En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie. 

 

 

Voici la deuxième des 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent, réflexion issue de l’ouvrage de Stephen Covey.

 

Habitude n°2 : « Sachez dès le départ où vous voulez aller »

Cette 2ème habitude découle de la précédente.

Si l’on regarde bien, l’habitude 1 nous dit « vous êtes le créateur », et l’habitude 2 devint donc notre création, ce que nous faisons de notre pouvoir créateur.

 

Pour faire de votre vie votre création, il vous appartient de redéfinir les références et les critères qui constitueront votre nouveau filtre, le nouveau paradigme conscient selon lequel vous souhaitez vivre.

 

« Comme nos vies seraient différentes si nous savions ce qui nous tient à coeur et si, cette image en tête, nous nous attachions à être et à faire ce qu’il nous importe vraiment d’être ou de faire » nous dit Stephen Covey.

 

En réfléchissant consciencieusement à ce que vous désireriez que l’on dise de vous à votre enterrement, comme je vous le propose dans l’exercice ci-dessous, vous découvririez votre définition d’une vie réussie.

 

C’est en partant de cette vision de la fin de votre vie que vous pouvez rédiger ce que l’auteur appelle un « énoncé de mission personnelle ». Cet énoncé ressemble en quelque sorte à la constitution d’un pays c’est-à-dire qu’il représente non seulement le cadre dans lequel sont élaborées les lois, mais aussi la référence suprême qui permet surmonter les difficultés.

 

Vous pourrez prendre vos décisions en fonction de ce cadre, de ce crédo personnel exprimant à la fois ce que vous voulez être et ce que vous voulez faire.

 

En gardant cette fin à l’esprit, vous êtes sûr.e que rien dans vos actions quotidiennes ne transgressera les critères définis comme étant d’une importance supérieure, et que chaque jour de votre vie contribuera de façon significative à concrétiser la vision que vous avez de votre vie dans son ensemble.

 

Réfléchir de cette manière va vous permettre également de repérer quels sont vos comportements erronés, dans le sens de « ceux qui ne servent pas votre idéal ».

 

Et à partir de là, chaque fragment de votre vie, votre comportement d’aujourd’hui, d’hier, de demain, celui que vous adopterez dans un mois, ou dans un an, peut être étudié à la lumière de ce qui compte le plus pour vous. 

 

En développant la conscience du décalage qu’il y a entre votre vie actuelle et votre énoncé de mission personnelle, vous découvrirez quelles sont les zones à améliorer, quels sont les talents que vous devez développer, qu’est-ce qui a besoin d’être changé, voire éliminé de votre vie.

 

 

Peu à peu, vous commencerez chaque journée en ayant bien en tête toutes ces valeurs et cela donnera une coloration à tout ce que vous vivrez : vous ne réagirez plus aux événements de la vie en fonction de votre passé et de vos émotions, mais en fonction de ce que vous voulez créer pour votre avenir. De cette manière, vous serez véritablement pro-actif.

 

Exercice 

Imaginez que vous assistez à l’enterrement d’un être cher.  Vous arrivez sur les lieux, vous sortez de votre voiture. Vous vous rendez à l’église ou bien dans la chambre funéraire. Autour de vous, des gens dans la peine, bien sûr, mais vous sentez aussi communion qui lient ceux qui vivent une expérience émotionnelle commune forte. Devant vous se trouve le cercueil. Empli de tristesse et de respect vous vous dirigez vers ce cercueil, dans lequel se trouve le corps de la personne à qui vous êtes venu rendre un dernier hommage aujourd’hui. Vous vous penchez sur ce cercueil et c’est vous qui vous trouvez dedans. C’est à votre propre enterrement que vous êtes et c’est à vous que tous ces gens sont venus honorés, c’est ce qui les soude en ce moment. Vient le moment de l’éloge funèbre où vont prendre la parole des personnes pour qui vous avez compté, à quelque titre que ce soit. Il y aura quelqu’un de votre famille, un de vos amis, un de vos collègues, peut-être un de vos clients ou encore le membre d’une association dans laquelle vous avez été actif… Qu’est-ce que vous aimeriez qu’ils disent de vous ? Quelle conjoint avez-vous envie d’avoir été ? Quel père ou mère ? Quel frère ou quelle soeur ? Quel collègue, quel employé, quel patron, que fournisseur, quel client avez-vous envie d’avoir été ? Quel ami ? Donnez tour à tour la parole aux personnes que vous aimeriez voir parler de vous? Qu’aimeriez-vous qu’elles disent ? Qu’est-ce que vous souhaiteriez avoir apporté dans la vie de toutes ces personnes ? Quelle trace dans la société, aussi infime soit-elle aimeriez-vous avoir laissé ? Comment voulez-vous qu’on se souvienne de vous ? De quelles qualités, de quelles actions, de quels projets, de quelles manières d’être voulez-vous laisser le souvenir chez ces êtes chers ?

