Lâcher prise

 

Voici ce que l’on entend souvent dans le petit monde du développement personnel : je lâche prise, il faut lâcher-prise… Mais de quoi parle-t-on exactement ?

 

Pour bien définir le lâcher-prise, prenons ses deux contraires. Le premier, c’est le contrôle. En général, on le les confond jamais. Le contrôle, c’est la volonté de donner la toute puissance au mental. Je décide et je vais jusqu’au bout, contre vents et marrées, peu importe ce qui se passe, même si je me mets en danger ou que tout (ou presque) m’indique que ce n’est pas le bon chemin. Je veux et j’aurai. Je fonce, y compris dans le mur. Je n’accorde aucune attention aux signes et je continue coûte que coûte. Le deuxième contraire du lâcher-prise, c’est le laisser-faire. On ne décide rien et on se laisse balloter par les flots, au risque de faire une croix sur ce qui est vraiment important pour nous. On se résigne à ce que rien ne fonctionne comme on le voudrait.

 

A l’inverse, le lâcher-prise c’est la décision de suivre le flux. Il arrive qu’on confonde allègrement laisser-faire et lâcher-prise. Mais suivre le flux n’est pas du tout la même chose que se laisser balloter par les flots… Bien au contraire. Suivre le flux est une décision. C’est la plus haute forme de décision qui soit. Parce que cela implique de faire le choix de renoncer, momentanément ou définitivement, à quelque chose qui est important pour nous, avec la foi et la confiance totale que quelque chose de bien plus approprié nous attend. C’est justement à cette étape qu’on différencie le laisser-aller du lâcher-prise. Le laisser-faire, c’est renoncer et point. Le lâcher-prise, c’est renoncer tout en étant vigilant à ce qui se présente : OK, ce truc n’est pas pour moi, comment puis-je alors repérer ce qui est bon pour moi. C’est être à l’écoute de la vie et suivre ce flux. Suivre le flux, c’est adhérer à ce que me propose la vie, même si ce n’est pas exactement ce dont j’ai envie. C’est repérer ce qui a tendance à se produire dans ma vie, m’en emparer, le décortiquer, le mâcher, le digérer : qu’est-ce que Dieu cherche à se manifester à travers moi ? Comment avec ma personnalité, mon histoire, mon vécu, puis-je mettre ce cadeau au monde ? Comment puis-je le sublimer avec mes talents, ma zone de génie, ma brillance ? Si cela implique parfois de renoncer à ce dont j’aurais envie, cela implique aussi de me lancer dans des choses qui me font peur… Car si cela a tendance à ne pas se produire, même si j’en ai envie, c’est que ce n’est pas pour moi. Et de l’autre côté, si cela a tendance à se produire, même si j’en ai peur (parce que c’est l’inconnu, parce que je n’ai jamais fait ça, parce que je ne me sens pas à la hauteur…), c’est que c’est bon pour moi.

 

C’est d’ailleurs pour cela que je n’utilise pas ce mot de lâcher-prise, qui est difficilement applicable à mon avis, rien que parce qu’il comporte le mot lâcher, qui peut facilement nous emmener du côté de la résignation. Alors que le lâcher-prise, est une véritable acceptation. L’acceptation de ce qui est bon pour moi. Se résigner, c’est ne rien faire avec ce qui m’arrive. Accepter au contraire implique de l’action : OK, c’est mon chemin, mon message, ma voie… Comment vais-je la mettre en oeuvre pour magnifier ce cadeau que Dieu a prévu pour moi ? C’est pour ça que je préfère « tenir le flux » à « lâcher-prise », qui est pour moi une invitation plus facilement visible à m’emparer de tous les cadeaux que la vie me fait chaque jour.

 

Tenir le flux comme j’appelle ça, c’est bien plus que suivre le flux. C’est l’accompagner vraiment. La meilleure image que j’aie pour l’illustrer, c’est celle du surfeur. Ce n’est pas lui qui décide de la vague. Il peut attendre sans fin la vague parfaite, celle qu’il saura parfaitement négocier sans l’ombre d’un doute ou d’une peur. Mais il peut aussi décider de surfer sur celle qui se présente. Surfer, c’est prendre ce qui est là, aussi imparfait que ce soit et aller avec. Si on ne suit pas la vague, on se retrouve sous l’eau. Si on attend la vague idéale, on reste au sec et on se prive des joies du surf. Cela rejoint la métaphore de Louisa May Scott : celle de mener sa barque. Quand on mène sa barque sur les flots de la vie en fonction de là où veut nous emmener le courant, en effet on ne craint pas les tempêtes…

 

Et vous, qu’est-ce que la vie cherche à manifester à travers vous ? Avez-vous accepté de mettre au monde et de faire grandir ce cadeau ?

