraiment, de manifester notre potentiel et d’aider l’humanité à rayonner. C’est cette partie de nous qui nous rend pleinement humain, c’est-à-dire des êtres spirituels incarnés dans la matière pour faire des expériences. Des tas d’expériences. Pour choisir lesquelles nous plaisent et lesquelles ne nous plaisent pas. Pour ensuite décider lesquelles ont veut reproduire et lesquelles on veut laisser derrière nous parce que vraiment, ça ne nous plait pas.

D’où l’importance d’avoir une direction claire et un plan de route flexible.

La direction claire, c’est le « ce que j’ai prévu ». Le plan de route flexible c’est suivre la vie, suivre le « ce qui arrive ». Les deux ont la même valeur et sont comme les deux plateaux d’une balance qui nous permettent de nous équilibrer au final. De trouver la voie du milieu, le parfait alignement. La direction claire nous permet de nous mettre en route, de nous mettre en marche car c’est là que la vie peut alors nous montrer si nous faisons fausse route ou si nous allons dans la bonne direction. Notre mental est notre meilleur allié pour définir cette direction. Si nous décidons pas d’une direction, nous sommes alors dans le laisser-faire (et non dans le lâcher-prise) et nous devenons le jouet de la vie au lieu de jouer avec elle. 

Une fois que cette décision claire est prise (je veux aller vers ça), il s’agit d’exercer notre vigilance, de repérer le flux de la vie : ce qui cherche à se manifester à travers moi, ce qui a tendance à se produire et ce qui a tendance à ne pas se produire.

Voir « ce qui arrive » dans la vie, c’est s’entrainer à observer ce que la vie cherche à nous dire à travers les messages, les synchronicités, les confluences, mais aussi les blocages, les retards, les déconvenues. Cela demande beaucoup de conscience, mais surtout de nous en remettre avec joie et confiance à quelque chose de plus grand que vous : abandonner ce que le mental croit être bon pour nous au profit de ce que Dieu cherche à manifester (ou à ne pas manifester) à travers nous.

C’est alors qu’on peut danser avec la vie pour notre plus grand bonheur et aller vers la réalisation de notre mission de vie. La direction, c’est la mission de vie. Le plan de route flexible, c’est rester ouvert à la manière de la mettre en oeuvres. Pour moi, les modalités de mise en oeuvre de sa mission de vie  peuvent êtes multiples et évoluer au fil des jours, en même temps que nous. Gardez votre cap et soyez à l’écoute : la vie va vous montrer le meilleur chemin pour arriver à destination. Peut-être pas le plus court, peut-être pas le plus facile, mais sans nul doute le plus enrichissant, celui qui jalonné des apprentissages les plus adaptés pour vous. 

Je vous souhaite de merveilleux moments, à l’écoute de ce que la vie vous répond, quand vous prévoyez quelque chose.

gratitude

 

Voici le 7ème jour du Défi « 100 jours pour ouvrir son coeur à la Vie » et voici comme convenu mon guide pratique sur la gratitude : je vous avais promis des cadeaux dans ce défi alors voilà le premier. 

 

>>  Suivez ce lien télécharger gratuitement le guide pratique

 

Lorsque j’étudiais les mécanismes de l’Abondance, il y a quelque chose qui m’a beaucoup frappé. Selon les auteurs, il y avait des méthodes ou des concepts qui variaient, mais il y avait une idée qui revenait sans cesse : celle de la puissance de la gratitude. Du point de vue de la loi d’attraction, il s’agit de vibrer à la fréquence de la reconnaissance pour attirer davantage de choses pour lesquelles on se sent reconnaissant. J’ai donc commencé à appliquer cette idée, bien consciencieusement, en bonne élève que je suis. Et non seulement j’ai découvert la puissance de la gratitude en ce qui concerne l’abondance, mais c’est bien plus profond que ça. C’est une attitude d’ouverture par rapport à la vie, c’est une attitude du coeur : observer la vie sous l’angle des cadeaux qu’elles nous offre et non plus seulement avec la peur du manque. Avec le temps, ça nous permet de nous attendre à des cadeaux, donc à ouvrir les yeux sur les merveilleuses opportunités que la vie nous tend chaque jour. On pourrait dire quelque chose comme : la gratitude ouvre les yeux du coeur sur les miracles de la vie, sur le miracle qu’est la vie.