 

A partir de cette vision, prenez le temps de rédiger votre énoncé de mission personnel constitue l’axe  de votre philosophie de vie. Cela ne se fait pas en 10 minutes, ni même en une heure. Consacrez-y un peu de temps pendant quelques jours et relisez-le, jusqu’à ce que vous en soyez satisfait, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à jouter ni à enlever. Recopiez-le au propre et relisez-le régulièrement.

 

Cet énoncé représente en quelque sorte l’axe horizontal de votre philosophie de vie, ce qui concerne votre lien au monde de la matière.

 

Pour le compléter, il vous appartient aussi de définir l’axe vertical de votre philosophie de vie, c’est-à-dire tout ce qui concerne votre lien au monde de l’esprit. Vous pouvez le faire en vous référant à cet article.

 

A demain pour la suite !

En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que depuis lundi je partage avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie.

 

 

Habitude n°1 : Soyez pro-actif

Outre la conscience de soi, nous possédons l’imagination, la capacité de créer dans notre esprit quelque chose qui dépasse la réalité présente. Nous possédons également une conscience, un sens profond du bien et du mal, des principes qui gouvernent nos comportements, et la faculté de sentir si nos pensées et nos actions sont en adéquation avec ces principes. 

Qu’est-ce que la proactivité ?

Cela signifie qu’en tant qu’êtres humains, nous sommes responsables de nos propres vies. Notre comportement découle de nos décisions.

Parce que nous sommes, par nature, responsables (c’est-à-dire capable de réponse), nous pouvons affirmer que nos vies ne sont guidées par notre propre conditionnement et par les circonstances que dans la mesure où nous acceptons, par une décision consciente ou par défaut, de nous laisser diriger par eux. 

Les individus « réactifs » se sentent souvent affectés par leur environnement. Si le temps est beau, ils se sentent bien. S’il fait mauvais, cela altère leurs sentiments et leurs performances. Les personnes proactives portent en elles leur propre météo intérieure. Elles sont guidées par certaines valeurs et, si l’une de ces valeurs consiste à produire un travail de qualité, peu importe qu’il pleuve ou que le soleil brille.

Les réactifs dépendent également de leur environnement social, de la « météo sociale ». Quand on les traite bien, ils se sentent bien ; quand on les traite mal, ils sont sur la défensive et remâchent leur rancoeur. Les réactifs fondent leur bien-être et leur émotionnel sur le comportement de leur entourage, autorisant ainsi les faiblesses des autres à gouverner leur vie.

Les proactifs se dirigent en fonction de valeurs auxquelles ils ont sérieusement réfléchi, qu’ils ont sélectionnées, et qui sont devenues des valeurs internes. Ils disposent en permanence d’une boussole interne qui leur montre le nord, peu importe ce que disent ou pensent les autres.

Malheureusement, tant qu’un individu n’a pas eu la force de se dire honnêtement qu’il est aujourd’hui ce qu’il est à cause des choix qu’il a fait hier, et tant qu’il ne s’en persuade pas profondément, alors ils se trouve dans l’incapacité de choisir autre chose. 

La personne reste alors en mode victime (c’est la faute à papa, maman, le gouvernement…) et remet son pouvoir dans les mains des autres.

Nos attitudes et nos comportements découlant de nos paradigmes, il nous est possible, si nous employons notre conscience de soi pour les étudier, de voir en eux la nature même de nos repères, de nos cartes sous-jacentes. Nos paroles, par exemple, constituent d’excellents indicateurs de notre degré de proactivité.

language réactif language proactif
Je n’y peux rien Examinons les différentes solutions
je suis comme je suis Je peux aborder le problème de manière différente
Ca me rend malade Je contrôle mes sentiments
Ils ne le permettrons pas Je peux élaborer une présentation à mon avantage
Je suis obligé de le faire Je choisirai une réponse appropriée
Je ne peux pas Je choisis
Je dois Je préfère
Si seulement… Je ferai cela

Ce qui importe le plus c’est la façon dont nous répondons à ce que nous vivons. 

Des circonstances difficiles engendrent souvent des changements de paradigmes : ils sont là pour cela. 

Tout comme porter les lunettes adéquates lorsque nous ne voyons plus clair change notre vision des choses de manière mécanique, adopter un nouveau paradigme change la manière dont nous nous voyons, la manière dont nous voyons le monde et nos prochains et la manière dont nous considérons ce que la vie exige de nous. 

Se saisir des épreuves de la vie comme autant d’opportunités, voilà le paradigme de la pro-activité. C’est le seul qui vous permette de vous créer une vie sur-mesure, indépendamment de votre passé ou de votre environnement actuel.

 

On se retrouve demain pour la suite !!

 

 

En ces temps de rentrée, et de rentrée par comme les autres, nous sommes invités plus que jamais à réfléchir au sens de la vie, de notre vie et à poser des actes qui donnent du sens à celle-ci.

C’est pour cela que j’ai voulu partager avec vous mes réflexions autour d’un livre qui m’a profondément marquée parce qu’il m’a permis de renforcer ma philosophie de vie et de soutenir la direction que j’avais décidé de donner à ma vie. 

Je veux parler de l’ouvrage de Stephen Covey : Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent.