Et des rêves, Eleanor a dû en avoir… C’est elle qui, la première, a donné une dimension au rôle de Première Dame des Etats-Unis d’Amérique, en ayant une position déterminante dans la création de l’ONU et présidant la commission de rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

 

Comme elle, tous ceux qui ont accompli de grandes choses, qu’ils soient chanteurs, footballeurs, chefs d’entreprise millionnaires, créateurs d’oeuvres qui marquent leur époque… Disent la même chose : « j’ai cru en mes rêves ». Depuis leur plus tendre enfance, ils ont chéri comme des amis précieux leur vision d’eux-même au sommet : en affichant des posters dans leur chambre, en lisant des livres sur ceux qu’ils admiraient, en passant de longues heures à s’imaginer avec le plus de détails possibles leur gloire future. Leur véritable force n’est pas d’y être arrivé, c’est de n’avoir pas balayé d’un revers de la main ces rêves enfantins, c’est de ne pas les avoir passé au filtre du « c’est pas possible » ou du « faut pas rêver », c’est de n’avoir pas laissé des pensées parasites extérieures (« tu n’y arriveras pas » ou un autre « faut pas rêver ») venir détruire leur idéal.

 

C’est la toute toute première étape pour atteindre un objectif, quel qu’il soit : le rêver, se l’imaginer, le penser, se le représenter, le décrire dans sa tête. Je suis certaine que si vous regardez votre vie, vous observerez la même chose. Les projets que vous êtes heureuse d’avoir accomplis, vous les avez d’abord rêvés. Et à l’inverse, s’il y a des choses que vous n’avez pas (encore) réalisées, c’est qu’à un moment donné, vous avez cessé de les rêver…

 

Je vous invite donc aujourd’hui à un flash-back, le plus loin possible dans le passé. Quand vous étiez enfant, quelles étaient vos plus grands rêves ? Vos idéaux, vos envies, vos projets ? A quoi est-ce que croyiez ? Rouvrez les yeux et prenez des notes, même si ça vous semble incongru.

 

Si ces évocations font surgir des pensées comme « oh la la la, mais ce que je vis est à des années-lumières de tout ça », cela n’a aucune importance. Souvenez-vous des mots de Belva Davis : « N’ayez pas peur de l’espace entre vos rêves et la réalité. Si vous pouvez le rêvez, vous pouvez le faire ».

 

Il y a peut-être dans cette liste des choses qui ne sont plus du tout d’actualité : soit parce que votre vision de la vie a évolué (quand j’étais petite, je rêvais d’avoir une magnifique maison de poupée, mais ça n’aurait plus trop sa place dans ma vie aujourd’hui), soit parce que ce n’est plus possible. Quand je dis « plus possible », ça ne signifie pas « je ne vois pas comment ça pourrait devenir réel ». C’est par exemple si vous rêviez d’avoir des enfants mais que vous n’en n’avez pas eu et que l’horloge biologique ne vous permet pas de concrétiser ce projet à l’heure actuelle. Prenez un moment pour dire au revoir à ces rêves. Pensez à la remercier d’avoir été là un moment dans votre vie. Barrez sur votre liste ces rêves qui n’ont sont plus.

 

Peut-être qu’en faisant ce travail de tri de nouveaux sont venus dans votre tête. Notez-les également.

 

Et maintenant, que décidez-vous de faire avec les rêves qui restent ? De les remettre dans un tiroir en attendant le prochain stage de développement personnel ou la prochaine vie (si jamais il y en a une) ou de les activer ? Même s’il y a sans doute de nombreuses composantes qui vous échappent, sinon ils serait déjà réalisés d’ailleurs, cela n’a aucune importance : ça c’est l’étape suivante. Celle qui consiste à transformer vos rêves en objectifs, pour les rendre réalisables.

 

Je vous souhaite de beaux moments à chérir vos rêves les plus précieux…

se réveiller

Je crois que je cours un grand risque avec cette citation… Peut-être vais-je être taxée de féministe ou pire encore. Oui, j’ai été féministe mais je ne le suis plus. Je ne le suis plus dans le sens où je ne crois pas que nous ayons une revanche à prendre sur les hommes. Pour autant que je crois que les femmes ont besoin de se réveiller et contribuer activement à un monde meilleur. Non pas qu’elles le feraient mieux que les hommes, elles le feraient tout aussi bien, et différemment, avec leur spécificité. Mais d’abord, c’est à chacune d’entre nous de réveiller sa vie, comme nous invite à le faire Karen Mayfield, avec son site web Wake Up Women.

 

Lorsqu’on réveille une femme, elle réveille ensuite le monde. Cela me fait aussi penser aux vers d’Aragon, chantés par Jean Ferrat : « la femme est l’avenir de l’homme ». Encore une fois ici, à mon sens on n’est pas dans une rivalité mais plutôt dans une invitation à la réhabilitation de valeurs féminines, dans une logique de collaboration. Lorsque nous reconnaitrons à la femme ses qualités intuitives et à l’homme sa capacité à transformer la matière, sans pourtant autant cantonner l’un et l’autre dans ces rôles, alors nous pourrons pleinement réconcilier notre féminin et notre masculin.