 

Comme je vous le disais plus haut, j’ai un cadeau à vous offrir aujourd’hui : voici comment j’ai « décortiqué » en quelque sorte le concept de gratitude, pour mieux le comprendre, l’appréhender, l’apprivoiser et le vivre, pas seulement dans la tête, mais depuis mon coeur. 

 

Voilà comment j’ai commencé à pratiquer les 4 attitudes de gratitude.

 

  • les choses pour lesquelles ont est spontanément reconnaissant, pour lesquelles on dit « merci »
  • Les choses qui nous sont dues, auxquelles ont ne pense même plus
  • Les choses qui nous font ou nous ont fait souffrir
  • Faire comme si c’était déjà là.

 

Pour résumé, c’est une merveilleuse manière d’ouvrir son Coeur à la vie dont je ne me lasse pas.

vraie vie

Dans mon article d’hier, je vous ai parlé au détour d’une phrase du concept de « vraie vie » et de nombreuses personnes m’ont demandé de revenir sur cette idée (j’envoie aussi ces articles sous forme de newsletter à mes abonnés, d’où de nombreuses réactions).

 

Au passage, mon premier blog s’appelait d’ailleurs mavraievie.com, il m’a donc semblé important de prendre le temps de définir ce que j’entends par là.

 

C’est lorsque je me suis formée à la relation d’aide qu’est née cette notion. En voici la petite histoire.

 

J’étais en train de déjeuner avec les copines avec qui j’étais en formation et nous échangions joyeusement sur nos rêves, nos aspirations, nos valeurs, etc. Et puis l’une d’entre nous a dit « oui, mais c’est pas tout ça, vous faites quoi dans la vraie vie (sous-entendu, pour payer tes factures) et là, nous avons été plusieurs nous écrier « mais non, ça n’est pas la vraie vie, ça, c’est la fausse vie ».

 

Notre vraie vie, c’est une vie alignée sur qui nous sommes vraiment, sur nos aspirations les plus profondes, sur ce qui nous anime, sur ce qui nous met en joie, une vie qui nous ressemble trait pour trait, une vie dans laquelle on se sent parfaitement à l’aise, une vie qui vaut la peine d’être vécue.

 

C’est en me penchant que cette idée de « vivre sa vraie vie » que j’ai (re)découvert que j’aimais le luxe. Dès toute petite, je parlais à mes parents (ils ne voyaient pas du tout d’où ça venait, puisque ce sont des gens très simples et issus de milieux modestes) de voyages, de gastronomie, d’oeuvres d’art… J’étais attirée par les beaux matériaux et tout ce qui est esthétique en général. C’est en redécouvrant mes aspirations de petite fille et en mesurant le décalage avec ce que je vivais que j’ai pris la décision de « vivre ma vraie vie ».

 

Alors j’ai pris la décision de vivre ma vraie vie. J’ai commencé par la définir, point par point, puis j’ai commencé à me réaligner afin de rendre réel ce que j’avais couché sur le papier.

 

Je vous propose de regarder à votre tour, dans tous les domaines de votre vie, de quoi vous avez réellement envie. Quand je vous dis que j’aime le luxe, cela ne veut pas dire tout le luxe : j’aime les hôtels 5 étoiles, j’aime la gastronomie, j’aime les beaux vêtements et les chaussures haut de gamme mais je n’ai aucune attirance pour les voitures de luxe ou les technologie de pointe par exemple. J’aime aussi la simplicité : je n’ai pas de frigo, pas d’aspirateur, j’aime cultiver mes légumes, embrasser les arbres… Et puis j’aime avoir les moyens financiers pour soutenir des associations auxquelles je crois.

 

Voici un exercice pratique pour faire le point sur votre vraie vie, pour vous permettre de concevoir concrètement votre vie sur-mesure.