> Vous pouvez le commander en suivant ce lien

 

Plus que de simples « habitudes » à prendre, les 7 principes dont il s’agit ici forment un tout cohérent qui est en réalité une philosophie de vie.

 

 

Le fait de fonder sa vie sur des principes correspond à la forme la plus élevée de la motivation humaine. Avoir une philosophie de vie claire donne un sens à la vie, mais aussi un sens à sa vie : et c’est cela qui donne a chacun la conscience du pouvoir qu’il a de proposer d’une contribution originale et personnelle au monde. 

Comme Stephen Covey, je suis profondément attachée à la notion de philosophie de vie.

C’est ainsi que ces 7 habitudes, ces 7 principes et cette philosophie de vie déroulée per Stephen Covey repose sur la notion de paradigme. 

Le paradigme, c’est la manière dont nous voyons le monde, dont nous le percevons, le comprenons et l’interprétons. C’est la manière dont nous nous représentons le monde. Plus que le monde qui nous entoure et vouloir remédier aux problèmes que l’on y observe, il s’agit d’observer ce filtre à travers lequel nous regardons le monde. Car c’est ce filtre qui façonne notre interprétation du monde.

Notre vision du monde est à l’origine de notre façon de penser et d’agir.

La façon dont nous voyons le problème EST le problème.

« Nous ne pouvons résoudre les problèmes difficiles que nous rencontrons en demeurant au niveau de réflexion où nous nous trouvions lorsque nous les avons créés ». Einstein

“Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre.” Marc-Aurèle

Qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action, récolte une habitude ; qui sème une habitude, récolte un caractère ; qui sème un caractère, récolte un destin. 

Le ton est donné. Si vous cherchez la facilité, la baguette magique, le truc qui change votre vie en un claquement de doigt, ce n’est pas ici que vous le trouverez.

A ce sujet, j’ai une mauvaise nouvelle. Cela n’existe pas. 

Déconstruire et reconstruire son système de croyances, se crée une vie qui nous ressemble demande du temps, du courage et de la persévérance. 

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut désapprendre les mauvaises habitudes et les paradigmes souffrants, et réapprendre de bonnes habitudes et des paradigmes qui enchantent notre vie au quotidien. 

Cette tâche n’est pas facile, elle exige tout un processus et un investissement intense, dans lequel la patience et l’amour de vous seront vos alliés.

Prêt.e ?

C’est parti !!

Je suis de retour de vacances, pleine d’une énergie renouvelée et ouverte à de nouveaux possibles.

 

En effet, quand son activité professionnelle est alignée sur sa mission de vie, on n’a pas l’impression de travailler, on a toujours envie d’en faire plus et cela peut nous conduire, sans qu’on s’en rende compte, à l’épuisement…

 

Le piège, c’est qu’on peut ainsi se désaligner sans s’en rendre compte… Quand notre vie est trop pleine, les messages divins ne peuvent plus arriver, tout simplement parce qu’il n’y a pas la place. On ne peut pas ajouter quoi que ce soit à un verre déjà plein, même pour en améliorer le contenu.

 

De manière générale, quand j’aime (une personne, ce que je fais, une activité…), j’ai du mal à mettre mes limites et je ne me rends compte qu’elles ont été dépassées que lorsque je fais une expérience désagréable qui vient me le rappeler. 

 

De plus en plus consciente de ce fonctionnement chez moi, je me suis offert quelque chose que je n’avais pas fait depuis des années : un break total de 3 semaines.

 

Et pendant ce break, la vie m’a fait un merveilleux cadeau !! 

 

Alors que j’aidai une amie chère à mon coeur à faire du tri dans sa bibliothèque en vue de son déménagement, je tombe sur le jeu de cartes « les chemins de Qumran ». Et elle me l’offre !!

 

 

Whah, quel cadeau merveilleux !! 

 

En effet, en le voyant, je ressens immédiatement un appel alors que la description me paraît pourtant très nébuleuse : « inspiré des traditions christiques et chamaniques ». En réalité, les messages sont simples et accessibles, sans vocabulaire ni religieux ni esotérique et on sent une synthèse qui n’est possible que lorsqu’on a fait un chemin intérieur soi-même, en se nourrissant de nombreuses approches. 

 

C’est ainsi que l’auteur nous offre un outil puissant, à la croisée du développement personnel et de la spiritualité, qui est aussi mon credo. Pour moi, l’un ne va pas sans l’autre, comme je l’explique dans cet article.

 

De quoi se compose ce jeu ?

Afin de nous ramener à nous-même et à notre destinée, Sarah Lechevalier a conçu 111 cartes structurées en 3 grandes familles : 22 cartes « Question », 67 Cartes « Obstacle » et 22 Cartes « Ressource » de couleur Ocre. Les Cartes « Obstacle » sont divisées en 5 catégories : 20 obstacles de type « Comportements » (il s’agit des comportements qui nous nuisent), 36 obstacles de type « Croyances » (ce sont toutes nos croyances erronées), 4 obstacles de type « Liens » (ce sont les différents liens qui peuvent nous nuire), 4 obstacles de type « Peurs » (les grandes peurs qui nous freinent) et 3 obstacles de type « Mémoires » (les origines possibles des obstacles).

