Comme vous le savez, je suis toujours à la recherche des méthodes les plus performantes pour aider mes lecteurs à sortir de leurs schémas répétitifs et de leurs croyances limitantes. C’est la raison pour laquelle que je me suis penché sur l’engouement pour la méthode Ho’oponopono.

Je vous propose en ce moment une série de 4 articles pour vous aider comprendre comment elle agit concrètement et qu’elle puisse vous aider à créer peu à peu la vie qui vous ressemble. Voici le dernier : Les 3 stades de l’éveil.

 

Le petit secret que j’aimerais partager avec vous aujourd’hui n’est pas issu de ma réflexion personnelle, je l’ai trouvé dans cet ouvrage génial écrit par Joe Vitale et consacré à Ho’oponono : Zéro Limite. Sur le chemin de notre éveil à la vie, de notre éveil à notre vraie vie, de notre éveil à la paix intérieure, nous traversons 3 étapes. Quoi qu’il nous arrive, quelle qu’ait été notre éducation, notre milieu social, nos choix passés, nous avons aujourd’hui le choix de prendre ce chemin ou non.

 

1. l’attitude de la victime

C’est le premier stade où nous sommes à peine conscients de ce que nous vivons. Quand il nous arrive quelque chose de désagréable, nous avons tendance à rejeter la faute sur l’autre : notre patron, notre conjoint, nos parents, nos enfants, le conducteur devant nous qui nous fait une queue de poisson, etc. Pour alimenter notre sentiment d’impuissance, les médias nous régalent de sujets qui font l’unanimité : le chômage, la pollution, les guerres, la famine, les tremblements de terre… Si toutes ces « informations » sont vécues comme la preuve de notre impuissance, elles sont aussi là pour nous dégager de toute responsabilité et nous décourager de prendre notre vie en mains. Alors nous nous plaignons et nous râlons : cela nous fait un sujet de conversation au bureau, dans la rue, avec notre concierge… Et quand tout cela est trop difficile à supporter, nous tentons de nous distraire : nous faisons la fête (éventuellement bien arrosée, c’est plus facile pour oublier ses soucis), nous faisons du sport (pour se vider la tête), nous partons en vacances. C’est le règne des plaisirs éphémères au détriment du sens que nous pourrions donner à notre vie. Nous espérons sans trop y croire, alors nous jouons au loto, puisque finalement la vie est une loterie !

 

 

2. celui qui devient créateur de sa vie

Si vous me lisez, c’est que vous avez un jour quitté cette première étape et que vous vivez probablement cette deuxième étape qui consiste à créer sa vie. A la faveur d’un licenciement, d’une maladie, d’une dépression ou tout simplement en prenant conscience que « ras-le-bol de cette vie-là », vous avez commencé à faire du développement personnel. Et séance après séance, stage après stage, atelier après atelier, vous avez réalisé sur c’est vous qui créez votre vie, avec vos croyances, vos pensées, vos émotions, vos vibrations. Vous avez pris conscience d’un certain pouvoir sur les événements et les situations que vous vivez, sur les personnes que vous attirez (ou que que vous n’attirez pas) à vous. Vous avez quitté le domaine des plaisirs éphémères dont je parlais plus haut pour donner du sens à votre vie : vous avez appris à savoir ce que vous voulez, ce qui vous tient vraiment à coeur, ce que vous désirez tout au fond de vous, que ce soit dans le de l’avoir, dans le domaine de l’être ou dans le domaine du faire. Vous utilisez de manière consciente la loi d’attraction en faisant de la pensée positive, de la visualisation créatrice, vous passez vos commande à l’univers et vous obtenez ce que vous désirez, plus ou moins, en fonction de votre capacité à recevoir. Votre vie est devenue plutôt agréable.

 

 

3. vers le lâcher-prise

Ici je vous propose d’aller encore plus loin que d’avoir une vie simplement agréable. Vous vous demandez peut-être ce que ça peut bien être… Voici l’explication. Au bout d’un moment, lorsque nous pratiquons de manière intensive la création délibérée (c’est-à-dire le fait de passer ses commandes à l’univers et d’être livré en moins de temps qu’il ne faut pour le dire – ou presque), nous commençons à comprendre que nos intentions, aussi belles soient-elles sont pourtant des limitations. C’est avec notre mental que nous passons nos commandes, en fonction de ce que nous croyons être bon pour nous. Cela nous procure un quotidien agréable, une certains dose de bonheur, mais il y a encore mieux : la force d’un bonheur profond et durable. Pour vivre ce bonheur profond et durable, nous devons nous laisser guider notre nature spirituelle profonde, l’esprit que nous sommes, la Syntropie (cette force qui pousse l’univers vers plus d’harmonie, de perfection, d’organisation), au lieu de vouloir contrôler les événements. Pour le dire autrement : il nous faut avoir simplement la vigilance de reconnaître « ce que Dieu cherche à manifester à travers nous » et nous aligner sur cela. Lorsque nous voulons tout contrôler, nous passons peut-être à côté de quelque chose qui est bien plus approprié pour nous. Nous pouvons alors décider d’abandonner notre pouvoir à plus grand que le nôtre : quand on y est attentif, c’est à ce moment-là que les miracles ont tendance à se produire. Car il faut bien se rendre compte que tant que j’ai l’intention d’obtenir quelque chose, c’est comme si je combattais le manque de ce quelque chose, et je suis en lutte contre le plus de la vie. Alors qu’à partir du moment où je m’abandonne à l’inspiration, la vie peut se transformer. A l’état zéro, celui dont parlent les physiciens quantiques, il n’y a plus besoin d’intention, il n’y a qu’à accueillir ce qui est et agir ensuite. A ce stade, nous vivons dans une état constant d’émerveillement, d’étonnement et de gratitude. Car nous nos rendons compte que lorsque nous cessons de vouloir tout contrôler, c’est là que nous arrive les meilleures choses. C’est ce que Paulo Coehlo exprime en disant « l’univers entier conspire à mon bonheur ». 

 

Pour moi, pratiquer Ho’oponopono nous permet de sortir du jugement que nous portons avec notre mental sur les choses que nous vivons (ça c’est bien, ça c’est mal/ça c’est agréable, ça c’est désagréable/ça c’est bon pour moi, ça c’est mauvais pour moi). Prononcer les quatre phrases « je suis désolé • s’il te plait pardonne-moi • merci • je t’aime » nous fait vibrer à la fréquence de l’état zéro que je viens d’évoquer. Ainsi nous sommes dans la confiance totale qu’en toute circonstance, que la vue nous apporte ce qu’il y a de meilleur pour nous : à ce moment-là, plus rien ne peut nous atteindre, plus rien ne peut plus nous blesser. Nous vivons dans la paix intérieure.

 

Cet article vous a plu ? lisez les 3 précédents :

Ho’oponopono, comment ça marche ?

Tous mes conseils pour bien pratiquer ho’oponopono

Vous êtes responsable de tout ce que vous vivez

Envie d’aller plus loin ? Téléchargez mon livre Ho’oponopono, là où tout est possible

Comme vous le savez, je suis toujours à la recherche des méthodes les plus performantes pour aider mes lecteurs à sortir de leurs schémas répétitifs et de leurs croyances limitantes. C’est la raison pour laquelle que je me suis penché sur l’engouement pour la méthode Ho’oponopono.

Je vous propose en ce moment une série de 4 articles pour vous aider comprendre comment elle agit concrètement et qu’elle puisse vous aider à créer peu à peu la vie qui vous ressemble. Voici le troisième : Vous êtes responsable de tout ce que vous vivez.