 

J’ai souri regardant la liste des citations que j’ai envie de partager avec vous pendant les prochains jours car celle-ci m’a littéralement sauté aux yeux alors que je viens de regarder le nouveau site de Christine Lewicki, que j’ai interviewée il y a quelques semaines. Christine aussi nous parle aussi de réveil avec son livre, ses conférences et ses stages Wake Up • 4 principes pour arrêter de vivre sa vie à moitié endormi. Pour en savoir plus sur Christine et son approche, je vous remets ici le lien de cette vidéo.

 

Se réveiller, vivre pleinement sa vie, bien sûr que ça n’est pas toujours confortable, mais c’est le moyen de transformer notre vie de personne ordinaire en vie extra-ordinaire. L’extra-ordinaire, ça ne veut pas dire devenir une star d’Hollywood, ça ne veut pas dire écrire un best-seller, ça ne veut pas dire gagner la médaille d’or aux Jeux Olympiques, ça ne veut pas dire diriger l’entreprise n°1 au CAC 40, ça ne veut pas dire devenir la première présidente de la République Française, ça ne veut pas dire faire la découverte scientifique du siècle. Pour moi, cela veut dire se créer une vie sur-mesure, une vie qui nous ressemble vraiment, une vie parfaitement alignée sur nos valeurs les plus profondes, une vie pleinement nourrissante car riche de sens, une vie toute douce avec nous-même…

 

> La première étape, à mon avis, c’est d’oser ce réveil et prendre la décision de se créer cette vie extra-ordinaire.

 

> La deuxième étape, c’est mettre en mots cette décision : mais c’est quoi pour moi, finalement, vivre une vie extra-ordinaire. Cela demande généralement beaucoup de conscience pour ne pas reproduire les schémas familiaux, sortir du moule de la société dans laquelle nous baignons depuis notre enfance, se démarquer de ses voisins, voire de ses amis…

 

> La troisième étape, une fois la direction finale mise au propre, c’est de transformer tout cela en objectifs.

 

Enfin, il s’agit d’y aller ! Jour après jour, opérer ce travail de réalignement, de transformation pour passer de notre vie d’aujourd’hui à notre vie extra-ordinaire. Tout en se donnant de la douceur, en acceptant que ce qui est encore là a une bonne raison d’y être, que vouloir aller plus vite que la musique n’est pas forcément respectueux de soi-même et de sa nature humaine parfaitement imparfaite. Une vie extra-ordinaire sans acceptation de soi ne serait pas vraiment extra-ordinaire, finalement…

 

Alors félicitez-vous de vos petits pas, célébrez-les comme il se doit et chérissez (aussi) vos incohérences, ils font partie de votre vie extra-ordinaire.

Comment contacter l'infinie puissance du coeur

Voici aujourd’hui un message à la tonalité un peu différente des précédents. Il figure depuis longtemps dans ma liste de citations et me procure toujours la même émotion : est-ce la beauté de la phrase et sa force, ou bien le destin tragique d’Anne Frank qui m’a toujours touchée ? Les deux peut-être…

 

Parfois, quand on est découragée, quand toutes les stratégies pour aller de l’avant échouent, quand on ne voit que le brouillard au lieu d’avoir une vision de claire de sa mission de vie et de ce qui est à mettre en place pour la vivre plus pleinement, il est bon de revenir aux fondamentaux. Au lieu de chercher avec sa tête, il est bon de descendre son point focal de quelques dizaines de centimètres pour écouter ce qui est notre véritable nature, notre coeur. Ce sont nos peurs qui nous empêchent d’oser être qui on est vraiment. Ce sont nos croyances limitantes qui nous empêchent de nous épanouir pleinement. Ce sont nos conditionnements qui nous empêchent de vivre la vie que nous voulons réellement. Ce sont les diktats venus de l’extérieur et que nous écoutons qui nous empêchent de mettre au monde ce pour quoi nous sommes faites. Notre coeur, lui, sait. Il sait tout. Il sait ce qui est bon pour moi et ce qui est bon pour l’autre. Il sait ce pour quoi je suis faite. Il sait quand je (me) fais du mal et quand je (me) fais du bien.

 