A – Moi
Santé • Sommeil • Alimentation • Poids • Silhouette • Look • Vêtements • Accessoires • Développement personnel • Vie spirituelle.

B – Mes relations
Couple • Enfants • Famille (d’origine) • Amis et copains • Collègues • Réseaux.

C – Mon temps
Mission • Travail > Argent • Projets et apprentissages • Loisirs et voyages.

D – Mon espace
Habitation • Ameublement • Équipement ménager • Audiovisuel • Informatique et communication • Modes de déplacement. 

 

Applications pratiques

Pour chaque aspect du domaine A – Moi, projetez-vous à un moment dans le futur où vous vivez votre vraie vie. Où est-ce que vous en seriez ? Incluez tout ce qui existe maintenant dans votre vie et qui fait déjà partie de votre vraie vie. Répondez avec des phrases complètes et au conditionnel. 

 

Pour chacun des aspects, posez-vos des questions comme (voir les formulations proposées en exemple dans le cours correspondant) :
Si je vivais ma Vraie Vie,
– je serais… 

– je ferais…
– j’aurais…
– je ferais l’expérience de…
– j’aurais les moyens de…
– je créerais…
– j’irais…
– je ne me laisserais plus…
– je consacrerais la plus grande partie de mes ressources à… 

– …

 

Faites la même chose pour chaque aspect des 3 autres domaines, dans l’ordre : d’abord, B – Mes relations, ensuite, C – Mon temps, et enfin, D – Mon espace.

 

Je vous suggère d’utiliser une feuille séparée pour chaque domaine.

 

Cela va vous prendre du temps, ne faites pas cet exercice en une seule fois : prenez un peu de temps chaque jour pendant plusieurs jours, le temps de bien clarifier ce que vous voulez vraiment. Ce que vous voulez vous, pas ce que vos parents voudraient pour vous, pas ce qui ferait « bien » devant les voisins ou vos collègues de travail. Juste vous. Identifiez les vrais désirs de votre coeur. Il n’y a que pour ceux-là que vous pourrez maintenir la motivation nécessaire à les réaliser. Il n’y a aussi que la manifestation de ceux-là qui vous rendra vraiment heureuse.

 

Une fois que c’est fait, placez vos 4 feuilles devant vous. Prenez un temps de centrage et fermez les yeux. Rouvrez les yeux et lisez vos 4 feuilles. Notez les désirs qu’il vous semble important de réaliser maintenant. Sentez ceux qui vous appellent, ceux qui cherchent à prendre vie à travers vous, ceux à propos desquels vous pouvez vous dire « il est temps que ce genre de choses m’arrive maintenant ».

 

Notez-les soigneusement et transformez-les en objectifs, avec des dates. 

 

Vous avez maintenant votre plan d’action pour les semaines et les mois à venir !

Comment changer votre vie en seulement une heure par jour ?

Je vous souhaite la bienvenue dans ce 3ème jour du Défi « 100 jours pour ouvrir son coeur à la vie ». Je dois dire que je suis très surprise des répercussions que ce défi peut avoir dans mon organisation quotidienne et au niveau de mon énergie. Mais surtout, ça bouge, bouge, bouge !! Tout d’abord, au niveau organisation. Pour être certaine de faire ma méditation, prendre le temps de ressentir ce que me fais vivre ce processus de 100 jours et écrire au sujet de tout ça, je mets mon réveil tous les matins à 7h30. Voilà quelque chose de très inhabituel pour moi. En effet, j’ai la chance de pouvoir me réveiller naturellement tous les matins, sauf quand je conduis mon fils au lycée (il vit une semaine sur 2 avec moi). Je ne me pensais pas capable de me lever si tôt sans me sentir fatiguée. Et pourtant, c’est avec une grande joie que j’entends le réveil sonner car il signale un moment rien que pour moi, avec moi. Comme un rendez-vous d’amour avec moi en quelque sorte.

 

Cela me permet aussi de renouer avec mon heure quotidienne de développement personnel et spirituel, qui a été un peu malmenée ces dernières années, depuis la naissance de ma fille pour être précise. Et cette heure, elle n’est vraiment pas anodine. 