 

Quand je dis ça, la première réaction de mon interlocuteur c’est : « mais c’est pas possible, pas mon pneu crevé, pas ce client désagréable, pas les réflexions assassines de ma mère… » Et pourtant si. Mais c’est une bonne nouvelle : cela veut dire que puisque vous créez votre réalité avec vos pensées et vos émotions, si vous voulez changer de vie, il vous suffit de changer vos pensées et vos émotions. Et c’est plutôt une bonne nouvelle ça, puisque vous ne pouvez changer ce qu’il y a dans la tête de votre client, ni dans celle de votre mère, mais ce qu’il y a dans la vôtre, vous le pouvez ! Mais c’est une condition nécessaire : pour changer votre vie, vous devez accéder à la responsabilité que c’est vous qui la créez. Pour enfoncer le clou sur cette idée-là, j’aime à citer Byron Katie :

 

« Je suis une amoureuse de la réalité. Lorsque je m’oppose à ce qui est, je perds, mais seulement 100 % du temps. »

 

 

Pour revenir à la méthode Ho’oponopono, son efficacité repose également sur cette notion de « je suis à 100% responsable de tout ce qui m’arrive ». Tout ce qu’il y a dans ma vie, précisément parce que c’est dans ma vie, est ma responsabilité. Le monde entier est ma propre création. Je suis responsable de tout ce que tout le monde fait ou dit dans ma vie, puisque je suis là quand ça se passe. Rien n’existe, sauf à titre de projection de mon intérieur. 

 

Si j’ai un conflit avec une personne, le conflit n’est pas avec cette personne : ce qui me fait réagir provient d’une mémoire, c’est avec elle que j’ai un conflit, c’est donc à moi de le résoudre. Le seul rôle que joue l’autre, c’est de réveiller ma blessure, pour que je puisse en prendre conscience et la guérir. En effet, à partir du moment où quelque chose est dans ma vie et que ça m’est désagréable, c’est qu’alors j’ai la possibilité de le guérir. C’est à cette guérison qu’invite Ho’oponopono. En disant « je suis désolée, s’il te plait pardonne-moi », j’assume pleinement cette responsabilité, j’assume que la blessure est en moi et que l’autre n’est qu’un révélateur de cette blessure. Et comme je prends conscience que l’autre n’est pas responsable de mon problème, je ne peux lui en vouloir : je peux ainsi lui dire « je t’aime » et « merci » pour lui témoigner ma gratitude de m’avoir fait prendre conscience de ce que j’ai à guérir en moi pour être plus heureux.

 

 

Vous allez peut-être vous dire : « bon, ok, quand il s’agit d’une difficulté avec un interlocuteur, mais les guerres, les famines, les tremblements de terre, ce n’est pas moi qui les crée ». Là encore, vous avez votre part de responsabilité. D’une part, ce que vous vivez à l’annonce de tels événements est fonction de vous : colère, tristesse, impuissance, à quelque degré que ce soit, c’est vous qui les expérimentez. Ces événements résonnent en vous en fonction de votre histoire, de votre vécu, de votre sensibilité en un mot de votre système de croyances. Tout comme dans l’exemple du paragraphe précédent, ces événements viennent vous montrer qu’il y a quelque chose à guérir en vous. Ensuite, quant à votre responsabilité dans le fait que ces événements se produisent, il faut savoir qu’ils ne peuvent advenir que dans un creuset favorable. En effet, ce n’est que parce qu’un certain nombre d’êtres humains croient que ces événements peuvent arriver qu’ils se produisent. Tout se passe de la manière suivante : les croyances individuelles de chacun à propos de la misère, de la difficulté, de la pauvreté, de la mort créent un égrégore qui rendent possible la misère, la difficulté, la pauvreté, la mort. En d’autres mots, la maladie ne peut exister si je ne crois pas qu’elle peut exister. Je peux donc aussi guérir les croyances qui m’amènent à penser que la souffrance existe. C’est de cette manière que le Dr Len a guéri à lui seul une aile de malades mentaux criminels à l’hôpital d’Etat d’Hawaï. C’est ce que veut dire le Dr Len quand il affirme « j’ai guéri en moi la partie que j’avais en commun avec eux ». Si un événement n’est plus possible pour moi, il n’advient plus, tout simplement.

 

Pratiquer Ho’oponopono nous permet de sortir de nos schémas de pensée, de sortir de ces égrégores. En effet, prononcer les quatre phrases « je suis désolé • s’il te plait pardonne-moi • merci • je t’aime » remet l’esprit que je suis à son point d’origine, au point zéro, à partir duquel tout est possible, à partir duquel la création se fait. Ces quatre phrases m’aident à sortir des conditionnements de mon mental, ne permettent plus à ces croyances disharmonieuses d’opérer. Ainsi, je peux me guérir et guérir le monde.

 

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Comme vous le savez, je suis toujours à la recherche des méthodes les plus performantes pour aider mes lecteurs à sortir de leurs schémas répétitifs et de leurs croyances limitantes. C’est la raison pour laquelle que je me suis penché sur l’engouement pour la méthode Ho’oponopono.

Je vous propose en ce moment une série de 4 articles pour vous aider comprendre comment elle agit concrètement et qu’elle puisse vous aider à créer peu à peu la vie qui vous ressemble. Voici le deuxième : Tous mes conseils pour bien pratiquer ho’oponopono.

 

1. Pratiquez dès que vous vivez une expérience désagréable

Quand vous vivez une expérience désagréable, que se passe-t-il réellement ? Vous souffrez parce que la réalité n’est pas conforme à ce que vous attendiez. C’est la définition même de la souffrance : ce que l’on ressent lorsque la situation est en décalage avec ce que vous estimez qu’elle devrait être. Autrement dit, c’est notre mental qui nous fait souffrir. Dans le monde de la matière, nous appréhendons la réalité par le biais de notre mental, avec notre système de croyances. Nous avons mis en place ce système de croyances dans les premières années de notre vie, pour se créer des repères face aux situations que nous vivions. Au bout d’un moment, ces croyances deviennent tellement puissantes qu’on ne voit plus que ce correspond à ces croyances. C’est comme si nous avions en permanence un filtre devant les yeux, qui colorent notre réalité d’une certaine couleur. Nous finissons par devenir aveugles à certaines choses et hyper-réactifs face à certaines autres, tout simplement parce que ça appuie sur nos blessures. Certaines de ces croyances sont erronées parce que nous les avons mises en place avec une perception limitée, tout simplement parce que nous étions des enfants incapables d’appréhender les choses dans leur complexité et incapables de relativiser. Le problème est que nous continuons à agir et réagir avec ces croyances, même quand elles ne sont plus adaptées. 

 

Lorsque nous vivons une expérience désagréable, c’est simplement pour nous indiquer que notre croyance est disharmonieuse et que nous sommes invités à la nettoyer. Il est vraiment important de comprendre que ce qui nous fait souffrir ne sont que des mémoires, des programmes subconscients qui se rejouent en nous, ravivés par la situation actuelle. C’est ici que pratiquer ho’oponopono peut vraiment nous aider dans le travail intense de développement personnel et spirituel que demande le changement de ces croyances. Ho’oponopono signifie d’ailleurs « rectifier une erreur ». Les quatre phrases « je suis désolé • s’il te plait pardonne-moi • merci • je t’aime » nous permettent de nous extraire de la manière dont notre mental regarder le monde, de nous détacher de la manière dont notre système de croyances perçoit la réalité. Ainsi, nous pouvons regarder la réalité différemment, débarrassée du filtre de notre jugement qui nous la faisait percevoir comme souffrante.