Je parle ici de l’infinie puissance du coeur, de et non pas du sentiment car celui-là peut nous jouer bien des tours. Nous avons 7 chakras et 7 besoins fondamentaux qui leur sont associés (Sécurité • Repère • Limites • Amour • Cohérence • Sens • Réalisation). Il n’y a pas un besoin plus important à satisfaire ni une échelle de valeur dans ces besoins. Seulement, il en est un qui est un peu particulier, c’est notre besoin d’amour, situé au niveau du chakra du coeur. Un peu particulier car si vous regardez bien, il est au centre de tous les autres, un peu comme si son rayonnement donnait une coloration plus intense aux autres. Un peu particulier aussi car ce besoin d’amour est double. Nous n’avons pas seulement besoin d’être aimé. Nous avons besoin d’aimer ET d’être aimé. Les grands leaders spirituels disent qu’il y a bien plus de satisfaction à aimer qu’à être aimé. Si vous avez déjà fait cette expérience d’aimer sans condition, même furtivement, vous comprendrez ce que je suis en train d’écrire et vous comprendrez ce que veut dire Anne Frank. C’est là une autre particularité de ce besoin d’amour : c’est de l’amour inconditionnel dont nous parlons ici. J’ai besoin d’être aimée inconditionnellement, c’est-à-dire pour qui je suis vraiment. Et j’ai besoin d’aimer inconditionnellement l’autre, quelles que soient ses qualités et ses défauts, ce qu’il vient me dire de bon ou ce qu’il vient me révéler de difficile en moi. Cela peut paraître insurmontable, surtout si on essaie. En réalité, il n’y a pas besoin de forcer pour aimer inconditionnellement. Je crois que c’est l’inverse : cette nature est en nous et ne demande qu’à s’exprimer, pour peu qu’on s’y autorise sans peur. Ouvrir son coeur, c’est laisser parler qui nous sommes au lieu de se demander « qu’est-ce que je peux faire pour mieux aimer, qu’est-ce que je peux faire pour mieux m’aimer ? ». Ouvrir son coeur, c’est être, tout simplement.

 

Vous vous demanderez peut-être « quel est le lien avec le leadership féminin ? ». Plus j’avance dans mon chemin de croissance personnelle, plus je crois que le terreau fertile de toute expansion est l’amour de soi. Osez ouvrir votre coeur à sa véritable nature, à sa véritable dimension et vous saurez ce qui doit être fait, ce qui doit être dit. Se mettre en pause et écouter, voici la seule méthode.

 

Je vous souhaite de beaux moments d’amour.

3 trucs pour cultiver la persévérance

Persévérance qui enclenche l’action. Et une fois que l’action est enclenchée, la vie suit son cours… C’est pour cela qu’il est vraiment important de comprendre ce qu’est réellement une décision. Parfois, on a l’impression d’avoir pris une décision et pourtant rien ne se passe. C’est qu’en réalité nous sommes restés au stade de l’intention. Si tout commence par une décision, une véritable décision implique TOUJOURS un processus de mise en oeuvre. Si j’ai soif et que je décide de boire, il me faut me lever pour prendre un verre, verser de l’eau dedans, le porter à mes lèvres et boire jusqu’à avoir étanché ma soif. Si je ne veux pas me lever, je dois au minimum demander à quelqu’un de m’apporter un verre d’eau : c’est une action.

 

Une fois que la décision est prise, les actions s’enchainent mes unes aux autres et au bout d’un moment, on atteint son objectif. Si on ne l’atteint pas, c’est qu’on est revenu sur notre décision, qu’on a donc fait un autre choix. Si l’on reste sur sa décision, c’est la persévérance qui fait tout le reste. La persévérance a un allié et un ennemi. C’est le même : le temps. Dans le processus qui suit la décision, le temps joue en votre faveur si vous restez motivée, il joue en votre défaveur si vous perdez votre motivation. Si vous gardez votre motivation, il joue en votre faveur car il vous laisse le temps de mettre en oeuvre les bonnes actions, de manière appropriée à l’atteinte de votre objectif. Si vous vous laissez gagner par la démotivation, au point de remettre en question votre décision, le temps joue contre vous puisqu’il dilue tout ce que vous aurez mis en oeuvre, au point que vous aurez l’impression d’avoir fait du sur-place. Vous êtes revenu au stade de l’intention.

 

Si la persévérance est à cultiver, il ne faut pas la confondre avec l’effort. Quelle est la différence ? La persévérance repose sur un élan, c’est le bonheur que l’on éprouve à remettre l’ouvrage sur le métier jusqu’à ce qu’il soit terminé, on garde l’énergie de la décision quoi qu’il arrive. L’effort est un dépassement de soi plus ou moins douloureux : comme son nom l’indique, l’effort est une lutte contre soi-même, il vide donc notre réservoir émotionnel, si précieux quand on prend une décision ambitieuse ou qui va à contre-courant.

 

Voici mes 3 trucs pour cultiver la persévérance :

• je consacre au moins une heure par jour à un projet d’envergure qui me tient à coeur, TOUS LES JOURS. Pratiquer ainsi a deux bénéfices : je focalise dessus en permanence (ce qui est excellent pour la loi d’attraction) et jour après jour, je me rapproche inéluctablement de mon objectif. C’est exactement ce dont parle Amalia.

• je suis dans un processus continu de croissance personnelle. La sécurité ne repose plus aujourd’hui sur un bon job ou une bonne formation, mais sur la créativité, la réactivité, la capacité d’adaptation, la capacité à trouver des solutions facilement à chaque difficulté. En se formant en permanence, on aiguise ses facultés, on acquiert sans cesse de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences. et cela crée une sérénité intérieure inébranlable.

• j’ai toujours un oeil sur mon réservoir émotionnel, de manière à ce qu’il soit toujours bien rempli.