 

Comment l’utiliser ?

L’auteur propose 7 tirages différents, en fonction de nos problématiques : tirage simple avec une carte de chaque catégorie (question, obstacle, ressource) et tirages plus complexes pour guérir une relation (à une personne, à un groupe mais aussi à un « concept » comme l’argent ou l’amour), pour retrouver son pouvoir personnel, pour prendre une décision ou encore libérer une émotion. 

 

C’est d’ailleurs en cela que ces cartes d’introspection et d’auto-guérison sont aidantes : elles viennent nous rappeler que c’est en posant les bonnes questions que l’on accède aux bonnes réponses, et que ces réponses sont en nous (et nulle part ailleurs).

 

Dans mon programme en ligne pour apprendre à interroger ses guides et recevoir leurs messages, j’explique plus en détail que le plus compliqué n’est pas de poser les questions. Ni de recevoir les réponses. C’est de poser les BONNES questions. Pour pouvoir recevoir les BONNES réponses.

 

En nous invitant à nous poser la question cachée derrière notre intention de guérison (avec les cartes « Question »), en prenant conscience des obstacles qui nous freinent malgré nos bonnes intentions conscientes mais aussi des ressources dont nous disposons, ce jeu nous permet de reprendre notre pouvoir créateur tout en nous invitant à plus de conscience pour apprendre à danser avec le flux de la vie.

 

 

Pourquoi travailler avec ce type de cartes et d’oracles ?

On peut travailler sur soi avec l’aide d’un thérapeute et je vous recommande chaudement de faire ce travail de fond de manière régulière. Mais cela peut comporter un risque. Celui de de devenir dépendant, soit de son thérapeute, soit de la thérapie. On croit alors qu’on ira bien après sa séance, après avoir guéri telle croyance, au bout de tant d’années. Et on perd de vue 2 choses. 

  • l’importance du moment présent et la nature même de l’expérience qu’on est en train de vivre : agréable ou désagréable, elle nous enseigne quelque chose.
  • notre capacité à l’auto-guérison, pour peu que l’on soit très honnête avec soi-même et que l’on sorte du statut de victime parfois bien confortable (c’est la « faute » de l’autre évite de se remettre en question).

 

Pour moi, il est temps de retrouver notre souveraineté personnelle et spirituelle et d’aller profondément à la rencontre de nous-même, dans toutes nos dimensions (matérielle et spirituelle) et ce genre de cartes peut nous y aider. 

 

C’est ainsi que j’aime beaucoup m’aider du Tarot de Marseille, de l’Oracle des Couleurs ou bien encore de l’Oracle de Marie. Et maintenant, des cartes « Les chemins de Qumran », qui sont un magnifique outil d’évolution personnelle et d’auto-guérison pour aller à la rencontre de nous-même et redevenir maître de notre destinée.

J’ai trouvé il y a quelques jours sur la Toile un magnifique texte qui serait l’oeuvre du célèbre acteur américain (enfin, anglais naturalisé américain) Anthony Hopkins.

Bien sûr, j’ai cherché pour vérifier s’il s’agissait un véritable texte ou d’une légende urbaine et je n’ai pas trouvé la réponse. Mas ce qui donne du crédit à la possibilité qu’il en soit l’auteur, c’est quelques pépites glanées ça et là dans ses interview :

  • Ma philosophie est : ce n’est pas mon affaire ce que les gens disent de moi et pensent de moi. Je suis ce que je suis et je fais ce que je fais. Je n’attends rien et j’accepte tout. Et cela rend la vie beaucoup plus facile.
  • Savourez tout ce qui vous intéresse, les imperfections, l’obscurité, la richesse et la lumière et tout. Et cela fait une vie pleine.
  • C’est ce qui se passe si vous ne vous adressez pas à l’obscurité en vous. Vous êtes réprimé, déprimé et suicidaire.
  • La vie est trop courte pour faire face aux insécurités des autres.
  • Si vous avez des attentes élevées, vous allez avoir des ressentiments et toutes sortes de tensions.

Voici donc le texte en question : je vous le partage car il est très proche de ce que j’aurais pu écrire moi-même en moins bien ;-)

« Ma philosophie est : Arrête de te plaindre, trouve-toi une vie. C’était la philosophie de mon père : Grandis et passe à autre chose. Je suis reconnaissant pour ça d’une manière. C’est un beau cadeau d’être toutes les choses que tu es – tu peux soit en mourir, ou en faire de la lumière. Les douleurs du passé, les inconforts, utilisez-les .

Laisse partir les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer ! C’est la chose la plus difficile que tu auras à faire dans ta vie, et elle sera aussi la plus importante : arrête de donner ton amour à ceux qui ne sont pas prêts à t’aimer.

Arrête d’avoir des conversations difficiles avec des gens qui ne veulent pas changer. Arrête d’apparaître pour les gens qui sont indifférents à ta présence. Arrête d’aimer les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer.