 

 

2. Pratiquez sans intention

J’ajouterai qu’il est important pour moi de ne pas pratiquer ho’oponopono avec une intention particulière. Car lorsque nous vivons mal une situation ou un événement, notre mental trouve immédiatement la solution qui serait la bonne, nous aspirons mentalement à autre chose et nous imaginons facilement ce que devrait être cet autre chose : pour la famine, que tout le monde mange à sa faim, quand un couple divorce, qu’ils retrouvent leur amour (surtout s’ils ont des enfants). Ici aussi, nous faisons fausse route : c’est notre manière de juger, c’est-à-dire notre système de croyances, qui estime que telle ou telle solution serait la bonne, qu’il serait meilleur que ce «problème» n’existe pas. Mais nous n’en savons rien. Dites les 4 phrases en pensant à la situation, c’est tout, sans imaginer l’une ou l’autre issue, simplement dans la confiance que quoi qu’il se passe, tout se résoudra de la meilleure manière possible pour toutes les parties concernées.

 

Pour vous souvenir de pratiquer sans intention, rappelez-vous l’histoire du paysan chinois et de son fils, qui aime beaucoup monter à cheval. Un jour, le seigneur voisin offre à son fils un magnifique cheval. Et le voisin de notre paysan (on a tous un voisin qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, n’est-ce pas ?) de s’extasier : «Mais c’est formidable, quelle chance que notre seigneur ait donné à votre fils ce cheval, lui qui aime tant monter à cheval !». Notre paysan lui répond simplement : «Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose». Quelques mois plus tard, le fils a un accident de cheval avec sa fameuse monture offert et se casse la jambe. Il en reste estropié. Le voisin revient et plaint le père du jeune homme : «Quel grand malheur, c’est vraiment affreux ce qui est arrivé, finalement ça s’est révélé être un cadeau empoisonné ce cheval…». Notre paysan lui répond simplement : «Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose». Un peu plus tard, c’est la guerre en Chine et tous les hommes jeunes valides sont appelés pour partir au front, ce qui n’est pas le cas du fils du paysan puisque sa jambe blessée l’empêche de se battre. Le voisin, qui, vous l’aurez compris, ne peut s’empêcher d’avoir un avis sur tout, félicite le père : «Comme quoi, ce malheur a eu du bon puisque votre fils ne va pas partir à la guerre et pourra rester auprès de vous». Ce à quoi, notre paysan répond invariablement : «Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose»… En effet, dans tout ce qui arrive dans notre vie, nous avons rarement toutes les clés de compréhension des événements. Nous ne savons jamais si quelque chose est bon, ou mauvais. Pratiquer Ho’oponopono sans intention nous permet de se le rappeler.

 

 

3. Faites-en un rituel quotidien

Enfin, vous pouvez choisir d’aller plus loin que de pratiquer ho’oponopono lorsque vous vivez une expérience désagréable, même sans intention quant à la solution qui serait la plus appropriée. Pour moi, Ho’oponopono est un état émotionnel et vibratoire qui correspond à un mélange de foi, d’amour et de gratitude. Et plus vous vivez avec cette attitude, plus vous attirez à vous les événements, les situations et les personnes qui correspondent à cet état émotionnel. Il n’y a pas de meilleur moyen pour créer la vie qui vous ressemble que de vibrer à haute fréquence : l’amour et la gratitude sont les plus hautes fréquences qui soient. Le Dr Masaru Emoto, connu pour ses travaux sur l’eau, a publié plusieurs ouvrages présentant des clichés de différents cristaux de molécules d’eau dans diverses situations : les cristaux réagissent par des changements de structure à diverses influences, celles de la musique par exemple, ou à celle de simples mots comme « merci », « gratitude » ou « haine ». Savez-vous que les cristaux d’eau présentant la structure moléculaire la plus harmonieuse sont ceux qui ont été exposés à la combinaison des mots « merci » et « je t’aime » ? Alors imaginez ce que vous allez créer dans votre vie lorsque vous serez imprégné de ces quatre phrases « je suis désolé • s’il te plait pardonne-moi • merci • je t’aime ».

 

Personnellement, quand je suis en voiture, mon mental ruminant a tendance à prendre le dessus avec sa fréquence « idées noires ». Dès que je me rends compte que ce processus s’enclenche, je récite les quatre phrases. Et la magie de la simplicité de ces mots agit : je me sens immédiatement apaisée, mon mental reste au calme ou m’emmène vers de bien plus douces pensées.

 

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Comme vous le savez, je suis toujours à la recherche des méthodes les plus performantes pour aider mes lecteurs à sortir de leurs schémas répétitifs et de leurs croyances limitantes. C’est la raison pour laquelle que je me suis penché sur l’engouement pour la méthode Ho’oponopono.

Je vous propose à partir d’aujourd’hui une série de 4 articles pour vous aider comprendre comment elle agit concrètement et qu’elle puisse vous aider à créer peu à peu la vie qui vous ressemble. Voici le premier : Ho’oponopono, comment ça marche ?

 

En effet, le phénomène de mode Ho’oponopono dans le développement personnel, c’est un peu comme la loi d’attraction, voici les deux sons de cloche : d’un côté « ouah, c’est magique », et de l’autre « j’ai fait ho’oponopono pourtant et ça n’a pas marché ». Pour comprendre ce qui pourrait nous faire croire que c’est magique et comprendre quand et pourquoi ça ne marche pas, il faut aller à la source et comprendre justement comment cette méthode fonctionne.

 

En regardant bien, on s’aperçoit que cette pratique rejoint ce dont les traditions et religions millénaires parlent, et surtout que ce dont ces traditions et religions millénaires parlent est désormais prouvé scientifiquement.

 

Ho’oponopono, qu’est-ce que c’est exactement ? C’est une prière de 4 phrases. Si vous n’aimez pas le mot prière, peut-être que le mot mantra vous parle davantage. Si l’on veut parler plus scientifiquement, on va parler d’intention. Allons-y pour les explications.

 

La physique quantique, née au début du XXème siècle étudie le fonctionnement des atomes et des particules élémentaires. En étudiant le domaine de l’infiniment petit, les physiciens ont découvert les particules élémentaires et les champs de force qui les animent : c’est-à-dire que lorsqu’on observe de quoi se compose toute matière, on voit d’abord les molécules, puis les atomes, les électrons, les photons, et plus on descend dans le petit, on observe que tout n’est que champs d’énergie vibrant à différentes fréquences. C’est ce que l’on appelle le point zéro. Au point zéro, les particules élémentaires apparaissent et disparaissent plusieurs millions de fois par seconde. On est encore dans le virtuel, là où l’essence précède l’existence. Puis ces particules disparaissent de moins en moins et apparaissent de plus en plus, elles se mettent alors à exister réellement. On est passé du réel au virtuel. Comment passent-elles ainsi du virtuel au réel ? Grâce aux champs d’énergie qui leur sont appliquées. Et de qui dépendent ces champs d’énergie qui leur sont appliquées ? De l’observateur, c’est-à-dire l’homme. En résumé, c’est la manière dont nous portons notre regard sur ces particules qui les rend réelles ou non. C’est ainsi que se démontre le lien entre l’esprit et la matière, entre ce qu’il y a dans notre tête et ce que nous vivons, ce que nous attirons à nous. La discipline qui étudie le fonctionnement de ce lien s’appelle la science de l’intention.