 

Quand on crée un nouveau projet, on donne de soi, de ses compétences, de son énergie. Dans ce contexte, il est essentiel de faire le plein dans les autres domaines de sa vie. Je suis donc attentive à me donner du temps pour me ressourcer en faisant des choses que j’aime, à fréquenter uniquement des personnes positives et qui ont la même philosophie de vie que moi, à surveiller mes pensées et mes émotions pour ne garder que celles qui me font du bien, à me nourrir spirituellement.

 

Et vous, qu’évoque la persévérance pour vous ?

Qui avez-vous peur de décevoir ?

Nous continuons la tournée des Américaines qui ont dû dépasser nos seulement leur lot de croyances limitantes personnelles, mais aussi accueillir le cadeau supplémentaire d’être née femme et d’avoir la peau de couleur noire.

Faites ce qui vous convient, car il y aura toujours quelqu’un qui n’est pas d’accord, nous dit Michelle Obama. Il s’agit donc d’aller un cran plus loin que ce que je vous proposais la semaine dernière avec Mae Jamison. En effet, lorsqu’on contacte ce qui nous fait réellement vibrer, ce qui nous met dans une joie profonde, ce que l’on veut réellement vivre et mettre dans le monde, il arrive qu’on se heurte à la plus grande des peurs : mais que vont dire les autres ? Je dis la plus grande des peurs car c’est celle que j’observe le plus souvent chez les personnes que j’accompagne vers leur vraie vie et qui est la plus émotionnellement difficile à surmonter.

Peur de ce que vont dire nos parents. Peur des réactions de notre conjoint. Peur de mettre notre famille dans l’insécurité financière en changeant de voie professionnelle. Peur de se lancer dans une aventure entrepreneuriale alors que notre entourage se compose de salariés : ils ne comprendront pas, pense-t-on. Pourtant, je peux vous l’assurer : parmi toutes les personnes que j’ai suivies, je n’ai pas observé d’augmentation du taux des divorces, je n’ai pas non plus recensé de personnes ayant été déshéritées, pas vu de mamans fustigées par leurs enfants, encore moins observé de lapidations d’auto-entrepreneuses. Je plaisante mais ce qui est touché là est ce que nous croyons être un besoin de reconnaissance. En réalité, c’est un besoin qui n’existe pas. Nous le confondons avec un autre besoin, qui est bien réel celui-là : notre besoin d’amour. Nous avons besoin d’être aimée. Oui et non. Notre besoin d’amour est inconditionnel. C’est-à-dire que nous ne nous satisfaisons pas d’être aimé parce qu’on est bien sage, parce qu’on dit bonjour à la dame, parce qu’on finit sa soupe. Notre besoin d’amour n’est réellement satisfait que lorsqu’on est aimé pour qui on est vraiment. Et ça, ça n’est possible que si nous vivons et exprimons qui nous sommes vraiment, si nous montrons le coeur de notre personnalité et pas seulement une façade que nous jugeons montrable. C’est vrai que vous serez jugée si vous menez votre vie de la façon qui vous convient. Mais vous serez jugée de toute façon, même si vous vous conformez à ce que vous croyez qu’on attend de vous. Parce qu’il y aura toujours quelqu’un qui ne sera pas d’accord avec vous.

Vous connaissez cette histoire ?

Un beau matin de printemps, un fermier et son fils emmenaient leur âne au marché pour le vendre.

Le père et son fils marchaient et l’âne les suivait. A peine avaient ils fait quelques pas qu’ils rencontrèrent un groupe de filles marchant dans la direction opposée. « Regardez-les ! », s’est exclamée une des filles en montrant le fermier du doigt. « Qu’ils sont idiots ! Ils marchent à pied alors qu’ils pourraient monter sur leur âne ! ».

Entendant cela, le vieil homme dit tranquillement à son fils de monter à l’arrière de l’âne puis ils continuèrent leur chemin en direction du marché. Ils passèrent devant un groupe d’hommes assis sur le côté de la route et le fermier entendit un des hommes dire : « Les jeunes n’ont plus aucun respect pour leurs vieux parents de nos jours. Faites descendre ce garçon paresseux pour reposer les jambes de son père ! ».

Le fils descendit alors d’un bond et son père pris sa place. Bientôt ils croisèrent des femmes avec leurs enfants. « Regardez cet homme cruel ! » se sont-elles écriées. « Il marche si rapidement que le pauvre garçon peut à peine le suivre. »

Le fermier s’est alors arrêté et a soulevé le garçon pour le mettre derrière lui. Ils continuèrent leur chemin et étaient presque arrivés au marché quand un commerçant les arrêta : « Est-ce votre âne ? » a-t-il demandé. « Oui » répond le fermier. « Et bien je suis choqué de la façon dont vous le traitez : deux personnes à l’arrière d’un âne, c’est trop ! Il va sûrement mourir de cette façon. »

Suite à ce conseil, le fermier et son fils descendirent de l’âne, lui lièrent ses pattes et le portèrent. Mais l’âne refusa d’être ainsi porté et, luttant à coups de pattes, il cassa la corde qui tenait ses pattes puis tomba dans une rivière près de la route et se noya. Le fermier n’ayant rien pu faire, il retourna bredouille à la maison. La prochaine fois, se dit le fermier en colère, je ferai ce qu’il me plaît.