Je sais que ton instinct est de tout faire pour gagner les bonnes grâces de tous ceux qui t’entourent, mais c’est aussi l’impulsion qui te volera ton temps, ton énergie et ta santé mentale, physique et spirituelle…

Quand tu commenceras à te manifester dans ta vie, complètement, avec joie, intérêt et engagement, tout le monde ne sera pas prêt à te trouver à cet endroit de pure sincérité… Ça ne veut pas dire que tu dois changer ce que tu es. Ça veut dire que tu dois arrêter d’aimer les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer.

Il y a des milliards de personnes sur cette planète, et beaucoup d’entre elles vont se retrouver avec toi, à leur niveau, avec leur vibration, de là où elles en sont…

La chose la plus précieuse et la plus importante que tu as dans ta vie, c’est ton énergie. Ce n’est pas que ton temps puisqu’il est limité. C’est ton énergie ! Ce que tu donnes chaque jour est ce qui se créera de plus en plus dans ta vie. C’est ceux à qui tu donneras ton temps et ton énergie, qui définiront ton existence.

Quand tu te rends compte de ça, tu commences à comprendre pourquoi tu es si impatient(e) quand tu passes ton temps avec des gens qui ne te conviennent pas, et dans des activités, des lieux, des situations qui ne te conviennent pas.

Tu commenceras à réaliser que la chose la plus importante que tu peux faire pour ta vie, pour toi-même et pour tous ceux que tu connais, c’est protéger ton énergie plus farouchement que n’importe quoi d’autre.

Fais de ta vie un refuge sûr, dans lequel seules les personnes « compatibles » avec toi sont autorisées. Tu n’es pas responsable de sauver les gens. Tu n’es pas responsable de les convaincre qu’ils doivent être sauvés. Ce n’est pas ton travail d’exister pour les gens et de leur donner ta vie, petit à petit, instant après l’instant !

Il est de ton seul fait de réaliser que tu es l’aimé(e) de ton destin, et d’accepter l’amour que tu penses mériter. Décide que tu mérites une amitié réelle, un engagement véritable, et un amour complet avec les personnes qui sont saines et prospères.

Puis attends… juste pour un moment… Et regarde à quel point tout commence à changer… »

Qu’en dites-vous ? Comment ces mots résonnent-ils en vous ? Que pouvez-vous appliquer ici et maintenant ?

Parfois, une petite histoire est plus parlante qu’un article argumenté. En voici une particulièrement savoureuse.

 

 

Il était une fois, il y a très longtemps, un royaume qui traversait des temps difficiles. Une forte baisse de la nappe phréatique avait asséché tous les puits. Non seulement les gens avaient soif et déprimaient, mais en plus ils empestaient et on ne voyait plus un seul bouquet de fleurs coupées dans tout le pays. Les montagnes voisines abritaient pourtant un vaste lac dont l’eau pure aurait pu irriguer facilement la plaine frappée par la sécheresse, mais le seul moyen d’y accéder était un sentier extrêmement étroit et dangereux et gardé par la vieille harpie la plus laide et la moins coopérative du monde.

 

 

Ses pouvoirs magiques et sa puissance destructrice étaient si grands que seul le meilleur guerrier pouvait envisager de tenter de la défier. Le vieux Roi rassemblé donc ses plus vaillants chevaliers et envoya le plus courageux et le plus fort dans la montagne. Ce dernier arriva bientôt à l’endroit où la vieille sorcière montait la garde. Il descendit de cheval et se retrouva soudain face à la créature la plus hideuse et la plus effrayante qu’il ait jamais vue. Elle avait d’énormes verrues sur le nez, de longs poils gris sur le menton et son haleine empestait comme celle d’un millier de chiens malades. En outre, la crasse, le pus et des traces de fluides corporels que la décence impose de taire, recouvraient toutes les parties visibles de son corps.

 

– Si tu souhaites passer, tu dois m’embrasser ! grinça-t-telle d’un ton menaçant, une lueur démente dans les yeux.

– Point ne te baiserai, vieille harpie, écarte-toi et cède-moi le passage ! répondit vaillamment mais stupidement le courageux chevalier.

 

Au moment où il allait dégainer son imposante épée pour tuer la sorcière, celle-ci le pétrifia du regard, l’attrapa par les épaules et le jeta hors du sentier, dans le profond ravin où il alla s’écraser sur les rochers et périr.

 

Voyant qu’il ne revenait pas, le Roi envoya son deuxième meilleur chevalier, qui connut exactement le même sort, puis un troisième. Ne le voyant pas revenir non plus, le Roi, ainsi que ses courtisans et tous ses sujets, sombrèrent dans une grande consternation. Mais au milieu du silence désolé, une petite voix s’éleva :

– J’irai, votre Majesté et je reviendrai victorieux !

 

Le Roi et sa cour se retournèrent pour voir d’où provenait la voix. Et découvrirent, au milieu de la foule, un jeune homme qui tenait son chapeau à la main.

– J’irai, votre Majesté ! répéta-t-il.

 

Le Roi faillit lui dire :

– Pas d’enfantillages, jeune homme, si mes trois plus vaillants chevaliers ont échoué dans la quête, comment peux-tu penser que tu seras victorieux ? mais il se rendit soudain compte qu’il n’avait rien à perdre, vu le caractère désespéré de la situation.