 

Souvenez-vous de ce que l’on vous a dit sur la prière.  « Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » (Marc 11 : 22)

 

 

Qu’est-ce que cela signifie concrètement au regard de ce que je viens de vous expliquer ? Il y a 2000 ans, on savait intuitivement que la foi pouvait déplacer les montagnes. Aujourd’hui, on sait pourquoi. Je ne suis pas en train de vous dire qu’en regardant la montagne, elle va se désintégrer sous mes yeux. Mais si je garde la foi que la montagne est détruite, qu’elle n’existe plus, qu’elle est déplacée parce que j’ai besoin qu’elle se trouve ailleurs, alors je vais trouver les moyens pour que ça se passe. Ou plus exactement je vais attirer à moi les moyens de mon objectif, même si je ne sais pas comment au départ : par exemple, des équipes d’ouvrier qui vont creuser la montagne, l’invention de la dynamite, etc. Mon seul travail est de focaliser sur mon objectif et de cette façon, je vais organiser les champs d’énergie d’une certaine façon, pour attirer à moi les bonnes personnes, les bonnes situations, les opportunités et les moyens techniques de mon objectif. Maintenant que l’on a expliqué le lien entre l’esprit et la matière, le fait que l’homme a la possibilité, par le regard qu’il porte sur toute chose, d’avoir une action sur ce qu’il vit, sur la matière elle-même (en ayant à sa disposition, au moment opportun, le moyen de le faire), passons au comment. 

 

La réponse est dans la prière, ou plus exactement dans l’intention (préférons ce dernier mot puisque le mot prière est très connoté religieusement). Quand on parle d’intention, on comprend mieux également que ce ne sont pas les mots qui ont une influence, mais bien l’état émotionnel qui se trouve derrière les mots que nous employons. Et ça évidemment c’est très personnel, puisque les mots sont chargés émotionnellement en fonction de notre histoire, de notre vécu, de notre personnalité, de notre système de croyances. C’est la raison pour laquelle il est important de ne pas attacher d’importance aux mots de la prière, mais bien à l’émotion qui se trouve derrière ces mots. C’est pour cela que l’on n’obtient pas ce pour quoi on prie, on obtient ce qui correspond à l’état émotionnel dans lequel on est au moment de la prière. Ainsi, prier en état de désespoir attire à nous encore plus de désespoir puisque nous assemblons les champs d’énergie avec ce désespoir. De même, prier avec foi et gratitude attire à nous l’objet de notre foi et de notre gratitude, c’est-à-dire ce pour quoi nous prions, ce que nous demandons par la prière ou par l’intention.

 

C’est aussi la raison pour laquelle les religions ou traditions ont créé des rituels. Ces rituels n’ont aucun pouvoir en eux-même, mais les bougies, l’encens, les moulins à prière sont là pour nous mettre dans l’état émotionnel requis pour avoir l’intention nécessaire à la réalisation de nos demandes. Ils sont en quelque sorte le creuset dans lequel nous pouvons déposer nos intentions. Les rituels servent à nous mettre au point zéro.

 

 

C’est exactement ce que fait Ho’oponopono. Les quatre phrases « je suis désolé • s’il te plait pardonne-moi • merci • je t’aime » nous déconnectent de la manière dont nous voyons habituellement les choses, nous déconnectent du regard que notre regard porte sur la réalité, nous déconnectent de ce que nous avons créé jusqu’à présent dans notre réalité, avec notre système de croyances. C’est ainsi que nous accédons, par l’état émotionnel (un mélange de foi, d’amour et de gratitude, comme j’en parle dans mon livre) dans lequel nous mettent ces quatre phrases, à la possibilité de changer cette réalité et de guérir de ce qui nous fait souffrir.

 

Vous comprenez donc maintenant pourquoi on entend ici et là : « j’ai fait ho’oponopono et ça a super bien fonctionné » ou encore « pourtant, j’ai fait ho’oponopono mais ça n’a pas marché ». Quand ça fonctionne, c’est que malgré la situation désagréable, nous avons réussi, grâce aux quatre phrases, à changer de regard, à nous mettre au point zéro et à créer une autre réalité en changeant notre état émotionnel. A l’inverse, quand nous n’avons pas le résultat escompté, c’est tout simplement parce que la situation pour laquelle nous avons eu besoin de recourir aux quatre phrases est trop douloureuse pour que nous arrivions à nous déconnecter de l’état émotionnel dans lequel elle nous a plongé.

 

Ce qu’il convient alors de faire, c’est d’aller voir plus profondément en nous quelles sont les croyances qui ont créé la situation de blocage et faire le nécessaire travail de changement pour les transmuter. Et continuer le plus possible à pratiquer Ho’oponopono, évidemment, afin de vibrer cet état de foi, d’amour et de gratitude grâce auquel tout devient possible.

 

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Vivre dans l'espérance

L’espérance est une notion dont on n’entend pas très souvent parler mais c’est une notion que j’adore, c’est pour ça que j’aimerais vous en parler aujourd’hui.

Qu’est-ce que l’espérance ? J’aime bien en parler de la manière suivante : c’est une sorte « d’attente sans attente ».

Mais qu’est-ce je veux dire par là ?

L’espérance est la croyance que quelque chose que l’on désire peut se réaliser en dehors de notre capacité à influencer cette réalisation. L’espérance n’a pas besoin de preuve, elle repose sur la foi pure.

L’espérance compose d’ailleurs, avec la foi et la charité, les 3 vertus théologales. Une vertu théologale est, selon la théologie chrétienne, une vertu qui doit guider les hommes dans leur rapport au monde et à Dieu. Elles adaptent les facultés de l’homme à la participation de la nature divine, elles sont donc les fondements qui permettent à chacun d’accomplir la volonté de Dieu.

Il s’agit donc de quitter l’espoir pour entrer dans l’espérance.

L’espoir est de dimension humaine : il est relatif à son existence matérielle, émotionnelle, intellectuelle. Nous espérons « en quelque chose ». Il est tourné vers un avenir situé dans une vie humaine et révèle une certaine confiance dans les forces bienveillantes de la vie, mais aussi dans les ressources de l’être humain qui vont permettre à l’objet du désir de se réaliser. Nous faisons appel à l’espoir pour surmonter nos difficultés.

L’espérance est d’ordre transcendantal, d’ordre divin. C’est une relation avec les forces qui nous dépassent. L’espérance est une constante, une manière de penser, une manière d’appréhender la vie, et elle n’est pas liée aux évènements.

Ainsi, le désespoir est un profond état d’abattement, mais qui n’est pas nécessairement définitif, alors que la désespérance est plus radicale, c’est la disparition de toute croyance en quoi que ce soit, la nuit noire et sans fin envisageable.

L’espérance est la lumière qui nous guide vers l’amour absolu, vers qui nous sommes vraiment, peu importe l’endroit d’où nous partons.

Quoi qu’il se passe dans votre vie, je vous souhaite de laisser l’espérance entrer en vous et de laisser son pouvoir transformait vous changer de l’intérieur.

 

 

Pour vous permettre d’approfondir cette notion, j’ai le grand plaisir de vous offrir une prière que j’ai écrite sur le thème de l’espérance. J’espère qu’elle vous plaira et vous aidera à entrer dans l’espérance.

Dieu d’amour, dans ma vie de tous les jours, dans mes moments de joie comme mes moments de peine, je te demande ta protection, ton aide, ton intervention et ton assistance par tous les moyens qui me seront utiles.

Je te demande aussi de nourrir ma foi et de m’aider à la cultiver dans les moments où elle pourrait me faire défaut.

Fais que je me souvienne que tu es tout autant présent dans les épreuves qui me sont proposées que dans les moments de joie. Aide-moi à accepter que ce que je vis comme des épreuves ne sont là que pour m’aider à ouvrir mon coeur. Merci de m’aider à les vivre comme des initiations sur mon chemin de retour à toi.