Alors jugé pour jugé, préférez-vous satisfaire pleinement votre besoin d’amour inconditionnel ou préférez-vous être faussement apprécié pour ce que vous n’êtes pas ? C’est à vous de choisir. Sachez seulement que la seule manière de satisfaire pleinement votre besoin d’amour est de prendre le risque de vous montrer tel que vous êtes.

Je vous souhaite de beaux moments d’amour avec vous-même, pour commencer ;-)

Excusez-moi, mais votre vie attend

J’aime particulièrement cette phrase de Mae Jamison parce qu’elle résume parfaitement bien sa vie. En effet, Mae est une touche-à-tout qui ne se refuse rien. Elle aime des choses aussi variées que la danse et la chimie, la médecine et les arts, ainsi que les origines africaines de sa famille. Et elle ne renonce à rien : elle collectionne les diplômes dans tous ces domaines, devient finalement médecin, puis intègre la NASA (après avoir été recalée une fois). C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle est connue, mais personnellement, c’est sa vie entière et sa diversité qui me fascinent. Car sa vie ne s’arrête pas après la NASA : elle crée sa propre entreprise ainsi qu’une fondation dédiée à l’excellence.

Et vous ? Faites-vous de votre vie quelque chose qui vous ressemble ? On aurait pu dire à Mae de se recentrer sur un domaine (peut-être qu’on le lui a dit d’ailleurs) mais elle choisit d’exceller en tout ce qui la passionne. Elle a au final obtenu pas moins de 9 doctorats, en lettres, en sciences, en sciences humaines et en ingénierie ! Ceci pour vous dire que vous pouvez avoir tout ce que vous voulez, mais il est nécessaire pour ça de le décider. Que voulez-vous faire de votre vie ? Qu’aimeriez-vous avoir accompli au soir de votre vie ? Quelles sont les « grandes choses » que vous aimeriez laisser derrière vous ? Mais aussi quelles sont les petites expériences rigolotes que vous aimeriez avoir vécu, vous savez, celles qui font le sel de la vie ? Car c’est vraiment ça que je trouve génial dans la vie de Mae Jamison, c’est qu’en dépit de son parcours qu’on pourrait considérer comme éminemment sérieux, elle s’autorise la légèreté et l’humour. Figurez-vous qu’elle a joué dans un épisode de Star Trek, faisant d’elle la seule « véritable » astronaute à être apparue dans la série.

Je vous invite vraiment à marquer un temps de pause aujourd’hui dans votre vie, en annulant votre pause café ou en remplaçant votre déjeuner par un sandwich ou si vous en avez le temps en prenant un bon bain ce soir en rentrant chez vous. Pendant ce temps de pause, centrez-vous et poser vous cette question : faites-vous de votre vie une vie que vous voulez vivre ? Si c’est oui, continuez comme ça ! Si c’est non, qu’est-ce que vous devez enlever de votre vie et qu’est-ce que vous devez mettre à la place pour vous créer une vie à votre image ?

Pour aller plus loin, je vous suggère de prendre un vrai rendez-vous avec votre vie d’ici la fin de la semaine (à inscrire dans votre agenda et à ne pas reporter, même si une météorite tombe sur votre maison ou même si votre mère se casse la jambe et réclame vos soins). Pendant ce rendez-vous, passez en revue les domaines suivants.

1. vous-même, votre vie personnelle, votre « moi ».

2. votre vie relationnelle : couple, enfants, famille d’origine, amis, copains, réseaux…

3. votre vie professionnelle : secteur d’activité, temps que vous y passez, revenu dégagé, statut, collègues…

Pour chacun de ces 3 domaines, listez ce qui est déjà dans votre vie et que vous aimez. Savourez ces éléments. Ensuite, listez ce que vous n’aimez pas et listez ce que vous aimeriez à la place. Faites cela à l’écrit, évidemment : notre subconscient n’aime pas quand on fait ça et a vite fait de nous faire oublier ce qui est réellement important pour nous ramener dans le train-train quotidien? Et puis passez à l’action : programmez-vous 2 petites actions par semaine pour faire de votre vie une vie que vous aimeriez vivre.

Un peu comme une suite à la petite phrase d’Anaïs Nin dont je vous parlais hier, je donne la parole aujourd’hui à Belva Davis, la première femme afro-américaine journaliste à la télévision : “N’ayez pas peur de l’espace entre vos rêves et la réalité. Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire.”

En effet, je suis fermement convaincue que si vous nous avons des idées, des projets, des rêves, c’est que nous avons la capacité de les réaliser. C’est livré avec. Pour moi, un potentiel ne montre le bout de son nom que s’il peut se manifester.