– Très bien, jeune homme, à Dieu va !

 

Le jeune homme partit et emprunta le sentier de la montagne. Il atteignit bientôt l’endroit où l’horrible harpie montait la garde.

 

– Si tu souhaites passer, jeune homme, tu dois m’embrasse ! grinça-t-telle.

Le jeune homme ouvrit grand ses bras et répondit sans hésiter :

– Non seulement vais-je te donner un baiser, mais je vais aussi te prendre dans mes bras !

 

Et sur ces mots, il enlaça tendrement la harpie hideuse pour l’embrasser sur la bouche. La sorcière se transforma alors instantanément en la plus jolie princesse jamais contemplée par des yeux humains.

 

 

– Tu es maintenant le Roi de Quoi qu’il advienne !” dit-elle en indiquant d’un geste les terres qui s’étendaient en-dessous, et si tu veux de moi, je serai à jamais ta Reine.

 

Sur ces mots, l’heureux couple retourna auprès du vieux Roi, après avoir alimenté le royaume en eau. Le Souverain faillit mourir de joie en voyant sa fille – elle avait disparu depuis qu’une sorcière l’avait transformée en vielle harpie alors qu’elle était bébé. Le Roi donna immédiatement son consentement à leur union et fit d’eux le Roi et la Reine de ses terres.

 

Les morales de cette petite histoire sont nombreuses, mais une seule nous concerne ici : dès que l’on accepte la réalité, aussi laide puisse-t-elle paraître, dès qu’on l’accepte et qu’on la prend dans ses bras, elle se transforme immédiatement en quelque chose d’une grande beauté et d’une grande générosité, et l’on devient Roi, ou Reine, de Quoi qu’il advienne. 

                         

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Vous cherchez une lecture inspirante pour vos vacances ? Je vous suggère L’Oracle della Luna, écrit par Frédéric Lenoir. Un roman alliant suspense, aventure, amour et spiritualité…

En voici un extrait.

 

 

 

Le soufi regarda Giovanni dans les yeux. 

– Sais-tu quelle est notre plus grande peur ?

Giovanni fut surpris par cette question. Il réfléchit quelques instants. 

– La peur de mourir me semble-t-il.

Le vieillard demeura silencieux avant de poursuivre d’une voix à la fois légère et assurée :

J’ai longtemps cru cela. Et puis, au fil des années, une évidence m’est apparue. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas de la mort que nous avons le plus peur… mais de la vie !

– De la vie ! sursauta Ibrahim interloqué. Aussi douloureuse puisse-t-elle être, la vie n’est-elle pas notre bien le plus précieux ? Nous nous y accrochons tous avec ferveur.

– Oui, nous nous y accrochons, mais nous la vivons pas. Ou plutôt, nous nous cramponnons à l’existence. Or exister est un fait. Mais vivre, c’est un art.

– Que voulez-vous dire ? demanda Giovanni.

– Cette chose très simple : sans nous demander notre avis, Dieu nous a créés : il nous a donné l’Etre. Donc nous existons. C’est un fait et nous n’y pouvons rien. Maintenant il nous faut vivre. Et là, nous sommes tous concernés : car nous sommes appelés à devenir les auteurs de notre vie. Telle une oeuvre d’art, nous devons tout d’abord la vouloir ; puis l’imaginer, la penser ; enfin la réaliser, la modeler, la sculpter, et cela à travers tous les événements, heureux ou malheureux, qui surviennent sans que nous y puissions rien. On apprend à vivre, comme on apprend à philosopher ou à faire la cuisine. Et le meilleur éducateur de la vie, c’est la vie elle-même et l’expérience qu’on peut en retirer. 

Je comprends cela. Mais en quoi avons-nous peur de la vie ?

Nous avons peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d’accueillir son flot impétueux. Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possible. Cela est tout aussi vrai dans les humbles demeures que dans les palais ! L’être humain a peur de la vie et il est surtout en quêtes de la sécurité de l’existence. Il cherche tout compte fait, davantage à survivre qu’à vivre. Or survivre, c’est exister sans vivre… Et c’est déjà mourir. 

Passer de la survie à la vie, c’est une des choses les plus difficiles qui soient ! De même est-il si difficile et effrayant d’accepter d’être les créateurs de notre vie. Nous préférons vivre comme des brebis, sans trop réfléchir, sans trop prendre de risques, sans trop oser aller vers nos rêves les plus profonds, qui sont pourtant nos meilleures raisons de vivre. Certes tu existes, mon jeune ami, mais la question que tu dois te poser c’est : est-ce que je suis vivant ? 

L’article que j’ai écrit vendredi m’a fait pensé à un livre que j’ai lu il y a quelques années et qui m’avait fait un grand effet à l’époque. 