Chaque fois que j’aurai des difficultés à comprendre ton oeuvre, fais que je me rappelle la vérité, à savoir que je suis ton enfant. Chaque fois que j’en aurai besoin, aide-moi à me tourner vers l’étoile de l’espérance et à m’ouvrir au changement divinement orchestré.

Qu’il en soit ainsi, pour mon plus grand bien et pour le plus grand bien de tous.

Et c’est tant mieux !

 

Dans cet article, vous allez apprendre à reconnaître ce que vous voulez vraiment. 

 

Mais d’abord, je voudrais revenir sur cette petite phrase « on ne peut pas tout avoir ». L’avez-vous déjà entendu quand vous étiez petit et que vous réclamiez quelque chose ? Souvenez-vous, est-ce qu’elle vous faisait mal cette petite phrase ? Comment vous sentiez quand on vous la disait ? Pas bien, n’est-ce pas ? Et pourtant, c’est une erreur d’interprétation. Parce que c’est vrai. Vous ne pouvez pas tout avoir. Imaginez que vous avez soif et que vous décidiez de boire pour étancher votre soif. Il va bien vous falloir choisir quoi boire. Vous ne pouvez pas boire en même temps un litre d’eau, un litre de jus d’orange, un litre de thé, un litre de lait, un litre de whisky, un litre de Coca… Vous pouvez éventuellement les boire l’un après l’autre, mais jamais en même temps. Et à mon avis, si vous enchainez les 6 litres de ces boissons, il y a de fortes chances que vous ne vous sentiez pas très bien après. Vous me suivez maintenant ? Non seulement ce n’est pas possible de tout avoir, mais ce n’est même pas souhaitable. Mais alors pourquoi cette phrase vous a fait si mal ? Tout simplement parce que vous l’avez confondue avec « tu ne peux pas avoir tout ce que tu veux » et ça c’est bien différent. 

 

La véritable question ce n’est pas de tout avoir mais d’avoir ce qu’on veut vraiment.

 

Ce que l’on veut vraiment, indépendamment de ce qu’on nous fait croire qu’on désire, ou de ce que d’autres personnes voudraient pour nous. Savoir ce que l’on veut vraiment au fond de nous, avec notre personnalité, avec qui on est vraiment, à des années-lumières de ce qu’on désire pour avoir l’impression d’exister davantage, ou mieux, ou pour être « quelqu’un de bien ». En résumé, connaître les « désirs de notre coeur ».

 

 

Si vous voulez une méthode imparable pour savoir ce que vous voulez vraiment et ce qui est réellement important pour vous, voici une méthode imparable. Il s’agit d’un exercice que j’ai trouvé dans l’ouvrage de Stephen Covey, Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent. Je vous préviens, c’est non seulement salutaire. Vous n’en sortiez pas indemne alors prenez le temps de le faire correctement. Cela veut signifie : en fermant la porte, en vous assurant de ne pas être dérangé et d’avoir plus de 10 mn devant vous, en ayant un papier et un crayon pour noter ce que vous allez découvrir, histoire que ça ne reste pas lettre morte. Fermez les yeux et visualisez la scène suivante.

 

Vous assistez à l’enterrement d’un être cher. vous arrivez, sortez de la voiture, église ou chambre funéraire. vous voyez des gens dans la peine, mais aussi une communion de ceux qui vivent une expérience commune. Cercueil : et en fait c vous. c à votre propre enterrement que vous êtes. c à vous que tous ces gens sont venus rendre hommage, ce qui les soude aujourd’hui. quelqu’un de votre famille, un de vos amis, un de vos collègues, pourquoi pas un de vos clients… Qu’est-ce que vous aimeriez qu’ils disent de vous ? quelle époux ou épouse, quel père ou mère, quel frère sou soeur, quel collègue, quel patron, quel ami ? qu’est-ce que vous souhaiteriez avoir apporté dans leur vie ? quelle trace dans la société, aussi infime soit-elle ? 

 

Prenez du temps pour noter tout ça. Refaites cet exercice régulièrement en passant en revue tous les domaines de votre vie, avec cette vision de vous dans ce cercueil. Vous allez ainsi toucher du doigt vos valeurs les plus fondamentales. Les préférences et les critères selon lequel tout dans votre vie devra être passé au crible. pour être étudié à la lumière de ce qui compte vraiment pour vous. exit les faux semblants, les faire plaisir et les faire ce qui fait bien. Chaque jour de votre vie contribuera à réaliser cette vision que vous avez de votre vie dans son ensemble. Pour ne pas perdre de vue cette vision, je vous invite à la transformer en un document qui pourrait s’appeler « la constitution de votre vie », un peu comme la constitution d’un pays forme le cadre dans lequel seront écrites les lois. Gardez toujours cette constitution à l’esprit (et dans votre champ visuel, sous la forme d’une affiche par exemple). 

 

Cette méthode va également vous permettre de faire du tri dans votre emploi du temps : éliminer tout ce qui ne va pas dans cette direction. Vous allez voir, ça va faire de la place. De la place que vous remplacerez par ce qui est vraiment important pour vous. 

 

Le bonheur, c’est réaliser cette direction de vie, réaliser tout ce qui compte vraiment pour vous, qui reflète ce qui est important, ce qui nous remplit de joie, ce qui a du sens. Et le premier pas vers le bonheur, c’est savoir ce qu’on veut vraiment. Bonne route !

Dieu n’est pas un concept. Dieu est un mystère dont on ne peut que faire l’expérience. Expérience qu’il est extrêmement difficile de le comprendre et de le décrire intellectuellement. C’est un mystère au sens premier du mot : « ce qui est inaccessible à la raison humaine, ce qui est de l’ordre du surnaturel, ce qui est obscur, caché, inconnu, incompréhensible ».

 

Dieu est une expérience

Dieu est une expérience, une expérience unique comme l’est chaque être humain et c’est pour cela même qu’il est difficile de la décrire, difficile d’en parler, difficile de trouver les mots tant l’expérience est forte, magnifique et transcendantale. Lorsqu’on a fait l’expérience de la rencontre avec Dieu, on sait pertinemment qu’en parler ne fera en quelque sorte que trahir l’expérience, non seulement parce que les mots ne peuvent que l’affadir mais aussi parce qu’on a à peu près 100% de chances que notre interlocuteur ne nous comprenne pas. Il ne nous comprendra pas s’il n’en n’a pas fait lui-même l’expérience, mais même s’il en a fait l’expérience, son expérience sera forcément différente de la nôtre.

 

La religion catholique telle qu’elle est diffusée actuellement est dualiste, c’est-à-dire qu’elle dit que Dieu est à l’extérieur de soi. On prie pour un Dieu qui est éminemment plus grand que nous, avec une dimension supérieure à nous. D’autres religions comme le bouddhisme ou la taoïsme pensent plutôt que Dieu est à l’intérieur de nous. C’est ce que je pense également. Dans ma conception, nous sommes de nature spirituelle et Dieu est en quelque sorte la dimension dans laquelle nous avons accès lorsque nous ne nous vivons plus comme séparés.

 

 

Aller à la rencontre de Dieu

Pour aller vers cette expérience, cela peut peut-être nous aider de nous adresser dans un premier temps à quelque chose d’extérieur et qui représenterait Dieu ou bien notre lien à Dieu, comme un intercesseur : Marie, un ange, un saint, un animal mystique… Mais cette représentation est forcément erronée puisqu’elle nous invite à considérer Dieu comme à l’extérieur de nous ou bien, encore pire, au-dessus de nous. Alors qu’il s’agit d’une dimension différente. C’est pour cette raison que les juifs s’interdisent toute représentation de Dieu et n’en n’écrivent même pas le nom. En effet, il faut faire attention à toute représentation extérieure qui pourrait conduire à l’idolâtrie (Dieu est grand et je suis pécheur : on qualifie avec des jugements de bien et de mal deux réalités différentes puisque n’appartenant à la même dimension) au lieu de vivre cet divin idéal en nous.