Mais alors pourquoi ça ne nous tombe pas tout cuit dans le bec ? Parce que nous ne sommes des êtres humains et pas des robots. Nous avons le choix de manifester notre potentiel, ou pas. La liberté et libre-arbitre sont deux merveilleux cadeaux qui ont été faits à l’espèce humaine. A l’inverse, les animaux ne disposent pas de cette caractéristique, ils agissent selon un programme génétique défini. Dans la savane, quand les lions ont faim, qu’est-ce qui se passe ? Les lions vont chasser. Point final. Il n’y a pas de lionne féministe qui répond : « ah non, hein, je suis déjà allée au supermarché la semaine dernière, là c’est ton tour ». C’est automatique. En tan qu’être humain, nous sommes de libre de décider de dire oui ou de dire non à ce qui nous est proposé, nous avons le libre-arbitre : nous pouvons décider, d’y aller ou de ne pas y aller. C’est donc pour pouvoir exercer notre formidable pouvoir de liberté, de décision et d’action que nos rêves ne nous parviennent pas tout réalisés d’un coup ! Waouh, merci la vie !

Pour moi, tout le jeu de la vie est de savoir à quoi on veut dire non et à quoi on veut dire oui. Et quand on a dit oui, quand on a décidé, il faut y aller. Garder le cap et passer à l’action. Voir ce qui se passe. Maintenir le cap et rétablir la trajectoire si besoin. Essais, erreur, tâtonnements. Se tromper. Prendre des chemin de traverse. Mais toujours garder le cap. Parce que c’est le seul moyen d’arriver à destination finale.

Je ne crois pas que la vie soit cruelle. Sincèrement, je ne pense pas que la seule espère dotée du libre-arbitre soit là pour faire l’expérience de la frustration. Avoir des des rêves et de ne pas les réaliser, c’est la frustration assurée : ça serait une bonne illustration de l’enfer sur terre, non ? Nous sommes sur Terre pour créer le paradis là où il n’y est pas : mais puisque nous sommes des humains, et pas des robots programmés, c’est à nous de le construire. Comme c’est à chacun de se construire une vie sur-mesure.

Si une idée cherche à se manifester à travers moi c’est que j’ai la possibilité de la mener à bout. J’ai les ressources et les capacités pour ça. Il me manque des compétences ? Je peux les acquérir. Il me manque un capital ? Je peux le réunir. Il me manque du réseau ? Je me le constituer. Il suffit que je le décide et que je mette en oeuvre de ce qui est nécessaire pour y parvenir, même si je ne sais pas comment. Tout est dans le « devenir capable ». Je parlais la semaine dernière de prendre en considération l’état de notre système de croyances quand on démarre un projet. Il ne s’agit pas de sauter dans le vide, évidemment. Il s’agit de croire en ses rêves et les rendre réalisables, jour après our, étape après étape, décision après décision, action après action. Chaque pas vous rapproche de votre objectif, même si vous avez des milliers de kilomètres à faire. Mais si vous ne faites aucun pas, vous ne l’atteindrez jamais.

Quel pas allez-vous faire aujourd’hui pour aller dans la direction de votre rêves ? Quelles sont les 2 actions significatives que vous allez faire cette semaine pour rendre votre rêve réalisable ?

sortir de sa zone de confort

sortir de sa zone de confort

Je vous propose aujourd’hui une de mes phrases favorites, d’Anaïs Nin.

C’est souvent ce qui se passe quand on commence une démarche de croissance personnelle. Et c’est ce qui se passe également à chaque étape de notre processus de développement personnel. On se sent bien dans notre vie, jusqu’à un certain point. Même si tout ne va pas forcément bien, on reste dans cette situation, parce qu’on la connait, parce que nous y avons nos repères, tout simplement. Mais c’est quand ce « certain point » ne devient plus si agréable qu’il l’était, ou alors quand ce qui ne nous convenait déjà pas devient insupportable qu’alors on décide de changer : changer de job, quitter son conjoint, remettre en question sa relation avec ses enfants, dire non à ses parents, oser faire quelque chose qui nous tient à coeur… Pour en devenir capable, nous avons souvent besoin d’un accompagnement avec un thérapeute, pour justement « sentir » à quel point ce qui nous convenait jusqu’à aujourd’hui nous fait réellement souffrir maintenant.

Cette petite phrase illustre bien la fameuse notion de zone de confort dont on parle tant. Plus précisément, elle illustre parfaitement bien la manière dont on en sort, justement parce qu’elle n’est plus si confortable que ça. C’est pour ça d’ailleurs que je n’aime pas trop cette expression : sortir de sa zone de confort, parce qu’elle est erronée à mon avis. Soit c’est confortable et on y reste : en tout cas c’est moins douloureux que le risque d’en sortir. Soit ça devient trop douloureux et on sort parce que ce qui nous attend ne nous semble de toute façon pas pire. Et ce qui nous fait en sortir, aller vers du meilleur, oser quitter ce qui ne nous correspond plus, se faire de toute façon naturellement. C’est le flux de la vie qui nous y pousse.