 

Il s’agit de L’art de la simplicité, écrit par Dominique Loreau. C’est grâce à ce livre que j’ai commencé à faire le tour de tout ce que possède, deux fois par an. Et tout ce dont je ne me suis pas servi depuis un an, je m’en débarrasse. Soit je le donne, soit je le vends, soit je le jette (s’il est inutilisable et que je n’ai pas pris le temps de le réparer, c’est que cet objet ne m’est pas si indispensable que ça). Il me reste l’essentiel et c’est reposant pour les yeux et ça demande beaucoup moins de temps de rangement et d’entretien.

 

L’art de la simplicité est la recherche de ce qui va me rendre véritablement heureux, matériellement. L’auteur nous propose de revisiter notre vie et d’aligner nos achats et notre mode de vie sur la trilogie : utile, beau et durable. Un salutaire guide anti-gaspillage qui invite à se recentrer sur soi, sans se renier.

 

C’est d’ailleurs pour cela que j’adore le sous-titre de cet ouvrage : «simplifier sa vie, c’est l’enrichir». En effet, Dominique Loreau nous invite avec ce livre – comme son nom de l’indique pas forcément – à l’Abondance, la vraie richesse, celle qui est alignée sur qui nous sommes vraiment !

 

 

A mille lieux de la peur du manque («pour calmer tes envie de hold-uper la caissière, tu lis des livres qui parlent de simplicité volontaire», comme le chante si bien le groupe Dégénération dans leur chanson Mes Aïeux), Dominique Loreau nous parle de la simplicité comme mode de vie. Je retrouve dans ses idées mon idée de l’Abondance : centrée sur mes besoins de produits beaux, de bonne qualité, qui durent dans le temps et qui me plaisent parce qu’ils conjuguent éthique et esthétique.

 

Car pour moi, c’est ça vivre l’Abondance : partir de nos désirs profonds, loin du dogme de réduire sa consommation au maximum, sans se soucier de qui on est vraiment et de ce que l’on aime vraiment. Et tout aussi loin de la logique de consommation du «avoir toujours plus», sans se soucier de comment sont produits les objets que nous achetons et de là où ils iront quand leur obsolescence programmée les réduira de non utilisable et où le faible coût du neuf rendra ridicule l’idée de la réparation… 

 

L’auteur donne ici d’autres mots à ce que j’appelle « les désirs du coeur ». Comme il est écrit « Dieu ne cherche pas à contrecarrer les désirs légitimes de ses enfants qui marchent avec intégrité, au contraire, il leur accorde ce que “leur coeur désire” (Ps 37.3-4; Ps 84.11) », l’art de la simplicité est une quête pour nous rapprocher de nos essentiels. Avec cet ouvrage, Dominique Loreau nous invite à faire le point sur nos désirs afin d’identifier lesquels émanent de notre identité et à l’inverse quels sont les désirs dont on croit qu’ils vont renforcer notre identité, ce qui est forcément un illusion puisque l’avoir ne peut par essence pas nourrir l’être.

 

Alors allez-y, sautez sur ce livre, qui vous donnera envie je l’espère, de revoir vos modes de consommation, pour aligner vos achats sur qui vous êtes vraiment, et ce que vous voulez vraiment.

Bonjour,

Et bon début de semaine !

On va commencer très fort avec ce livre ;-)

 

 

Tout d’abord, je vous invite à ne pas vous fier à la couverture, que je trouve très « loi d’attraction ». C’est une bonne copine qui me l’a recommandé parce que, très honnêtement, si je l’avais vu dans les rayonnages d’une librairie, il n’aurait certainement as retenu mon attention.

 

Je vous en ai parlé il y a quelques semaines alors que j’étais « en cours de processus » avec ce livre et je vous en reparle aujourd’hui car je l’ai terminé hier.

 

C’est un assez petit livre, mais le truc c’est qu’il n’est pas à lire d’un coup, mais sur 6 mois. Il se présente comme un véritable parcours initiatique.

 

Un parcours initiatique vers une nouvelle philosophie de vie, vers les 13 richesses de la vie – dont la plus importante : la paix du coeur – qui reposent sur 7 vérités.

 

C’est d’ailleurs pour cela qu’il est si puissant : parce que vous intégrez au fil du temps une nouvelle manière de penser, une nouvelle manière d’agir, une nouvelle manière de vivre, 100% alignée sur la plus haute intention de votre coeur.

 

Ce qui est fait la puissance c’est à la fois le caractère intemporel et universel des 7 vérités, mais aussi l’engagement important, sérieux, conséquent du lecteur. Il s’agit en effet d’étudier chacune des 7 vérités pendants 2 semaines, soit 14 semaines, puis chaque richesse pendant une semaine, soit 13 semaines, ce qui donne 6 mois de cheminement avec le livre, à raison de 2 moments d’une vingtaine de minutes chaque jour.