 

Voici quelques manières dont vous avez peut-être déjà vécu des rencontres avec Dieu, même très fugaces. C’est l’expérience de ne plus se sentir séparé, ni des autres, ni de la matière. Ce sont des expériences mystiques que l’on peut vivre quand on se sent relié à plus grand que soi, quand on sent que « tout est juste » que « tout est à sa place », que l’on ne veut rien d’autre que ce qui est en train de se produire, là, ici et maintenant. Peut-être avez-vous vécu cela en regardant un coucher de soleil, en vous promenant en silence dans la nature, en contemplant une oeuvre d’art ou même en faisant l’amour, ou encore dans une réunion professionnelle où vous vous sentiez parfaitement à votre place, au bon moment, ou bien dans un moment où vous pouviez constater une synchronicité parfaite entre deux événements qui pouvaient paraître indépendants.

 

Aller à la rencontre de Dieu nécessite de le décider et de lui faire de la place. Tout comme vous ne pouvez pas remplir un verre déjà rempli d’eau, Dieu ne peut pas vous parler si votre tête est remplie de pensées et occupée mentalement à cocher les cases de votre liste de choses à faire. Si vous voulez entendre ce qui est important pour vous, il vous faut d’abord écouter. Pour cela, réservez-vous des moments de solitude, des moments de silence, sans rien faire et sans rien attendre.

 

Vivre avec Dieu

Vivre avec Dieu ce n’est pas adhérer à une religion, c’est plutôt vivre « en religion » au sens premier du terme « religio = se relier ». C’est se vivre en tant qu’esprit, c’est choisir une philosophie de vie basée sur l’amour, qui permet de vivre avec délices la séparation d’avec l’autre et plus largement la séparation d’avec la matière, au lieu de rester dans la peur qui résultante de la manière angoissante dont nous avons pu percevoir cette même séparation. 

 

Vivre avec Dieu, ce n’est pas simplement avoir des extases mystiques. Comme le dit si bien Jean Druel dans Petit manuel de speed dating avec Dieu, il ne sert à rien d’avoir des extases mystiques si vous n’êtes pas capable d’être bien avec vous-même et de vivre avec les autres.

 

Ce choix de regarder toute situation de la vie qui se présente à nous avec les yeux de l’amour ou avec la peur nous appartient. A chaque instant. Choisir l’amour, c’est une manière de vivre, une philosophie de vie. C’est une voie, un chemin. Elle n’est pas toujours facile. Elle n’est pas toujours possible. En fonction de notre système de croyances, il y a des moments ou des endroits où c’est possible et des circonstances où cela nous inaccessible. Et c’est comme ça. Là encore, on peut choisir de s’aimer dans nos impossibilités et quand nous trébuchons sur les pierres du chemin. 

 

Le chemin et les épreuves qui sont sur ce chemin nous invitent à choisir depuis quelle partie de nous nous souhaitons réagir, interagir avec les autres et vivre. La vie nous propose de nous dépouiller de toutes les couches de protection que nous avons endossées au fil des années pour nous couper de cette peur primale de se vivre séparé dans la matière. Ce dépouillement nous permet d’aller vers soi et notre nature spirituelle profonde : la rencontre avec Dieu, c’est la rencontre avec soi. Le retour à Dieu, c’est le retour à soi.

Imaginez que vous vous promenez dans une forêt. Vous rencontrez quelqu’un qui s’affaire autour d’un arbre :

– Que faites-vous ? lui demandez-vous.

– Vous ne voyez pas que je scie un arbre !

– Mais vous avez l’air épuisé. Depuis combien d’heures travaillez-vous ?

– Plus de cinq heures et je n’en peux plus. Ce n’est pas un travail de tout repos.

– Pourquoi ne prendriez-vous pas une petite pause ? Vous pourriez aiguiser votre scie. Je suis sûr que vous iriez plus vite ensuite.

– Je n’ai pas le temps de m’arrêter, je suis bien trop occupé à scier.

 

 

Cette petite histoire est très révélatrice à quel point nous avons du mal à nous remettre en question et à changer à la fois nos habitudes et notre manière de pensée alors que de toute évidence elles sont inopérantes et que nous gagnerions énormément à nous arrêter pour nous questionner et trouver de nouvelles réponses plus adaptées à notre problématique.

 

S’engager dans un processus d’amélioration continue – sans attendre que les crises arrivent – préserve et renforce le meilleur atout dont vous disposiez : vous-même.

 

Il s’agit d’apprendre à aiguiser vos facultés. Et ceci n’est pas valable que dans le domaine professionnel, mais dans tous les aspects de votre vie : physique, socio-émotionnel, spirituel et mental.

 

Lorsque je vous propose d’aiguiser vos facultés, je veux dire par là qu’il est bon de cultiver ces quatre aspects de votre nature, de manière régulière, constante et équilibrée, encore une fois même quand il n’y a pas de problème. Je dirais même surtout quand il n’y a pas de problème. Je vous donne une exemple . N’attendez pas que votre couple soit au bord du divorce pour rallumer la flamme, attisez-là chaque jour : remettez-vous régulièrement en question, de manière à ce que les difficultés n’aient pas besoin de se présenter. Ce travail représente le meilleur investissement que nous puissions faire de notre vie : un investissement sur nous-même. Aiguiser ses facultés constitue ce que j’appelle une victoire intérieure quotidienne et je ne peux que vous recommander de vous atteler à cette tâche au moins une heure par jour, une petite heure quotidienne qui vous servira pour le restant de vos jours.

 

 

L’aspect physique 

Il s’agit de prendre soin de votre forme physique en choisissant une nourriture équilibrée, en vous reposant suffisamment, en prévoyant des moments de relaxation et en faisant de l’exercice régulièrement. En agissant à cet endroit, en étant à l’écoute de votre corps, en gérer votre emploi du temps en fonction de ce que demande votre corps, vous gagnerez énormément d’énergie.

 

L’aspect spirituel

En cultivant l’aspect spirituel de votre nature humaine, vous irez avec beaucoup plus de fluidité vers votre vraie vie. Trouvez la pratique spirituelle qui vous correspond, que ce soit la méditation (méditation guidée, en musique, dans le silence : à vous de voir ce que vous préférez), la prière. Certains cultivent aussi leur spiritualité à travers la nature et ne peuvent se passer de leur promenade quotidienne. La nature procure à sa manière une certaine force à ceux qui s’immergent en elle. Le jardinage a d’immenses vertus de lâcher-prise par exemple.

 

L’aspect mental

Une grande partie de notre développement intellectuel et de notre discipline nous vient de notre éducation scolaire. Mais, lorsque nous quittons la « férule » de l’école, la plupart d’entre nous laissent alors leur intellect s’endormir. Pour continuer à exercer votre mental, formez-vous en permanence. Ayez toujours un livre en cours : c’est le meilleur moyen pour développer son intellect que de lire de grands auteurs ou des ouvrages culturels. On pénètre ainsi les plus grands esprits de ce monde.

 

L’aspect socio-émotionnel

Ce n’est qu’en servant autrui, en concrétisant des projets passionnants pour vous et utiles pour notre entourage, que nous pouvons mener une vie longue, saine et heureuse.  Trouvez votre mission de vie et apportez votre contribution au monde : vous verrez que chaque soir vous vous coucherez avec la satisfaction d’une journée utilement employée.