Pour moi, pas besoin de forcer, pas besoin de se challenger : on peut faire confiance à la vie, qui va de toute façon nous faire éclore, exactement au moment où c’est ce qu’il y a de mieux pour nous. Imaginez si la fleur se dit « tiens allez, je me challenge, je sors maintenant » et que ce n’est pas encore le printemps… Elle risque fort de geler… C’est la raison pour laquelle il est important de prendre en compte l’état de son système de croyances quand on veut réaliser un rêve ou mettre en oeuvre un projet. Si on se croit plus avancé qu’on ne l’est réellement, on va directement vers une crise. Un objectif doit avant tout être réaliste. Cela veut dire ne pas tout plaquer du jour au lendemain. Mais cela ne veut pas dire se résigner. Cela veut dire prendre le temps de devenir capable de rendre son projet réalisable et ça s’appelle « processus de changement ». C’est de ce processus de changement dont parle ici Anaïs Nin.

Ce n’est que lorsqu’il était trop douloureux pour elle de garder à l’intérieur ce qu’elle vivait qu’Anaïs Nin a pris le risque d’écrire, même hors norme, même ce qui ne s’écrivait pas, surtout pour une femme. Faites confiance à la vie que tout viendra en temps et en heure pour vous : soyez simplement à l’écoute du flux, à l’écoute de ce qui cherche à se manifester en vous. Quand ce sera le bon moment, vous le saurez. Tout sera fluide.

Comment laisser pousser vos ailes

Comment laisser pousser vos ailes

Pour inaugurer cette série d’article d’été, j’ai eu envie de rendre hommage à cette grande dame qui fait partie de mon « conseil de sages ». Ce que j’admire chez Coco, c’est son indépendance, son avant-gardisme, mais surtout la manière dont elle a su utiliser à son profit ce qui pourtant lui destinait un avenir tout tracé : abandonnée chez les soeurs par son père à la mort de sa mère, elle a été formée pour devenir une simple cousette, programmée pour rejoindre les milliers d’autres petites mains du textile qui s’abîmaient les doigts et les yeux pour habiller les élégantes. Mais non, elle a décidé qu’il n’en serait pas ainsi. Pour devenir l’entreprise qui lui a survécu, elle a su utiliser ce qu’on lui a donné, un métier, et le transformer à son avantage. Et même bien plus. Car elle pu se contenter d’exceller et sublimer les femmes comme le faisaient les couturiers de l’époque. Mais non. Elle a également placé son art et sa réussite sous le signe de la contribution. En plus de se forger une vie sur-mesure, elle a oeuvré pour libérer le corps de la femme de ses carcans : le corset d’un part et les lourds textiles drapés qui l’empêchaient de bouger d’autre part. Je ne peux que vous inviter à suivre son modèle.

« Si vous êtes née sans ailes, ne faites rien pour les empêcher de pousser » nous dit-elle. En effet, il est possible que vous soyez née – comme elle – dans des circonstances qui ne vous ont pas permis de manifester votre potentiel. Il se peut aussi que – comme elle – ont ait voulu tracer votre chemin sans vous demander votre avis. Mais – comme elle – vous avez la possibilité de renverser la vapeur, soit en excellant dans l’art que l’on a voulu pour vous, soit en choisissant votre propre voie. Et croyez-moi, c’est plus facile aujourd’hui qu’à l’époque de Coco…

Ce qu’elle veut nous dire, c’est qu’il est temps de cesser de se plaindre et d’accuser les autres alors que nous sommes les seules responsables de ce que nous vivons aujourd’hui. Si vous arrêtez de vous couper vous-même les ailes, elles finiront par pousser et à vous emmener aussi loin que vous le souhaitez. Si aujourd’hui, vous ne recevez pas les encouragements que vous aimeriez entendre, sachez qu’ils ne sont que le reflet de votre manque d’engagement et de votre manque de confiance en vous. Alors n’attendez pas que les autres vous encouragent : encouragez-vous, vous même. Vous croyez sincèrement que Coco avait un entourage soutenant ? Non, elle a simplement pris une décision et persévéré. C’est quand on décide et qu’on s’engage sur notre chemin que l’univers se réaligne avec notre destination finale et nous apporte les opportunités qui nous rendent la vie plus facile. Pas l’inverse. C’est parce que Coco avait déjà décidé de devenir une grande couturière et qu’elle a oeuvré envers et contre tous en ce sens qu’elle a sur réunir les financements pour monter sa maison de couture. La suite, vous la connaissez.

Si vous ne savez pas encore précisément où vous voulez aller, ce n’est pas grave, allez-y quand même. Car finalement, là où vous voulez aller, c’est vers qui vous êtes vraiment, même si vous ne savez pas encore qui est ce « qui je suis vraiment ». Ne vous inquiétez pas, ça se dessinera en chemin : prenez simplement la décision et engagez-vous. Laissez vos ailes pousser.