 

Cela peut vous sembler beaucoup, mais je peux vous assurer que le jeu en vaut la chandelle. Cela fait 25 ans que je travaille sur moi, de manière assez intensive, et pourtant, ce livre est en train de véritablement changer ma vie. Si je pouvais faire une comparaison, je pourrais dire que j’ai vécu la première partie de ma vie d’adulte « à la force du poignet », c’est-à-dire dans la lutte, la revendication pour obtenir ce que je voulais. Puis la deuxième « à la force du mental » : à partir du moment où j’ai connu les notions de loi d’attraction, de mission de vie, je me suis mise à orienter mes pensées et mes actions uniquement sur mes objectifs. Et cela a porté ses fruits bien sûr, mais cela ne m’a pas apporté pour autant la paix du coeur. C’est avec le livre que je sens que j’ouvre une nouvelle période de ma vie, centrée sur « la force du coeur ». Et c’est cela qui amène tout naturellement la paix de l’esprit.

 

Les 6 derniers mois, la fluidité, les synchronicités, les miracles qui étaient déjà présents dans ma vie se sont multipliés à une vitesse incroyable et ont pris des dimensions insoupçonnées.

 

Si vous voulez vraiment changer votre vie en profondeur, vous avez là une méthode à la fois d’une incroyable puissance et totalement à la portée de tous.

En ce début d’année où vous faites peut-être de nouveau projets ou bien, si vous avez envie de vous aligner davantage sur qui vous êtes vraiment. Peut-être aussi que vous vous posez des questions sur votre voie professionnelle, sur votre mission de vie, sur la contribution que vous aimeriez et/ou que vous pourriez apporter au monde ? La méthode des 4 zones, dont parle Christine Lewicki dans son ouvrage Wake Up ! 4 principes pour arrêter de vivre sa vie à moitié endormi peut vous aider à faire le tri et à y voir plus clair. 

 

La zone d’incompétence

Cette zone comprend toutes les choses que nous ne savons pas faire : nous y trouvons tout ce que quelqu’un d’autre ferait mieux que nous. Christine Lewicki constate que nous passons beaucoup de temps et d’énergie à essayer de réduire cette zone alors que tout ce temps passé à essayer de bien faire les choses dans cette zone d’incompétence est du gaspillage et serait bien mieux employé à activer sa zone de génie.

 

La zone de compétence

Cette zone comporte les choses que nous savons faire et que quelqu’un d’autre ferait aussi bien que nous. Dans cette zone se trouvent les choses que nous pouvons faire mais cela ne nous apporte aucun plaisir particulier si ce n’est la satisfaction du travail accompli. Parfois nous sommes coincés dans cette zone parce qu’on pense que ce serait trop compliqué de faire autre chose. Il arrive aussi que nous ayons des diplômes dans ce domaine : il nous semblerait du gâchis de ne pas les utiliser et de partir dans une autre direction.

 

La zone d’excellence

Quand nous consacrons du temps et de l’énergie sur cette zone, nous obtenons de très bons résultats. Les personnes qui sont sur leur zone d’excellence sont en général bien payées et reçoivent une reconnaissance de leur travail. Cette zone est donc très séduisante et souvent confondue avec la zone de génie. Il est donc difficile d’en sortir. Ce qui nous motive pour en sortir, c’est l’absence de sens. Ce que l’on ressent c’est que nous ne sommes pas nourris par ce que nous faisons, qu’une partie de nous est totalement occultée.

 

La zone de génie

Dans cette zone, nous activons pleinement notre brillance et nos talents uniques. Dans cette zone, nous sommes amenés à être tous les jours encore plus nous-même. Entre notre zone d’excellence et notre zone de génie, il y a souvent une peur, des doutes, la petite voix rabat-joie qui se manifeste. C’est le signe que nous nous en approchons. Les résistances peuvent aussi être relationnelles : nous avons peur des réactions de notre entourage si nous activons cette zone. Plus on approche de cette zone, plus les peurs liées à la réussite se manifestent.

 

 

A vous de jouer ! 

Identifiez au moins une chose qui se trouve dans chaque zone. Pour vous aider, voici des exemples personnels :

• zone d’incompétence : informatique

• zone de compétence : mettre en oeuvre des projets

• zone d’excellence : donner des consultations individuelles de coaching 

• mes zones de génie : booster et inspirer • enseigner • écrire / écrire des méthodes de développement personnel

 

Affirmez votre zone de génie

• Quelles sont les activités que vous aimez par-dessus tout, dont vous ne pourriez pas vous passer, qui vous donnent un profond sentiment de joie, qui vous mettent de bonne humeur ?

• Quelles sont les activités qui vous font vous relever la nuit, vous font perdre la notion du temps, que vous n’avez jamais envie d’arrêter ?

• Qu’est-ce qui dans votre vie vous satisfait à 200% ?

• Demandez (par e-mail ou de vive voix) à 5 personnes que vous connaissez (des amis, des collègues, des membres de votre famille, votre ancien patron) quelles sont, selon eux, vos deux plus grandes qualités. Demandez-leur également de partager avec vous une situation spécifique pendant laquelle vous avez brillamment activé cette qualité.

• Rassembler les points communs de toutes ces réponses et faites une phrase pour résumer votre zone de génie.

• Ecrivez-là en gros sur le mur de votre salon (ou en tout cas quelque part où vous pouvez la lire souvent).

 

Garder à ma conscience ma zone de génie est l’un de mes « 7 trucs qui changent la vie » : retrouvez-les ici dans un e-book que vous pouvez télécharger.