Dans vos relations plus personnelles, cultivez l’amour et l’authenticité. Ne fréquentez que des gens qui « jouent dans la même cour que vous », avec qui vous sous sentez bien, avec qui vous nouez des liens sincères et harmonieux. Ce n’est qu’ainsi que vous vous sentirez pleinement nourri.e.

> Si vous ressentez le besoin de faire le point tout particulièrement sur ce qui se joue dans votre sphère relationnelle, vous aimerez cet article

 

Pour se révéler tout à fait constructif, le renouvellement de notre personne doit s’effectuer dans l’équilibre de ces quatre aspects. Négliger l’un des aspects revient à entraver le développement des autres.

Commençons par une interrogation. Etes-vous un être humain ? Je suppose que oui. Savez-vous ce qui caractérise un être humain ? C’est la conscience de soi, c’est-à-dire la conscience des expériences qu’il fait et la capacité d’en changer si celles-ci ne lui plaisent pas. Les animaux agissent par instinct, c’est-à-dire qu’ils rejouent un programme génétique sans possibilité de le changer, tandis sur les êtes humains décident.

 

Alors que faisons-nous de cette capacité à décider ? Vers quoi orienter ce libre-arbitre ? 

 

L’objet de la vie terrestre est de se réaliser pleinement en tant qu’être humain. Prendre conscience de notre nature humaine, c’est prendre conscience de notre dimension terrestre au même titre que notre dimension céleste. Nous sommes ici-bas pour réaliser pleinement. En tant qu’Esprit, non incarné, l’Esprit ne peut faire l’expérience de sa nature spirituelle. En d’autres mots, Dieu ne peut faire l’expérience de Dieu. Dieu n’existe que par l’existence des êtres humains. C’est ce qui nous invite à faire des expériences dans la matière, avec le plus de conscience possible de ce que représentent en réalité ces expériences de tous les jours que nous vivons : Dieu en train de prendre conscience de sa divinité.

 

La plus grande expérience que peut faire l’être humain est celle de la Réalisation, c’est à dire de se vivre Un avec le Tout. Ce sont ces instants mystiques où nous vivons dans la conscience de l’unité, où ne nous sentons plus « séparés » de rien, mais pleinement unifiés à l’intérieur de nous. Ces moments où l’on (re)trouve l’unité dans la dualité. C’est notre chemin sur Terre. Paradoxalement, ce n’est que dans la dualité que l’on peut faire l’expérience de l’unité. C’est la conscience la plus aiguë de notre pouvoir humain qui nous permet de trouver l’unité. 

 

C’est cette conscience de soi et l’exercice du libre-arbitre qui lui est associée qui permet de se sentir Dieu, de se vivre en tant qu’enfant de Dieu. Vivre sa vie comme un enfant de Dieu, c’est embrasser pleinement sa destinée humaine : décider de faire des expériences en conscience dans la matière et décider ensuite ce que l’on fait avec ces expériences.

 

Les humains agissent, tandis que les animaux réagissent. Les êtres humains ont la liberté de réagir au stimulus qui leur est fait. Voici comme ça se passe.

Stimulus > Liberté de choix > Réponse

 

Entre le stimulus et la réponse il y a un espace. Dans cet espace réside notre liberté et notre pouvoir de choisir notre réponse. Dans les choix possibles résident notre croissance et notre bonheur. Autrement dit, votre capacité à choisir la direction de votre vie vous permet de vous réinventer, de changer votre avenir et d’influencer puissamment votre entourage. Notre liberté de choix, c’est ce qui nous permet d’élever notre vie à des niveaux de plus en plus élevés.

 

 

Même si nous vivons une culture qui favorise la victime, qui nous déresponsabilise et cherche toujours un coupable à blâmer, ce pouvoir et cette liberté de choix font partie de notre nature humaine, c’est ce qui la caractérise. Bien sûr, la dimension de cet espace est en grande partie déterminée par notre héritage biologique (notre patrimoine génétique), notre héritage culturel et notre éducation (on n’a pas le même système de croyances quand on est la sixième fille d’une veuve au Sahel que le fils unique d’un avocat new-yorkais), ainsi que par les circonstances de notre vie. Cet espace peut être grand, comme il peut être tout petit. Néanmoins, il existe et c’est en en faisant usage que nous pouvons l’agrandir. C’est en prenant conscience de cet espace et en agissant que nous pouvons peu à peu choisir la réponse aux stimuli que nous recevons. Si nous ne prenons pas en compte cet espace, nous annihilons notre capacité à changer. Nous ne sommes pas totalement prisonniers de notre système de croyances et notre marge de manoeuvre réside dans la conscience des limites de ce système de croyances. Dès lors que nous voyons nos croyances limitantes à l’oeuvre, nous accédons à la possibilité de les changer. 

 

S’il y a des choses que nous ne choisissons pas, nous choisissons ce que nous en faisons.

>> L’important n’est pas ce qu’on a fait de moi, l’important est ce que je fais de ce qu’on a fait de moi. Jean-Paul Sartre

 

Et ceci dans tous les domaines. Même en ce qui concerne notre héritage génétique, bien que nous ne choisissons pas nos gènes, nous avons le pouvoir de choisir la façon dont nous réagissons à ces gènes.

 

Quel que soit votre passé (des psychologues estiment que 85% des familles sont dysfonctionnelles), vous pouvez choisir de devenir une « personne en transition » comme les appelle Stephen Covey, c’est-à-dire une personne qui empêche les tendances négatives des générations antérieures de se transmettre aux générations suivantes. Evidemment, personne ne vous donnera de médaille pour ça, mais faisant cela, vous aurez la satisfaction de libérer votre potentiel et d’apporter une réelle contribution à votre mesure, et le bonheur d’une vie utile et bien remplie.

 

La prise de conscience de notre pouvoir et de notre liberté est généralement vécue de manière ambivalente. C’est à la fois grisant et dynamisant car elle nous ouvre d’infinis possibles, mais ce peut aussi être terrifiant car tellement responsabilisant. Nous nous sommes peut-être cachés derrière notre petit doigt pendant des années en expliquant nos problèmes par les circonstances passées ou présentes et aujourd’hui nous n’avons plus d’excuses. La libération de notre plein potentiel et la mise en musique d’une vie sur-mesure nécessite d’avoir le courage de penser différemment et de laisser derrière nous les lamentations, le miroir social et le laisser-faire.

 

 

Si Dieu a créé l’homme à son image, il n’a pas voulu une société de robots. L’homme est à l’image de Dieu, c’est-à-dire qu’il est pleinement créateur. Grâce à la conscience de soi, à la conscience de l’expérience et le libre-arbitre, l’homme peut librement décider de la suite de sa vie, à chaque instant. Puis mobiliser toutes ses ressources pour changer ce qui ne lui convient pas et reproduire ce qui lui convient.Si nous avons été le créateur subconscient de notre vie jusqu’à présent, avec tout ce qui nous a façonnés (notre éducation, le contexte socio-culturel, nos relations, l’environnement économique…), à partir d’aujourd’hui, nous pouvons devenir le créateur conscient du reste de notre vie. Il s’agit d’en faire le choix, d’en prendre la décision et d’agir là où il nous est possible d’agir, c’est-à-dire sur nous-même. Agir sur nous-même signifie laisser le plus loin de nous tout ce sur quoi nous n’avons pas de prise et nous concentrer sur ce qui est à notre portée. De manière, générale, nous avons tendance à nous préoccuper de choses sur lesquelles nous n’avons aucune prise (le gouvernement, le climat, la société…) croyant que c’est celles-ci qui ont le pouvoir de nous rendre heureux ou malheureux. Cela nous prend tellement d’énergie que nous ne sommes plus capables de nous concentrer sur ce qui pourraient réellement nous rendre la vie plus douce (être bon avec soi-même, choisir les activités qui ont réellement du sens pour nous, créer des relations harmonieuses avec nos proches…). A l’inverse, lorsque nous nous focalisons sur ce que nous pouvons changer, alors nous reprenons notre pouvoir créateur.