 

C’est MON secret. Qu’est-ce que j’entends par là ? On me demande souvent comment je suis arrivée là où je suis aujourd’hui : libre de mon temps, avec une activité que j’adore, disponible pour mes enfants, ayant compris « quelques trucs » sur la vie… 

 

Je réponds toujours la même chose : j’ai couru des années après ma vraie vie, après l’argent et comment le créer dans ma vie. Et puis un jour, j’ai pris une décision forte, celle de consacrer une heure par jour à ma vraie vie, à ce que je ferais si je vivais ma vraie vie. Peu à peu, cette heure de vraie vie a pris la forme d’une heure de développement personnel et spirituel, autour du rituel suivant :

  • J’allume une bougie, qui symbolise l’entrée dans un moment particulier, une parenthèse dans ma vie bien remplie
  • Je commence par un moment de gratitude : j’écris dans mon cahier 5 choses pour lesquelles je me sens reconnaissante, petites ou grandes.
  • J’interroge mes guides au sujet d’une question que je me pose.
  • Je passe une commande à l’univers
  • Dernier temps, qui est moins valable maintenant mais qui avait beaucoup d’importance les premiers mois où j’ai mis en place ce rituel : je passais du temps à mettre en place un projet qui me tenait à coeur, je passais à l’action concrètement pour me rapprocher de ma vraie vie, qui était vraiment éloignée de ce que vivait à l’époque.
  • Enfin, je termine en soufflant ma bougie, avec la conscience que tout ce que je viens de faire là dans la matière continue à agir dans le subtil.

 

Je peux vous dire que ce rituel est extrêmement puissant. C’est à partir de là que ma vie a commencé à changer du tout au tout. D’une part, j’ai mis plus de moments plaisir dans ma vie, j’ai notamment repris le tricot ! Cela peut prêter à sourire, mais c’est une activité que j’adore, qui me détend, et qui m’apporte une intense satisfaction intellectuelle : au début, il n’y a qu’un fil, et puis à la fin, vous avez un vêtement confortable, doux, qui vous plait, et que vous avez créé de vos mains. Je trouve que c’est une magnifique métaphore de sa vraie vie. Le fil, c’est qui nous sommes, et le tricot final, c’est ce que nous avons réalisé avec ce que nous sommes. Tricoter, c’est mettre en oeuvre cette magnifique idée que nous sommes le matériau de notre chef-d’oeuvre. D’autre part,  c’est grâce à cela que j’ai pris des décisions importantes : m’installer en tant que praticienne en relation d’aide, écrire en tenant un blog, lire davantage autour des questions de la vie… Et c’est quand j’ai commencé à faire tout ça qu’un de mes clients m’a parlé du monde des formations en ligne qui s’installait en France et que j’ai saisi cette merveilleuse opportunité pour devenir une des premières infopreneuses en France.

 

Aujourd’hui avec ce défi, je renoue quotidiennement avec ça, alors que je le faisais plus épisodiquement ces dernières années, le quotidien avec un jeune enfant quand on est chef d’entreprise laissant peu de répit. 

 

Ces 100 jours me permettent de prendre conscience de cela : j’ai vraiment (trop) peu de moments à moi. Si j’adore mon job, si j’adore être disponible pour mes enfants, je me rends compte que je ne m’accorde pas la même priorité à moi, juste pour être avec moi sans avoir quelque chose à « faire ». Même pour quelque chose qui me tient autant à coeur que mon développement personnel et spirituel. Je suis « au taquet » en permanence. C’est le concept d’efficacité dirige ma vie, comme je le partageais hier. C’est ma to do list qui gouverne ma journée. D’ailleurs au passage, je n’ai absolument pas fait mon marque-page « douceur », alors qu’il était pourtant sur ma to do list d’hier ;-). Un excellent indicateur.

 

Je termine donc ce 4ème jour sur une note mi-figue mi-raisin : heureuse de ce rendez-vous d’amour quotidiennement installé, un peu triste de constater de passer à côté de quelque chose d’aussi fondamental depuis trop longtemps.

 

Je vous dis à demain !