J’ai écrit cet article en réponse à des questions que l’on me pose souvent autour de la notion du don. Faut-il donner ? Que faut-il donner ? Quand arrêter de donner ? J’ai envie de tout donner gratuitement, je n’aime pas me faire payer…

 

Il y plusieurs choses dans tout ça. D’abord la question de donner. J’oppose en général donner et offrir. Pour moi, offrir est à donner ce que recevoir est à prendre, pour faire un comparaison qui est parlante en général. Quand on donne, on ne se pose pas la question de l’interlocuteur. C’est-à-dire qu’on suppose que l’autre est OK pour recevoir ce que l’on a envie de lui donner, mais on ne lui demande pas du tout son avis. Le social, l’humanitaire entrent souvent dans cette catégorie : on suppose que «ça» est bon pour «machin» et on va lui donner ça de la façon qu’on a décidé de lui donner. Offrir, c’est témoigner. Offrir c’est dire : tiens regarde, moi je fais ça comme ça et si tu veux, si ça t’intéresse, je te l’apprends. Et l’autre est libre de recevoir ça ou pas. Soyez même assuré de quelque chose. Si vraiment vous vibrez quelque chose très fort, les autres auront envie d’apprendre ce quelque chose, automatiquement.

 

C’est aussi faire confiance que l’autre a toutes les ressources en lui pour trouver ce dont il besoin, sans votre intermédiaire, et que s’il a besoin de votre intermédiaire, il saura vous le faire savoir, en d’autres mots, il vous demander comment faire, il vous demandera votre aide.

 

Donc je vous déconseille de donner, et je vous suggère d’offrir.

 

 

Ensuite, vous pouvez choisir d’offrir en échange d’argent ou pas : ça c’est vous qui le décidez. Je vous invite simplement à vous questionner : pourquoi est-ce que votre service est gratuit ? Ce que vous proposez n’a-t-il pas de valeur ? Proposez-vous votre service de manière gratuite ou bien c’est l’autre qui vient vous solliciter et vous n’osez pas lui demander la rémunération de votre service (voir plus bas sur la différence entre aider et sauver) ? Croyez-vous que l’autre n’a pas les moyens de se payer vos services ? Pourquoi croyez-vous ça ? Que peut-il se passer dans la tête de l’autre si vous projetez sur lui qu’il est pauvre et ne peut s’offrir vos services ? 

 

Aujourd’hui, vous avez certainement remarqué que nous vivons dans un monde où l’argent quantifie nos échanges de biens et de services. En d’autres termes, si vous voulez vivre, vous avez besoin d’argent. Il va donc falloir en générer d’une manière ou d’une autre. Vous pouvez donc avoir des activités gratuites et des activités payantes. Je cite souvent cet exemple : je donne des consultations à 60 euros de l’heure. Ce n’est certes pas un tarif ridicule (je me mets à la place de mes consultants), mais ce n’est pas avec cette somme que je vais devenir la millionnaire contributrice que je souhaite devenir. J’ai donc d’autres vecteurs d’enrichissement, comme mes formations par internet par exemple. Et ainsi je peux financer des activités qui me tiennent à coeur. C’est toutes ces questions-là que vous devez vous poser : qu’est-ce que je souhaite recevoir, qu’est-ce que je souhaite offrir ? Qu’est-ce que je souhaite mettre dans le monde, d’un côté comme de l’autre ?

 

Maintenant si vous décidez d’offrir, vous devez le faire de manière totalement désintéressée : en étant totalement honnête avec vous, vous ne devez rien attendre en retour. Même pas un merci : car alors ce n’est plus un don, c’est un investissement : je donne, et l’autre me dira merci (ou sera reconnaissant, ou m’aimera, ou dira du bien de moi, etc).

 

Car derrière cette aversion pour l’argent, se trouvent plein de croyances : pourquoi l’argent vous embête-t-il ? Quelle est cette aversion, que symbolise-t-il ? Car vous savez quoi, quand on n’aime pas l’argent, il ne nous aime pas non plus. Car l’argent n’est qu’un moyen, un simple moyen d’échanger nos biens et nos services. Rien de plus, rien de moins… Là-dessus, je vous invite à vous questionner sur la manière dont vous vous situez dans les échanges en général, comment êtes-vous dans ce lien du donner-recevoir ?

 

D’autres personnes qui ont bien intégré cela me demandent comment faire lorsqu’on comprend ça, pour ne plus rejouer cette programmation judéo-chrétienne «il faut donner aux plus démunis, aider les plus pauvres». Comment on en arrive à se reconditionner dans le concept que tout le monde est responsable de sa situation et offrir à qui le demande et pas aux autres, sans avoir de remords ? Effectivement, il ne suffit pas de se le répéter, car c’est également une question de croyances, ce truc de “on doit aider les autres”, et que pour aider “il faut tout donner aux autres”. 

 

Et on en arrive à une autre distinction très importante, la différence entre aider et sauver. Pour moi, effectivement, c’est de l’aide qu’il faut apporter, et non pas sauver. Donner est souvent proche de sauver, ce qui n’est pas aidant. Aider ne signifie pas faire à la place de. Car en faisant ça, on est dans une dynamique de sauveur et pas d’aidant.

 

 

Pour être aidant il faut :

1. être compétent. Pour reprendre la métaphore «si vous voulez aider quelqu’un qui meurt de faim, ne lui donnez pas un poisson mais apprenez lui à pêcher», on ne peut pas apprendre à pêcher à quelqu’un si on ne sait pas soi-même pêcher. 

2. prendre en considération que ce que je crois qui est bon pour l’autre n’est pas réellement ce qui est bon pour lui. Peut-être que l’autre n’aime pas le poisson. Bon, bien sûr je blague sur ma métaphore du poisson, mais ça va plus loin. Peut-être que l’autre n’a pas envie ou n’est pas en mesure d’apprendre à pêcher. Peut-être ne peut-il pas être aider car son système de croyances n’est pas compatible avec ça.

3. avoir la foi que l’autre va trouver toutes les ressources en lui pour vivre le meilleur, ou qu’il va être en capacité de les trouver à l’extérieur s’il ne les a pas (en faire la demande, par exemple).

4. simplement proposer sa compétence. Et ça se fait de la manière suivante : Regarde, moi je mange à ma faim en pêchant. Est-ce que ça t’intéresse d’apprendre à pêcher. Et laissez l’autre libre de sa réponse. Il peut vous dire non et mourir de faim. C’est sa décision, c’est sa vie. Vous n’aimez pas qu’on prenne des décisions à votre place ? Les autres non plus n’aiment pas ça.

 

En résumé, si vous voulez vraiment aider, devenez aidant !

 

Ensuite, pour désamorcer cette croyance de «il faut donner, il faut aider», il faut voir comment cette croyance est engrammée (profondément ou pas) et de quelle manière elle donne du sens à notre vie, la place qu’elle prend : car parfois, on se sent exister de cette façon, on se sent utile, on se sent aimé. Ou encore, s’occuper des problèmes des autres évite d’aller regarder d’un peu trop près nos propres difficultés, nos propres erreurs et comment on pourrait nous-même s’en occuper. Un divertissement en quelque sorte… Car croyez-moi, s’occuper de sa propre vie, se sauver soi-même, c’est un boulot à plein temps, donc on n’a pas besoin d’aller sauver les autres.